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Nicolas JOARY

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Tout ce qui a été posté par Nicolas JOARY

  1. Oui, je pense que tu as raison. Quintana avait des ambitions, il n'a pas pu. C'est tout. Il ne faut pas l'accabler, mais rester réalistes : il manque encore de "fighting spirit" pour venir à bout d'un Froome en bonne condition, bien entouré et impeccable tactiquement. Quintana est jeune et peut progresser, mais il y a du boulot ! Et j'espère que Bardet n'aura pas trop de pression l'an prochain !
  2. Pourvu qu'il se viande pas demain avant d'arriver à Paris !
  3. Une belle victoire de Bardet, dans une étape au final (enfin) un peu haletant ! Mais que c'était dur, les dernières centaines de mètres ! Pour le reste, on constate que des faits de course (pluie, glissades, chutes...) peuvent parfois contribuer au suspense. S'il faut compter là-dessus pour avoir du spectacle, c'est quand même triste. Une remarque au passage : Fromey "marche" quand même mieux avec son vélo qu'avec celui d'un équipier (et que dire d'un vélo d'assistance Mavic ?) ! Toujours pas bien compris la tactique Astana. À moins que la chute de Nibali n'ait vraiment chamboulé leurs plans... Par contre, toujours très bonne tactique de la Sky, cette fois pour limiter les dégâts et casser le rythme (Poels). En fin de compte, bien qu'il ait été mis sur la défensive, Froome accentue son avance sur le second du classement général ; ce qui est bien pour lui l'essentiel, me semble-t-il.
  4. +2
  5. Faut pas en vouloir à Quintana. Il n'est pas assez fort pour dominer Froome et quelques autres, c'est tout. Il ne pouvait pas attaquer, il a essayé de suivre. Il fera peut-être mieux une autre fois... Tactiquement, chez Sky on fait ce qu'il faut. Les autres, on comprend mal. Pas franchement une tactique chez Movistar ni chez BMC ; et un comportement curieux chez Astana où on "fait le train" à la place de la Sky en finissant par se mettre soi-même en difficulté. Avouons que ça doit être difficile, moralement, de tenter de faire quelque chose et de voir que Froome et trois ou quatre de ses équipiers sont encore là pour répondre. Ce n'est évidemment pas d'aujourd'hui qu'un coureur est plus fort que les autres et que son équipe aussi meilleure que les autres ; mais à ce point-là, c'est décourageant et ça tue le suspense.
  6. J'aimerais bien aussi qu'on supprime certains "outils", mais je n'ai pas l'impression que ça modifierait beaucoup ce qui se passe en course. AMA, le déroulement des courses, c'est davantage une question de mentalités et d'enjeux à tous niveaux qu'une question de technologie.
  7. J'aime bien aussi les belles images ; et ça ne manque pas sur le TdF. Dans les étapes de montagne, ça passe le temps quand sur la route tout le monde reste sur ses positions. Cela dit, les longs résumés d'étape, le soir, sont plus intéressants que le direct si on ne s'intéresse qu'à la course elle-même.
