C'est une histoire fort bien racontée, ma foi ! Heureusement qu'elle s'est bien terminée au plan physique : mieux vaut ne pas garder de séquelles de ce genre de gamelle. De conseil, je n'en ai pas vraiment. Je dirais, un peu comme l'aurait dit Coluche, que ce n'est pas quand on est enceinte de six mois qu'on vient crier au viol. En d'autres termes, sans avoir déposé plainte à l'époque des faits, je pense que c'est peine perdue. Évidemment, si tu peux prouver (facture, numéro de série) que c'est bien ton vélo, tu peux être écouté, mais... Si son proprio actuel l'a acquis de bonne foi, il n'est pas voleur de vélo. Il faudrait remonter à celui qui le lui a vendu, qui le tient peut-être d'une autre personne, etc. Et de toute façon, comme l'engin n'a pas été déclaré volé... À la limite, si tu retrouves le gars qui t'a emmené au village et qui, sans doute, a récupéré les restes de ton vélo, tu auras encore des difficultés à prouver qu'il te l'a chouravé. Il pourrait dire que tu lui as laissé l'épave "pour service rendu", et c'est sa parole contre la tienne. Désolé...