Aller au contenu

Imanol ALCANTARA

Membre
  • Compteur de contenus

    2 680
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Imanol ALCANTARA

  1. Il s'est expliqué à plusieurs reprises sur la question, dans "touche pas à mon sport" par exemple mais sur internet tu trouveras ses propos.
  2. Ah ça le cyclisme et la physionomie des courses en seraient changés c'est évident. Entre autre conséquence pour le plaisir des spectateurs.
  3. C'est l'idée de B. Hinault depuis des années, il pense que l'argent a pourri le cyclisme, même si Tapie est arrivé avec lui, et que verser des salaires annuels ou pluriannuels a pour effet d'endormir le coureur sachant que pendant X années il sera bien payé même sans résultats et qu'il sera toujours temps de retenter briller en fin de contrat pour en négocier un autre. Par exemple, vice du système: un Français gagne une étape du Tour de France par accident et son contrat est renégocié à la hausse lui permettant de vivre très confortablement pendant les années de signature même sans aucun résultat. Il propose de verser un salaire permettant de vivre c'est à dire de manger comme un homme normal et avoir un toit suffisant et de mettre des primes élevées en cas de victoire. Par exemple 1500€ par mois pour vivre et 50 000€ en cas de victoire sur telle course, plus ou moins selon l'importance et la concurrence de la course. Hinault dit beaucoup de bêtises mais cette idée est intéressante même si totalement infaisable dans le cyclisme moderne qui n'est qu'un ersatz du capitalisme moderne dans lequel l'approbabtion a remplacé la probation.
  4. C'est bien ce que je dis. La queue sera plus longue devant la table des 10 millions ceci dit.
  5. L'argent corrompt les choses, même les plus belles et je pense que dès qu'il a été introduit massivement par B. Tapie dans le cyclisme ce sport a changé avec le paradigme actuel qui semble déplaire à beaucoup, cyclisme "moderne" fait d'expectatives et de calculs d'épiciers. L'argent est responsable de ce cyclisme moderne. Concernant les coureurs d'Astana il est probable en effet que leur audace et présence sont dues au fait qu'ils recherchent de nouveaux "patrons" donc de nouvelles formes de gagner de l'argent. Paradoxe: c'est l'argent qui les prive actuellement d'en gagner.
  6. Mon geste est identique même si celui-ci n'empêche pas le raisonnement.
  7. Je ne voulais pas aborder cet angle car il me pose problème en effet. Je passe sur les mafias qui peuvent se servir des mendiants et qui font de ceux-ci des pions d'une problèmatique systémique. Sur l'átat d'esprit du receveur de la pièce, le problème que j'ai c'est de savoir qui est cette personne dans le fond, ce qu'elle pense. Je vais essayer d'être le plus précis et concis possible: Si le "mendiant" est une personne qui rejette le système, celui de la société de consommation, de ses quelques oligarques et de ses milliards d'esclaves à son service, mon coeur me pousse à l'aider à survivre, à se nourrir ou chauffer. Si c'est une personne dont le seul rêve est d'avoir la fortune de Jeff bezos pour avoir de belles voitures et de belles femmes dans de belles villas, ma complexion me pousse à me dire "bien fait pour toi".
  8. Je n'ai absolument rien contre M. Héroin et son action bien au contraire. Ma réflexion est d'ordre général sur la psychologie et les motivations de ceux qui donnent des objets. L'économie des objets inconsciemment sert la domestication des énergies naturelles externes et de l'énergie interne libidineuse, les objets sont la projection et la domestication dans son contrôle de la libido par efficience interposée. En psychologie on dit par exemple qu'une personne souffre si un vase se fêle alors qu'elle jouit s'il se casse en entier. Cela veut dire que dans notre sujet donner un objet est donner une part de libido personnelle, se séparer d'elle. Mais laisser une part de libido a deux significations: la laisser car elle a servi, pulsion sexuelle satisfaite, on laisse un vieux cleenex ou préservatif usagé, marque de mépris pour celui qui le reçoit ; la laisser pour marquer un territoire, urine des chats mâles, phéromones masculines, appropriation du corps féminin. De sorte que dans le premier cas (la chose donnée - le vélo ici) est soit donnée dans l'idée de cleenex sexuel usagé et on salit l'autre par ce don, soit dans l'idée d'appropriation, ici de la force (je suis plus fort car c'est moi qui donne, celui qui reçoit est plus faible). Dans ces deux cas l'attitude du donneur/donnateur est négative et égoîste. Tout objet a deux fonctions: être utilisé, être possédé. Quand celui qui a possédé l'objet le donne il donne la possession de cet objet, la transmet. C'est le donneur qui fait du receveur le propriétaire de l'objet donné, le donneur affiche par ce geste une marque de pouvoir, de domination sur le receveur. Le donneur fait du receveur son obligé, de là son esclave. C'est ça qui peut poser problème si on part du principe que tous les hommes sont égaux, la possession, la propriété démontre leur inégalité et le don d'objets renforce cette inégalité. Donner un objet qui a de la valeur pour celui qui le reçoit stabilise le système inégalitaire, donc les injustices. Les injustices étant à la source de tous les maux humains, guerres, terrorismes, désolations diverses, le don d'objet qui les entérine est une composante du malheur des hommes.
