Pierre PLANA

En France, le magazine le Cycle utilise une machine (si j'ai bien compris mis au point par RAR qui mesure effectivement la rigidité latérale...

Bonjour, monter un col est un effort particulier qui demande d'être "en prise" pendant une durée assez importante... A ta place avant de tenter une grande traversée, je prendrai une période de congés en montagne, en prévoyant un col le matin en aller-retour et de la balade l'après-midi... la gestion de l'effort en montagne demande un peu d'habitude...

Thierry, ou les Lightweight étaient également à disques et à pneu donc d'un poids similaire... Je vais à Luchon la semaine prochaine, je vais récupérer le BMC et les WTO33 donc j'aurais des réponses...

Bruno, ton parti-pris n'est pas que supposé 😀... Pour en revenir aux vélos à disques qui giclent : oui bien sûr que ça existe, pour ma part j'ai le BMC qui entre dans cette catégorie avec les roues WTO33... il est sur le podium des vélos que j'ai eus qui giclent le plus à égalité avec le Parlee (probablement, je ne peux plus les comparer cote à cote puisque je ne l'ai plus). A noter que le Parlee était à patins, équipé avec des Mavic Ksyrium carbone SL à boyaux sous les 1.2kg. Le BMC est aujourd'hui équipé avec des Bora WTO33 données à 1385g quand les SLR32 sont données ) à 1390g... J'ai aussi roulé avec le Parlee avec des BoraOne 35 à pneus qui étaient peu ou prou du même poids sans que ça change ses qualités en relance. Ce n'est donc pas du coté du poids qu'il faut chercher... Mais c'est qque chose que j'ai déjà expliqué à de multiples reprises... Ayant fait des essais croisés à une époque entre des BoraOne 35 à boyau et à pneus sur deux C60, la conclusion était que à notre niveau il était impossible de percevoir la différence que ce soit en côte ou sur le plat... Ayant fait des essais croisés avec pas mal de roues différentes sur des vélos identiques, j'en suis arrivé à la même conclusion, à savoir que le poids (dans un mesure raisonnable, on ne parle pas de roues de 2kg) entre peu ou pas en jeu dans la réactivité du vélo... au contraire il peut-être contre productif dans le cas ou le gain de poids se fait au détriment de la rigidité, surtout pour des personnes de mon gabarit. Tu es bien entendu autorisé à donner un avis, mais le comportement d'un vélo ne se limite pas à son poids léger ou pas léger...

J'ai fait un petit essai croisé Tarmac SL6/Lightweight vs Tarmac SL7/Mavic avec un copain. Nos ressentis identiques : - confirmation que des vélos qui giclent à disque ça existe - confirmation que mon SL7 avec ces roues là ne gicle pas - confirmation qu'il est incroyablement confortable Je pense que les Mavic ne sont pas si adaptées que ça au SL7...

Le Mur de Péguere pour moi, ne fait pas partie des "belles" ascensions Ariègeoises... Après... oui c'est dur mais finalement assez court... je le fais une fois par an dans ce sens, après avoir monté le col de Port généralement, donc avec juste deux montées ça va... Par contre, si tu arrives déjà usé au pied, c'est très long... La première fois que je l'ai monté, lors de la première Casartelli, après le col de la Core, le Col de Latrappe, le Col D'Agnes... pfff... que c'était dur !!!

J’ai exactement la même couleur. Il est splendide n’est ce pas ? bon je suis un poil déçu qu’il ne soit pas merveilleusement mieux que le Scott Addict ou le BMC mais il est très beau et dès qu’il y a un rayon de soleil c’est encore plus flagrant

André, non pour moi le vrai Test c'est le Prat d'Albis... je ne fais pas Beille assez souvent (en 2021 je n'y suis pas monté)... On a tellement de montée plus belles que Beille en Ariège. En 2021, quelques montées Ariègeoise : - Col de la Core - Port de Lers - Col d'Agnes - Carrière de Tremouns - Port de Pailheres - Barage de Laparan - Col de Chioula - Col du Pradel - Prat d'Albis

C'est parce que avec tout le temps que je passe à passer d'un vélo à l'autre, je n'ai plus de temps pour rouler... et surtout avec un métier, une famille, d'autres activités sportives en parallèle, un peu plus de 200 heures de vélo dans l'année, c'est pas trop mal

Y a t il une vie en dehors de la Suisse ? ?

