Michel DURY

Thierry, tu dois mieux tenir ta femme, ça ne va pas du tout comme ça!

Quand on est montés par Sault il me semble qu'il lui en restait encore pas mal au chalet du renard, mais bon, c'est surtout la 2° partie de la montée qui va demander de la batterie. Le vélo de ma copine avait encore largement de quoi monter jusqu'au sommet, ce qu'il avait d'ailleurs fait avec sa précédente propriétaire. Dommage qu'on a été bloqués par la neige, on en aurait eu le coeur net.

Ah ça c'est gentil, merci beaucoup (-:

Moi j'y comprends rien à ton truc machin là d'usure du tube... t'as pas une ou deux petites photos qu'on puisse voir de quoi tu parles, parce que c'est très nébuleux ton histoire, je me croirais presque à une soirée à Vera Cruz...

Excellent, et tout pareil pour moi!!!! La seconde fois, j'ai même dû me faire péter le coeur en montant les escaliers 10 fois pour que ça déclenche enfin une bonne crise. Verdict du cardiologue: ah oui en effet, rien de grave, faut prendre un médicament quand vous sentez que ça arrive. Du tambocor je crois... enfin bon, j'ai laissé tomber, je mourrai un jour et puis voilà.

Mwouais, le corps médical... j'ai un problème de coeur et j'ai consulté trois cardiologues, avec tests machin et tout, et le bilan c'est qu'à 63 ans ils me disent que j'ai un coeur de 30 an et que tout est normal. Alors je vis avec et je réduis le rythme quand je sens que ça va déconner. En général ça arrive les premiers km, le temps de chauffer la machine, et puis ça passe. Parfois le corps a ses mystères, il faut être à l'écoute et ne pas pousser le bouchon trop loin, dans un premier temps. Consulter... oui bien sûr, mais c'est pas garanti non plus.

il a pris du poids depuis la dernière fois. Et des cheveux gris, hahaha!

Oui mais ça c'est il y a 30 ans, et en plus dans les Vosges, autant dire la préhistoire quoi. Aujourd'hui on a de bonnes toilettes avec du pq, des douches chaudes et des lits individuels. Et je ne suis pas une tafiotte, vilain!

peu peu peu...on recentre là... on ne parle pas des assistés svp, mais des belles montagnes, des refuges, des marmottes touça.

Les sorties à la journée ne vont pas te permettre de découvrir des étapes telles que celle entre le col de la Vanoise et l'Arpont, ou celle qui suit le refuge de Plan Sec, puisque tu dois redescendre dans la vallée. L'inconvénient des refuges est à mettre en balance avec le plaisir de te retrouver dans des endroits exceptionnels, c'est un choix à faire.... Les refuges de la Vanoise sont horribles, sauf Plan Sec et la Valette qui ont conservés une âme, les autres c'est l'industrie et la malbouffe, c'est moche et sans chaleur. Heureusement ils ont des douches partout, c'est déjà ça. Pour la Bresse, c'est un autre monde. Là tu es en (petite) ville plutôt sympa, et tu as plein de possibilités de randos à pied ou bien sûr en vélo, je connais très bien le coin. Je te conseille de prendre contact avec René, c'est un super guide de la vallée d'à coté, il t'emmènera dans des endroits fantastiques! J'ai d'ailleurs bien envie d'y aller mi septembre tiens, bonne idée ça.

J'étais partout un peu en dessous des heures indiquées, elles sont justes par rapport à un marcheur moyen, étant bon en montée et médiocre en descente. Le dénivelé de ce trek est léger, ça permet d'avoir une bonne allure, mais il faut surtout profiter des paysages et ne jamais hésiter à s'installer au milieu des marmottes pour un instant de flânerie. @ James: pas du tout. Je ne me suis jamais identifié à un touriste en montagne, c'est tout le contraire.

Et bien voilà, tu vois que tu as de chouettes copains, René (-:

J'ai changé mon regard sur les VAE justement parce que maintenant le marché offre des possibilités appropriées et bien plus diversifiées qu'avant. Je vois des "anciens" qui maintiennent une réelle activité en l'utilisant judicieusement, c'est à dire en ne mettant que le minimum d'assistance et en jouant du braquet en fonction des circonstances ou du relief, donc en faisant toujours du vélo musculaire, mais soutenu lors d'efforts trop importants. J'ai essayé le vélo de ma copine et j'avoue qu'il faut se discipliner pour rester en logique musculaire, l'assistance même minimum est tellement efficace qu'on se retrouve à pousser du braquet insensé dans les montées, genre... équivalent 40/19 si vous voyez ce que je veux dire, hahaha! D'ailleurs je suis toujours en train de lui dire de pousser plus petit et de se calquer sur mon rythme de pédalage (qui est toujours approprié) sinon elle va jouer de la mobylette. Reste le prix pour avoir quelque chose de valable. Mais bon, comparé à un vélo musculaire moyen de gamme ça va s'équivaloir ou peu s'en faut.

