Nicolas JOARY

Après la journée maussade d'hier et compte tenu de la semaine plutôt fraîche et venteuse annoncée sur les Baronnies, je suis parti fin de matinée pour une boucle de 61km/727m+, au nord de Nyons dans le sens antihoraire. J'ai grimpé Valouse sans forcer, vent dans le nez à un moment où il était encore modéré. Il s'est renforcé progressivement par la suite, mais les changements de direction que je négociais successivement me l'ont rendu essentiellement favorable. Ça sent l'automne ici aussi, mais c'est une très belle saison et les vendanges ont commencé.

En m'installant pour de bon ici fin mai, puis bavardant avec des autochtones, je racontais n'avoir pas le souvenir d'une seule petite semaine de bon temps en Belgique depuis octobre 2023 ! C'était effectivement déprimant et démotivant, comparé au plaisir de rouler dans la Drôme et le Vaucluse, où je séjournais une dizaine de jours chaque mois. Je ne connais pas la Toscane, mais on m'a dit que cela ressemble assez bien à la Drôme Provençale.

Drôme et Vaucluse, chute de températures également. Du vent, encore modéré aujourd'hui, mais le mistral devrait être fidèle à sa réputation cette semaine.

De beaux orages sur la Drôme Provençale, cette nuit. Grosse pluie, mais rien de grave semble-t-il dans le Nyonsais. D'autres villes et régions ont eu moins de chance, selon les informations de ce matin. Aujourd'hui, c'est plutôt gris avec quelques fines pluies intermittentes. Je m'habituais à la sécheresse !

Oui, une région comme les Baronnies, c'est un paradis pour les cyclistes qui aiment le relief sans devoir à chaque fois se farcir de longues montées casse-pattes. La chance, je lui ai aussi forcé la main, en choisissant de déménager une fois ma carrière professionnelle terminée. Se déraciner, ce n'est pas facile non plus ! Parmi ma famille et amis, d'aucuns m'envient, mais ont de bonnes raisons de ne pas tenter eux aussi l'aventure...

Dernière balade à vélo avec mon neveu, avant son retour vers le nord à la fin du weekend. 63km/854m+, il a bien assuré, lui qui a plus l'habitude des petites sorties VTT dans la campagne que de l'asphalte et des cols des Baronnies ! Au programme, le Col d'Ey, Buis-les-Baronnies et retour par le Col de Propiac. Frais au départ le matin, puis agréablement ensoleillé, avec un petit vent maintenant une température agréable tout le reste de la matinée.

Si vous séjournez dans la région et cherchez quelques beaux endroits où randonner, je ne puis que vous recommander une grimpée jusqu'au Rocher du Caire. C'est au-dessus de Rémuzat, divers chemins et sentiers y conduisent au départ de Rémuzat, bien sûr, mais aussi de Saint-May et de plus loin encore. L'endroit est spectaculaire, les vues tout autour sont magnifiques, dans une nature préservée. Le site est un lieu de nidification de plusieurs espèces de vautours (fauve, moine, percnoptère), qui s'y plaisent et s'y multiplient, cela se comprend mieux une fois sur place ! Il faut grimper de préférence tôt le matin, quand s'annonce une belle journée ensoleillée. Lorsque le thermomètre commence à grimper, des dizaines de ces rapaces prennent leur envol, presque sans battements d'ailes, tournoient et s'élèvent dans le ciel en profitant des courants ascendants. Ces charognards ailés bénéficient rarement d'un grand capital-sympathie, en dépit de leur incontestable utilité dans la nature, mais ils sont, en vol, d'une élégance rare. Un spectacle de toute beauté, que j'aimerais partager avec l'une ou l'autre séquence filmée, mais l'espace-image ne le permet pas. Je poste quelques photos, malheureusement en définition réduite, mais j'espère qu'elles vous donneront une petite idée de la splendeur du site et l'envie de chausser vos bottines pour le visiter !

Tu mets le doigt sur un des aspects préoccupants de la popularité des balades en montagne et de la facilité d'accès à ces sites. À présent que je réside en région montagneuse et touristique, je remarque qu'un nombre important de cyclistes que je vois dans les cols sont sur de gros et lourds VAE. Clairement, à leur comportement, on comprend qu'ils ne grimperaient certainement pas sans assistance ; ce qui n'est pas un souci parce que sans ça ils montreraient peut-être en voiture ou, pire, en autocaravane (comme on dit au Québec) ! Le problème est leur manque d'expérience (flagrant dans les descentes) du cyclisme tout court, ainsi que leur inattention aux autres cyclistes (les voitures, ils les entendent venir).

Des admirateurs ! Quelque part, être copié, plagié, ratonné... c'est râlant. C'est du vol du travail d'autrui. Vu autrement, c'est flatteur. Si ce n'était pas bon ou intéressant ou modèle, on ne suivrait/copierait pas ! Souvent, celui qui est floué de la sorte s'est montré trop gentil, trop naïf...

