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Christophe LE PHAR

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Tout ce qui a été posté par Christophe LE PHAR

  1. Sur ce genre de chemins (j'en emprunte de similaires quand je vais en Vendée par exemple), je dirais gravel, sauf s'il y a juste cent mètres à faire. S'il faut rouler longtemps sur ce genre de chemins, je mettrais des pneus au dessus de 30-32 (très bien aussi sur les pistes cyclables rapiécées, défoncées). J'ai un vélo de route et un gravel, et je prends presque uniquement ce dernier dans certains coins quand je vais dans ma famille. Tu peux acheter un gravel pas trop typé, avec un position et une ergonomie "route" et deux paires de roues, une montée en pneus 35 par exemple, l'autre en 25 quand tu fais majoritairement de la route.
  2. Je ne sais pas qui est Françoise Degois, mais nous nous rejoignons. Barbara Stiegler, philosophe, fait aussi cette analyse, et développe ce qui structure la pensée répressive du néo-libéralisme : ils se prennent pour des chefs, et non de simples représentants, et en tant que tels ne supportent pas d'être contestés.
  3. Oui, mais le mouvement de pensée progressiste était en marche, c'était un des premiers points du programme Mitterrand, clairement annoncé. Ce qui aurait pu freiner dans la population , c'étaient quelques faits divers qui faisaient appel aux émotions, mais si un débat montrant l'inutilité de la peine de mort, le danger qu'elle représente aux époques troublées avait pesé autant que cette culture du fait divers dont le journalisme, devenu commerce déjà, était friand, cela serait passé quand même tôt ou tard.
  4. A moins qu'ils ne partent du principe administratif de base que tout le monde n'aura pas l'idée ou l'énergie de contester. Ce plan de confinement, quelle que soit sa validité, aura servi de test grandeur nature quant à l'acceptation de restriction de nos libertés publiques et individuelles. Le problème n'est d'ailleurs pas le nombre, mais l'acceptation d'un principe. Sinon, personne n'aurait bougé contre la peine de mort, qui tuait moins en 30 ans qu'un seul week end sur les routes. Mais la citoyenneté se bat pour des idées, sur une conception de la société, pas seulement pour consommer.
  5. Oui, pas boire trop tard, pas de soupe, pas d'irritants, tête relevée pour dormir, régime pénible pleins d'interdits, et une bonne dose d'oméprazole, bien plus forte que la prescription faite à l'hôpital la première fois (ça l'avait étonnée d'ailleurs). Un mois très strict pour tout remettre en place, ne pas transformer ça en ulcère, au cas où les lésions s'aggraveraient, et consigne de revenir la voir directement en cas de crise. Eh bien elle avait vu juste, je n'en ai pas eu besoin. Après, chaque cas est sans doute différent, je me garderais de dire que c'st LA solution. Juste une piste peut-être.
  6. C'est en effet improbable mais pas totalement impossible, j'ai déjà rencontré (mais ça fait longtemps) des gens qui intervenaient sur ce forum, et l'un m'avait reconnu à mon vélo.Pour les cadres droit, fut un temps où j'aurais pu tomber souvent juste sur les tailles. Maintenant, avec les sloping, difficile.
  7. A la vitesse où je passe en plus, compter les pignons... En plus le samedi, faible circulation si je vais à Vincennes, je ne passe pas par les extérieurs, mais par République-Nation. Ou alors j'allais à Longchamp, ce qui est plus rare. A supposer d'ailleurs que ce soit bien moi : il en passe un paquet de cyclistes, en temps normal.
  8. Faut quand même réunir plusieurs conditions improbables : m'avoir vu passer pile au même moment , et précisément un jour de sortie à vélo (donc samedi ou dimanche généralement) avoir eu le temps de compter les pignons, avoir eu le temps de mesurer le cadre. 😆
  9. Pour me voir, il faudrait me connaître. Ou alors un "réinscrit" sous un autre nom, ce qui est fort possible... Et la rue Petit, je n'y passe que très, très rarement, ça ne correspond à quasiment aucun de mes trajets habituels, ni quand je vais rouler hors de Paris , ni dans les activités quotidiennes. Tout au plus je la coupe si je viens du secteur de la mairie...
  10. Tu sais que je ne suis pas loin de l'avenue de Flandre? Laquelle est très longue d'ailleurs, pas loin de 2kms.
  11. Il te faudrait peut-être un traitement de choc, comme j'ai eu après ma rechute (archi douloureuse) , les premiers ayant été insuffisants ? C'est du moins ce qu'avait estimé la gastroentérologue où l'on m'avait envoyé : un mois d"oméprazole, régime strict (pour fermer les lésions ulcéreuses causées par les remontées). Depuis maintenant plus de trois ans, je suis tranquille en tout cas, je n'ai même pas consommé une boîte de gaviscon, loin de là, et plus de crise insupportable.
