Pierre PLANA

C’est pas trop mon truc on verra

Ceux qui nous abreuvaient il y a quelques années sur la non importance des l'embonpoint des vélos sont les mêmes qui nous abreuvaient avant les FAD de l'importance de l'embonpoint et les mêmes qui aujourd'hui que la technologie permet de faire à nouveau baisser le poids, nous abreuvent à nouveau sur l'importance de l'embonpoint. Pour ma part, je suis convaincu de la non importance du poids (dans une limite raisonnable), au moins pour les personnes de mon gabarit. J'ai toujours eu depuis le milieu des années 2000, des vélos avec des poids "moyens" entre 7 et 7.5kg, parfois un peu plus, parfois un peu moins. Gagner 300g sur le groupe, ne change absolument rien : j'en ai fait l'essai avec deux cadres quasiment identiques (ADH 21 et ADH) montés pour l'un avec des périphériques et un groupe lourds pour l'autre avec des périphériques légers et un groupe plus haut de gamme : les deux vélos (avec les mêmes roues) étaient indiscernables malgré un écart de poids de 600g environ). Pour les roues, toujours avec un poids dans la limite du raisonnable (sous les 1.5kg), le comportement dynamique dépend plus de la hauteur, la largeur, la rigidité des roues que de leur poids absolu. Et globalement, à chaque fois que j'ai essayé des vélos super légers (sous les 6.5-7kgs), je me suis retrouvé avec des vélos sans aucune inertie qu'il fallait relancer en permanence sans compter un instabilité désastreuse en descente. Je n'ai pas encore essayé de vélo super léger de dernière génération : mon plus léger fait quand même 6.8kg prêt à rouler ce qui n'est pas très lourd. Ce n'est pas de loin celui que je trouve le plus performant sauf effectivement quand il s'agit d'enchainer plusieurs cols. Mais je ne pense pas que ce soit lié à son poids ; plutôt à son élasticité que le rend plus vivant lorsqu'on a plus grand chose dans le réservoir. Pour rouler vite, mon Ridley "lourd" qui doit approcher le 8kg est pour moi de loin la machine absolue... Il y a quelques jours, j'ai deux amis (dont un qui est habitué à V101) qui ont essayé le très léger Cervelo R5. André Massol, qui est très léger a bien aimé, mais a avoué avoir subi un peu quand ça roulait vite par rapport à son vélo habituel. L'autre copain (1M90/85kg), lui n'a pas du tout aimé : "instable, sans inertie..." Quand tu regardes les vélos de pros, finalement, il y en a quand même pas mal qui roulent au-dessus de la limite UCI, notamment tous les grands un peu lourds et ça a toujours été le cas, avant les FAD et après les FAD. On s'est posé la question de l'avenir du Y1RS qui est apparu puis a disparu au printemps pour revenir cet été. Ce n'est pas le plus léger des vélos et pourtant c'est celui qui est utilisé par les UAE y compris en haute montagne qui n'utilisent plus le V5RS depuis le tour de France, idem pour les VISMA avec le S5, beaucoup plus utilisé que le S5 ou les Uno-X pour lesquels le Noah FAST finalement est mangé à toutes les sauces. Je n'ai pas toutes les réponses : certaines marques "spécialistes du marketing" communiquent sur le poids (Specialized, Cervelo,...), d'autres (Giant, Pinarello, Colnago,..) n'en ont jamais vraiment fait leur cheval de bataille. Je sais que pour toi, le poids est super important. Bon, dire dans tes argumentaires qu'il il y a eu des vélos à plus de 8000 balles qui pesaient 9kg... c'est quand même un peu exagéré... ou alors c'était du XXXL 🙂

Moi c'est un lubrifiant qui ne m'a pas convaincu. Pour deux raisons : - la première c'est que ça laisse un espèce de dépôt pâteux qui est super dur à faire partir (peut être est ce que j'en mettais trop ?) - la deuxième c'est que un jour j'ai passé deux heures sous des trombes d'eau et ma chaine s'est mise à faire un boucan d'enfer, si bien que je pensais que tous mes roulements de roue arrière étaient morts... (peut-être n'en avais-je pas mis assez ?) Donc j'ai abandonné les Squirt (j'en ai un flacon presque plein à la disposition de qui veut passer en Ariège). J'utilise le lubrifiant Shimano conditions humides. Ca noircit plus que le Squirt mais c'est facile à nettoyer et ça tient même quand il pleut fort

