Thierry GEUMEZ

Je n'ai fait l'ascension qu'une seule fois par Sault (le jour où nous nous sommes croisés) et si le début est effectivement moins dur, c'est plus long, et il reste toujours les derniers kilomètres à partir du Chalet Reynard qui ne sont pas faciles. Mais je venais de Roussillon, donc déjà quelques kilomètres dans les pattes et ça fausse un peu mon jugement.

Les maisons semblent toujours plus jolies sous le soleil. Un temps pluvieux permet de mieux se rendre compte si on s'y plairait et peut aussi mettre en évidence des défauts invisibles en d'autres circonstances.

Merci pour tes propos encourageants, Gérard 😊.

Pour des "plaineux" de notre acabit en manque de kilomètres et au mois de mars, le Mont Serein ou le Chalet Reynard serait déjà une performance honorable. Je ne sais pas ce que Jean-Pierre en pense.

Ça dépend surtout de la longueur des bases et de la chape du dérailleur de ton nouveau vélo. Si elle est trop longue, la chaîne risque d'être détendue lorsque tu seras sur "petit plateau/petit pignon", combinaison déconseillée mais c'est pour comprendre la logique. Et si la chaîne est trop courte, la chape du dérailleur va tirer une sale gueule en position "grand plateau/grand pignon". Tu observes ces 2 conditions extrêmes avec ta cassette 11-30 actuelle, tu t'informes de la longueur des bases du prochain vélo, du modèle de dérailleur, tu essaies d'imaginer avec un 34 au lieu du 30, tu relis le conseil de Michel ci-dessus... et hop, tu as la solution ! Il faut aborder le problème d'une manière logique et tout devient plus simple 😇

Les "bornes" ne sont vraiment intéressantes que si elles te procurent du plaisir, Michel... Et ne fais pas comme si tu t'inquiétais vraiment de mon opinion... sinon tu roulerais au moins deux fois plus 🤣

J'ai comme toi une préférence pour les systèmes de réglage de l'inclinaison à 2 vis. J'ai ceci : https://ritcheylogic.com/bike/seatposts/wcs-zero-seatpost mais elle n'existe qu'en version "zéro recul".

Je surveille la météo comme le lait sur le feu ! Et je m'entraîne comme un cinglé, pas pour un Cinglé !

Et en suivant les recommandations de Franck en matière de braquets ?

Tu ne nous avais pas dit que tu participais aux Strade Bianche, Jacques 😎

Pas de problème, Nicolas. Je réagis au quart de tour mais redescends rapidement et ne garde aucune rancune. Les débats qui surgissent de l'opposition entre le nouveau et l'ancien sont la plupart du temps biaisés parce qu'on mélange trop facilement les arguments techniques, mesurables, donc objectifs et les implications psychologiques subjectives difficilement avouables. Je me souviens des mouvements de rejet aux débuts de la photo numérique. Certains clamaient haut et fort qu'elle ne pourrait jamais égaler l'argentique. Il suffit de comparer aujourd'hui la définition d'une photo argentique et celle d'une numérique pour constater le gouffre qui les sépare. Ce qui n'empêche nullement d'aimer le grain des photos argentiques. Reconnaître que les freins à disques sont réellement plus performants que les patins sur jante et reconnaître dans le même temps qu'on y est opposé par peur du changement pourrait sembler incohérent et celui qui ne souhaite pas les adopter pour cette seule raison plus ou moins inconsciente invente alors de faux arguments techniques comme "les patins ont bien fonctionné pendant un siècle, pourquoi vouloir changer ?" ou, "les patins fonctionnent bien en toutes circonstances" ou encore "lorsqu'il pleut, c'est l'adhérence des pneus qui limite les capacités de freinage et il faut adapter sa vitesse aux circonstances". Personnellement, bien que n'ayant aucun doute quant à la qualité de freinage des disques, je n'ai pas de difficulté à assumer de rouler encore en patins parce que je mets aussi dans la balance la pertinence de remplacer un vélo encore en très bon état et la rareté des occasions où je "subis" un freinage défaillant dans les descentes mouillées. Et celui qui reste fidèle aux patins pour d'uniques considérations esthétiques personnelles aurait tout autant raison, parce que nous sommes libres de nos choix et n'avons pas à les justifier pour autant qu'ils ne nuisent pas aux autres.

