Nicolas JOARY

Je plussoie. Bravo à tous ! Longue vie et surtout pas de régime sans selle !

Moi, ça ne me gêne pas spécialement qu'on dise que telle activité n'est pas du sport mais une discipline sportive ou un jeu d'adresse ou je ne sais quelle autre dénomination. Par contre, je trouve que ce n'est pas une raison pour en parler avec dédain. Même si ce n'est pas très "physique", la pétanque, le billard, le tir à l'arc, quand on fait ça en visant la performance, c'est loin d'être facile. C'est même, sur certains aspects, plus difficile que le vélo ou la course de fond, par exemple. Parce que c'est souvent très technique, parfois tactique, et que ça requiert de l'adresse et une grande maîtrise nerveuse qui ne s'acquièrent et s'entretiennent qu'en s'entraînant sérieusement. Alors du "sport" au sens strict du terme, peut-être pas, mais ce n'est pas pour ça que c'est sans valeur.

Extraordinaire ? A priori, je dirais non, mais tout est relatif. Quand on voit des gens incapables de faire l'effort marcher deux cents mètres et qui prennent leur bagnole pour aller s'acheter des clopes au tabac du coin ; quelqu'un qui roule à vélo, ça paraît exceptionnel, parfois. J'en vois qui, tous les jours et par tous les temps, prennent leur bicyclette pour aller bosser. Je ne dirais pas que c'est extraordinaire, mais je dis quand même "respect".

"Au moins 60 bornes, sinon ça ne sert à rien de te mettre en tenue..." Tu peux m'expliquer pourquoi, stp ? Merci.

Oui, il faut quand même se méfier de certains jugements un peu rapides. Par exemple, un mec qui a du bide comparé à un autre bien "sec". Je vois des gens sur des chantiers, un peu bedonnants, ça ne les empêche pas d'abattre un boulot qui me mettrait sur les genoux en quelques heures. Pour en revenir au sport, certaines disciplines requièrent, comme le vélo, un rapport poids-puissance le plus favorable possible. Mais au sein d'un même sport, comme la course à pied, par exemple, le physique d'un sprinter n'a rien à voir avec celui d'un marathonien. On est souvent trop enclin à mépriser ce qu'on connaît mal ou ce qu'on n'aime pas. Moi aussi, je trouve qu'ils ont l'air un peu... heu... et qu'ils feraient aussi bien de courir, etc. Et puis, faire des aller-retour dans de la flotte pleine de chlore, qu'est-ce que c'est monotone ! Mais c'est facile à dire quand on n'aime pas la natation. Il y a des gens qui pratiquent le billard, la pétanque ou le tir ; et qui ont l'air de parfaits touristes avec leurs kilos "de trop". Mais pour eux, pour leur sport, ça n'a pas d'importance. Pratiquer le billard, la pétanque ou le tir à haut niveau, ça requiert des qualités physiques et mentales qui n'ont rien à voir avec celles requises pour l'athlétisme et le vélo. Quand tu vois à l’œuvre les cracks du billard ou de la pétanque, ça semble tout facile, comme ça, mais il n'en est rien. Essaie un peu. Sérieusement. Quand ça semble facile, c'est parce que c'est bien fait. Et ils y arrivent uniquement à force de s'entraîner, de se concentrer sur ce qu'ils font. Maintenant, je sais que certains n'appellent pas ça du sport, parce que ce n'est apparemment pas assez "physique". Ce n'est pas pour ça que c'est facile. Et ça ne mérite certainement pas le mépris. Le sport "à la %@!?", c'est celui que tu pratiques quand tu le fais avec assiduité et la volonté de progresser. C'est dur et tu te dis : qu'es-ce que je suis %@!? de faire ça, comme sport ! Mais tu le fais quand même, parce que tu aimes ça. Non ?

Je peux donner une réponse à la %@!? ?

Gasp ! Ma femme et moi, on vient juste de sursauter en même temps, puis on a ouvert de grands yeux : de l'orage ! Un bon gros coup de tonnerre et une pluie drue. Eh oui, Monsieur ! Y a plus de saisons !

La potence, ça peut faire très mal. Sauf quand la peine de mort est abolie ou qu'on utilise un autre moyen d'exécution de la sentence. Hein ? Oui, oui, je sors.

Je plussoie aux commentaires de Jacques. Pas drôle en Belgique de ces jours-ci. Il fait doux, certes, mais vu l'état des routes, le vent fort les rend dangereuses.

Jean, il me semble avoir lu dans un autre fil que tu manges aussi un peu ce que tu veux, même des trucs gras, en ayant encore faim en quittant la table. Et, apparemment, pour toi, ça marche. Mais je doute que cette méthode puisse être appliquée à tout le monde. En ayant lu tes interventions sur le sujet, je dirais que tu fais, tout comme moi, partie des chanceux qui ne prennent pas facilement du poids. Dans ces conditions, un peu d'attention sur la quantité, la qualité ou les deux doit suffire. Mais je ne suis pas sûr qu'attribuer ta facilité à maîtriser ton poids à ton habitude alimentaire soit nécessairement une bonne liaison de cause à effet. Parfois, je songe aussi que mes habitudes alimentaires sont bonnes, mais c'est peut-être juste un coup de bol physiologique dont j'essaie de m'attribuer le mérite. Le métabolisme a quelque chose de compliqué. L'âge aidant, les besoins caloriques changent, activité physique ou pas. Sans que nous fassions d'effort particulier, le corps a besoin d'un certain nombre de calories : davantage quand on est jeune et en pleine croissance, moins quand on vieillit. Sans modifier nos habitudes de vie, on peut ainsi commencer à prendre du poids parce que notre corps a soudain décidé de diminuer ses besoins. Chez certaines personnes, ça commence tôt ; chez d'autres... jamais.