Je verrais en fonction des sensations mais je pense rouler avant

Bon première analyse des radios : ça a un peu bougé mais pas trop. RDV le 21 octobre pour voir un peu plus

Il faut surveiller ses batteries : pour ceux qui ont des compteurs, l'information est reportée sur le compteur, pour ceux qui n'en ont pas, on peut vérifier sur l'application (téléphone) voire en appuyant sur le bouton du dérailleur arrière (chez Shimano) : vert c'est bon, orange il vaut mieux recharger. La tenue, en charge est aléatoire. Personnellement, je vérifie avant chaque sortie car comme j'utilise plusieurs vélos, je ne sais pas vraiment où j'en suis des kilomètres sur chacun d'eux. Il faut aussi noter que les piles des leviers s'usent aussi. Samedi, on a eu le cas. Le copain était en SRAM, il a d'abord changé la batterie, mais c'était la pile du levier. Pour ma part, j'ai une pile de rechange dans ma sacoche de secours. Chez Shimano, le passage de 11 à 12V a quasiment diminué l'autonomie par 2. Mais l'autonomie va dépendre des conditions d'utilisation (qqu'un qui roule dans une région avec peu de relief va moins passer les vitesses forcément) mais aussi comme toutes les batteries de facteurs externes comme la température et le nombre de cycles charge/décharge. Le Di2, c'est magnifique, c'est un confort d'utilisation et ça permet d'avoir des leviers plus compacts et plus légers; Mais ce n'est que du confort d'utilisation...

Olivier, changer les plaquettes, c'est aussi facile et plus rapide que changer un jeu de patins. Pour ma part j'utilise des organiques. Elles s'usent certainement mais pas si vite que ça. Je pense qu'on peut faire facilement 4-5000km en utilisation moyenne montagne. Cette année je n'ai pas changé de plaquettes sur aucun des mes vélos, je fait environ 8000km/an avec trois vélos. Je sais que les plaquettes SRAM s'usent plus vite que les Shimano. Peut-être ça vaut le coup d'essayer des plaquettes alternatives comme les Swisstop. Les FAD ne sont effectivement pas révolutionnaires pour ceux qui n'ont pas à freiner : pour moi qui pèse plus de 80kg et qui vis près des montagnes, c'est la plus grosse avancée technologique des 40 dernières années avec les pédales. L'indexation, le Di2... ce ne sont que des avancées de confort que j'apprécie néanmoins énormément. La multiplication des pignons, les plateaux compacts, ça me permet de toujours faire de la montagne malgré des capacités physique qui ont reculé. Les cadres aéro, les roues carbone légères, on n'en sent vraiment le bénéfice que quand il faut rouler fort. Par contre, le confort vertical des vélos a nettement progressé dans les 5 dernières années. En partie sur les cadres, en partie grâce aux diamètres de pneus plus important qu'autorise les FAD. Enfin, les tubeless : non, ce n'est pas une révolution sur le vélo de route (comme ça l'est en VTT). Chaque solution de pneumatique en vélo de route a ses avantages et inconvénients. Les tubeless a pour avantage d'éliminer quasiment les crevaisons de pincement (mais pour ceux qui ne font pas des pavé, finalement les crevaisons par pincement sont assez rares), bon nombre de petites crevaisons sont gérées sans que pratiquement le cycliste s'en rende compte, et c'est un peu plus confortable à structure de pneu identique et diamètre identique. En contrepartie, c'est un peu plus cher, un peu plus délicat à monter (surtout si on a deux mains gauches), ça s'use un peu plus vite (à structure de pneu identique), et sur les grosses crevaisons, on se salit un peu... Mais bon, il faut remettre un peu l'église au milieu du village : - on se salit moins avec le liquide qu'en remettant une chaine en place. - un tubeless se monte dans 95% de cas avec un pompe à pied. - les grosses crevaisons, ça arrive une fois tous les jamais quel que soit le type de pneu. - le poids/prix est réellement différent uniquement si on monte des chambres TPU qu'on achète sur Aliexpress. Sinon, les chambres TPU sont très onéreuses et les chambres butyles font la solution globale plus lourde.