Tes mots sont toujours courtois et mesurés mais la politesse ne suffit pas toujours, Nicolas. Quand tu dis "l'exagération pointe le bout de son nez", ça ne veut effectivement pas dire "menteur", mais tu exprimes quand même un doute quant à la véracité des propos de ton interlocuteur. Je renonce devant l'incrédulité des uns et la mauvaise foi des autres 😭 J'ai promis à ma compagne de faire la vaisselle, ça va me calmer 😉

Encore une fois, ça arrive. Rarement, mais ça arrive. Je l'ai expérimenté, Franck également, Pierre l'a rappelé encore aujourd'hui mais Cannondale lui a répondu que ce n'était pas possible. Et parce que tu n'as jamais été confronté à cette situation, tu parles d'exagération. Il n'est pas agréable d'être traité de menteur de manière à peine voilée

Entre ceux qui rapportent qu'ils ont connu des problèmes avec leurs patins sous la pluie et ceux qui leur rétorquent qu'ils n'ont jamais eu de souci, ça semble devoir rester éternellement un dialogue de sourds 😮‍

Ma dernière chute par excès d'optimisme dans un virage humide... je devais avoir 15-16 ans. Et celle qui m'a valu une fracture de la clavicule en 2021, c'était par temps sec. En 30 ans depuis ma reprise du vélo, environ 4-5 chutes, dont une collective lors d'une compétition. Aucune chute à moto entre 50 et 60 ans, avec plusieurs journées sur circuit. Je ne pense donc pas rouler de manière inconsciente ou maladroite, même si j'apprécie la vitesse. Mais j'ai besoin de rouler sur du matériel fiable et l'obligation de compenser le manque de constance des patins sur jante mouillée en freinant largement à l'avance est pour moi une source d'inquiétude et de frustration. Heureusement que cette situation est peu fréquente... sinon j'aurais des disques 😊

Gérôme, les risques que je prends par choix personnel, j'en assume les conséquences. Si un virage se présente, ou s'il se met à pleuvoir, j'adapte ma vitesse en fonction de mon expérience. Mais l'imprévisibilité du système de frein à patins sur jante par forte pluie empêche d'anticiper correctement : si les freins répondent correctement, je peux par exemple freiner à 30 mètres avant un virage mais s'ils répondent mal, ou avec un gros temps de retard, il faudrait freiner à partir de 60 mètres. Comment savoir à l'avance ? Ceci ne me permet pas de rouler sereinement, quel que soit le degré de satisfaction éprouvé par d'autres cyclistes.

Tu n'as pas à t'excuser, Michel, et je ne borne pas de fou, j'essaie seulement de ne pas prendre de retard. On disait que j'étais la tortue et toi le lièvre...

Ses explications insatisfaisantes n'enlèvent rien au fait que la défaillance de son système de freinage aurait pu lui coûter la vie et il n'est pas ridicule d'essayer de comprendre ce qui s'est vraiment passé pour éviter de se retrouver un jour dans la même situation.

A ton âge, tu n'as plus rien à prouver, Michel !

Leur puissance est sans doute globalement plus élevée mais lorsque la chaussée est détrempée, c'est l'eau sur les jantes qui réduit fortement le coefficient de friction.

Les "cas extrêmes qui étayent mes propos", je les ai vécus, j'ai frôlé des accidents a priori graves, et je suis donc agacé lorsqu'on affirme que les freins à patins modernes sont toujours suffisants, ce qui sous-entend que je suis un affabulateur ou un incompétent ou je ne sais quoi d'autre. Ceci dit, lorsque j'analyse un risque, je mets comme quiconque en balance sa fréquence et sa gravité. Je roule donc encore en patins, sans avoir le sentiment d'être inconscient... mais sans nier comme le font certains que le danger est réel. Si le freinage des voitures étaient aussi aléatoire sous la pluie que celui des vélos à patins, des actions en justice auraient été intentées depuis longtemps. Mon unique expérience de voiture qui freinait vraiment mal sous la pluie, c'était dans les années 80, une Renault 5 équipée de 4 freins à tambours... Selon la quantité d'eau qui rentrait dans l'un ou l'autre frein, la direction tirait fortement à gauche ou à droite, ça faisait peur !

J'ai peut-être mal compris ou mal interprété tes paroles, Gérôme. Peux-tu m'expliquer en quoi tu les sens déformées ?

La question n'est pas de savoir si on est inconscient de rouler encore en patins sous la pluie, puisque le système donne satisfaction pour beaucoup de cyclistes. Mais les freins à patins ne fonctionnent REELLEMENT pas dans certains circonstances et ceux qui en témoignent ne sont pas crus, on met invariablement en doute la qualité de leur matériel ou leur compétence de pilotage. D'où une grande incompréhension de part et d'autre.

Merci pour ton témoignage et, surtout, je te souhaite un bon rétablissement ! Comme tu dis, il faut la conjonction de plusieurs facteurs pour qu'un accident survienne (les cours de sécurité en entreprise parlent de "l'arbre des causes"). Je m'interroge sur l'âge de tes pneus puisque tu as pris ton "vieux Canyon bon à tout faire". Si la gomme est ancienne, elle durcit et l'adhérence diminue.

Ben, j'ai roulé 68 km hier et 73 aujourd'hui. Bilan du mois de février : 920. J'attends que tu complètes ton fichier pour juger la situation 😇