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Tout ce qui a été posté par Thierry GEUMEZ
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J'ai l'impression qu'on ne parle pas de la même chose. Un pilotage "en douceur sans freinage brusque", tu le fais comment quand tu as une épingle après une portion droite ? Comment passes-tu de 60-70 à 20-25 km/h "en douceur" ? En commençant à freiner 100 mètres à l'avance ?
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Tu parles comme Simon : tu n'as vraiment pas de temps de latence avant d'obtenir une puissance de freinage suffisante dans les descentes mouillées ? Personnellement, les premières secondes passées à sécher les jantes me paraissent une éternité
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tu peux décoder ?
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sans maîtrise la puissance n'est rien. tu te souviens de la pub de Michelin ! 😉
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Le cas évoqué par Jean Guy pose aussi la question du choix le plus judicieux par rapport à son poids. Un cycliste de 60 kilos n'a pas besoin du même diamètre de disque qu'un autre de 100 kilos.
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la pression appliquée sur des étriers de frein me parait plus facile à appliquer, à doser, que sur un levier hydraulique avec une course morte. Il y a aussi une course morte avec des freins sur jante, ça n'explique pas ta plus grande capacité à doser ce type de freinage. En fait, tu as répondu indirectement à ma question "comment fais-tu pour ne pas bloquer habituellement ?" : c'est tout simplement l'habitude; 33 ans d'expérience, dont 20 de compétition, ça compte, tu as largement eu le temps d'apprendre. Que se passe-t-il lorsque tu essaies pour la première fois une voiture dont l'assistance des freins est supérieure à ce que tu connais ? Tu freines trop fort au début puis tu t'habitues à appuyer moins fort sur la pédale. Tu dis avoir bloqué lors du test d'un nouveau groupe en Autriche, en attaquant fort dans une succession d'épingles. Et dans des conditions habituelles, après une petite période de rodage, penses-tu vraiment être incapable d'apprendre à doser correctement de tels freins ? Encore une fois, je n'essaie pas de convaincre quiconque de passer aux disques, je ne sais pas ce que je ferai moi-même pour mon prochain vélo, mais qu'on arrête de dire que les disques sont "trop" efficaces...
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Mais compte tenu de la puissance de freinage, surtout sur le mouillé et quand tu fais un poids de criquet comme moi, tu n'as pas le choix. Car sinon c'est blocage de roues systématique. Tu admettras qu'il est possible de bloquer avec des freins à patins, sans déployer des efforts surhumains. Comment fais-tu donc pour ne pas bloquer habituellement ?
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perso pas vraiment de latence problématique de ma pratique... Si les freins ne sont plus opérant sous la pluie il faut prendre des patins adaptés il n'y a pas de raison que ca marche chez certains et pas d'autres Je roule en Chorus, patins Campa, roues Campa Eurus. J'ai eu autrefois des étriers Dura Ace sur jantes Mavic et c'était pareil. J'ai vraiment l'impression d'être sur une autre planète à t'entendre. Ou alors, tu te mens à toi même : prétendre qu'il n'y a pas de latence lors d'un freinage dans une descente pluvieuse, je demande sincèrement à voir. Ou alors, tu descends à 15 km/h et ne vois pas la différence... Mon sentiment d'insécurité ne vient pas du manque d'adhérence des pneus mais d'un freinage "à retardement" et moins finement dosable que sur le sec. Si je compare les différences d'efficacité sec/mouillé en voiture, à moto ou à vélo, le vélo avec frein sur jante est le plus pénalisé, très largement (sous réserve de quelques jantes munies d'un revêtement spécial) Je ne suis pas craintif, j'aime la conduite sportive, j'ai fait du circuit à moto. Je connais parfaitement les impératifs d'une conduite "dynamique" et la nécessité d'être vigilant et d'anticiper. Tout simplement, à te lire (ainsi que Jo), on pourrait croire qu'un freinage peu puissant est gage de sécurité... Encore une fois, je ne remets pas en question les arguments de poids, de prix, de perte sur le plan aérodynamique, de difficulté d'entretien, etc, etc. qui plaident tous en faveur des patins. Mais affirmer que le patin est supérieur au disque sur le strict plan du freinage, c'est de la mauvaise foi.
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Je suis d'accord que sur route mouillée de toute façon, si le pneu n'est pas prévu pour les chaussés humide, on finit dans le décors si on freine à fond. Autant je peux entendre tes autres arguments, autant celui-ci ne... tient pas la route : le problème du freinage à patins sur route mouillée est d'abord le temps de latence important avant de ralentir effectivement, ce qui signifie qu'il faut toujours anticiper beaucoup plus qu'en voiture ou à moto. Il devient presqu'impossible d'estimer précisément les distances de freinage, même avec des pneus adhérents, au point que je n'éprouve plus aucun plaisir dans ces circonstances, alors que je m'amuse beaucoup dans les descentes sur sol sec.
