Thierry GEUMEZ

J'ai eu des craquements quelques milliers de kilomètres après avoir monté mon pédalier ultra torque : la cuvette (filetage bsa) côté droit était légèrement désserrée. Plus de problème après resserrage.

Même si sa géométrie correspond exactement aux mensurations de l'acquéreur ?

Oui, un beau sujet de réflexion lorsque je devrai les remplacer 😆

J'ai du Shimano sur un VTT que j'utilise très rarement (il me sert pour la balade avec ma compagne... 2 ou 3 fois par an), donc très peu de recul. Il faudra que j'essaie des Speedplay, elles sont atypiques et excitent ma curiosité.

Les miennes ont aussi un peu de jeu. J'ai toujours roulé avec des pédales Look. Même neuves elles ont du jeu, très peu mais c'est perceptible. Je ne démonte jamais pour regraisser et les garde généralement + ou - 30.000 km.

Si on veut résumer les 2 cas où les disques sont hautement recommandables, c'est : - la longue descente par temps de pluie - la longue descente par temps sec avec jante carbone (surtout à pneu). Pour les autres situations, ça n'apporte aucun avantage. C'est même très légèrement pénalisant dans les côtes, ce point intéressera surtout les compétiteurs et ceux qui font passer la performance avant tout.

"Personnellement j'ai une phobie des disques qui me rappellent les roues de chariots des Romains ... peur de me blesser." Pense plutôt à tes plateaux munis de dents !

Je n'ai jamais étudié le système sur les vélos. C'est différent des freins à disque des voitures et motos ? Un système hydraulique compense automatiquement, de par son principe, l'usure des plaquettes et donc la course morte à la pédale ou à la poignée. Lorsque les plaquettes sont usées, il faut donc repousser le ou les pistons de l'étrier afin de pouvoir installer les nouvelles plaquettes plus épaisses. Mais aucun réglage n'est à effectuer, il suffit de pomper quelques fois à la pédale ou au levier pour que les pistons se repositionnent automatiquement. Je n'ai bien sûr pas parlé de la possible présence d'air, auquel cas il faut purger le système.

"et le système risque fort de se dérégler lors du transport du vélo." Dérégler un frein hydraulique ? Tu veux dire que les plaquettes risquent de se rapprocher, ce qui empêche le remontage de la roue ?

"l'émission intéressante "c'est pas sorcier" sur le thème du vélo, et il expliquait que physiquement le vélo avançait toujours en zig-zag" Je pense qu'il y a deux sortes de zig-zag : - ceux qui servent à rester en équilibre, ils sont très perceptibles quand on roule à très basse vitesse (presque à l'arrêt) et s'amenuisent au fur et à mesure qu'on prend de la vitesse. - ceux que nous provoquons lors de chaque poussée des jambes et au cours desquelles nous tirons sur le guidon, donc surtout quand nous mettons du braquet.

Tu te fais du mal Simon ! Et puis, tu verras, le "progrès" n'ira pas trop vite. Si ça se trouve tu avanceras plus vite que lui 😃

Je suis du même avis que Jean-Roland, je pense que tu as mal géré le repas avant la cyclo. Mais ça n'explique pas les malaises que tu décris et que tu attribues à juste titre à la boisson à haute teneur en caféïne. Ta déception est compréhensible. Cette expérience t'a été quand même utile. Tu feras mieux la prochaine fois, c'est sûr !

Merci pour ce retour Serge ! Apprivoiser le phénomène permet de mieux maîtriser sa peur et d'avoir les bonnes réactions quand il survient.

On est tous différents, certains ont un beau style, d'autres pas... Je pense à Tu dis que tu ne pédales pas bien rond et plus par à-coups. Pas facile de donner un avis à distance sans t'avoir vu. - Roules-tu depuis de nombreuses années ? - As-tu tendance à pédaler en force ou en souplesse ? - Quelle longueur de manivelles pour quel entrejambe ? - Engagement des cales de chaussures ? - Hauteur et recul de selle ? Personnellement, je passe moins bien le PMB quand ma selle est trop avancée. - T'est-il possible de rouler (en pédalant) en lâchant le guidon ? (tendance à tomber vers l'avant)