Ca fait beaucoup de petit détails de réglage... et un vélo qui sort du magasin en faisant un bruit de casserole...

peut-être que le marketing a fait du poids un argument pendant des années et que comme les constructeurs sont arrivés sur une asymptote, ils ont cherché d'autres axes pour le développement et/ou le marketing... Quand à la déclaration de Willy Voet, prends la dans son intégralité : "Je sais bien que le matériel s'est amélioré mais quand je vois que les mecs vont plus vite que ceux de mon époque qui étaient chargés, je me dis qu'il faut être un peu *** pour croire que tout va bien" Après... nous ne saurons jamais, ni toi ni moi, et c'est malheureux, les performances que nous aurions faites avec nos jambes de la fin des années 90 et les matériels de 2021... J'ai gardé un vélo "futuriste" de 2002, en carbone... il a été relooké plusieurs fois donc il n'y a plus que le cadre d'origine, et ce que je sais c'est que le confort (à position identique, pneus identiques) est spartiate par rapport au vélo de 2021... j'étais à 7kg à l'époque, et tous mes records d'ascension datent de cette époque mais ça n'a rien à voir avec le poids du vélo ?

J'ai un copain qui dors sur le balcon chez lui à Grenoble en plein hiver pour préparer des raids en haute montagne ou dans le grand nord...

je complète ma réponse précédente : tu as raison dans l'absolu sur le poids, mais descendre le poids implique des compromis sur la rigidité, la fiabilité et la sécurité et donc la performance globale... Effectivement, suivant la pratique et l'individu le curseur peut être à des niveaux différents. J'ai souvent dit que pour qqu'un qui pèse moins de 70kg et qui roule en plaine ou vallonné les FAD présentent peu d'intérêt et donc le rapport bénéfice/contrainte est défavorable... après je pense juste que les 400 grammes en plus ne vont rien changer... Tu prends souvent les pros comme exemple en disant que ceux qui roulent en patin ne vont pas moins vite en descente que ceux à disques... le contre-exemple c'est que la moyenne sur les courses n'a pas diminué dans les 2-3 dernières années malgré des vélos plus lourds pour l'immense majorité du peloton, au contraire... c'est donc que le surpoids n'est pas si dramatique que ça globalement...

Le gars qui roule à 38 de moyenne avec son vélo de route en été et qui est capable de faire du 32/33 en hiver avec un VTT rigide ou semi-rigide équipé en slicks, pour moi ça a effectivement sens...

non, non, pour moi il devrait y avoir 2/3 km/h de différence, mais dans l'autre sens... Le gars qui roule à 28 sans trop forceravec un vieux VTT en slicks, et qui roule à 24 en forçant avec un BMC SLR01 c'est que entre les deux il a un gros pépin physique...

Cette règle des braquets limités ne datait elle pas d'une époque révolue au la plage de braquets était très réduite ? Aujourd'hui avec des cassettes 11 ou 12 V et un écart agrandi entre plateaux, chacun peut avoir de petits braquets tout en en ayant des gros...

Sortie Vendredi et hier à la pause déjeuner... on passe entre les goutes... Si l'objectif des 5000 est largement dépassé, les 100000 D+ ça va être super compliqué (actuellement 85K) sauf redoux incroyable sur la fin d'année...

La différence entre un vélo de route et un VTT va dépendre beaucoup du type de VTT... s'il s'agit d'un VTT non suspendu, avec des pneus slicks, la différence va être essentiellement que le poste de pilotage étant plus relevé (on prend plus d'air quand ça roule vite) et que les pneus (même les slicks) de diamètre important "pompent" pas mal dès qu'on relance... S'il s'agit d'un VTT avec des pneus de VTT, c'est vite très pénible car ce qui limite ce sont les pneus qui sont "collés" au goudron... Enfin si le vélo a des suspensions, suivant la technologie, ça pompe... Globalement, mon expérience, c'est que pour utiliser un VTT sur la route, il ne faut pas s'aimer... et que même avec des slicks en un super cadre, c'est très difficile de rouler aussi vite qu'avec le plus nul des vélos de route...

Je viens de passer chez l'opticien... J'ai trouvé des lunettes avec une forme assez classique budget nul (deuxième paire) en solaire progressif. Sinon, l'opticien me proposait des Julbo photochromiques ou pas + insert clipsé progressif. Budget = prix des solaires (entre 130 et 180€ selon le verre)+clip correcteur autour des 200€ (si j'ai tout bien compris)

Etienne, nous n'avions jamais roulé sur les pavés... les seuls que nous ayons par chez nous ce sont des pavés de ville... Lors de ma première préparation (pour PR 2020 qui a été annulé) j'avais "préparé" sur des pistes en mode "semi-gravel" (vélo de route avec gros pneus tubeless 28mm)... Pour 2021, pas d'entrainement spécifique si ce n'est des circuits en fractionné... il faut se préparer à rouler un vingtaine de fois à fond pendant 5-6 minutes sur une sortie de 5 heures... Sinon, j'insiste sur le matériel... pour moi le matériel idéal si tu veux rouler le plus vite possible c'est un vélo de route assez confortable, à disques pour pouvoir monter des pneus de 30-32 mm. Si tu veux rouler "tranquille" un gravel est plus sécurisant...

