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Imanol ALCANTARA

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Tout ce qui a été posté par Imanol ALCANTARA

  1. Pour accueillir le Giro Israêl, Jérusalem vont devoir sortir de leur poche 12 millions d'euros, on peut comprendre l'enthousiame de Mauro Vegni. On peut aussi comprendre le manque d'enthousiasme de certains pour les raisons que l'ont sait, j'imagine que pour la direction du Giro les considérations monétaires ont plus d'importance que le reste. Cela devrait donner tout de même de belles images d'un bel endroit, espérons en même temps que ces belles images de ce bel endroit ne deviennent pas des images d'horreur d'un endroit meurtri, car à trop mener la cruche à l'eau...
  2. L'organisation de la Vuelta lui attribue, en une sorte d'hommage, le dossard numéro 1. Les aficionados Colombiens et aussi certains Espagnols s'insurgent contre cette décision. Je n'ai pas eu le temps de l'analyser donc je ne me prononce pas.
  3. Autant de réponses de Di Luca ... - il fait de la compétition et veut gagner et que pour cela il faut employer tous les moyens à sa disposition y compris la préparation médicale. - le dopage ne fera pas d'un âne un cheval de course (il me semble que Jacky Durand finit dernier du Tour 98 et positif à l'EPO ce qui confirme cette idée) - il n'a fait que du vélo et que finalement il ne connaissait rien à la vie de monsieur tout le monde jusqu'à sa carrière s’arrête ... qui semblent évidentes et que pourraient donner beaucoup de sportifs pros, de cyclistes bien sûr.
  4. Très beau coureur qui tire sa révérence sportive après avoir régalé ses fans et les aficionados de ses exploits. Neuf grands Tours à la pédale, sept au règlement, 2 TDF, 2 Giro, 3 Vuelta il sort par la grande porte que seuls ont franchi avant lui des coureurs comme Coppi, Merckx, Hinault, Anquetil, Indurain et Armstrong dans une certaine mesure, la légende est faite. Il manquera indubitablement, sa fougue et sa mentalité guerrière ne sont pas légion dans le cyclisme moderne fait plutôt de petits calculs mesquins d'épiciers. Il fait la Vuelta ... et si?.. non, il faut être raisonnable, je pense qu'il va passer trois semaines à jouir de l'affection que les Espagnols lui portent. Mais tout a une fin, et heureusement car sans fin il n'y a pas de commencement et son âge est un âge respectable pour raccrocher, son dernier Tour de France laissait augurer une telle décision. Il a l'air serein sur sa vidéo Instagram, le fond de l'oeil un peu triste malgré tout. Que fera t-il demain? il disait lui même qu'il était assez riche pour vivre dans le luxe sans rien faire jusqu'à la fin de sa vie, j'aimerais qu'il revienne dans son pays et contibue enfin financièrement par ses impôts aux grandes nécessités de ce dernier, je pense qu'il le fera. Il est très jeune, a tissé un réseau de relations très important(es) a envie, on devrait continuer à le voir dans le cyclisme. En attendant je vais profiter des trois semaines de la Vuelta pour en prendre plein les mirettes.
  5. Le sport, même amateur porte en soi les germes du vice, la tricherie, la magouille etc. par le postulat posé qu'il ne peut en rester qu'un ou/et que l'important est de gagner, cela implique, la nature humaine étant ce qu'elle est, que certains vont faire tout ce qu'il faut pour arriver à ce but. Gloire et richesse, voilà ce que recherchent certains, tous domaines confondus, en général une chose entraine l'autre dans un sens ou dans l'autre, et chez les amateurs cette quête est aussi présente par définition et par nature. Le phénomène est amplifié dans le monde professionnel pour d'évidentes raisons. Mais dit ceci je ne suis pas choqué par le phénomène m'ayant depuis longtemps fait une raison sur la nature humaine et comment le système n'a de cesse de la façonner à son avantage, je serais presque plus surpris par les gens surpris de sportifs surpris de dopage. Concernant le Tour de France par exemple j'entendais Christian Laborde dire que Le Tour était une épopée, et que selon la terminologie une épopée est faite par des héros, les héros du Tour de France ici, et les héros classiquement sont des demi-dieux, ils ont leur part d'ombre car humains et pas divins, cette part d'ombre étant le dopage. Je suis assez d'accord.