669 pour mois mais avec 10 jours de vacances en montagne à pied, et 4.457 depuis janvier. Objectif projeté de 6.600 km, si j'y arrive je serai très content, d'autant que fin septembre je pars une semaine en moto en Italie, donc pas de vélo. Désolé pour Thierry au niveau de l'équipe, mais je crois que nous sommes cuits pour cette année, mea culpa.

C'est aussi un moyen de rétorsion: chérie tu n'as pas été gentille ces derniers temps, hopla, tu passes à 80% en 3. Et ainsi de suite. Le couple c'est ça.

Non, l'assistance peut être paramétrée sur certains modèles. Sur celui de ma copine, j'ai mis 40% pour le niveau 1, 60% pour le 2 et 90% pour le 3. Je peux mettre le degré d'assistance qu'elle désire via smartphone. On a aussi paramétré le diamètre de la roue de façon à avoir l'assistance jusqu'à 29 kmh, qui est plus ou moins la vitesse de croisière lorsque je pousse un peu, et elle n'a aucune difficulté à suivre. Elle est en permanence sur 1 et passe en 2 dans les montées. Le 3 c'est pour les phases bout de sa vie, ça arrive souvent. On rentre après une soixantaine de km et du D+ de disons 400 mètres par là, il lui reste encore plus de la moitié de la batterie.

J'ai vu le truc avec la soeur de ma copine qui ne connait rien au vélo. Elle a un char d'assaut décat et on montait la côte de la mort à Fumay. Elle était sur le braquet maximum, tu vois genre un tour de pédalier toutes les cinq secondes, à 25 kmh dans du 8%. Bon, là on est dans un autre monde (-: j'ai même pas tenté de lui expliquer.

Vrai. C'est d'ailleurs à ça qu'on voit le mauvais usage du VAE, les gens ont des braquets de fou dans les montées mais comme les pédales n'ont plus alors que le rôle d'interrupteur pour le moteur électrique, ça ne les préoccupe pas plus que ça. En assistance max, ton effort est rigoureusement réduit à que dalle, tu as une mob.

ça correspond au cahier des charges du vélo de la schtroumfette, il pourra faire 100 km en montagne avec assistance, ou rouler sans, et il aura un vélo de route intrinsèquement qualitatif. Question prix, voilà voilà... c'est cher mais t'en as pour ton argent. Modèle Specialized Creo, ça commence vers les 4.000 euros et c'est du très bon matos. Il faut faire gaffe que leur politique commerciale n'est pas fiable... ils risquent d'annuler ta commande comme ça, sans raison. Le bon plan est l'occasion, au moins tu sais ce qui est dispo. Ils m'avaient fait ce tour de cochon, j'ai pas apprécié du tout.

Ben non, le sujet et les vélos de la revue machin là, c'est pas du VTT. @ Nico: non, 2.700 euros d'occase presque neuf, 4.000 km au compteur. Le bon marché, on n'est pas assez riches pour se le payer.

Maintenant, quand on regarde les vélos testés, ce sont des chars d'assaut de bas de gamme. Le vélo de ma copine est un course léger utilisable sans assistance, ça n'a rien à voir avec les enclumes de 25 kg présentées dans le comparatif. Pour moi il y a un biais solide dans ce genre de logique, on propose aux gens des horreurs, et les conséquences qui en découlent, ben faut pas s'en étonner... achète un vrai bon vélo, mets y le prix et tu auras du bon matos, rien de plus normal. Là, c'est carrément un article destiné à vendre du rêve qui tourne rapidement au cauchemar.

Tu rigoles ou quoi? Le Sylvain c'est un vrai boulet!