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Tour des Flandres challenge
Thierry GEUMEZ a répondu à un(e) sujet de Patrick GOUSSAULT dans Les évènements route
La force, c'est largement inné Comme la PMA, l'explosivité, etc. L'entraînement permet d'exploiter au mieux ses potentialités, mais il ne peut révéler des qualités inexistantes au départ. Ce qui pose la question des compétitions. Je pense que la course, quel qu'en soit le niveau, crée un climat favorable au dépassement de soi, mais le seul mérite ne fait pas le champion... -
Tour des Flandres challenge
Thierry GEUMEZ a répondu à un(e) sujet de Patrick GOUSSAULT dans Les évènements route
le pire de la mentalité cyclo, ils ne se mettraient même pas sur le côté pour laisser passer ceux qui montent en selle ... C'est hors sujet, mais pourquoi voudrais-tu que les cyclos soient plus éduqués que les automobilistes qui rechignent à rouler à droite ? -
Le poids, argument souvent mis en avant, ne concerne réellement que les coureurs, principalement en côte. Pour le cyclo lambda (qui de plus porte quelques kilos de graisse sur le bide), cela importe-t-il qu'il mette 1 minute de plus sur l'ascension du Ventoux ? Le tarif est un argument tout à fait recevable. La qualité du freinage est indiscutablement supérieure en disque, mais dans quelles circonstances est-ce réellement utile ? Si je vivais à la montagne, je choisirais le disque. Actuellement, je trouve le frein à patin vraiment problématique 3 ou 4 jours par an, dans les descentes mouillées. Le risque de sortir de la route une seule fois, avec les conséquences qu'on peut imaginer, justifie-t-il de rouler en disque toute l'année, avec les inconvénients qu'on sait ?
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Comme il est difficile de ne pas faire intervenir l'affectif dans ce débat ! Le changement provoque toujours des réactions passionnelles ! Lorsqu'on aborde le problème de manière exclusivement objective, il y a des avantages et des inconvénients, variables selon les usages et les circonstances, avec les deux systèmes. Le choix est donc largement une affaire personnelle. C'est ce qui explique la difficulté des fabricants à imposer cette nouvelle technologie, d'autant que les coureurs professionnels n'en font pas massivement la publicité.
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Question subsidiaire : que penses-tu de la sténographie et de la phonétique Bernard ?
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Mon avis ? Comme tu as l'air désemparé mon pauvre Bernard ! On nous a affirmé dans notre jeunesse que c'était important et le monde se ligue aujourd'hui pour nous prétendre le contraire... On nous aurait donc menti ??? 😉
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Depuis quelques sorties je retrouve des engourdissements.... As-tu démonté ta selle ou touché aux réglages ces derniers temps ?
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Micheeeeel ! Reste sérieux, pour une fois ! 😆😆
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Douleur TFL gauche
Thierry GEUMEZ a répondu à un(e) sujet de Pierre GEAY dans L'entrainement et la santé
Personne n'est parfaitement symétrique. Il est possible de corriger jusqu'à un certain point, mais ce n'est pas toujours indispensable et cela peut même parfois amener de nouvelles douleurs. En effet, le corps s'est construit, adapté, usé même, autour des anomalies et une compensation oblige à une nouvelle posture, donc à de nouvelles adaptations. Jusqu'où faut-il donc aller ? Eliminer toute douleur est la priorité. On peut ensuite améliorer le confort en réduisant les tensions inutiles pour faire avancer le vélo. Etre à l'écoute de son corps permet déjà beaucoup de choses. Le rendement ultime peut être atteint en recourant à des appareils de mesures sophistiqués. Dans ton cas, il serait intéressant de voir si les appuis des pieds (surtout le gauche) sont corrects. Un podologue spécialisé dans le cyclisme pourrait te conseiller. Tu peux déjà dégrossir l'approche : lorsque tu t'assieds sur une table et laisses pendre naturellement les jambes, tes pieds ont-ils des orientations symétriques ? Il suffit parfois d'une toute petite correction de l'orientation d'une cale pour remédier, au moins partiellement, au problème. -
Douleur TFL gauche
Thierry GEUMEZ a répondu à un(e) sujet de Pierre GEAY dans L'entrainement et la santé