  8. Faudrait un parcours sur lequel les baroudeurs auraient une bonne chance de s'imposer au classement général.
  9. Merckx raconte qu'il était fréquemment inquiet. Porteur du maillot jaune, il estimait souvent son avance insuffisante, ce qui le poussait à attaquer pour creuser l'écart. Il avait aussi un tempérament de gagneur. Hinault pareil. J'ai connu cette époque, mais difficile de dire ce qui a vraiment changé. J'ai l'impression que les "cracks" d'autrefois étaient, en dépit de leur talent et de leur courage, moins sûrs d'eux que les leaders d'aujourd'hui qui, avec deux minutes d'avance, peuvent "assurer". Je ne sais pas s'ils craignent moins une défaillance, un problème technique, une chute, un incident de course... mais pourtant deux minutes ça peut être vite gaspillé. C'est peut-être la technologie (oreillette, cardio, capteur de puissance, etc) et le haut niveau de préparation que les coureurs connaissent aujourd'hui qui font qu'ils craignent moins les incidents ou le jour "sans" ? En tout cas, ils se sortent moins les tripes que leurs glorieux prédécesseurs (on se souvient de Merckx mis sous oxygène au sommet du Ventoux). Ce qui a bien changé, AMA, c'est le fric derrière les grandes courses. Aujourd'hui, un "top 5", ça semble avoir davantage de valeur qu'autrefois. À supposer que Quintana (4e) se sente bien en fin de tour et tente une attaque dans les Alpes, Froome n'aura même pas à bouger en premier pour le contrer. Mollema (2e) et Yates (3e) ne laisseront pas faire. Quand Merckx ou Hinault avaient le maillot jaune, en cas d'attaque, les autres attendaient sagement que le Cannibale ou le Blaireau fassent le job. Et s'ils ne le faisaient pas (un coup de moins bien, un jour sans...), c'est alors seulement que les autres en profitaient. Et ça, je n'ai pas l'impression que ce sont les oreillettes et la technologie... Ce serait plutôt la mentalité.
  10. Ah, oui ! C'est mieux que ce dont je me souvenais, alors. Belle performance ! Incontestablement les deux meilleurs sur cette étape, puisque ce furent les plus rapides au total. Par contre, sans l'arrêt-pipi de la Sky, ils auraient peut-être été rejoints avant le Chalet.
  11. Quand l'incident s'est produit, il me semble que les deux Belges étaient tout proches de l'arrivée avec plus de trois minutes d'avance. Non ?
  12. Froome semble au-dessus du lot, en effet, mais je n'enterrerais pas trop vite Quintana, même s'il a déçu jusqu'à présent. Au clm il m'a quand même étonné en finissant assez fort. J'espère, pour le spectacle, que le Colombien sera mieux en troisième semaine.
  13. Avec tout ce potin autour d'un incident de course, on en oublierait la très belle victoire d'étape de Thomas de Gendt et la sympathique seconde place de Serge Pauwels. Ce n'est pas si souvent que des Belges se distinguent en montagne... Ces deux-là sont particulièrement méritants car souvent à l'attaque (comme Pauwels déjà l'an dernier). Je préfère leur attitude à celle d'un certain qui a encore déçu cette année...
  14. Quelle qu'ait été la décision - difficile à prendre - des commissaires, elle était certaine de faire des mécontents. Il y a toujours une part d'arbitraire, parce que le règlement ne prévoit pas tout à la virgule près et que les interprétations peuvent être différentes selon les sensibilités. J'ai trouvé Froome très drôle, sur le coup, et puis plutôt courageux et très "gentleman" dans son comportement. D'autres que lui auraient gueulé, eu des gestes d'humeur... À l'évidence, Froome est un "gentil". N'empêche que je me suis marré à le voir essayer de pédaler sur le vélo Mavic ! Il n'est habituellement pas très élégant sur un vélo, mais il est efficace ; alors que là, c'était grotesque. Le choix des commissaires me paraît sportivement le plus juste en fonction de ce qui se passait avant l'incident. Par contre, c'est un précédent qui risque de poser quelques problèmes dans le futur.
  15. Dommage, mais c'est comme ça ! Et, qui sait ? Peut-être cette montée tronquée donnera-t-elle un spectacle inattendu ? Les pourcentages de St-Estève jusqu'au Chalet sont quand même sérieux !
  16. Bien dit ! Sagan est exceptionnel, un spectacle à lui tout seul. Froome fait ce qu'il faut et même plus : du panache et de l'audace. Heureusement, pour nous Belges, qu'il y a Van Avermaet. (Et on annonce l'abandon de Van Den Broek. Pfff !)
  17. Sagan est quand même extraordinaire. Il ne se cache jamais, on se doute bien de ce qu'il va tenter de faire... et il le fait ! Froome met bien la pression sur ses concurrents, en effet. Il ne manque pas de tempérament. Je trouve même qu'il prend de très (trop) gros risques (comme hier), alors que ce sont ses adversaires qui devraient en prendre. Lui, il est déjà devant et bien devant ! Les autres jouent déjà "placés", dirait-on : plutôt assurer un podium ou un top10 que prendre le risque de tout perdre en attaquant franchement.
