Nicolas JOARY

Les pneus des vélos de course sont trop étroits pour être sujets à l'aquaplaning.

Dynamo, garde-boue, porte-bagages, pneus increvables ou presque... Toutes ces exigences sont peu synonymes de légèreté. En vélo, tout est affaire de compromis. Les pneus, par exemple, quand ils résistent bien aux crevaisons, ils sont assez durs et lourds. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne subiront pas de crevaisons. Ils en auront moins, c'est probable. Mais quand ils en auront une, ce sera galère pour réparer. Compromis, compromis... J'ai velotaffé et je ne me suis jamais enquiquiné avec une dynamo (de moyeu). Les meilleures sont chères et, pour le même prix, des lampes rechargeables font facilement le job. Les batteries actuelles sont bonnes et les DEL ont un rendement intéressant. Les dynamos, c'est bien quand on ne peut pas recharger facilement. Je visetais un VTT tout rigide ou à suspension seulement à l'avant, du moment qu'il a les oeillets pour accueillir g-b et p-b.

C'était juste une averse, des grosses gouttes tièdes (il faisait près de 30 degrés C), peu serrées. L'atmosphère en a été rafraîchie. La terrasse est déjà presque sèche sous le soleil. Ouf ! Je l'ai échappé belle !

Pour moi, juste une bonne vingtaine de km ce matin pour des repérages du côté de Vinsobres (ça monte bien, là). Il a fallu venir à Nyons pour enfin sortir en court (haut et bas). En Belgique, cette année, j'avais osé une ou deux fois le cuissard court, mais jamais les manches courtes. Depuis octobre 2023, pas une seule semaine de temps convenable, en effet. C'est long !

Vous allez rire : ici, à Nyons, il pleut. Je vais finir par raser les murs.

Non, je suis parti.

La pluie ? Quelle pluie ?

Plutôt ensoleillé sur Nyons, mais assez venteux pour n'avoir pas trop chaud. D'après les autochtones, le temps du mois de mai était un temps d'avril. Juin commence au sec, sans fortes chaleurs pour l'instant. Après plus d'un mois d'arrêt, j'ai ressorti le vélo pour 63 km et 620 D+, par Curnier et Sainte-Jalle, en continuant vers La-Bâtie-Verdun et le sommet du Col de Peyruergue, où j'ai fait demi-tour pour rentrer par le même chemin. Une montée facile, en principe, qu'un cycliste moyen en bonne condition monterait en sifflotant. Pas mon cas ! Les jambes n'y étaient pas, même si j'ai mieux géré la fin de la montée que le début. Dans la descente, arrêt pour des images des abricotiers, où les fruits commencent à mûrir. Certaines parcelles sont couvertes comme d'une toile d'araignée par des filets à mailles fines. Au retour, malgré les descentes et faux plats descendants, j'étais au bout du rouleau, avec des crampes sur le dessus des cuisses. Il est temps de s'y (re)mettre !

Oui, nous sommes dans notre location à Nyons. Déballage de cartons et rangement... Visites de biens en vente, à nos heures perdues (il y en a peu actuellement). Une aventure, mais nous avions besoin de changement, de nouveaux projets, à présent que nous sommes retraités.

Plus d'un mois, déjà, sans sortie vélo digne de ce nom ! Juste deux petits trajets pour aller aux emplettes, mais à part ça... Le boulot ne manque pas : déballage, rangement, tri... Un déménagement, c'est souvent une accumulation de stress et de fatigue moins saine que celle engendrée par quelques heures de pédalage. J'espère reprendre bientôt mon activité cycliste. En Drôme Provençale, la motivation vient rapidement. Bon vélo à tous !