ca va comme un vieux. Je suis un peu maché 🙂 j'ai une pizza au coude, une pizza à la hanche, une plaie au genou bien recousue (7 points). Tout ça ce n'est rien de grave. Avec juste ça je serais remonté sur le vélo aujourd'hui. Mais mon épaule déjà multi-traumatisée a chargé... le copain chirurgien qui m'a opéré après la chute au Ventoux va jeter un œil sur les radios, mais je suis un peu inquiet... à force, il va arriver un jour où ils ne pourront plus réparer cette épaule...

L’attente aux urgences est plus terrible que les blessures je crois 😆

Bon, ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de cabriole, mais je savais que je m’en rapprochais à chaque sortie… C’est réglé depuis ce matin ! Une petite dédicace aux équipes de l’équipement de l’Ariège qui sur le coup ont fait du super boulot : je connaissais les gravillons jetés après avoir un peu aspergé la route de goudron, je vous recommande les gravillons jetés sur la route sans la moindre tentative de les coller un peu : ça glisse super bien. Aller simple offert vers les urgences : petites plaies multiples, une belle plaie au genou dont je ne sais pas trop comment il vont la recoudre, et mon épaule droite multitraumatisée qui me fait quand même bien mal… j’ai pris un livre pour patienter, pour l’instant je n’attends que depuis une heure 😆

Je ne suis pas sûr qu’il soit meilleur mais les petits défauts d’étanchéité sont gommés

Je desserre les deux vis, celle du haut à peine, celle du bas un peu plus, puis je serre le levier. Et je resserre les deux vis. Normalement ça suffit. sinon, j'ajuste à l'œil avec les vis à peine desserrées. A noter que parfois il faut d'abord enlever la roue pour bien écarter les plaquettes...

Normalement non... mais n'ayant pas essayé tous les disques et toutes le roues, je ne peux pas te le signer de mon sang

Mur d'Allex - Profil de l'ascension Va falloir un peu s'arracher les cuisses quand même. La dernière montée effectivement sera plus facile d'autant qu'elle n'est pas face au vent...

Nicolas, souvent d'une paire de roues à une autre, il faut réaligner les étriers. En fait, pour moi c'est dépendant de la marque des roues : par exemple, si je remplace une Campagnolo par une Campagnolo, ça se passe généralement bien. Si je remplace par une autre marque de roues, il faut généralement réajuster, en fait comme avec l'indexation... pas tout le temps mais souvent... Réaligner les étriers n'est pas super compliqué, ça prend 1 minute par étrier. Enlever un disque pour le remettre sur une autres roue, c'est très simple (une fois que tu as le bon outil : soit le même que pour les cassettes, soit le même que pour les boitiers de pédalier). En plus, on peut en profiter pour nettoyer le disque, ça ne fait jamais de mal. Pour ma part, j'ai autant de disques que de roues mais c'est surtout parce que mes roues sont montées sur des vélos différents ; on peut vivre avec un seul jeu de disques. Sinon, j'utilise exclusivement des disques Shimano mais j'ai 4 modèles différents (DuraAce, Ultegra, XT et XTR - à un moment, Shimano livrait les groupes de route avec des disques des groupes VTT). J'ai déjà essayé (sur de roues qu'on m'avait prêtées) des disques chinois à 10$ : ça freinait quand même moins bien... A noter que lorsqu'on roule en montagne, il faut quand même surveiller ses freins. J'ai un ami un peu inconséquent, qui n'a pas pris garde à certains signes avant coureurs : efficacité de freinage moindre, leviers un peu spongieux... et il s'est fait peur dans une grande descente : il est arrivé dans une épingle et il n'avait plus trop de freins. Par rapport aux patins, l'inconvénient c'est qu'on ne voit pas vraiment les plaquettes. Donc, il ne faut pas hésiter à les démonter de temps en temps pour regarder le niveau d'usure. Identiquement, quand les leviers deviennent un peu spongieux, il faut prévoir une purge. Ca ne demande pas beaucoup plus d'entretien que les patins mais c'est plus "sournois"...