J'étais surpris par la dernière étape qui annonce 1.300 de descente, et en fait c'était très facile. Ou alors ce sont les jambes qui ont pris l'habitude, je ne sais pas, toujours est-il que ça s'est fait comme rien. Et à Pralo, ça parapente de fou et ils ont aussi une via ferrata d'enfer, faut vraiment que je retourne là bas un de ces quatre, c'est trop bien! Juste dommage l'afflux de touristes. Pour cette rando en 7 jours, j'ai aussi une remarque très négative sur les refuges. Bon, c'est l'industrie vu le nombre de personnes qui y passe, mais question bouffe c'est vraiment la fin du monde. Pourtant ils sont plusieurs à avoir des routes carrossables, donc pas trop de problème de ravitaillement, et bien c'est imfâme ce qu'on sert à manger. On est un peu prisonnier car aucune possibilité pour les randonneurs de faire les courses en cours de route, on reste en altitude tout le temps. Donc zéro légume et zéro fruit, par contre des chips et des Mars... non mais au secours, c'est quoi ce truc!? Ca c'est le gros point négatif du truc, une vraie honte. Si vous le faites, prévoyez une réserve car il n'y aura rien en refuge que du lourd en sauce, dégueu.

De retour d'une semaine en montagne, bien épuisé mais heureux! Je suis parti en moto jusqu'à Albertville, logement pour la nuit en hôtel puis le lendemain en route jusqu'à Pralognan la Vanoise. J'ai trouvé un garage pour la belle et zou, en avant sur les sentiers du tour de glaciers! La première étape m'a mené jusqu'au refuge du col de la Vanoise, très fréquenté et pas encore vraiment le genre de sentier que j'aime, beaucoup de touristes d'un jour qui montent avec le télésiège et redescendent le soir. Par contre la vue sur la Grande Casse est fantastique. Ensuite j'ai fait le tour classique, soit 7 étapes de refuge en refuge, en général avec très peu de dénivelé, on reste entre 2.300 et 2.800 mètres. Pour ceux que ça intéresse, infos ici: http://www.maurienne-tourisme.com/rando/itineraires-et-fiches-rando/tours-et-grandes-randonnees/tour-des-glaciers-de-la-vanoise/ Ce tour est relativement facile et accessible à des sportifs entraînés, pas forcément randonneurs (je ne marche quasi jamais) mais il faut avoir une condition générale au top et de l'endurance malgré les courtes étapes. Au fil des jours le physique se fait à l'effort et ça devient facile, mais le départ exigera quand même un acquis sans lequel vous ne pourrez pas repartir le lendemain, on est quand même déjà en haute montagne, faut pas faire n'importe quoi. Le sentier est peu balisé mais évident, je ne me suis jamais perdu. Là j'ai suivi le tracé du site mais quelques belles variantes peuvent agrémenter le parcours. Attention que le dénivelé grimpe alors très vite. Aucun passage dangereux, vu la fréquentation, tout est en bon état et on est en sécurité tout le temps. Il y a bien l'un ou l'autre passage où on a pas trop droit à l'erreur, mais rien de difficile, il suffit de faire attention. Par contre, là où j'ai pas bien compris, c'est qu'il a fait grand beau temps toute la semaine!!!! Et oui, pas un nuage et du bleu en veux tu en voilà, j'ai plus l'habitude... Belzébuth m'aurait-il perdu de vue? J'ai eu la chance d'avoir une étape au dessus d'une mer de nuage... ça c'est vraiment impressionnant. En plus, chouette car la vallée en contrebas est moche ce qui fait qu'on a eu l'impression d'être seul au monde dans un paysage sublime, grand moment. La dernière étape assez dure m'a ramené à Pralo, bled que je trouvais sympa la semaine précédente et qui remet en contact avec la civilisation... beuheuheu je veux pas. Ca fait tout bizarre de retrouver les magasins, les gens, les routes, après une semaine en pleine montagne au milieu des marmottes et des aigles. Retour en moto hier, ça fait loin tout de même, 860 km en GS, j'ai encore la tête qui bourdonne. Je ferai peut-être un tour en vélo cet après midi mais là j'ai besoin de récupérer, purée quelle dépense d'énergie, au secours! En tout cas au niveau des jambes, heureusement que mon entraînement cyclo est sérieux (taisez vous, les vilains), car je n'ai pas souffert du tout, et je sens que les muscles ont bien travaillé, c'est certainement bénéfique. Pour ceux qui voudraient tenter ce GR, je vous le conseille vivement, il est facile et super beau, il faut juste faire gaffe au fait qu'il est hyper fréquenté en saison et la réservation des refuges est impérative. Malgré la fin de saison, j'ai presque eu les dernières places libres, c'est dire. Bon, me voilà en Belgique... je sens la déprime qui arrive là... heureusement fin septembre je pars en Italie, youpie!

J'organise, Sylvain. Les borneurs, c'est vous, moi je suis le flemmard de service. N'empêche, le Tour de la Vanoise ça pique dans les jambes, faut pas croire.