J'ai souvent été pareillement frustré. Il est impossible de reproduire en photo les sensations procurées par un paysage. Si on prend en "grand angle" pour inclure un maximum d'espace, les détails sont minuscules. En cadrant plus serré, on retrouve les différents plans de paysage tels qu'on les voit, mais la largeur manque... On s'approcherait de notre perception en utilisant un support (capteur, pellicule) de très grand format. Le coupable de notre frustration est notre cerveau, qui fait travailler les yeux en images multiples, qu'il assemble immédiatement pour recomposer dans notre tête une image "grand angulaire" avec une perspective et une compression des différents plans d'objectif "normal". Pour faire ça, il faut mettre l'appareil photo sur trépied, prendre une série de vues en décalant comme pour un panoramique, puis les combiner avec l'aide d'un logiciel. Cela demande beaucoup de soin à la prise de vue et l'usage de matériel qu'on n'emporte généralement pas sur notre vélo, puis un long travail de post-production.

Oui. C'est pour cela que je suis encore cycliste. 😂

Bonjour. Je n'ai pas de conseils à te donner, d'autres l'ayant déjà fait de manière bien plus compétente que je n'aurais pu le faire. Lorsque tu auras trouvé ton nouveau vélo, n'hésite surtout pas à revenir nous donner tes impressions, nous raconter tes sorties... Il y a une discussion "votre sortie du jour", c'est sympa, on échange nos impressions, notre état de forme et parfois on joint quelques images de jolis endroits par où on passe, ce qui peut donner des idées lorsqu'on est dans la région... Bienvenue et bon vélo !

C'est vraiment généralisé. En Belgique, cela fait huit mois consécutifs de temps plus que maussade. Une belle semaine ? Cela remonte à bien longtemps ! Et quand j'étais à Nyons, une dizaine de jours par mois, les gens du coin me disaient qu'il ne faisait pas "comme d'habitude". Le déficit de pluviométrie était compensé vers la fin mars.

De l'argent, c'est franchement possible.

M'enfin ! 😳

Plus qu'une semaine et je cours au malheur !

Très chouette, le monument à Eddy ! De face, l'attitude du personnage fait qu'on remarque à peine ce qu'on voit beaucoup mieux de profil : le vélo n'est qu'ébauché !

C'est un coureur au tempérament offensif, il a du panache, comme Merckx et Hinault à qui il est souvent comparé. Il pourrait gérer, calculer, mais il y a cette volonté de gagner, cette générosité dans l'effort sans laquelle il ne serait plus lui-même. J'ignore si c'est le cas pour Pogacar, mais Merckx disait qu'il était angoissé à l'idée que son avance au classement général soit insuffisante pour pallier à un mauvais jour ou un fait de course au pire moment. Même avec le maillot de leader, il attaquait pour creuser l'écart et se rassurer. Je ne pense pas qu'il sera émoussé pour le TdF, je pense surtout que sa carrière au sommet sera plus brève que celle d'un coureur qui s'économise davantage. Mais tant qu'il est le meilleur, il se forge un palmarès inattaquable et, compte tenu de son charisme, qui lui conserve la sympathie de beaucoup de monde.

Comme disait Telly Savalas : "N'oubliez pas que je suis chauve, hein !".

Gooooooooooooooooooooal, Gooooooooooooooooal, Argentiiiinaaa, goooooooooooooooooooooooooooal ! (1978)

Je viens de lire le compte-rendu. Victoire amplement méritée. Content pour lui après tous ces longs mois de galère. Le plein de confiance pour la suite... mais peut-être aussi une mise en garde pour ses adversaires, qui risquent de moins "laisser faire" un coureur qui revient à très bon niveau.

C'est du MegaExo en 24mm. A priori, un Hollowtech2 en 24mm devrait faire l'affaire, mais sans certitude, je n'ai pas essayé moi-même. Je suis passé d'un MegaExo 19mm à un Hollowtech2 24mm en changeant au passage le boîtier de pédalier. D'autres avis ?

Cela me rappelle mon vieux 2x5v. Peu d'écart entre les plateaux, j'avais l'habitude d'utiliser 1e, 2e et 3e pignons avec le petit plateau ; puis 3e, 4e et 5e avec le grand. C'était plus fluide comme ça qu'en croisant la chaîne. Avec les écarts de 16 dents, il faut anticiper, surtout en côte où un changement de plateau est, je trouve, très désagréable. Si je sais que ça va bien grimper, je passe directement sur le petit dès l'entame de la côte.

Dieu a créé la météo afin de procurer aux forums cyclistes un inépuisable sujet de discussion.