Thierry GEUMEZ

Le modèle de chaussures (semelle plate ou cambrée), le modèle de pédales, le style de pédalage (talon plus ou moins haut ou bas lors du passage au point mort bas) interviennent également. La position générale sur le vélo joue aussi : l'allongement provoqué par un cintre placé plus loin et plus bas impose de baisser légèrement la selle.

Bonjour Eric, Tu as l'expérience des marathons, donc pas de souci, tu connais la gestion des efforts de longue durée. Ton programme de préparation est cohérent sauf peut-être en ce qui concerne le dénivelé qui n'est pas très "consistant". L'aspect cardio n'est pas un problème, tu peux simuler une longue ascension sur le plat en te calant à la fréquence cardiaque adéquate, mais le coup de pédale est différent dans les côtes : la vitesse assez faible génère peu d'inertie et on est dès lors constamment en prise; il ne suffit pas de pousser sur la jambe descendante, il faut aussi tirer un peu sur la jambe remontante, ce qui n'est pas habituel sur le plat. Il serait intéressant que tu puisses t'entraîner dans de vraies ascensions (5-10 km à au moins 7-8%) pendant le dernier mois de ta préparation. Un home trainer (avec la roue avant surélevée pour reproduire la position en côte) peut aussi faire l'affaire. Mais rassure-toi, beaucoup de cyclos relèvent ce défi sans le moindre entraînement en montagne. Pense seulement à ne pas être trop ambitieux sur les braquets. Et prends surtout beaucoup de plaisir !

Bonjour Jacques, Tu as raison de t'intéresser à la capacité de la batterie qui conditionne directement l'autonomie mais le couple maximal du moteur n'est pas une donnée essentielle pour un vélo de route. Un couple important permet de passer en force pendant un très court instant, comme lorsqu'il s'agit de franchir un obstacle en VTT, escalader un trottoir depuis l'arrêt, etc, mais sur un effort plus long (au bout de quelques secondes) tu seras toujours limité par la puissance de 250W (si tu restes dans la légalité).

Erwan à Bruno : Il y a vraiment rien à faire, t'es traumatisé par les disques au point d'y faire allusion sur un post qui parle pneu. T'es comme les vieux tu radotes. Bruno : Sympa le copain, les compliments ça fait toujours plaisir, allons allons il faut se laisser aller à plus de sympathie Moi : Mon très cher Bruno, j'ai constaté à de multiples reprises que l'évolution de la technologie et du marché provoquait en toi une vive réaction de rejet. Je ne conteste bien sûr pas ton droit à donner ton opinion, mais la répétition incessante d'une idée immuable provoque en moi de la lassitude, voire de l'agacement. Aurais-tu la gentillesse d'en tenir compte à l'avenir ? Bien à toi, Thierry 🥰

On est d'accord ! On n'est donc jamais "libre" (une revendication fréquente en ces temps de restrictions liées à la pandémie) 😉

J'ai également plus de difficultés à me faire mal sur le HT. Sur la route, il y a des "lièvres", un cycliste devant soi, un cyclomoteur, les voitures lorsqu'on est pris dans la circulation urbaine, etc. Cela pose question : recherchons-nous la performance pour nous-même ou avons-nous besoin d'être confrontés à des "adversaires" ou observés par des spectateurs pour être capables de donner le meilleur de nous-mêmes ?

Compte tenu des infos que tu nous donnes et des données que nous ne savons pas, force est de reconnaître que ta moyenne est dans la moyenne. Pas de souci à te faire, tu es normal 🙃

Nous savons tous que tu aimes quand c'est raide, Michel 🤭

Ton coeur qui joue au yoyo, mon épaule en rade... Que devenons-nous, Michel ! Mais nous ne perdons pas notre humour !!! 🤩

Le problème vient-il de la difficulté de trouver des cadres à patins ou de trouver des cadres "tendance" à patins ? Je trouve paradoxal de vouloir s'affranchir du "joug" des grandes marques tout en y restant attaché. Pourquoi un vélo "bandant" doit-il s'appeler "Specialized" ou "Trek" ou "BMC", par exemple ?