  6. J'ai l'impression que lorsque Di Luca écrit "Je ne regrette rien du tout. J'ai menti, j'ai fraudé, j'ai fait ce que je devais faire pour gagner. Mais mon système n'était pas du tout au point" il relate l'état d'esprit général du peloton professionnel et d'autres sports. Il me semble que la règle, non écrite mais usuelle et qui passe les générations est celle du silence, de l'omerta. Je me souviens du geste de Lance Armstrong sur le Tour, il passe son index et son majeur sur ses lèvres comme une fermeture éclair sur sa crémaillère et me rappelle que c'est un geste familier au sein de la mafia, silence et bouche cousue. Armstrong fait ce geste mais d'autres l'ont fait et la majorité l'applique sans avoir besoin de le faire. Le dopage fait tellement partie de la routine, de la vie du coureur pro que: - il est surpris quand on le lui reproche (surpris de s'être fait contrôler positif, surpris donc de la faille dans son protocole) - nie les faits car il est de règle de nier, même jusqu'au ridicule, - ne se sent pas coupable, car après tout il sait que tous les autres font pareil comme ses prédécesseurs ont fait pareil. Des millions de personnes montent sur un vélo, des centaines de milliers s'en servent pour faire du sport, des dizaines de milliers en font de la compétition adolescents, des dizaines gagnent des courses, quelques uns passent professionnels, et quelques peu de ces quelques uns seront des champions qui marqueront l'histoire en gagnant les plus belles et dures courses. Au passage professionnel l'écrémage a déjà eu lieu, on peut penser que c'est justement la crême de la crême qui passe pro, des jeunes gens aux capacités physiques exceptionnelles, le niveau et les résultats sont assez proches, la différence va se faire sur de petites choses, au nombre desquelles l'utilisation de produits a sans aucun doute sa place. J'entendais un ancien pro Irlandais dire qu'il y avait deux sortes de très bons coureurs: ceux qui naissent avec un capital génétique fait pour le vélo (et exploité comme tel) ils seront très bons en utulisant leur don naturel, sans avoir à trop travailler; ceux qui sans avoir de don exceptionnel sont quand même "faits pour le vélo" mais qui doivent travailler plus à beaucoup plus que les premiers cités pour briller. Il ajoutait que venaient deux autres catégories de coureurs: le premier et second réunis, c'est à dire le super doué naturellement et qui va travailler comme s'il ne l'était pas, celui va donner un champion capable de marquer l'histoire de son sport, et enfin la dernière catégorie: le super doué qui va travailler beaucoup et qui va optimiser son don et son travail par la médecine, celui-là est imparable et gagne les grands Tours et fait l'histoire. En épilogue et à titre personnel je dirais que le dopage ne me choque pas particulièrement, car on dirait qu'il fait partie du sport depuis toujours et que les intéressés vivent très bien avec sa pratique puisque tout le monde se tait, aussi car le sport de haut niveau demande une optimisation extrême du corps humain, consommation d'oxygène, récupération, force etc. et que la médecine apporte des solutions à ces questions essentielles. Ensuite car il me semble voir dans ce problème surtout un problème moral, une imposition morale des autorités, une grande hypocrisie. Hypocrisie qui consiste à instaurer l'idée que le sport est un ensemble de "valeurs" qui tendrait à montrer ce que l'Homme a de plus beau en soi. Travail, abnégation, solidarité, camaraderie, dépassement de soi etc. Notions, qui si elles existent dans le sport ne se retrouvent à mon sens que dans le sport amateur. Le sport professionnel comme son nom l'indique a pour unique objectif le rendement monétaire de ceux qui le pratiquent et qui ont mis de l'argent dedans, coureurs, équipes, sponsors, plus loin médias, marques, il est je trouve très logique, le contraire serait même étonnant, qu'ils ne se donnent pas tous les moyens nécessaires disponibles pour y arriver. Dimension politique également: on aimerait montrer le sport pro comme une sorte de monde idéal issu des valeurs susmentionnées, peut être dans un but d'endormissement/manipulation des foules, le classique cirque romain. Mais comme chez les Romains l'empereur Claude et Trajan en voulaient toujours plus, Auguste et Tibère voyant les excès ont voulu "calmer le jeu". De nos jours on veut de plus en plus de spectacle cycliste sans en accepter les solutions nécessaires à sa réalisation, ou le serpent qui se mord la queue, celle du diable sans doute, on dit que c'est lui qui déclenche les armes à feu après tout.
  7. Bonsoir, il me semble, sous réserve de fraicheur de mes informations, que AG2R et BBVA Seguros étaient en projets de fusion/participation, de même qu'avec Aviva (déjà unis en 2011) et la branche espagnole, Metropilis S.A serait aussi intéressé, d'où mon extrapolation à l'intérêt de la Vuelta pour AG2R. Je crois savoir aussi que AG2R est un peu "jaloux" de la réussite de Cofidis en Espagne, toutes choses étant égales par ailleurs bien entendu..