"j'ai roulé recement avec le vélo a mon petit fils 7500 roros j'ai pas roulé plus vite" Je vais te rassurer tout de suite, ce n'est pas le prix du vélo qui t'a empêché de rouler plus vite. C'est l'âge ! 😆 C'est pour rire, hein ! J'ai presque 61 ans, ce n'est pas moi qui oserais me moquer des personnes "âgées" 😉

"Je pourrais acheter des roues à 2000 € mais pour quoi faire, mes 3000 km tranquille l'année, frimer, me faire plaisir, non . Chacun fait comme il le sent, épicétou." Ca fait au moins 3 ans que j'hésite à acheter des Bora à boyaux. Les avis sont unanimes à leur sujet. En même temps, ceux qui en ont dans mon groupe ne larguent pas les autres... (mais ça ne prouve rien). Je suis tenté mais je résiste 😃

Il faut adapter la tentation à toutes les bourses 😉

Lorsque je suis passé de mes anciennes mavic ksyrium à des campa eurus, j'ai d'abord senti un gain de rigidité et une plus grande légèreté dans les relances, puis l'habitude m'a fait oublier comment c'était auparavant. Mes performances n'ont pas changé. Après 5 ans et zéro souci, je dirais que la plus grande qualité de mes roues est de se faire oublier complètement. Mon propos n'est pas de conseiller l'une ou l'autre marque mais d'expliquer ce qui me semble important.

Quand on parle de différence, il y a la sensation et le rendement. Le rendement se traduit par la vitesse : pour un usage courant (hors compétition), très peu de différence entre les roues, ta moyenne ne va pas augmenter d'un demi km/h en mettant des ksyrium ou des zonda. La sensation participe au plaisir de rouler. Comment quantifier le plaisir ?

Tout à fait d'accord avec toi. Mes 2 gros guidonnages (à près de 20 ans d'intervalle), c'était chaque fois à la reprise du cyclisme, donc lorsque je n'étais pas encore vraiment réadapté à la conduite du vélo. Plus tard, après avoir pris conscience de mon rôle dans la survenue du phénomène, je suis toujours parvenu à maîtriser des débuts de guidonnage dès les premiers signes. J'ai rarement peur dans les descentes à moins de 75 km/h et j'aime le pilotage (j'ai fait un peu de circuit à moto). Je double donc pas mal de cyclos et de voitures, retardant souvent au maximum mes freinages pour passer avant les virages. Il m'est arrivé dans ces circonstances d'être limite et de sentir l'amorce du guidonnage au moment où je me demandais si ça allait passer. C'est toujours le raidissement des bras et du haut du buste qui est responsable du phénomène. Dès que ça commence, je m'oblige à me relâcher et tout rentre dans l'ordre. Tu parles de la géométrie du vélo. Mon CKT actuel est plus sensible au guidonnage que mon ancien Colnago pourtant légèrement trop grand. La direction joue certainement un rôle et ça tient à peu de chose : 72.5° pour le CKT et 72.2° pour le Colnago. Pour compléter la compréhension du phénomène, les guidonnages à moto se produisent à l'accélération et/ou lorsque l'amortissement de la fourche est réglé trop ferme, donc quand il y a moins d'appui ou de contact sur l'avant. Ce qui rejoint tes recommandations de descendre avec les mains en bas et de ne pas trop gonfler.

"J'ai longtemps hésité entre le vélo et la lutte Greco-romaine" Les muscles enduits d'huile ou moulés dans le lycra... aaaaaaah ! Plutôt spartiate ou épicurien ? 😆

Je suis quand même surpris que tu te sois emparé de cette sombre affaire pour effectuer ton "coming out" 😉

Tu dis que c'est arrivé dans plusieurs descentes pendant la même sortie et plus les jours suivant ? Je pense que tu n'étais pas en confiance ce jour-là. C'est comme à ski (je deviens gâteux, je me répète), même si les causes sont différentes : si tu abordes la pente avec une appréhension, tu as beaucoup plus de chances de ne pas arriver debout en bas.

Merci, je garde donc mon dérailleur Chorus 😄

Intéressant ! Je roule actuellement en Chorus et me demandais justement s'il ne me faudrait pas un dérailleur arrière Potenza pour pouvoir mettre 11/32. D'autant que je ne suis pas sûr de la compatibilité des leviers de la génération précédente (achetés en 2013) avec le Potenza.