Nicolas JOARY

En ce moment, compte tenu de la météo, je ne voudrais pas être un homme de fer. Édit. : J'ai dû importer un bout de climat belge à Nyons, car il tombe des hallebardes depuis cette nuit.

J'ai peut-être pas de bol, mais lorsque je suis victime d'une crevaison, c'est très rarement tout près d'une maison où je peux sonner pour demander de l'aide. Pour le reste, c'est pareil : j'ai une mini-pompe qui me permet de gonfler jusque 4 bar voire un peu plus avec de l'obstination ; et une cartouche avec un percuteur à vanne que j'utilise très rarement. Mais je suis léger et, avec des pneus de 28, 4-5 bar c'est déjà correct pour moi en dépannage.

Vous êtes bien courageux ! Ici en Drôme Provençale, les conditions sont bonnes pour rouler. Le vent du nord est un peu frais, mais les autochtones m'assurent qu'il fait plutôt doux pour la saison. Encore 14°C aujourd'hui après-midi. Peu de temps pour en profiter sur le vélo, il y a d'autres priorités. Juste 38km aujourd'hui, sans chercher les grimpettes. Plutôt du faux plat. Et le vent latéral, comme en attestent les arbres à St-Maurice/Eygues... Et un petit chemin, sur le côté, au nom évocateur...

Hier, 850 km en bagnole pour rejoindre Nyons. Temps tout gris et bruineux jusqu'à portée de Lyon. Les essuie-glace ont bien servi ! Ensuite, plus sec, mais gris et frais, avec sans doute une pointe de mistral qui empêchait le thermomètre de décoller. Ce n'est qu'en passant Valréas et Saint-Pantaléon que de 10-11°C on est peu à peu passé à 15, puis 17°C à Nyons où les terrasses étaient bien garnies, vers 16h30, sous un soleil volontaire. Beaucoup de choses à faire dans les deux semaines que nous passerons ici, dont des visites de maisons... J'ai quand même trouvé le temps de sortir en fin de matinée, pour une petite boucle tranquille de 21km et 320D+ dans les environs. Le printemps approche, les panneaux indicateurs en sont tout retournés !

Pour bien monter une roue de vélo, il faut en connaître un rayon et ne pas se dégonfler à la première difficulté. Je sais, ça n'aide pas beaucoup. Excusez-moi.

Ce que je trouve très difficile à faire, c'est faire en y pensant une chose qu'on a l'habitude de faire sans y penser. Si je décide, par exemple, de me poser en observateur de ma manière de freiner, je ne suis pas sûr de parvenir à freiner exactement comme je le ferais sans songer à m'observer. J'ignore si j'ai les bons réflexes et, s'ils ne sont pas bons, c'est plutôt un observateur extérieur qui devrait m'indiquer ce que je dois prendre l'habitude de corriger afin d'acquérir les bons réflexes. C'est l'intérêt des écoles de maîtrise de la conduite automobile ou motocycliste, par exemple.

Attention, la peinture sur soie c'est difficile. Surtout dans le dos !

Chassez le naturiste, il revient au bungalow. 🙄

C'est pour cela que j'évite de poster des calculs. Je suis plus fort en grand mère.

Pfff. On vous a déjà dit et répété que, sauf quand on roule plus de trois ou quatre heures de suite, on n'a pas besoin de manger en cours de route ! 🫢 (Mais moi, si je roule plus d'une heure, il faut que je mange. On a beau me dire et me répéter que je n'en ai pas besoin, c'est mon corps, j'ai appris à écouter les signaux qu'il m'envoie, donc c'est plus ou moins lui qui décide, au bout du compte.)

M'enfin ! 🐖

Voilà. Encore une fois, les Wallons l'auront dans le c* !

Ah, ben non. Selon la parité 60/40, les Flamands devraient disposer de davantage de dents. Sinon compensation.

