Thierry GEUMEZ

Pour résumer ton compte-rendu, la copine d'Olano avançait plus vite que LeMond ? 🙄 Bravo pour ta performance ! Pour bien situer le contexte, tu avais xx ans en 2007. Les connaisseurs apprécieront.

Jean-Pierre me nargue. Déjà, il affiche une forme insolente. Ensuite, il fait le col de Murs (prononcer le "s" à la fin de Murs) situé à 15 km de mon logement, et j'ai passé le col de la Liguère mercredi. C'est clairement de la grosse provoc ! Bref, je suis de retour en Belgique demain 😢

Merci pour ton appréciation, Jacky, mais le style ne suffit pas à faire le champion 😉 Mon avatar exprime surtout le plaisir que j'éprouve dans les descentes.

J'ai commencé le cyclisme sur route à 15 ans, encouragé par les succès d'Eddy Merckx, mais je n'ai pas fait de compétition. Je n'ai ensuite plus eu aucune activité sportive régulière entre 20 et 36 ans, juste un peu de tennis pendant 2-3 ans, et j'ai pris 13 kilos après 30 ans. Entre Sault et le Chalet-Reynard, hier, je ne pouvais m'empêcher de me demander quel aurait pu être mon temps sur le Ventoux à 25 ou 30 ans avec un entraînement sérieux et un poids de forme. Mais les regrets sont inutiles. Il faut vivre le présent du mieux que nous puissions. Hier, malgré mon allure de sénateur au regard de certaines fusées qui me dépassaient, j'étais content d'avoir encore envie de me lancer des défis... et d'avoir les moyens de cette envie !

Effectivement, Jean-pierre fait mieux que se défendre (pour ceux qui ne lisent pas les autres rubriques, je l'ai croisé hier dans sa deuxième ascension du Ventoux). Bernard Moreau en est un autre très bel exemple. Mais ça ne change rien sur le fond... l'un et l'autre étaient plus rapides à 40 ans qu'à 70.

..... ils montrent clairement que la force et la puissance diminuent de la même façon avec l'âge Depuis que je m'y intéresse, vers mes 17-18 ans, ma cadence de pédalage n'a pas changé, au contraire de mes performances qui régressent. S'il avait suffi que j'augmente ma cadence pour compenser la perte de force, j'aurais bien dû finir par m'en rendre compte, et bien d'autres auraient fait ce constat avant moi. De quelque manière que nous essayions de contourner la réalité, elle nous revient en pleine face : le naufrage est inéluctable ! 😃

Tous les chemins mènent au Ventoux ! 😄 120 km et >2200m D+ en ce qui me concerne. Je suis retourné vers Roussillon en passant par le col de la Liguère (998m). Paysage sauvage. L'air embaumait la lavande. Le revêtement bosselé dans la descente vers St-Saturnin-lès-Apt obligeait à une concentration de tous les instants et m'a fait un peu regretter de ne pas avoir choisi la plus fréquentée D943.

il y a des chance que je remplace 3 de mes vélos par un unique Gravel/route type GRAXX2 (Origine), en 42 voir 38 et 10-42 voir 11-50: il va être temps d'avoir des braquets < 1... Je réfléchis également au moyen de réduire mes braquets dans un avenir pas très lointain, mais le mono plateau me fait craindre les gros écarts qu'il impose entre les développements. Je songe plutôt à un pédalier double muni de plus petites dentures que mon 46/30 actuel.

sur un col précis que j’ai en mémoire, mes temps à 56/57 ans, si mes souvenirs ne me trompent pas, étaient voisins de ceux à 15 ans Outre le matériel utilisé et la différence de poids corporel, cela dépend de ton entraînement à cette époque, ainsi que de ton expérience dans la gestion de l'effort. Par ailleurs, la maturité physique à 15 ans est très variable d'un individu à l'autre.

Allez, je te "permets" 1 h 50' sur le Ventoux... Merci pour tes encouragements et ta délicatesse (ton e-mail pour m'épargner l'humiliation), mais j'assume pleinement ! 😉 J'ai mis 2h21 vendredi dernier. 1h43 en 1999, avec une meilleure préparation... et des jambes de 42 ans.

La pente (pas seulement celle la route, aussi celle de l'âge) est inéluctable... J'ai 64 ans, je sens que la régression de mes performances a une fâcheuse tendance à s'accélérer 😃

Pour répondre à ta question, c'est le refus de rouler constamment dans sa zone de confort qui permet de conserver des braquets un peu en dessus de la majorité des cyclistes lambda. Ma question ne concerne pas le besoin de se comparer aux autres mais le refus du vieillissement 😉 Sortir de sa zone de confort est la base de tout entraînement, qu'on ait 20 ... ou 80 ans. Le résultat sera différent QUELQUE SOIT LA VOLONTÉ OU LA RÉSISTANCE À LA DOULEUR DU CYCLISTE.