  8. Superbe victoire de Carlos Barbero qui a déposé Alaphilippe qui avait bien attaqué sur le final mais qui n'a pu résister à la giclette imparable de l'Espagnol.
  9. Bardet à la Vuelta est une bonne chose je pense, et le pensent d'ailleurs en premier lieu ses employeurs et l'intéressé lui même. Bonne chose car quand on finit troisième du Tour de France on peut penser avoir encore de beaux restes de forme un mois plus tard. Le premier et le troisième du Tour à la Vuelta c'est bien, logique. Bardet dit qu'il ne vise pas le général et qu'une étape le comblerait, c'est une bonne posture, une autre est bien sûr de ne pas se dire intéressé par le général, ainsi il se couvre s'il ne fait rien et ravit s'il fait quelque chose, c'est de bonne guère sportive et communicative, notre monde est avant toute chose communication, il convient de savoir communiquer aussi bien que pédaler. Une autre bonne communication, qui explique la présence de Bardet sur la Vuelta est celle qu'entreprend son sponsor principal, AG2R, et dans une moindre mesure mais aussi, le fournisseur de cycles Factor. AG2R vise une implantation en Espagne, à l'instar de celle réussie de Cofidis, même si le crédit et l'assurance peuvent paraitre des secteurs d'activité différents, pour la cible visée, le marché espagnol ils sont complémentaires, le crédit pouvant contribuer à souscrire une assurance. De fait donc le marché espagnol de l'assurance est en pleine expansion avec des groupes très puissants comme Mapfre, Liberty Seguros, Allianz, pour ne citer que trois des plus connus, et AG2R aimerait prendre sa part du festin de la réponse monnayée à l'insécurité orchestrée. AG2R a en son sein pour ce dessein le meilleur VRP qui soit, Bardet. Les vélos Factor sont aussi bien à très bien distribués il semble sur le marché du cycle espagnol, on peut trouver ces vélos, y compris les haut de gamme, à 200€/mois par exemple à crédit (Cofidis) et assurant ce crédit (AG2R) et la présence sur la Vuelta est sans aucun doute une excellente chose. Pas mal de raisons au final qui font que la présence de Bardet sur la Vuelta est somme toute logique et presque obligatoire.
  10. Je procède exactement de la même façon, sans le vouloir même, je convertis automatiquement les prix euros en prix francs et je tombe des nues. L'autre jour je cherchais des chaussettes vélo à Décathlon, j'en vois des jaune fluo à 5€ la paire et commente que c'est pas donné. La personne qui m'accompagnait me fait remarquer que les autres chaussettes, de marque sont toutes à plus de 20€ et que donc 5€, faut pas trop demander non plus. Sauf dis-je, que 5€ c'est 35 francs et mettre 35 francs dans une paire de chaussettes venues d'Asie, c'est presque du luxe quand on y pense. Et celles à 20€, donc 120 francs, jamais à l'époque je n'aurais mis 120 francs dans une paire de chaussettes, alors qu'avec cette somme j'achetais à manger pour une semaine. Un cuissard à 300€, donc 1800 francs.... il faut être fou.
  11. Beaucoup ont comparé Barguil à Virenque, à juste titre selon moi. Même "look", même apparence sur le vélo, même façon de s'exprimer peu ou prou, même façon de courir et de gagner des étapes et le maillot à pois. Les coureurs se connaissent, connaissent leur niveau et celui de leurs adversaires, Barguil se connait donc, son niveau et celui des autres. Il pense, à juste titre selon moi, d'ailleurs il l'a dit publiquement, que son niveau ne lui permet pas de gagner le Tour de France, car il se gagne, sauf accident, dans les contre la montre, domaine où il y a bien plus fort que lui. C'est très réaliste et donc inelligent de la part de Barguil d'avoir les ambitions de ses moyens, il acquiert ainsi les moyens de ses ambitions, en gros faire une carrière à la Virenque, on dirait que c'est ça qui lui plait et lui fait envie, être le chouchou du public français. Cela passe d'abord par être celui des médias français, c'est en passe de le devenir, Barguil est le candidat idéal à ce poste, bonne tête de Français qu'aiment les mamies, genre de gendre idéal qui respire la santé et la gentillesse à défaut de l'intelligence, mais ce n'est pas plus mal, voir justement Virenque, aimé aussi pour son intelligence inapte, un gars trop intelligent fait peur et ne crée pas d'adhésion générale autour de lui. Barguil ne semble pas clivant, c'est une qualité pour ce dessein. Sa venue chez Fortuneo est de ce point de vue et pour cette ambition un très bon choix je pense.
  12. Il vient de rempiler deux ans chez Quick Step.
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