Bah ! Les trucs sucrés, hein ! Quand je faisais mon service militaire, on a reçu pendant des manœuvres des rations de combat vieilles de 25 ans. Le chocolat noir était blanc en surface. Il faisait caillant, chacun a dévoré son bâton sans en laisser la moindre parcelle. Fallait de bonnes dents, mais qu'est-ce que c'était bon ! 😋

En effet. Mais sur 178 cm, ça ne laisse pas beaucoup sur les os.

Et moi (enfin, ma femme) qui me trouve maigre avec mes 64 kilos ! 😂

En 10v aussi. 🤪

De la gueule, en effet ! Fameux recul de selle, il me semble...

Moi aussi, les 52 bornes cet après-midi. Température agréable, de 11 à 12°C, avec peu de vent (il y en avait davantage ce matin). Un avant-goût de printemps dont il fallait profiter car, en Belgique, ça ne dure généralement pas très longtemps !

Non, c'est un modèle plus lourd, avec fourche suspendue. Probablement encore plus difficile à rouler sans assistance que celui qui est l'objet de cette discussion.

Il est bien, ce RAVeL. Fort fréquenté par endroits, surtout entre Mettet et Maredsous en été, mais agréable avec peu de croisements. Je n'y vais généralement pas l'hiver. Il n'est pas trop gras, en ce moment ?

C'est même pire que ça, à mon avis, pour un cycliste expérimenté. Même ma randonneuse de 15 kilos tout équipée donne davantage de sensations qu'un VAE assistance coupée à 25-26 km/h. Comme dit Michel, cela demande un temps d'adaptation. Pour moi, le vélo, tant que je peux rouler sans devoir mettre pied à terre parce que c'est au-dessus de mes forces, c'est une question de sensations, même si je roule lentement. Avec l'assistance, ces sensations sont tellement différentes que m'y adapter est difficile. Ma femme est passée au VAE parce que sans assistance, elle n'avance pas. Petit gabarit et puissance très limitée, c'est comme ça. Pied à terre dans les côtes, ce n'est pas drôle. L'an dernier, pendant les vacances, elle m'a accompagné au Col de Fontaube et aussi dans la montée vers Faucon, village perché. Sans son VAE, c'était impossible pour elle. En vacances, on visitait les vieux villages médiévaux perchés, jusqu'en haut si accessibles à vélo. C'était vraiment plaisant. Sans son VAE, nous aurions dû laisser la voiture en bas et grimper à pied. On aurait vu deux ou trois villages. On en a visité un paquet ! Merci son VAE !

Cela confirme ce que j'ai constaté lors de mes essais de VAE : si tu as vraiment besoin de l'assistance, c'est génial. Si tu n'en as pas besoin, soit c'est plus ennuyeux qu'autre chose, soit, toute honte bue, tu cèdes à la facilité.

Première journée convenable depuis belle lurette question météo ! Quand même froid en Hainaut fin de matinée pour une balade de 41 km avec la randonneuse jusqu'à la vallée de la Sambre et retour. J'ai déjà dû poster une image de cet endroit (entre Tamines et Châtelet) quand Dame Nature était en meilleure forme (et moi aussi). Température entre 3 et 7°C, un peu plus en plein soleil et à l'abri du vent (plutôt discret, d'ailleurs). Prendre l'air fait du bien !

Un truc pas mal, c'est chez Topeak, un porte-bagage qui se fixe sur la tige de selle. Ils appellent ça Beam Rack MTX. MTX, c'est le système à glissière qui permet de fixer et enlever rapidement des accessoires comme un top case ou un panier pliant (voir le catalogue Topeak). On peut aussi mettre une sangle ou un élastique pour porter autre chose, bien sûr. Le Beam Rack se pose et s'enlève en deux temps, trois mouvements. J'avais d'abord acheté ça et le top case pour mes trajets vélotaf. J'ai depuis un autre porte-bagage Topeak, de forme et fixation traditionnelles, mais avec le même rail MTX, à demeure sur ma randonneuse (vélo utilitaire, de voyage et d'hiver).