  9. Oui et non. Oui car souvent celui qui donne parait plus satisfat que celui qui reçoit, établissant une sorte de condescendance assez proche de la vanité, cette dernière étant je pense un des pire défauts des hommes cela ne grandit pas celui qui donne. Oui aussi car la charité, même si celle de Cicéron, sa "caritas generis humanis" se voulait humaine beaucoup plus que divine, pose problème sui generis. Basée sur le principe de l'amour de Dieu et du mécanisme action/récompense, travail/sacrifice, enfer/paradis la charité consiste à reconnaitre et accepter, et de là favoriser ou entretenir le postulat qu'il y a des pauvres et des riches et que les riches font une bonne action en aidant les pauvres. Si on n'est pas chrétien et que l'on considère que le système soumis à l'église et à la finance est générateur de pauvreté à son service on ne peut considérer la charité que comme une arme au bénéfice du système, c'est à dire au bénéfice de quelques uns au détriment de tous les autres. Non, car donner la pièce part je pense d'un vrai sentiment altruiste (j'omets la sortie des églises et du patron qui donne la pièce le dimanche avant d'aller manger le rôti en famille et de licencier dix personnes le lundi) basé surement comme il a été démontré en psychologie sur le fait que celui qui donne la pièce s'identifie à celui qui la reçoit. Il a été démontré que ceux qui n'ont pas beaucoup ont tendance à donner la piéce beaucoup plus souvent que ceux qui ont plus, celà car les premiers pensent que le chemin est peut être court entre leur situation propre et celle de celui à qui ils donnent, qu'ils pourraient être sous peu à la place du mendiant, conjoncture oblige, alors que le riche, effrayé par le mendiant préfère l'ignorer. Donner un vieux vélo dépend à qui on le donne et pourquoi. Donner un bon vieux vélo de course à un proche ou ami c'est transmettre un objet qui aura son usage. Le donner à un tiers qui a seulement besoin d'un vélo pour aller au pain est aussi acceptable car la valeur de l'objet est simplement pratique, cette personne pouvant aller au pain avec un Pinarello F10 avec la même insouciance et le laissant sans attacher car ce vélo n'a pas de valeur autre que de la porter chercher du pain. Donner un vélo de course usagé à des enfants Africains est pour moi permettre au Européens du Paris-Dakar d'aller faire mumuse sur les terres de gens qui meurent de faim ou de liberté. C'est penser "ce vélo n'est plus bon pour moi mais il le sera bien suffisamment pour de petits noirs", reminiscence d'un pouvoir colonial qui est dérangeant. C'est de la sorte et comme je le disais en commençant accepter l'idée que les Africains (ou d'autres) sont moins que nous car nous avons voulu et continuons de vouloir qu'ils soient moins que nous, et leur refourguer nos objets usagés, même si cela part d'un bon sentiment, revient à confirmer une réalité beaucoup moins agréable.
  10. Le problème pour moi, mais je semble être le seul à le poser, est qu'il existe des personnes qui aient froid, et leur donner une vieille couverture pour y remédier semble plus satisfaire celui qui la donne que celui qui la reçoit. La bonne action serait moins de donner une couverture à celui qui a froid que faire en sorte qu'il n'ait plus besoin de cette couverture. Et à donner des couvertures plus que des solutions pour éviter de donner des couvertures on pose comme établi le fait qu'il faut des personnes qui aient besoin de couvertures et d'autres qui leur donnent celles qu'ils ne veulent plus. C'est pour moi très contristant.
