Nicolas JOARY

C'est vrai que le samedi est très dangereux, ici en Belgique, question circulation. Le dimanche le devient aussi, parce que de plus en plus de boutiques ouvrent ce jour-là, alors que c'était autrefois une journée très "cycliste". Vive les dimanches sans voitures !

"Il a quand même couru contre Sean Kelly et Gilbert Duclos-Lassalle." Difficiles à battre, ces quatre-là ! 😆

Les CR2032, comme la plupart des piles lithium, ont une durée de conservation impressionnante (10 ans et plus). Quand on ne s'en sert pas ou très peu, elles durent longtemps. J'ai par contre remarqué des différences entre des CR2032 de grande marque et des CR2032 d'un hard discounter, moitié moins chères. Dans mon compteur (VDO), ces dernières ne conviennent pas. Le compteur les renseigne presque immédiatement épuisées. J'en ai essayé plusieurs, toutes neuves, et c'est pareil. Pour les piles de grande marque, par contre, aucun problème. Parfois, on croit faire des économies... Heureusement, j'ai des loupiotes de chez D4 qui prennent les 2032 de n'importe quelle marque sans faire la grimace.

Je vais me répéter, mais en d'autres termes : la routine engourdit. En te lançant dans l'enchaînement de trois cols, tu as rompu ta routine, tu as dû varier les rythmes et positions ; et en sus, tu as probablement fait plus d'efforts (et des efforts moins habituels) que lors d'une sortie ordinaire. Plus d'efforts, ça stimule la circulation sanguine, ça échauffe tes muscles et ça éloigne les engourdissements. Dans une longue sortie sur le plat, si tu ne varies pas assez le rythme et les positions, le problème peut surgir ; et probablement plus rapidement par temps frais que par beau temps.

Il peut être intéressant de varier les positions et le rythme de pédalage : rouler longuement assis en pédalant au même rythme, ça peut créer ce genre de problème. En variant les positions (assis ou en danseuse, mains en haut, en bas...), en se dressant un peu sur les pédales en descente, on permet à la circulation sanguine de reprendre là où elle était un peu entravée. Je penche pour un problème essentiellement circulatoire, mais certains ici auront peut-être d'autres explications. En tout cas, le canal carpien, c'est autre chose que ce que tu décris : s'il a décidé de t'enquiquiner, il n'attendra pas que tu sois sur le vélo. Il te fera souffrir la nuit, par exemple, et ce ne seront pas des fourmillements !

J'en pense que l'usure d'un pneu dépend à la fois de son utilisateur, de ses habitudes de roulage et des routes qu'il fréquente. Sinon, comment expliquer que certains cyclistes viennent à bout de leurs gommes en trois voire cinq fois moins de kilomètres que d'autres ? Un cycliste lourd, puissant et au style offensif sur de l'asphalte rugueux détruira en mille bornes un pneu avec lequel j'en ferais six mille, moi qui suis plutôt léger et paisible dans ma façon de rouler. Sinon, quatre mille bornes, ça me semble correct, même si je n'ai pas l'expérience du Lithion 2.

Je serais curieux de savoir dans quelles provinces du pays ont été distribués ces PV... Ici, dans les provinces du Hainaut et de Namur, les autorités ne doivent pas beaucoup agir dans ce sens-là. Et il n'y a pas que pour les cyclistes. Près de chez moi, il y a tant de voitures garées sur les trottoirs que les piétons doivent souvent marcher sur la chaussée. Incroyable !

Oui, c'est tout à fait ça. Je roule seul, je respecte le code, mais il n'est pas rare que des automobilistes m'agressent sans autre raison apparente que de se venger, sur le premier cycliste venu, des ennuis que d'autres leur ont causé. Triste constat !

1. Sagan 2. Degenkolb 3. Van Avermaet

À lire tout ça, je suis crevé. Je vais dans ma chambre.

"je sais que le premier investissement que j'aurai à faire son des roues" De meilleurs pneus, surtout. Et ce n'est pas cher. Pour les roues, tu as le temps.

Bienvenue à toi, Eddy !

