Nicolas JOARY

Oui, la course est longue. On a vu que l'équipe Soudal n'est pas à même de contrôler la course, ce dont on se doutait. L'intention de laisser filer le maillot rouge aujourd'hui était connue. Et le laisser à Martinez était ce qui était souhaité. Mais la Jumbo est très forte et est venue brouiller les cartes en créant un bel écart via Kuss. Ce n'est pas à elle d'attaquer, elle peut contrôler et en a les moyens. Mais Martinez est devant. Donc attaquer quand même avec Roglic ? Cela promet !

C'est intéressant. Kuss "leader" chez Jumbo. Martinez impressionne. Uijtdebroeks le meilleur chez Bora. Evenepoel quand même pas largué au CG par Roglic et Vingegaard (Il a réduit l'écart dans le dernier kilomètre), donc toujours dans le coup. Quels seront les choix tactiques des différentes équipes dans les prochains jours ?

Il était tout simplement venu te voir passer, Franck. Et ça l'a bien fait barrir(e).

Victoire de Kuss et maillot rouge pour Martinez. Roglic et Vingegaard reprennent une trentaine de secondes à Evenepoel. Bien joué la Jumbo. Mais il va falloir gérer trois leaders...

Quelle D+ sur cette sortie, Serge ?

Le groupe de tête posséderait 3'20" d'avance à 25 km de l'arrivée (pour 6 minutes à 50 km). Apparemment bien calculé pour laisser filer le maillot rouge avec un écart raisonnable. Encore faut-il céder ce qui est cédable à qui on peut prendre le risque de le céder ! Il y a quand même quelques solides gaillards devant : Soler, Kuss, Martinez... pour ne citer que ceux-là !

Rien vu de l'étape, mais Groves a remis le couvert. Il est bien le meilleur des sprinters présents. Attentif, Evenepoel a évité les ennuis (dont une chute dans les trois derniers kilomètres) et s'est offert le luxe de prendre six secondes de bonification au nez et à la barbe de ses rivaux. J'ignore comment ça s'est passé, si les autres ont essayé ou laissé faire, mais ce qui est pris n'est plus à prendre, dans ces courses à étapes où les secondes finissent par créer des minutes, donc bien vu de sa part ! Si quelqu'un a vu l'étape, il pourra peut-être préciser...

Le principal danger me semble venir du fait que trop de coureurs veulent se placer : le sprinter et ses équipiers qui l'emmènent avant le dernier coup de reins, mais aussi les leaders et les équipiers qui les protègent, tant les chutes sont redoutées et les secondes perdues difficiles à rattraper.

Ce matin aux infos, on évoquait le retour du virus (coïncidence, juste au retour des transhumances estivales) et la possibilité que l'immunité de la population ait bien baissé, a fortiori si nous avons affaire à un ou plusieurs nouveaux variants.

Merci pour ton compte-rendu intéressant, surtout concernant tes choix techniques et logistiques. N'hésite pas à parler davantage du voyage en lui-même, des rencontres, des découvertes... C'est un des aspects passionnants du voyage à vélo. Je suis un amoureux du côté "aventure", du moins lorsque je voyage seul (avec Madame, c'est différent), et je préfère improviser : pas de réservations, camping ou bivouac uniquement. Inconvénient : voyager plus lourd (15-20 kilos de bagages et ravito). La prochaine fois, j'essaie plus léger, avec un hamac (500g, encombrement mini) pour remplacer tente et matelas (4 kilos et demi + volume) et un petit "tarp". Bon amusement dans tes périples. Au plaisir de te lire encore !

L'organisateur propose, les coureurs et leurs DS disposent. Le parcours peut être plus sélectif et, malgré cela, ne pas voir s'opérer de grosse sélection. À l'inverse, une étape prétendument pour R/S peut voir les échappés aller au bout. Ce n'est pas facile. Mais c'est clair que les fins d'étapes avec des pelotons qui déboulent à 70 km/h, c'est plutôt dangereux, compte tenu entre autres du niveau global des équipes qui a évolué très à la hausse avec la mondialisation, les moyens financiers accrus et une concurrence impitoyable. Je me demande si la règle des trois kilomètres ne devrait pas être adaptée et portée à dix kilomètres pour certaines finales.