  11. Mais je suis bien d'accord avec toi et même plus encore que toi si je peux dire, car je pense que hormis pour des cas particuliers et personnes particulières, des professionnels luttant pour la victoire de grandes courses où tout compte, tous les vélos sont pareils, en alu, acier, titane ou carbone et que tous ont cette particularité d'avancer plus vite si nous appuyons plus fort sur les pédales. Et que les différences de comportement annoncées par ceux qui ont intérêt à nous le faire croire, si elles existent comme existe une différence entre l'eau froide et l'eau chaude, elles n'empêchent nullement d'aussi bien pédaler avec les uns ou les autres comme l'eau froide ou l'eau chaude désaltèrent de la même façon.
  12. "Je préfère que mon vélo aide aussi pauvre que moi quand j'ai commencé". Là est le problème, partir du postulat qu'il doit y avoir des pauvres et des riches ou qu'il faille l'accepter. C'est ainsi car nous le voulons et donner nos vieilles affaires à des "pauvres" c'est accepter cet état de fait et faire en sorte qu'il perdure. Vendre un vieil objet est moins problématique de ce point de vue que le donner car l'acheteur veut cet objet en faisant un effort pour l'avoir, ce qui donne à l'objet une valeur, celle que lui prête l'acheteur. Donner un objet qu'on ne veut plus est donner un objet sans valeur pour celui qui le donne en pensant qu'il en aura une pour celui qui le reçoit. Cela revient à établir l'idée que celui qui donne est plus important que celui qui reçoit gracieusement, c'est une sorte de charité, et toute charité est insultante par la différenciation des positions humaines qu'elle implique pour celui qui reçoit la charité. Mais peut être vois-je le mal partout en effet, bien que je considère plutôt qu'il y est effectivement.
  13. Je me souviens de l'époque pas si lointaine où Shimano disait avec pareille conviction que la marque ferait toujours ses leviers de freins en alu et ne passerait pas au carbone.
  14. Une première impulsion me poussait à répondre la même chose mais je me suis abstenu, pire, une palinodie s'est installée. Le bon sentiment a fait place à la culpabilité, celle d'utiliser M. Héroin et ses cyclistes en herbe comme poubelles jointe à celle de considérer que ce qui n'est plus bon pour nous le sera bien assez pour des nécessiteux. Une sorte de double insulte. Le bon geste, et je suis le premier à ne pas le faire, serait de donner à M. Heroin de bons vélos, des vélos neufs, les mêmes que nous utilisons, pas nos déjections. Mais le système ne nous pousse pas à être coopératifs il nous dresse les uns contre les autres et nous offre la faculté d'avoir bonne conscience en insultant les autres, bonne conscience de prendre M. Heroin et ses jeunes pour des poubelles, le considérer comme épave en lui donnant les notres. C'est le considérer petit et nous considérer grands. Donnant nos rebuts à des personnes qui pourraient en avoir besoin démontre qu'il y a des gens dans le besoin, il n'appartient qu'à nous qu'il n'y en ait plus, en même temps que nous confortons et stabilisons ce système qui crée des gens dans le besoin. La belle solution et la bonne serait je le redis donner à ces jeunes un de nos beaux vélos pour ceux d'entre nous qui avons la chance d'en avoir plusieurs. C'est difficile à faire tant le système nous a appris pour sa défense que ça ne se faisait pas, mais je pense que si c'est difficile et que pour cette raison nous ne le faisons pas, nous pouvons au moins respecter les autres en ne les prenant pas pour des poubelles en contrepartie d'une bonne conscience nôtre.
  15. Ils n'y passent pas directement non plus, d'un terrain de jeu à l'autre par une sorte de télétransportation, ils seront revenus des déserts quelques jours avant d'aller dans le froid, leurs organismes faisant la transition thermique. Je ne pense pas qu'il y ait donc de problème particulier avec par contre le gros avantage d'avoir fait des kilomètres de course dans de bonnes conditions météo, protégeant l'organisme et faisant du travail de fond toujours profitable. Jadis les coureurs restaient en Europe car il n'y avait pas la préparation au chaud ni les moyens pour la faire, mais ce qui importe dans la préparation hivernale c'est prendre de la caisse, faire des kilomètres, et pour ça mieux vaut le faire au chaud que dans le froid. L'argument que tu invoques et d'autres, le passage du chaud au froid n'en est pas un pour la raison que j'ai donné.
