Nicolas JOARY

Moi, je me range à l'avis de la majorité. Parce que si c'est pour me fritter, autant que ce soit avec les moins nombreux.

Et à ton avis ?

Merci pour tes explications qui rappellent que j'ai fréquenté l'école il y a bien longtemps ! Elles tiennent la route. Comme un bon pneu.

Je ne pense pas que le médicament soit responsable de cela. Par contre, les problèmes gastriques jouent sur les réactions à l'effort. Quand tu fais un effort, par exemple monter les escaliers à vive allure, tu sens vite une gêne te serrer le ventre puis descendre dans tes jambes. Cette sensation de jambes coupées t'oblige à relâcher l'effort voire à t'arrêter, à ce moment le cœur s'est déjà emballé et tu es à court de souffle. Vraiment, les problèmes gastriques, ça joue sur le cœur et la respiration.

Oui, j'aime bien ta réponse ci-dessus. J'ai moi aussi l'impression que les choses se font d'elles mêmes quand on vieillit. On en fait moins, ou différemment. Ce qui est très difficile, en effet, c'est quand ça se combine avec des ennuis de santé. Là, on peut effectivement être content de pouvoir rouler une heure en espérant que ça aille mieux. Tu imagines bien que dans de telles conditions, retrouver des sensations est un rêve qui paraît inaccessible. On essaye, pourtant, mais c'est frustrant la plupart du temps.

Une journée c'est, en moyenne, un tiers boulot, un tiers repos et l'autre tiers pour le reste. Avec un peu d'organisation, on trouve toujours bien une heure ou deux pour soi par jour de semaine, un peu plus le weekend. Disposer de ces quelques heures rien que pour soi est absolument indispensable à l'équilibre mental. Ce qu'on fait de ces quelques heures est une question de motivation et d'organisation. Pour ceux qui peuvent le faire, un peu de velotaf est une bonne manière de joindre l'utile à l'agréable.

J'ai fait ce même constat. Dans tous les médias. Et souvent, ceux qui rédigent les sous-titres pendant les bulletins d'informations à la télé commettent des bourdes monumentales. On essaie de simplifier notre langue, mais ce faisant on la complique, puisque les nouvelles règles ne balaient pas d'office les anciennes, dans la plupart des cas. "L'usage décidera", nous dit-on.

Merci. Ils disent que la résistance aux crevaisons est améliorée, mais le vérifier tout seul c'est trop aléatoire. Si la longévité est meilleure avec les mêmes sensations, c'est tout bon, parce qu'il est quand même plus cher.

As-tu pu déceler des différences autres que théoriques entre les anciens Rubino Pro et les nouveaux modèles au graphene ?

La montée par Sault est très jolie et les six derniers km sont les mêmes que par Bedoin. Pour une première et sans connaître son niveau, c'est sage d'y aller par là. C'est quand même loin d'être facile si on n'a pas l'habitude de la montagne. Si on a déjà de l'entraînement à la grimpette, autant essayer une des deux montées mythiques. Dans ce coin, ne pas manquer les gorges de la Nesque, ce n'est pas très difficile et c'est magnifique.

Chez moi, c'est ma femme qui fait les courses, même si je ne suis pas d'accord.

La santé, ça n'a pas de prix.

Je trouve des similitudes, moi aussi. Une marche à la fois = petit braquet ; deux à la fois= grand braquet. L'allure, c'est un peu comme la cadence de pédalage.

Merci pour toutes vos réponses intéressantes ! Oui, vous avez raison : il y a encore bien du plaisir à prendre et à partager quand la grande forme de la jeunesse n'est plus là. J'avoue que mon titre était un peu forcé : accepter de vieillir, certes, nous devons tous le faire ; mais trouver ça drôle, non, il n'y a pas de quoi. Comme le rappellent bon nombre d'entre vous, vieillir est inéluctable et il faut en passer par là si on ne veut pas quitter ce monde prématurément. Oui, se fixer des objectifs raisonnables, ça paraît une bonne méthode. Le tout est de bien choisir lesdits objectifs. Placer la barre trop haut, c'est juste l'assurance de passer facilement en dessous ; mais aussi une porte ouverte sur le découragement. Si pour moi il s'agissait juste de prendre de l'âge, ce ne serait qu'un demi-mal. Après tout, je le fais sans problème depuis bien longtemps. Le plus difficile, c'est que sont venus s'y ajouter des soucis de santé. Il y a des choses que malheureusement on ne maîtrise pas ! Bon vélo à tous, jeunes et moins jeunes !