Je me souviens très bien de la finale de la course lorsque Carapaz a été champion olympique. Van Aert, grand favori, menait la chasse et les autres restaient dans ses roues, refusant de le relayer et attendant qu'il "bouche le trou" pour contre-attaquer immédiatement. Intelligemment, Van Aert a coupé son effort et les a tous battus au sprint pour la seconde place. Il faut savoir prendre les bonnes décisions, quand les autres essaient de jouer au plus malin.

"une assomption mythique" "1910 mètres de dénivelé" Les joyeusetés ne manquent pas ! Et puis ceci : "Quand on a démarré ici, on recevait à peu près entre 100 et 200 cyclistes par jour. À ce jour, on est pratiquement à 700 ou 800, dont 40% de vélos à assistance électrique", explique Juan Chacon, propriétaire de l'hôtel-restaurant Le Chalet Reynard." Je ne sais pas si c'est bien ou pas, mais c'est sûr que ça fait marcher le commerce et que ça n'aide pas la dépollution.

Autre bonne petite sortie en compagnie de mon neveu, en vacances chez moi... Une boucle parmi mes préférées, calme, bucolique, même si un peu raccourcie en partant de Condorcet plutôt que de Nyons. Image ci-dessous dans la descente entre Vesc et Crupies. Les couleurs deviendront bientôt plus chaudes et les températures plus fraîches.

En plus, en cas de vilaine blessure, on nous guérira (peut-être) moins vite (certainement).

Pierre-Yves, même avec des patins on peut bloquer les roues. C'est une question de doigté, de technique, d'attention et de réactivité. Pas de technologie.

Une fois de plus, Van Aert frappé par la guigne. Saison maudite en dépit de quelques bons résultats !

En théorie, même si c'est correct (j'ai pas été assez studieux à l'école pour remettre en cause tes calculs), ça ne veut pas dire que ça marchera aussi bien dans la pratique. Cent Watts, c'est pas énorme, mais sur le Ventoux par Bédoin, il faut les donner pendant un sacré bout de temps !

Heureusement qu'il y a une descente à la fin ! 😇

Le tambocor, c'est du flecaïnide, un antiarrythmique qu'on prescrit notamment en cas de fibrillation atriale. Si le mec t'a dit de "prendre ça quand ça arrive", c'est effectivement une pratique assez courante dans cette situation, mais parfois assez dangereuse et à ne surtout pas aborder à la légère.

Oui, les problèmes électriques paroxystiques, c'est souvent imprévisible. Chez moi, ça surgit et disparaît de manière presque imprévisible, mais toujours en phase de repos/récupération ou lors de la digestion. Des échos (par l'extérieur et en avalant un infâme tuyau), on m'en a fait. Des radios, des tests d'effort, on m'a fait avaler des produits radioactifs avant de me faire passer dans une machine, puis rebelote après avoir bouffé une grande barre de chocolat praliné, etc. La machine est normale, les tests sanguins normaux, les tests d'effort conformes à ce qui est attendu chez un sexagénaire sportif sans excès... Je fais partie de ceux qui mourront en bonne santé, comme dit J-P, Sur ma pierre tombale, on écrira : "je vous avais pourtant dit que j'étais malade".

Hahaha ! Oui. Deux fois. Mon cœur a battu comme une horloge la première fois. J'ai eu quelques banales extrasystoles la seconde fois, et une grosse crise d'arythmie quelques heures après avoir rendu le holter, pour ajouter l'insulte à l'offense.

Ce n'est pas parce que le cœur est structurellement normal et fonctionne parfaitement à l'effort qu'il ne peut pas y avoir un autre problème... J'en sais quelque chose ! J'ai mon propre ECG portable, qui me permet d'enregistrer les tracés au moment où l'électricité déconne, car ça n'arrive jamais quand je suis en consultation chez le toubib, qu'on me fait passer des tests d'effort, des radios, des échographies, des ECG...

Plutôt 46+30, je pense. C'est une combinaison très agréable pour la montagne.

Une petite sortie de 16km hier soir pour régler le vélo et faire quelques essais ; et, ce matin, petite randonnée avec mon neveu, actuellement en séjour chez nous. 49km/784m+, il s'est bien débrouillé sur un vélo qui n'est pas le sien et avec un entraînement insuffisant pour cause de printemps belge pourri ! Son séjour d'une dizaine de jours ne sera pas entièrement consacré au vélo, loin sans faut et heureusement pour moi, sans quoi il finirait assez vite par me mettre minable ! Ah, la jeunesse !...

À ma connaissance (théorique, je devrais vérifier un de ces jours en pratique), avec moteur dans le pédalier, plus on appuie fort, plus il y a d'assistance. On aurait donc davantage d'assistance au niveau 1 en côte sur la sixième vitesse que dans les mêmes circonstances en moulinant en première sur le niveau 2. Cela pour les VAE de 25 kilos avec suspension et porte-bagages, of course.

D'aucuns prétendent que le paradis serait un policier anglais, un ingénieur allemand, un cuisinier français et un amant italien ; le tout organisé par un Suisse ; tandis que l'enfer serait un policier allemand, un ingénieur français, un cuisinier anglais et un amant suisse ; le tout organisé par un Italien.