  16. Ce n'est rien, bobo habituel du cycliste. Tu peux ne pas rouler un temps, celui nécessaire à sa disparition, soit l'irriter pour qu'il mûrisse et là éclatement de ce dernier. Tu as une zone fragile à cet endroit mis à rude épreuve par le contact de la selle/cuissard. Tu peux monter une selle à forme différente, faisant ainsi disparaitre ce point d'appui désagréable. C'est ainsi que je procède et que procèdent les jeunes du club qui subissent ces désagréments.
  17. " tu racontes n'importe quoi Exemple : "Contador faisait très souvent des sorties de 300 km à 45 de moyenne, de la routine quoi.". Il te suffit de lire au dessus de mon message, si Jean-Guy y arrive alors imagine Contador ou un autre professionnel. Tu es mieux dans ton rôle de commentateur de courses je pense que dans le commentaire de données qui manifestement t'échappent.
  18. C'est impressionnant pour toi petit cyclo du dimanche et pour nous autres tous réunis ici, tu te rends compte que comme Daniel Guichard qui avait le choix entre le chapeau et le talent de Bob Dylan et qui prit son chapeau, ce n'est pas car tu as le vélo de Froome que tu auras ses jambes. Tu tombes des nues à te rendre compte que les professionnels en vélo sont des extra-terrestres mais entre eux c'est pain quotidien. Contador faisait très souvent des sorties de 300 km à 45 de moyenne, de la routine quoi. Pour eux, pas pour toi.
  19. Il est aussi simple de savoir d'où vient un bruit sur son vélo en pédalant que de se voir non à l'envers dans un miroir. Ca m'est arrivé, à se rendre dingue car le bruit parait venir de tant d'endroits qu'il parait venir de tout le vélo. Comme nous ne sommes pas faits pour diagnostiquer nos maladies et demandons aux autres de le faire, trouver soi-même l'origine d'un bruit sur le vélo est très difficile et le mieux est je pense de rouler avec d'autres à côté de nous qui tendrons l'oreille et seront plus à même de déterminer la source du bruit. Leur avis se recoupant, en général ça marche pas mal.
  20. Fatigant (sans u ici). Et blacklister ceux qui ne font pas l'effort d'écrire français correctement sur un forum français, tu y as pensé?
  21. Fermer les yeux sur une réalité ne la rend pas fausse, faire des autodafés en brûlant des livres ne rend pas amnésiques ceux qui les ont lu, blacklister unilatéralement les écrits d'une personne par le blacklistage de celle-ci ne fait disparaitre ni les écrits ni la personne qu'aux yeux de celui qui demande ou applique ce blacklistage. Pratique qui consiste à faire la politique de l'autruche, à se bander les yeux et cacher la vérité, elle est donc une pratique veule et lâche demandée en général par des faibles et des lâches. A la vérité et si on appliquait ici le blacklistage je n'aurais pas eu le plaisir de te répondre car tu n'aurais pas eu celui de me lire, ce qui aurait été dommage. De même et si ainsi, peut être que moi-même je blacklisterais des personnes dont les écrits m'indifférent ou m'insupportent, la lecture du forum serait plus aisée et surtout plus rapide. De même et encore si tous les membres ici blacklistaient comme tu le souhaites, le forum verrait son audience en chute libre, l'audience étant le résultat de la somme des participations, pas sûr que le site en soit enchanté. En poussant à l'extrême ton idée il se pourrait que le forum ne contienne que toi, faisant les questions et les réponses. Le rêve.