On peut évidemment et pour plein de bonnes raisons préférer un vélo à près de 8kgs à un vélo de 6.5kgs, mais je ne pense pas que l'on ne puisse démontrer que leurs poids respectifs n'ont aucun influence sur la qualité des perfs. tu as raison dans l'absolu sur le poids, mais descendre le poids implique des compromis sur la rigidité, la fiabilité et la sécurité pour ma part, l'arrêt de la recherche du poids minimum remonte bien avant l'arrivée des disques, suite à des tentatives contre productives de poids léger que ce soit sur les cadres, les périphériques, les roues, les chambres, les pneus... J'ai eu un vélo à 6.7kg, je n'ai jamais battu un record d'ascension avec et pour arriver à ce poids il fallait que je fasse des concession sur la rigidité et/ou la fiabilité... J'ai essayé des vélo à 6kg... hormis sur les deux premiers mètres, je n'ai pas aimé du tout... Donc avant le disque, mais vélo pesaient un peu moins de 7.5kg... désormais ils pèsent un peu plus de 7.5kg (sauf le dernier ou je me suis lâché sur le groupe), mais j'ai gagné en sécurité en descente... on s'est vraiment bien trompé pendant les 50 dernières années... Il y a un certain nombre d'erreurs qui ont été commises au nom du poids durant les cinquante dernières années... effectivement... je te laisse en faire la liste...? Je regarde toujours le rapport entre les contraintes et le gain... et in fine, ma conclusion c'est que mes vélos de 2021 à +/- 7.5kg sont plus performants que mes vélos de la fin des années 2000 en dessous de 7kg.

Parfait !!!?

On ne peut pas non plus exclure totalement que tu bonifies en vieillissant ça c'est le fantasme de ma femme, mais tous les matins quand elle se réveille, je suis toujours aussi c... ...les sensations et le chrono ne sont pas toujours d'accord... Je ne peux pas dire que les sensations sont mauvaises... j'ai juste l'impression que je ne peux pas le martyriser autant que je le fais avec le BMC...

On lit un peu de tout sur Paris-Roubaix... j'ai lu des choses comme : "au bout du premier secteur pavé j'avais des ampoules aux deux mains", "il faut mettre deux épaisseurs de guidoline", "j'ai eu des tendinites aux poignets pendant six mois"... Même sur le site de Paris-Roubaix challenge on voit des trucs bizarre comme : "vitesse minimum : 30km/h hors pavés, 15km/h sur les pavés"... Bon, je ne suis peut être pas le cycliste typique puisque par le passé j'ai fait beaucoup de VTT dans des endroits très très cassants, à une époque ou les VTT ressemblaient à des vélos de gravel à cintre plat. J'en fait encore un peu dans des endroits où malgré nos engins tout suspendus on est plus secoués que sur un Paris-Roubaix... Mais une fois que tu as assimilé que pour passer un endroit qui secoue en vélo : - il faut rouler le plus vite possible - il faut tenir délicatement le guidon pour ne pas se crisper (le laisser "remonter" dans les mains sur les gros chocs) - il faut alléger ses fesses sur la selle - il faut enrouler du braquet mais pas trop... Et que tu as du matériel adapté réglé pour les pavés (pour moi ça a été pneus de 30mm tubeless à 3.5B et un vélo "normal" : Scott Addict RC mais plutôt confortable), ce n'est que du bonheur... Bon, j'ai plutôt un gabarit de rouleur (1.76/83kg) mais j'étais venu avec des crevettes des Pyrénées et ils se sont aussi régalés... je les ai juste "abrités" sur le descente de Roubaix vers Arenberg car on a eu beaucoup de vent de face... On est pas des monstres physique, on a roulé effectivement assez tranquillement autour des 30km/h sur les bouts goudronnés, puis "à bloc" sur les secteur pavés entre 21km/h pour Arenberg et 32km/h pour le dernier secteur pavé qui était très bon... on s'attendait à la sortie des secteurs pavés quand c'était nécessaire, on a fait des photos, on s'est ravitaillés... bref on se l'est fait tranquille... mais c'est vrai que sur les secteurs pavés on doublait tt le monde... et après le circuit de 145km, on était pas épuisés, on a fait une petite soirée bien sympa à Lille !!! Excellent souvenir !!!