Te voilà prêt à explorer de nouvelles pistes. Pense à nous donner des nouvelles de l'évolution de ta TFL, ça fera plaisir de savoir si on a pu t'aider. -
Tu as renoncé au système Look ? Tu peux aussi régler aux sensations
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Douleur TFL gauche
Thierry GEUMEZ a répondu à un(e) sujet de Pierre GEAY dans L'entrainement et la santé
Une différence de 1.5 cm entre les deux mesures de l'entrejambe ? C'est beaucoup, mais cette mesure est délicate, elle dépend de la pression exercée. Comme Michel, la valeur de recul me semble élevée, a fortiori pour un triathlète, même en soustrayant 3 cm pour tenir compte de la particularité de la selle Power. Un tel recul sollicite particulièrement le bas du dos dans les longues ascensions. En regardant attentivement, on peut voir un léger à-coup lors du passage au point mort bas, le signe d'une selle réglée un poil trop haut. La cheville me semble aussi un peu bloquée. Un avancement de la selle d'environ 2 cm et un abaissement de 0.5 cm serait déjà une modification assez radicale de ta position. Tu devras probablement adapter la position du cintre en fonction de tes sensations. 2 possibilités pour un changement important de la position : 1) Atteindre directement le changement préconisé et laisser au corps le temps de s'habituer en y allant très progressivement (durée et intensité des sorties). 2) Modifier très progressivement si on ne modifie pas le plan d'entraînement. Vu que les douleurs t'obligent sans doute à un arrêt plus ou moins long, tu peux appliquer la première méthode. Un autre élément n'a pas été abordé. Pousses-tu de gros braquets ou pédales-tu en souplesse ? -
Douleur TFL gauche
Thierry GEUMEZ a répondu à un(e) sujet de Pierre GEAY dans L'entrainement et la santé
bien souvent les gens n'y connaissent rien et savent pas interpréter ce qui'ils trouvent Donne le meilleur marteau à un maladroit, il s'écrasera un doigt à chaque fois... -
Douleur TFL gauche
Thierry GEUMEZ a répondu à un(e) sujet de Pierre GEAY dans L'entrainement et la santé
Mais je me souviens d'un pied gauche Baladeur en position basse ,maintenant il est fixe avec des cales 0 degré ,et je pense que cela a joue un rôle pour la disparition de la douleur. J'ai roulé pendant des années avec les cales Look noires, sans liberté angulaire... et sans douleurs aux genoux. Il s'agit seulement de prendre le temps de bien les régler. -
Douleur TFL gauche
Thierry GEUMEZ a répondu à un(e) sujet de Pierre GEAY dans L'entrainement et la santé
Sinon, j'avais aussi penser tenter de compenser mes différences de longueurs de jambes (A gauche : fémur -2cm, tibia +1cm) par des cales ou une position différente des cales ..... qu'en pensez-vous ? J'ai toujours senti que mon bassin avant tendance à tourner vers la droite à vélo, surtout lorsque je suis fatigué à la fin des longues sorties. J'ai découvert à plus de 40 ans, lors de radiographies effectuées dans le cadre d'une hernie discale, que je souffrais d'une scoliose et que ma jambe droite était plus courte que la gauche. Pas de mesures effectuées à ce niveau, un ostéopathe a estimé "à la louche" la différence à 1.5 cm. J'ai donc entrepris de corriger partiellement cette inégalité en intercalant une épaisseur de 3, puis 5 mm entre la cale Look et la semelle de ma chaussure droite. Une étude posturale BG Fit effectuée à ce moment montrait un angle au niveau du genou de 149° à gauche et 151° à droite lorsque le pied est au point mort bas. Cette correction de 5 mm a amélioré la stabilité de mon bassin. Je n'ai pas été au delà de 5 mm pour ne pas accentuer la différence de sensation provoquée par l'éloignement du pied droit de l'axe de la pédale. Concernant le recul des cales, j'ai remarqué que mes genoux n'appréciaient pas un pédalage de la pointe du pied. Je m'en tiens donc à un réglage classique (1er métatarse à l'aplomb de l'axe de la pédale). Un abaissement de la selle pourrait t'amener à reculer très légèrement tes cales. -
Douleur TFL gauche
Thierry GEUMEZ a répondu à un(e) sujet de Pierre GEAY dans L'entrainement et la santé
Bonne année à toi aussi ! Tu "dénonces" les dérives de notre époque qui ne peut plus se passer d'internet. Chaque pièce a son côté pile et son côté face... Rien n'empêche de profiter de la rapidité d'accès à l'information permise par l'informatique et de conserver son esprit critique. D'autre part, ce sujet rejoint mon grand intérêt pour l'étude posturale cycliste.