Il essaiera de ne pas faire de faux col.

Sur les images de l'arrivée, on voit clairement que, tout à l'enthousiasme de sa victoire, Remco ne songe pas à freiner aussi rapidement après avoir franchi la ligne. On voit que le public s'écarte, mais la dame, inattentive à ce qui se passe, s'avance distraitement en sens inverse et coupe ainsi la trajectoire du coureur. Heureusement, c'était plus spectaculaire qu'autre chose, mais avec un peu de bon sens de la part de tout le monde (organisateurs, coureur, spectatrice), l'incident aurait pu être évité.

Ce matin, très peu de vent lors de mon départ, mais ciel gris et fraîcheur étaient de mise, autant (déjà !) que ma tenue "mi-saison" à manches longues. L'imperméable coupe-vent est resté dans la poche du maillot, pas une goutte de pluie et pas une éclaircie. Le vent s'est invité en fin de parcours, mais sans violence. En ce début d'après-midi, quelques timides éclaircies se manifestent, mais il ne fait toujours pas chaud.

Fignon n'avait pas la langue en poche non plus. Et encore moins après avoir raccroché. Parti bien trop tôt, lui ! Un personnage aussi, mais c'est pour ça qu'on les aime ou les déteste. C'est mieux que l'indifférence, je trouve.

Comme un Schtroumpf, en réalité.

À comparer avec notre Wallonie, donc. Ici, pas chaud, quelques éclaircies en matinée et jusqu'en début d'après-midi, puis nuageux et encore nuageux, mais sans pluie (du côté de Fleurus). Quelques emplettes ce matin avec la randonneuse et ses sacoches. Et des manches longues et la tirette fermée jusqu'au cou.

🤐

Dans l'enthousiasme de la victoire, il a oublié de freiner. Heureusement que ce garçon apprend toujours de ses erreurs ! 😄 Belles performances des jeunes Ayuso, Martinez et Uijtdebroeks.

750D, c'est pas une appellation déposée par BMW ?

La pluie, ça perturbe de temps en temps les conditions d'un CLM, cela fait partie des aléas de la course. Ce qui était par contre navrant, c'est de faire rouler certaines équipes en plein jour et d'autres au crépuscule. Même dans une agglomération éclairée et avec un phare sur le vélo (conditions maintes fois rencontrées en vélotaf), la lumière est moins bonne qu'en plein jour. Les coureurs n'ont même pas de phares et ils roulent bien plus vite que moi. Je trouve ces étapes "en nocturne" très dangereuses et je comprends parfaitement le mécontentement des coureurs.

Chez nous, c'est les routes en bon état qui sont recherchées. Elles sont si rares que tous les clubs cyclistes (et il n'en manque pas) empruntent les mêmes. On trouve donc des tas de fléchages de toutes couleurs sur l'asphalte, reliefs de sorties organisées par les clubs.

Eh ben merci ! Voilà qui rassure ! Comme quoi il n'est jamais trop tard pour bien faire...

Un cadre de 53, même si je ne connais pas ses autres quotes, c'est peut-être un peu grand pour toi. Comme le suggère Pierre-Yves, un cintre plus compact conviendrait déjà mieux, au cas où tu ne trouves pas un réglage plus confortable. Essayer divers réglages pour commencer, ça ne coûte rien. Donc, débuter comme ça en tâtonnant un peu, ça permet de cibler ce qui pourrait encore être amélioré.

Ton cintre me semble trop "relevé". La partie basse devrait être (presque) horizontale. Si c'est un peu bas, il vaudrait mieux retourner la potence (angle positif) pour compenser un peu, plutôt que relever autant le cintre. Est-ce que le vélo est à ta taille ? Si le tube supérieur est trop long, tu vas avoir tendance à essayer de remonter le cintre pour rapprocher les cocottes... Pour le dérailleur, vérifier aussi, en plus de la butée haute, l'état et la tension du câble.