Tu as raison sur les deux points que tu évoques : les séances de "fractionné" permettent de mieux supporter des efforts intenses et l'âge réduit inexorablement les performances. Mais tu sembles surtout préoccupé par une difficulté à suivre les plus jeunes dans les cols et les côtes. Pour comprendre le fond du problème, il faut passer par l'explication physique de la différence fondamentale entre le plat et les côtes. - Sur le plat, et c'est d'autant plus vrai que la vitesse s'accroît, l'essentiel de la résistance à l'avancement vient de l'air. La résistance de l'air augmente proportionnellement au carré de la vitesse, ce qui signifie que la puissance nécessaire pour vaincre cette résistance est proportionnelle au cube de la vitesse (puissance = force x vitesse). En clair, si la vitesse est multipliée par 1,26, la puissance doit être multipliée par 2 (uniquement pour la part aérodynamique, ce n'est pas vrai pour les autres résistances). En sens inverse, une réduction de la puissance de 50% réduit la vitesse à 79% (toujours pour la part aérodynamique. Si on y ajoute les autres résistances pour mieux coller à la réalité, la vitesse tombe à environ 78%). Statistiquement (Helge Shroeter-Jensen, merci Bernard), la puissance vaut à 66 ans environ 75% de ce qu'elle est dans les meilleurs années. On peut donc prédire que la vitesse de croisière sur le plat vaudra à 66 ans (si on continue de s'entraîner) 90% de ce qu'elle était vers 30 ans. 27 km/h au lieu de 30 km/h, par exemple. En profitant du bon placement dans le peloton pour réduire la résistance aérodynamique, un cycliste âgé peut donc suivre des jeunes sans problème sur le plat à une allure soutenue et régulière. - Dans les côtes, et c'est d'autant plus vrai que la pente s'accentue, l'essentiel de la résistance à l'avancement vient de la pesanteur. Cette résistance est directement proportionnelle à la vitesse, ce qui signifie qu'il faut 2 fois plus de puissance pour doubler la vitesse. A l'inverse, une réduction de la puissance de 50% fait chuter la vitesse de 50% (ce n'est vrai que dans les plus forts pourcentages; dans les faux plats abordés dans les 25-30 km/h, il faut combiner la résistance aéro et celle due à la pente). Reprenons l'exemple du cycliste de 66 ans dont la puissance a chuté à 75%. Dans une côte très pentue, sa vitesse vaudra 75% de ce qu'elle était dans la force de l'âge. Et puisque la résistance de l'air devient secondaire à cette vitesse, il tirera très peu d'avantage à rouler en peloton. Il sera incapable de suivre les plus jeunes. Nous ne sommes bien évidemment pas tous égaux. Un ancien champion de 66 ans "diminué" à 75% de ce qu'il était dans ses années de gloire pourra encore battre dans les côtes les cyclos "lambda".

Un dérailleur avant ? 🙃

Beau projet qui donne des envies d'aventure et de voyage ! Concernant ton vélo, Bruno l'a dit, il peut très bien faire l'affaire pour autant que son état mécanique soit OK. J'émettrais peut-être une réserve sur les distances quotidiennes que tu espères parcourir. 150-200 km tous les jours, ce n'est pas rien. Lors de la préparation de ton voyage, envisage également un plan B avec des étapes plus courtes. Mais je ne connais pas ton endurance.

Je ne veux pas te démoraliser, Gérôme, mais tu n'imagines vraiment pas ce qu'est une vie de retraité, on n'a plus une minute à soi ! 😇

Tu n'avais pas dit que tu l'avais déjà "vaincu" ! Ça change tout, tu n'as pas besoin de conseil... Je ne peux que t'encourager à perdre tes kilos excédentaires

Il serait dommage que tu restes sur un échec, Isaac. Et je m'en voudrais de ne pas te faire profiter de mon expérience. Tout comme toi, je n'habite pas une région montagneuse, ce n'est pas un avantage pour adapter son coup de pédale aux longues ascensions. Et j'ai quelques kilos en trop. En dehors de la maîtrise du poids et en supposant que tu ne changes pas fondamentalement ta façon de t'entraîner, le succès tient en deux points : avoir des braquets suffisamment petits et gérer correctement ses efforts. - Les braquets : à titre indicatif, j'avais cette année (à presque 65 ans) 30x32 pour un temps d'ascension de 2h20 et Jean-Pierre Courquin qui m'a accompagné (en réalité, il m'a mis facile 10 minutes dans la vue 😇) avait 34x34. Ces valeurs sont à adapter selon ton temps d'ascension prévisible. Il vaut mieux avoir trop petit que le contraire mais personne (à part Franck) ne le fait... Je suis bien conscient que tu puisses hésiter à investir dans du matériel (pédalier sub-compact, cassette, dérailleur à chape longue) qui ne servira peut-être qu'à cette occasion mais cette question reste incontournable. - La gestion de l'effort : le temps d'ascension, à notre niveau, est supérieur à 2 heures et il n'y a pratiquement pas de répit alors que nos sorties habituelles sur des parcours seulement vallonnés comportent de nombreux moments de roue libre. Il est donc impératif de démarrer plus lentement que notre instinct et notre expérience nous y invitent. Toujours en prenant l'exemple de cette année, j'ai fait la première ascension en étant reposé depuis quelques jours et, emporté par l'euphorie et de bonnes sensations, je me suis calé rapidement vers 150 bpm... jusqu'à ce que les crampes m'assaillent brutalement et m'obligent à mettre pied à terre à 2-3 km du sommet. J'ai terminé à l'orgueil, au ralenti et dans la souffrance. Lors de ma seconde ascension, avec Jean-Pierre, j'ai démarré plus prudemment à 140 bpm et j'ai conservé la même cadence jusqu'au bout. Bernard Moreau n'omettrait sans doute pas de te rappeler en sus les conclusions de Shroeter-Jensen. Fonce !!!