Sur le site de l'Equipe, la reconnaissance par Pierre Roland. Il insiste beaucoup sur le vent qui effectivement selon météo France va être assez fort.

Le parcours a l'air quand même assez vallonné, notamment la bosse d'arrivée et une autre bosse en milieu de parcours qui à l'air courte mais très aide

Attention, sur les vélodromes ça roule quand même assez fort... pour aller de manière récurrente à Bordeaux, ça roule plutôt à 40km/h 🙂 bon, c'est un peu différent, c'est une piste de 200m en indoor, mais connaissant les cyclistes, à Vincennes ça doit débouler aussi. Pour ma part, sur vélodrome, je fais une heure à bloc, et puis dodo ! et avec mal au cul car contrairement à une sortie route, je reste assis avec un rythme de pédalage très important (et des selles qui ne sont pas les miennes sur des vélos de location). En IDF, c'est vrai que la densité urbaine ne favorise pas trop le vélo tranquille... En ce qui concerne ta fréquence cardiaque, elle est effectivement plutôt élevée. Je suis un peu plus âgé que toi (57 ans) mais globalement décalé de 20 pulsations (40 au repos/170 en max). Je ne suis pas assez spécialiste pour te dire si ça joue sur ta fatigue. Je pense quand même que tu devrais en discuter avec un médecin. Dans tous les cas, quand on veut faire du sport de manière un peu intense, il vaut mieux consulter de temps en temps.

C'est pour ça que j'ai noté "cousin". Pendant un certain temps les pneus Pirelli ont été fabriqués par Hutchinson. Normalement, désormais ils ont une usine en Italie près de Milan, mais il est possible que Hutchinson continue à fabriquer certaines séries ou bien que des vélocistes aient des stocks anciens. Pour les miens : les plus anciens sont notés "Made in France", les plus récents "Made in Italy". A propos de Secteur Vélo, je te raconte une anecdote en MP.

Remco/Geumze, même combat 🙂

Bonjour Loic, Marquez a assez bien résumé la situation. Mais pour l'hiver, il vaut mieux privilégier l'adhérence donc si tu peux prendre du 30 mm (pas des pouces, des mm, 30" ce sont des pneus de tracteur 🙂). Après, il existe pléthore de pneus "hiver" avec un rendement correct : Hutchinson Black Bird AS, Pirelli Pzero AS pour ceux que je connais le mieux, mais chaque marque fait son pneu toute saison y compris GIANT avec le Gavia Fondo. Normalement, ces pneus ont des gommes qui restent plus souples avec le froid et donc favorisent l'adhérence sur le mouillé. Sur les routes un peu grasses de la Corrèze (je vis en Ariège qui est aussi un département agricole), ça peut servir. Si tu es à l'aise avec le tubeless, ça permet de gonfler un peu moins et donc l'adhérence est meilleure et les petites crevaisons sont "oubliées". En contrepartie, si tu as une grosse crevaison, il va falloir gérer un nettoyage de liquide avec l'eau du bidon et un remplacement de chambre un peu plus compliqué (il faut enlever la valve). Si tu n'es pas à l'aise, les chambres TPU sont beaucoup plus légères et d'après les utilisateurs résistent au moins aussi bien que les autres à la crevaison.

André parce que j’ai des 26mm sur les speed 25 et 30mm sur les hyperon

Oui 58 mm ça commence à faire haut 😀

Sur le papier, le Black Bird est le mieux placé en prix/poids. Pour l'instant j'ai pas eu de chance avec. Ce qui est surprenant car ils est vraiment proche de son "cousin" Pirelli

Actuellement, je roule avec : - Hyperon Ultra (21/26.7) + Black bird 30mm --> 4B - Zipp404 (23/28) + Pzero All Seasons 28mm --> 4.5B - Fulcrum Speed 25 (21/27.6) + Pzero SL 26mm --> 5.5B - Elite Wheels Drive Helix 46 CS (21/32 devant, 21/30.8 Derrière) + Pzero RS 28mm --> 4.5B