Je partage entièrement ton raisonnement et ton approche. J'avais 30x32 pour mes ascensions récentes du Ventoux, en me souvenant que j'étais à l'agonie avec 34x29 il y a 6-7 ans, et j'aurais utilisé plus petit dans les passages les plus durs si cela avait été possible. En 1999, le 39X28 ne me semblait pas plus difficile. Le refus de certains de réduire les braquets correspondrait-il à un refus de vieillir ? 😇

Les pseudos explications scientifiques n'empecheront surement pas de contrarier les vraies sensations en réel Pour t'autoriser à contester les arguments scientifiques, je suppose que tu les comprends. Je me trompes ? Quant à "ne pas empêcher de contrarier les vraies sensations du réel", tu as vraiment fait très fort (relis calmement... ) Allez, Bruno, essaie de t'arrêter à temps la prochaine fois 😉

Le poids en périphérie n’est pas une légende. Il y a je pense une base théorique plutôt solide pour le démontrer… Simon Rano avait livré le calcul sur le forum il y a quelques années. La conclusion était que l'inertie des masses en rotation valait le double de celles fixes sur le vélo.

mais la pente étant toujours variable, quand elle augmente de 3/4% ça vaut une bonne accélération sur le plat en terme d'énergie à fournir. La question est celle de l'inertie des roues lors d'une accélération, pas celle de l'énergie nécessaire à vaincre la pente !!! Faut pas comparer les pommes avec les poires...

Un coureur doit tourner les jambes à plus de 100 tr/min lors d'un sprint à 70 km/h sur un 54x11, et il atteint, voire dépasse parfois 100 km/h dans les descentes. Mais combien de cyclos montent les cols à moins de 60 tr/min sur un braquet de 34x30 qui devrait pourtant permettre de "grimper aux arbres" ? 😃

Le braquet maxi de 46x11 pourrait te pénaliser en course mais pour un usage "normal", c'est largement suffisant, sauf si tu manques vraiment de vélocité. Lorsque la pente t'entraîne à 60 km/h en roue libre, il faut développer beaucoup de puissance pour gagner 10 km/h; il est préférable alors d'adopter une position aérodynamique et d'économiser ses forces en prévision des côtes survivantes. Sur les parcours très accidentés, on coince plus du côté des petits braquets que des grands.

je vais essayer de retendre les rayons coté opposé à la roue libre, ils me paraissent moins tendus Mauvaise idée ! Il est normal que les rayons opposés à la roue libre soient moins tendus, sauf dans le cas d'un rayonnage 2:1. Si tu ne retends que les rayons opposés à la roue libre, tu as toutes les chances de décentrer la jante et tes roues ne rouleront plus sur la même trace dans les lignes droites

C'est dingue cette année!!! Pas moyen d'envisager une quelconque sortie un peu sérieuse, là il re douche encore et encore Faudra envisager sérieusement de créer la rubrique "Votre non-sortie du jour" 🙁

Je me souviens avoir mis 2h21, mais je ne sais plus à quel rythme cardiaque Lundi, par Malaucène : 2h23 et environ 150-152 bpm Vendredi, par Bedoin : 2h21 et 147-148 bpm (environ 81% de ma plage cardiaque théorique)

J'ai gravi le Mt Ventoux à 8 reprises , mais mes ascensions sont tellement espacées dans le temps que mes repères doivent être revus lors de chaque édition (pour être plus clair, mes braquets sont de plus en plus petits 🤐). De plus, mes sorties habituelles en Belgique ne m'y prépare pas au mieux. Mon meilleur temps a été réalisé en 1999, après m'être entraîné 2 semaines dans les cols des Cévennes.

Deuxième ascension du Ventoux ce vendredi. Au départ de Bédoin et sans parcours d'approche accidenté cette fois. Météo idéale : vent peu gênant, ciel bleu, température chaude "juste comme il faut" (le coupe-vent n'était pas indispensable dans la descente). Départ à 9 heures en compagnie de Jean-Pierre Courquin. Sa ligne svelte ne me permettait aucune illusion et, de fait, j'ai rapidement dû le laisser partir, bien que je sois son cadet de 8-9 ans. Rendu méfiant par les crampes de lundi en fin d'ascension, j'ai adopté d'emblée un rythme "prudent", 4-5 pulsations en dessous d'une allure instinctive. Sage décision. J'ai pris plus de plaisir pendant la montée et j'ai gagné 2 minutes par rapport à "Malaucène". Jean-Pierre a bien sûr fini avant moi. Il a courtoisement tu le temps qu'il a dû m'attendre au sommet... ce qui ne m'a pas empêché de me "venger" lâchement dans la descente. La sortie s'est terminée en papotant devant une bonne bière à la terrasse d'un bistrot de Bédoin. Une matinée bien remplie et bien sympathique !

2 différences importantes entre la situation d'entraînement et celle de la course : le stress et la motivation. Le stress fait battre le coeur plus vite, avant le départ et au début de la course. Pendant la course, la volonté de ne pas te faire lâcher... ou de gagner t'encourage à aller plus loin dans l'effort et la douleur que tu ne le fais seul à l'entraînement (sauf si tu es vraiment maso 😉). Concernant la FC max, il n'est pas aisé de la déterminer. Il faut être certain que l'effort est maximal et par ailleurs, elle dépend du niveau de fatigue.

le gars qui m'avait donné le truc a malheureusement disparu du forum sans que je sache pourquoi Si c'est bien le forumer auquel je pense (et dont j'ai oublié le nom), il ne supportait plus certains avis à propos des mesures sanitaires, la vaccination, etc, parce qu'il les trouvait trop "moralisateurs".