Mes anciennes Eurus (même famille que les RO, Shamal, Zonda, etc) avaient les flancs bien creusés après 60.000 km mais j'ai tendance à freiner tard et fort.

J'en ai acheté un également. Je joue à me programmer des séances. J'ai aussi téléchargé le Mt Ventoux mais j'ai renoncé au bout de quelques kilomètres parce que le 39x25 de mon vieux Colnago et ma forme du moment ne permettaient pas des miracles 🤣

Le sujet est vaste et complexe, et il faut des compétences et beaucoup de temps. Il y a des entraîneurs pour cela 😉 Il est à noter que les valeurs renseignées lors d'un test d'effort ne sont valables qu'à ce moment-là, elles varient en fonction de tes entraînements, de la période de l'année, etc. Les coureurs refont régulièrement des tests pour adapter leur entraînement à l'évolution de leur forme. Si tu fais des séances en décembre pour améliorer ta FTP sur la base de 220W (estimée en mai) alors qu'elle vaut réellement 200W, tu travailleras plutôt ta PMA et tu seras probablement incapable de terminer les exercices.

Salut Gérôme, Content de te retrouver sur le forum ! J'ai vu le toubib jeudi, il m'a donné le feu vert pour reprendre les sorties sur la route... mais la radiographie montre que la fracture (plusieurs fragments avec déplacement et chevauchement) n'est pas consolidée. Les douleurs ont heureusement presque complètement disparu. Je passe un scanner en janvier et une intervention chirurgicale sera probablement envisagée s'il n'y a pas d'amélioration satisfaisante.

L'herbe est toujours plus verte dans la prairie d'à côté 😊

Je suis allé voir ton commentaire dans le sujet "tubeless" et je comprends que tu ne sois pas convaincu par cette technologie. Mais d'autres utilisateurs en sont satisfaits. Je n'ai pas les compétences ni l'expérience pour trancher. Le tubeless offre l'avantage d'éviter les crevaisons par pincement de la chambre, ce qui permet d'abaisser la pression. C'est un avantage sur une épreuve telle que Paris-Roubaix. Et les pros n'ont pas l'inconvénient de devoir réparer seuls au bord de la route...

Tu fais bien de rappeler le sujet initié par Pierre qui vient d'acheter un Tarmac. Mais ton obsession anti-disque t'aveugle ou te fait perdre la mémoire. Pour rappel, voici ce que Pierre disait lundi à 18h45 : J'ai fait un petit essai croisé Tarmac SL6/Lightweight vs Tarmac SL7/Mavic avec un copain. Nos ressentis identiques : - confirmation que des vélos qui giclent à disque ça existe. Pour être certain que j'avais bien compris, je lui ai demandé lundi à 21h13 : Le SL6/Lightweight [qui "giclait" selon lui] était également à disques ? Sa réponse jeudi à 9h12 : Thierry, oui les Lightweight étaient également à disques et à pneu donc d'un poids similaire... Sa conclusion était que le manque relatif de réactivité de son nouveau Tarmac venait des roues Mavic et non pas des disques comme tu l'affirmes.

Cette année, beaucoup de pros avaient du 30 ou du 32. Question pression, Colbrelly avait (au départ), 3.4 bar à l'avant et 3.8 à l'arrière dans ses Conti GP 5000 tubeless

Moi, l'esprit tordu ? Disons que je peux être filou et que je ne perds pas le fil de la conversation. N'est-ce pas toi qui disais hier : Je connais des féminines qui sont cyclotouristes donc ne cherchent pas la performance et font le LBL à 25-26 kmh avec 50x34 et 12-29 à 12-32 et elles arrivent fraiches en ayant tourné les jambes entre 70 et 75 rpm . Elles font le 260 kms et à l'arrivée il y a tjs du monde, peuvent se prendre une douche, manger, discuter autour d'une table etc.. et elles n'ont pas mis le nez dans le guidon ni les yeux sur le compteur. ? PS : tu n'es pas obligé de me vouvoyer pour me rappeler que je suis vieux ☺️