  18. Oui, un gâchis, la Belgique. La politique, la météo et maintenant le foot. L'espoir reste pour la France, mais faudra sortir les Allemands. Et puis peut-être une finale musicale ?(*) (*) France-Galles.
  19. Toute la course a été passionnante. Et quel spectacle, comparé à la F1 que je trouve ennuyeuse ! Finale cruelle, aussi, pour Toyota. Une poignée de minutes après que Porsche eut clairement renoncé à une vaine poursuite (changement de pneus en vue d'assurer la seconde place), la réussite leur tourne brutalement le dos. Évidemment, c'est ça, les 24h du Mans ; et c'est aussi une bonne partie du piment des épreuves sportives : ce n'est pas gagné tant qu'on n'a pas franchi la ligne. En cyclisme, on voit ça aussi, quand l'échappé qui a tout donné et méritait la gagne se fait rejoindre et dépasser à deux cents mètres de l'arrivée.
  20. Pas mal, la brosse qui nettoie les jantes en même temps !
  21. Je suis parfaitement incompétent pour donner des conseils d'entraînement, mais il est important que ce garçon prenne beaucoup de plaisir à vélo. C'est un chouette sport, il faut veiller à ne pas l'en dégoûter.
  22. Léger mais résistant, c'est difficile à concilier. Tant qu'on est sur le vélo, je pense qu'il n'y a pas de problème avec un modèle bien conçu... et choisi à la bonne taille (c'est loin d'être évident). C'est surtout quand on doit faire quelques pas qu'on les endommage ou, le plus fréquemment, en les mettant et en les retirant. Quand on peut prendre le temps de les enfiler avant les chaussures et de les enlever après les chaussures, ça aide déjà beaucoup à les "faire durer".
  23. Il s'est retourné une fois ou deux pour s'assurer qu'il te distançait ou bien il s'en foutait ?
  24. Je suis Belge, à l'époque je n'étais qu'un enfant. Merckx me faisait vibrer. Je n'étais pas content que Ocana se soit planté, j'étais juste content que Merckx puisse à nouveau gagner. Un supporter, c'est souvent %@!?. Enfin, je ne dirais pas que Merckx a gagné "sans combattre", en 71. Au contraire. Après sa défaite d'Orcières, il s'est battu tous les jours. Qui ferait ça aujourd'hui avec plus de cinq minutes dans le vue ? S'il avait fait comme les coureurs actuels, rouler pour sauver une seconde ou une troisième place, sans essayer quand même d'aller chercher la première, Ocana ne serait pas tombé. Merckx lui a mis la pression tous les jours. Éviter les chutes, calculer les risques qu'on prend, ça fait aussi partie du vélo. En 71, le cannibale n'a pas gagné sans combattre, oh non ! Et il a aussi gagné contre tous ceux qui se réjouissaient d'en voir un autre lui damer le pion.
  25. C'est triste ou débile... mais c'est logique. On ne peut pas faire l'unanimité. Merckx gagnait tant de courses qu'il était détesté par les supporters d'autres coureurs. De là à l'agresser physiquement et verbalement, il y a de la marge, mais c'est comme ça : difficile d'empêcher quelqu'un de se réjouir des mésaventures d'un adversaire de son favori, le malheur des uns faisant le bonheur des autres. Sur ce forum, j'ai lu quelques noms peu flatteurs adressés à certains vainqueurs, pourtant méritants (Evans, par exemple). Quand on n'aime pas, on exagère. Quand on aime, on ne compte pas. La plupart des gens qui se disent neutres ou adoptent une attitude pas trop partisane, émettant des commentaires empreints de "sportivité", sont généralement assez hypocrites pour ne pas dire à voix haute le fond de leur pensée. Quand Ocaña s'est pris la gamelle en 1971, je n'ai pas dansé la gigue ; mais quelque part, au fond, j'étais content pour notre Eddy.
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