Thierry GEUMEZ

Moi ? Calculer ? 😲

Tu as même un peu menti sur les heures ou les kilomètres... Pfffff

J'ai eu mon premier vélo "de course" à 15 ans, il y a 46 ans. Entre les cadres acier, alu ou carbone, les roues à boyaux ou à pneus, jantes alu ou carbone, la seule différence nette et indiscutable en terme de performance... c'est mon âge ! Christian utilise souvent le mot "placebo". Il n'a pas tort. Après, on peut toujours discuter des fifrelins, je me débrouille assez bien pour les calculer.

T'as même pas pu accrocher un petit 30 aujourd'hui ? 😛

Adam Hansen était peut-être fakir dans une autre vie 😉

Je t'avais pourtant mis en garde, Brice ! Il fallait réduire davantage par rapport à ta moyenne réelle ! C'est plein de vieux ici, il faut les ménager 😃

Tu as sûrement remarqué qu'il fait méchamment du bec de selle. Ne parlons pas d'un quelconque calage au fond de la selle. Une telle position est défendable sur une courte distance : l'abaissement du tronc réduit la résistance aérodynamique, prépondérante à haute vitesse, et le confort peut être oublié. Sur la longueur par contre... Cela illustre parfaitement qu'il manque un élément sur ton schéma expliquant la conservation des angles de 90° au niveau de l'épaule et de la hanche lors du basculement en avant : l'influence de la pesanteur. La répartition du poids du cycliste de part et d'autre de l'axe du pédalier conditionne le relâchement plus ou moins prononcé des muscles utilisés pour maintenir sa position. Certains reprochaient à M. Indurain sa position lors des CLM, pas assez basculée vers l'avant. Il répondait qu'elle lui permettait de développer toute sa puissance...

Bien sûr qu'on est libre de rouler à l'allure qu'on souhaite et que Brice provoque un peu. Mais certains, sous couvert de ne pas vouloir faire la course, oublient de dire qu'ils sont incapables d'aller vite et en ont honte 😃😃😃

Dans les Ardennes, ça grimpe, je roule à 30, sur 150 km et 1500 m de d+ Moyenne respectable. Quel âge as-tu Brice ? Sinon, c'est l'occasion de rappeler que sur le plat et à haute vitesse, le poids est peu pénalisant, c'est la résistance aérodynamique qui importe. Il faut donc des watts "sous le capot", un petit gabarit est désavantagé. Une bonne position est un plus. En côte, et d'autant plus que le pourcentage est élevé, il faut considérer le rapport puissance/poids. Les petits et les grands ont leurs chances, il faut surveiller son poids. Les parcours ardennais que tu décris font intervenir les deux paramètres. Tu es un grand costaud ? Tu iras vite sur le plat. Et en plus tu es mince ? Tu grimperas correctement.

à moins que ce soit un provocateur, je voudrais bien voir 100kgs dans un col Ben moi je ne vois rien d'anormal à ça. Il ne faut pas s'arrêter au poids mais voir quel est le moteur pour le hisser.

Michel, j'ai des doutes. Tu n'as pas une once d'esprit de compétition ? Aucune envie de te dépasser ? Parce que ce n'est pas "naturel" de rouler à 25 de moyenne, il faut déjà le vouloir un peu et s'entraîner pour ça. Surtout quand il y a longtemps qu'on n'a plus 20 ans… 😉

Les anciens cadres alu perdaient leurs caractéristiques au fil des kilomètres, mais de là à perdre 4 km/h, ça me paraît beaucoup. Dans l'euphorie d'essayer ton nouveau vélo, tu as sans doute aussi appuyé un peu plus fort sur les pédales.