  22. C'est vrai mais les paragraphes en littérature, essais, philosophie etc. sont autrement plus longs et fournis que ceux d'internet qui se rapprochent plus du sms étendu que du paragraphe réduit. L'écran d'ordinateur n'aide pas, ni dans sa structure visuelle, lumière bleue gênante pour la vue (c'est pourquoi les liseuses ont un autre écran) ni dans les habitudes qu'il induit, lire vite, passer à autre chose, avoir plusieurs fenêtres ouvertes à la fois. Il y a même des sites, d'information par exemple où en début d'article il est indiqué en gros le temps nécessaire à leurs lecture, je les ferme aussitôt ouverts. Un paragraphe des Essais de Montaigne est bien plus long que le plus long de mes textes écrits ici, inversement un paragraphe étoffé écrit ici par tout un chacun représenterait deux lignes des Confessions de Rousseau. Regarde le message qui précède le tien, pas moins de six paragraphes, un paragraphe est censé développer une idée ou la découper (dans l'écriture moderne qui va selon moi à l'encontre de l'intelligence du texte) et pourtant et malgré cette aération plus artificielle que celle des casques dont ce message parle nous avons au final six paragraphes pour expliquer une idée qui tiendrait aisément dans six phrases c'est à dire un texte d'un trait. C'est là que je voulais en venir, internet a donné de nouvelles habitudes, pour moi de mauvaises habitudes, ne plus savoir écrire correctement dans le respect du lecteur, ne pas prendre la peine de lire son interlocuteur, bref, tirer le niveau vers le bas, installer la fainéantise à tous les niveaux. Hier il était de bon ton que l'analphabète rasasse les murs, couvert de honte par son inculture, avec internet il s'affiche haut et fort, et comme ils sont légion(s) (Umberto Eco disait d'ailleurs qu'internet avait donné le droit de parole à des légions de crétins) ils s'imposent et au final ce sont les personnes qui savent écrire assez correctement qui doivent raser les murs, montrées du doigt et moquées par les incultes. Ceci est la génération et culture internet, sorte d'acculturation du misérable porté au pinacle, mais de la même façon que je me refuse à parler à base de lieux communs comme on l'entend partout à la tv ou radio, je me refuse à écrire à base de sms étendus que sont les messages d'internet.
  23. Respecter ses lecteurs est les traiter comme des lecteurs pas comme des avaleurs de sms et de paragraphes de deux phrases. C'est penser que de la même façon que celui qui a pris la peine de répondre l'autre prendra la même peine à le lire. Lire n'est pas plus fatigant qu'écrire. Respecter le lecteur c'est ne pas tomber dans le suivi mou d'habitudes molles, paresseuses et crétines, c'est ignorer délibérément le style sms ou paragraphe chaque deux lignes propre aux analphabètes et écrire dans la langue de Molière aussi bien qu'on le peut. Cela est respecter le lecteur car c'est le considérer adulte et non enfant, instruit et non analphabète. Rien n'est plus irrespectueux pour le lecteur que de le prendre pour un crétin en écrivant aéré, c'est considérer qu'il ne peut concentrer sa lecture et son intelligence que quelques secondes. Je ne suis pas obligé de suivre ces modes crétines propres à l'idiocratie internet, j'écris, ou tente d'écrire en bonne intelligibilité, je ne suis pas responsable du fait que le lecteur face à moi ne dispose peut être pas de la même intelligibilité de lecture. Se rabaisser au niveau du sol de le fera pas s'élever. Dit ceci personne n'est obligé à lire tout le monde.
  24. Il y a en effet des casques de 30€ avec la même homologation que des casques de 300€, c'est à dire que le protection est la même. C'est à dire aussi que le polystyrène basique, le même en effet que dans les emballages, protège suffisamment selon les normes. Nous imaginons sans grande peine qu'une couche de polystyrène doit protéger de la même façon que son absence donc nous concluons que la protection offerte par le casque est celle de l'intérieur de la tête mais moins la matière en son intérieur que la pensée à l'intérieur de cette matière, c'est à dire que la protection est imaginative, donc illusoire. Pour qui a connu les casques à boudin dans les années 80, ils étaient aussi homologués et donc aptes à nous préserver du mal, mais qui peut croire que quelques boudins puissent protéger de quelque chose? La différence de prix entre un casque de 30€ et un de 300€ ne s'explique bien évidemment que par l'image que projettent ces différents casques. Tout objet, quel qu'il soit, est avant même son utilisation (et quelque fois même pas) un signe donné aux autres et à soi-même au travers de celui donné aux autres. On peut imaginer que celui qui achète un casque très cher doit penser: 1. comme souvent que plus c'est cher mieux c'est (persuasion marketing vieille comme lui) 2. qu'il affiche aux autres son standing et niveau de vie (il se met au dessus des autres, vanité) 3. qu'il se prend pour le champion qui porte le même casque, imitation infantile, régression au stade anal de l'accumulation. Sinon, si un casque de 30€ en polystyrène est efficace cela revient à démontrer par ce fait seul qu'il ne l'est pas.
  25. C'est possible, tout est possible même si je crois que vous lisez pour certains trop de romans de gare.
×
×
  • Créer...