Une personne n'est pas l'autre. Il y a sur ce forum des discussions où certains disent manger à peu près tout ce qu'ils veulent sans prendre de poids et où d'autres désespèrent de maigrir malgré tous leurs efforts. Difficile, dans ces conditions, de te dire "il faut manger ceci et éviter cela" ou de te donner une recette qui te fera maigrir à coup sûr. J'essaie toutefois quelques principes à la fiabilité communément admise : - Manger lentement. Quand on a faim, il est tentant de se ruer sur la nourriture. En quinze minutes, il est possible d'avaler moult calories sans que le corps ne réagisse, car il lui faut en effet un minimum d'un quart d'heure pour pouvoir envoyer le signal de satiété. - Manger de tout. Les régimes qui suppriment certaines catégories d'aliments sont efficaces pour perdre du poids, mais ils ne sont pas sains à long terme car déséquilibrés. Si on les maintient, les carences finissent par causer des problèmes, si on ne les maintient pas, on recommence à grossir. - Éviter les régimes contraignants. Le corps a bonne mémoire. Si on le prive, il profite du moindre écart pour "faire des réserves" en prévision de la prochaine diète. Suivre un régime strict, c'est l'assurance de voir le poids grimper en flèche dès qu'on "craque". - Pour maigrir, il faut dépenser plus de calories qu'on en absorbe, et surtout se montrer patient. Perdre du poids lentement, sans grosses contraintes. - Bien manger le matin. Prendre de petites collations entre les repas (yaourts, fruits). Se méfier par contre du repas du soir, souvent trop copieux, trop lourd, trop riche. Je compte parmi les chanceux qui maintiennent leur poids sans problème. J'écris "chanceux" parce que je pense que c'est dû à ça plutôt qu'à une discipline alimentaire bien établie. Sinon, le matin, je mange vraiment beaucoup (pain complet, fromage, fruits), au point qu'à midi, j'ai rarement faim. Je mange encore un peu de pain et, l'après-midi, souvent un fruit et l'une ou l'autre sucrerie (chocolat, gaufre). Le soir, je mange "complet" à la maison, mais pas trop tard (vers 18h-18h30). Je ne me prive pas, y compris du verre de vin, mais j'essaie de manger lentement. Après ça, je ne mange plus rien. Pas de grignotage devant la télé, pas de café. De l'eau. J'ai 55 ans, je pèse 70 kilos pour une taille de 180 cm. En 30 ans, j'ai "pris" environ trois kilos. J'estime avoir du bol, parce que je maintiens mon poids sans effort, mais si j'avais d'autres habitudes alimentaires, ce serait peut-être différent.

Depuis les années que je joue au lotto, j'ai plutôt l'impression que c'est la loterie nationale qui gagne les plus gros lots.

Oui, même si ce sont des pros, il faut quand même un sacré courage et pas mal de témérité pour se livrer à fond dans de telles conditions. En regardant les courses à la télé, on grommelle parfois en visant le caméraman qui ne passe pas assez vite le coup de chiffon sur la lentille, mais ces gens font un boulot incroyable. Bravo à eux aussi !

@ Pierre-Yves et Michel : merci pour les infos.

Est-ce rapide, au niveau de la réaction, des photochromiques ? Par exemple quand on roule au soleil et qu'on entre dans un tunnel, les verres s'éclaircissent-ils vite ? Je présume que ça dépend de la qualité du "verre" (c'est du plastique quand même ?) et, probablement mais pas obligatoirement, du prix qu'on y met ?

Désolé, je n'ai aucun conseil à donner. Mais en voyant le titre, je pensais que c'était un fil culinaire, genre cuisses de grenouilles au beurre d'ail, ou un truc comme ça. Excusez-moi.

Le muscle consomme... si on s'en sert. Sinon, muscle ou pas, manger plus que nécessaire incite le corps à faire des réserves (stockage de graisse) en prévision d'une disette éventuelle. C'est pourquoi les régimes amaigrissants sont traîtres : ils obligent le corps à puiser dans ses réserves, ce dont le corps se méfie. À la première occasion (arrêt du régime), le corps se souvient des privations et s'empresse de stocker en prévision de la prochaine diète. Cela dit, le métabolisme a de ces mystères ! Certaines personnes mangent tout ce qu'elles veulent et ne prennent pas de poids, alors que d'autres...

En tout cas, les Français ont déjà l'air au point.

Ha, ha, ha ! Dommage qu'on ne voie pas l'ensemble du mouvement, avec des images montrant le coureur qui descend de son vélo.

Les gorilles sont gros, et pourtant ils ne mangent pas de pâtes. Donc, c'est pas ça. Plus sérieusement, ce qui fait grossir, c'est d'absorber plus de calories qu'on n'en brûle. Quel que soit le menu.

Pas à vélo, mais impressionnant : http://www.youtube.com/watch?v=y1Nd1qtk1Go

Boire de l'eau, ça ne réussit pas à certains, alors ?

" (...) Ce tracé devrait apporter une innovation dans l'organisation puisque des stands seront installés dans la montée après la première partie en faux-plat et avant trois kilomètres répertoriés à environ 10 % pour que les coureurs changent de vélo. (...) " Des stands juste pour changer de vélo ? Trop facile ! Qu'ils leur changent les roues, leur essuient les lunettes et fassent le plein de leur bidon, ça oui !

Excellent ! J'ai bien ri.

D'accord avec Pierre-Yves. Si c'était une prostatite infectieuse (plusieurs semaines d'antibiotiques pour s'en défaire), la bicyclette en elle-même n'y était sans doute pour rien. Mais toutes les prostatites ne sont pas infectieuses. Qu'en (a) dit le médecin ?