A la louche : - cadre plus rigide : + 2 km/h - jantes hautes : + 5 km/h - moteur électrique 450 watts : + 25 km/h

il m 'est arrivée d essayer de manger moins et et et pas un gramme de moins Si tu n'as fait qu'essayer de manger moins, c'est beaucoup moins efficace que manger moins. Tu n'étais pas assez motivé 😉

L'impression désagréable d'être insatiable après une séance de sport s'atténue avec l'entraînement. Concernant ton alimentation, Alain, Bernard et Gérard ont bien résumé les points importants : le sucre appelle le sucre, pas de régime mais se remettre en question, viser le long terme plutôt qu'espérer une métamorphose rapide. Il y a 3 ans, parce que je voulais faire l'ascension du Mt Ventoux, j'ai perdu 3 kg en 2 mois en évitant les grignotages. En notant (sans rien omettre 😉) tout ce que je mangeais pendant une journée, je me suis aperçu que j'absorbais près de 1000 calories entre les repas. 2-3 biscuits, un petit bâton de chocolat, un bout de fromage en attendant le repas du soir, 2 verres de vin en mangeant… on y est vite. J'ai repris mes mauvaises habitudes ensuite 📢 La question fondamentale est : pourquoi est-il difficile de faire la différence entre avoir faim et avoir envie de manger.

Qu'entends-tu par "le 50 Shimano hors groupe" ? Un 50 adaptable prévu pour Shimano ou un 50 Shimano utilisé avec un petit plateau non prévu par Shimano ? Pour compléter ma question : les nouveaux pédaliers Shimano fonctionnent-ils correctement si on remplace les 2 plateaux par de l'adaptable, quelle que soit la combinaison, 50-36 ou 50-38 par exemple ?

Michel !!! 📢 J'ai vu un unijambiste lors de ma participation à la "Jubaru", dans les années 90. Il roulait à une vitesse très correcte. Une question me taraudait : comment fait-il pour démarrer ou s'arrêter ?

Je suis tout de même étonné de voir certains pros mal posés, notamment lors des CLM où ils n'arrêtent pas de se replacer au fond de leur selle, comme Simon P. lorsqu'il met les avant-bras sur le cintre.

Je propose que nous nous mettions d'accord sur une souffrance sélective : accepter exclusivement celle qui fait avancer 😉

Je me suis mis au vélo course y' a un an et petit je me suis assoupli Je me reconnais dans ta description. Lorsque j'ai repris le cyclisme à 36 ans, après une assez longue interruption de toute activité sportive, la position me paraissait très inconfortable. Avec l'habitude, mon corps s'est transformé peu à peu et j'ai pu m'abaisser et m'allonger. Ce sont les efforts très intenses et /ou longs qui mettent les erreurs posturales en évidence, parce que le corps accepte de gros écarts à faible allure.

J'ai roulé pendant de nombreuses années avec le cintre le plus bas possible et le bec de selle abaissé. Ce réglage est légèrement pénalisant dans les descentes parce qu'il reporte encore plus le poids vers l'avant. J'adopte à présent une position moins extrême… sans doute parce que j'ai 61 ans et désire moins ressembler à un coureur 😉

La selle très inclinée te convient également lorsque tu n'adoptes pas une position aéro ? Tu ne glisses pas vers l'avant ?

Si le maintien d'une position réclame des efforts ou est source de douleurs, il utilise de l'énergie qui ne pourra pas être consacrée au pédalage proprement dit. Si cette position est censée apporter un gain sur le plan aérodynamique, il faut mettre en balance ce bénéfice et son coût. Je me suis fait dépasser dernièrement par un cycliste utilisant un vélo de triathlon. En le suivant, mon attention a tout de suite été attirée par l'aisance apparente de sa posture et de son pédalage et je le lui ai fait remarquer. Il était passé chez un ergonome qui l'avait fait pédaler avec un capteur de puissance pour déterminer précisément dans quelle position, avec quels réglages, il était le plus efficace.

Tu sembles suggérer que l'inconfort soit la condition de la sauvegarde de notre intégrité physique… Une variante masculine de "il faut souffrir pour être belle" ? 😃

Pour prendre conscience de la phase de tirage, tu déclipses une chaussure et pédales d'un seul pied.