Tu trouves un peu partout sur la Toile des lampes bon marché qui "crachent" du 1200 lumens et plus. Elles sont fabriquées en Chine (Hong Kong) et se présentent généralement sous la forme d'une lampe (à attacher au cintre ou au casque), d'un pack de batteries (à fixer au cadre ou à la potence) et d'un câble pour relier les deux. Il y a aussi un chargeur (attention aux standards des fiches !) et parfois même un second pack de batteries. Tu trouves à peu près les mêmes lampes sous diverses marques distribuées par des revendeurs français, à prix plus élevé. Normal : elles sont testées, les soudures sont vérifiées et refaites, il y a une garantie avec retour/échange qui ne prendra pas deux ou trois mois comme avec les vendeurs asiatiques. Ces usines à gaz éclairent fort, très fort même. La plupart sont inadaptées à un usage routier - à moins que le but soit d'éblouir les autres usagers - et ne sont même pas homologuées pour ça ! Par contre, pour du VTT dans les bois, c'est ce qu'il faut. Sous les marques Sigma, Lezyne, Busch&Muller, Trelock, Philips... (liste non exhaustive) tu trouveras des lampes adaptées à la route. Certains modèles se chargent par port USB (bien, mais quand c'est vide, c'est vide), d'autres utilisent des piles ou accus (privilégier les accus AA - et on peut en emporter un jeu de rechange). Une puissance de 400 à 500 lumens au minimum me semble indispensable, mais les lumens ne sont pas tout. Les données en Lux sont plus significatives, mais rarement données. Disons que 80 à 100 Lux, c'est déjà très bien. Si tu as un revendeur Trek à portée, ne manque pas la Bontrager Ion700. Le modèle est incroyablement compact, donne jusque 700 lumens (3 modes de puissance, deux modes flash) et se charge par USB. Inconvénient : l'autonomie. À fond, 60 à 70 minutes ; mais le mode "médium" (450 lumens) est déjà efficace et fonctionne plus de deux heures.

"Le plus beau Champion du Monde 2015 qu'on pouvait imaginer." +1

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Pour les pédales Shimano SPD, je rappelle qu'il y a deux références, pour les cales : les SH-51 et les SH-56. En apparence, elles sont presque identiques, mais les SH-56 sont le modèle que j'appellerais "idiotproof", raison pour laquelle je les ai adoptées. En cas de réflexe basique, elles déclipsent très facilement.

"le rail des selles de cette marque implique de pouvoir dévisser, un des deux écrous, par dessus !" Je suppose que tu veux parler des vis de la tige de selle ? J'ai une tige Spe avec le système à deux vis, mais elles se tournent par-dessous avec une clé allen. J'ignore si on peut monter les vis dans l'autre sens, je n'ai pas essayé, mais avec une selle évidée comme celle que j'utilise (SMP) la vis de devant, montée à l'envers, pourrait être tournée depuis le dessus.

Quotidiennement. 😃

Franchement, toute plaisanterie mise de côté, ce vélo est incroyable. Il a cet aspect désuet (et pourtant pas évident à réaliser) des jouets d'antan. Et quand en plus c'est pour une bonne cause, on ne peut qu'applaudir !

Pas facile, le flamand ! Pas de panique : encore une dizaine de posts et il va y arriver. 😆

Voilà une machine qui ne me laisse pas de bois !

"(...)Voilà qui risque d'amener pas mal de surcharge dans les prétoires de nos cours et tribunaux(...)" La jurisprudence sur le sujet est probablement maigrichonne.

"(...) Toutes ces pistes cyclables, en fait, sont destinées au cyclisme lent. (...)" Jean, tu résumes très bien le problème. Pistes cyclables, voies vertes et digue de mer, c'est pareil : à partager entre cyclistes, piétons et objets divers. Lorsqu'elles existent, le cycliste "routier" n'y trouve pas sa place et elles le privent, par la loi, de sa vraie place sur la chaussée.

Le cycliste est un gêneur : les autorités devraient favoriser la pratique du vélo, mais ils n'ont pas la volonté politique d'y mettre le budget. Nous gênons les automobilistes, on nous envoie partager les trottoirs avec les piétons ; et les récriminations des uns et des autres embarrassent les pouvoirs publics. Triste constat !

Intéressant rappel. À noter : il est plusieurs fois question de piste cyclable praticable. Reste à définir ce terme ; ce qui n'est pas facile, un vélo de route n'étant pas un VTT. Ceci est à noter aussi, car il s'agit d'une règle souvent ignorée par les autres usagers : "Lorsque les cyclistes et les conducteurs de cyclomoteurs à deux roues sont tenus d'emprunter la piste cyclable, ils peuvent la quitter pour changer de direction, pour dépasser ou pour contourner un obstacle."