Quand je lis certaines interventions, je réalise que, comme tout le monde, je vieillis, mais que j'ai atteint, à bientôt 60 ans, un âge où ça devient préoccupant. En prenant des rides, nos performances baissent inexorablement, quand ne s'y ajoutent pas des problèmes de santé qui n'arrangent rien... Bref, prendre de l'âge et constater qu'on n'est plus ce qu'on a été, c'est parfois déprimant. Alors, comment faites-vous pour, sinon trouver ça drôle, au moins positiver le plus possible ?

En tout cas, moi, un 42 j'aime bien. C'est mon grand plateau. 😃

Je n'ai jamais été gravement malade, encore moins hospitalisé, pendant les 57 premières années de mon existence. Depuis deux ans, je cumule les emmerdes : 3 séjours aux urgences, dont un avec embarquement par le samu, 3 anesthésies générales, des examens de tout avec des résultats nickel pour mon âge, la seule dysfonction étant une béance du cardia... Et j'ai l'impression d'avoir vieilli de 20 ans, parce que ces problèmes gastriques m'irritent le nerf vague et que ça perturbe mon rythme cardiaque. Tout ça pour dire que la bonne santé, ça tient à bien peu de chose. Le RGO, c'est une belle m*, parce que non soigné, ça peut démolir l'oesophage, la gorge et même les dents. Chez certains, ça perturbe aussi le cœur. Tout est lié, dans le corps. Les médocs sont désagréables, mais sans eux, c'est souvent pire. Le plus difficile moralement, c'est de savoir que sans les soins on est malade ; tandis qu'avec on n'est pas bien.

Il me semble que les redondances, il y est accoutumé avec son triple. Passer à 14 dents d'écart entre les plateaux, c'est une gestion differente et pas spécialement drôle. Il faut beaucoup anticiper, dirais-je. Avec l'habitude, bien sûr, on n'y voit plus de problème, mais il faut s'habituer. Mon impression est qu'il faut, dans ce cas, être très attentif au choix de la cassette, afin de rouler la plupart du temps en dehors de la zone critique du changement de plateaux.

De nombreux maux restent un mystère pour la médecine. On voit ce qui se passe, on reconnait les symptômes et même leurs mécanismes, mais on ne sait pas pourquoi ça se produit. Bien souvent, le praticien évoque le stress. Cela semble une réponse fourre-tout, mais elle se base sur une cruelle réalité : notre système nerveux est mis à très rude épreuve, quotidiennement, ce qui peut faire du dégât. Et si le stress n'est pas à l'origine du mal qui nous assaille, il exacerbe son action. Bon courage !

Une gastroscopie pourrait apporter une réponse. Plusieurs causes sont envisageables quand on souffre de rgo. Au mieux, c'est accidentel et passager : une intoxication alimentaire, une réaction qui demande un changement d'habitudes à table. Il peut y avoir des troubles fonctionnels, comme une hernie hiatale ou une béance du cardia, et souvent on doit prendre un ipp. La gastroscopie permet de vérifier tout ça. Ils réalisent des prélèvements qui sont analysés en labo. Une présence en masse de helicobacter pilori peut nécessiter la prise d'un antibiotique, par exemple. Je suis sujet au rgo par béance du cardia, je prends du pantoprazole tous les matins à jeun. C'est à vie, probablement.

Je ne pense pas que ce soit supposé remplacer le casque des cyclistes sur route. Par contre, pour les gens qui font de petits trajets en ville et qui ne veulent pas s'encombrer d'un casque quand ils vont faire des emplettes, pourquoi pas ? Une petite protection, c'est probablement mieux que pas de protection du tout. Une sorte de casque compact, qui se range facilement, c'est une idée à creuser. Il y aurait un marché pour cela.

C'est de la médisance. Les routes belges sont bonnes. Elles font vivre les marchands de pneus et d'accessoires.

La question qui me tracasse, dans le cas d'une peine infligée à un coupable, c'est toujours : "Et après ?" Qu'il prenne 18 mois ou 18 ans, un jour il sortira de taule. Et quoi, alors ? À quoi cela aura-t-il servi si le gaillard n'est pas dégoûté à jamais de l'envie de recommencer ? À l'empêcher de récidiver pendant une période plus ou moins longue, oui ; mais après ça ? Et est-ce que ça servira à d'autres ?

Eh ben ! Grâce à tes explications, je ne mourrai pas idiot !

Je vais balancer une évidence : un objet de seconde main vaut ce que les gens sont prêts à mettre pour l'acquérir. Une autre évidence, pour estimer le prix qu'on peut demander pour un objet d'occasion, est de se dire, le plus honnêtement possible : " et moi, si je voulais acheter une telle pièce, combien serais-je prêt à payer ?"