  12. Il y a vraiment un muezzin rue de Tanger ? Plus grand chose ne m'étonnerait.
  13. Je vais regretter le silence de mon quartier, où j'entends les oiseaux, même si en temps normal il n'y a pas beaucoup de voitures. Mais les piétons sont bruyants, ils se rassemblent... Sinon, la bagnole dans le reste de Paris risque de reprendre plus que habitude, la peur de transports en commun.Paradoxalement, le vélo aussi : hier il y avait pas loin de chez moi une vente de vélo d'occasion dans une association qui loue des vélos, et la queue était interminable.
  14. Un vrai, avec brûlures partout, vomissement acides ? ou juste une sensation de quelque chose qui ne passe pas, avec une douleur faible, comme quand on est barbouillé ? Parce que moi, depuis mon second traitement à l'homéprazole, je n'ai plus eu de fortes crises, mais de temps en temps, certaines choses me gênent, et un sachet de bicarbonate (Gaviscon) suffit juste quand ça arrive, sans prise systématique régulière.
  15. Pas vraiment une réussite, vu globalement : entrées payantes, pressions sur les enseignants, valeur variable du diplôme etc. Même schéma dans les universités "autonomes". C'est un échec, un enseignement à plusieurs vitesses. Saboter ce qui reste du bac est tourner le dos à la conception républicaine de l'école, nationale, égale sur tout le territoire, donnant un diplôme de même valeur pour accéder à l'université. Dans le cas contraire, on court tout droit à l'accès sur dossier.
  16. Ce que tu dis est du 2e degré pour toi, mais malheureusement du 1er degré pour les décideurs mondiaux, dont on trouve facilement les relais idéologiques dans l'OCDE, les organes de l'UE etc. . C'est exactement ce qu'ils disent : 80% de la population n'a pas besoin d'une éducation soignée, formant l'esprit, mais utilitariste, de niveau médiocre, juste ce qu'il faut pour être des emplois de service. L'ex-commissaire européen français Pascal Lamy le disait sans détour. C'est également de ce constat qu'est partie la théorie du tittytainment, gestion des foules par l'abrutissement ( téléréalité, chaînes d'info continues, jeux etc.) . Plus qu'un long exposé, j'engage tout le monde à faire une rapide recherche sur cette théorie, on trouve de très bons articles de sociologues sur la chose.
  17. Dès que la notation devient locale et que le notateur n'est plus autonome, c'est la porte ouverte à tous les simulacres (le futur bac va être presque entièrement local, comme s'il n'était pas déjà assez massacré). Il n'y a que les concours nationaux et anonymes qui soient encore crédibles. La notation y démarre volontairement très bas pour pouvoir utiliser toute l'échelle de notation et classer les gens.Evidemment cette méritocratie ne plaît plus aux régnants actuels, obsédés par le "management", car cela ne donne pas assez de prise à la hiérarchie. On voit ainsi de plus en plus d'"oraux" de complaisance, de "postes à profil" et autres modes de recrutement permettant des passe-droit.
  18. Ca m'arrive, devant les absurdités 😆... Ca fait pas spécialement bien voir, on te regarde de travers dans les réunions (passion absolue de l'administration) mais ça fait passer les idées, peu à peu.
  19. Dans les examens, on rehausse les notes dans ton dos de toute manière. Si elles sont vraiment trop basses au départ, au bac, on te convoque à l'inspection pour te terroriser et que tu ne recommences plus. Et pour les examens factices comme le brevet, qui n'a gardé de national que le nom, le contrôle continu joue un max. Donc pressions pour monter les notes locales, et ensuite validation de "compétences" qui donnent des points arbitrairement par les chefs d'établissement, qui jouent leur notation auprès du rectorat sur les taux de réussite. Et si toutes ces tricheries ne suffisent pas, il y a une "commission d'harmonisation" (ah qu'en termes élégants ces choses là sont dites 😃) où l'on fait ce qu'il faut pour que hein... J'ai proposé qu'on mette les notes demandées avant de corriger, ça nous éviterait un peu de boulot inutile. Mais ça ne faisait pas rire tout le monde...
  20. Tu crois pas que tu provoques un peu ? Le bac est désormais le diplôme minimal pour être gardien de la paix. Certes, on peut discuter de la valeur du bac actuel, et on a accès aux concours après trois ans de policier auxiliaire (sans bac), mais bon. Quant aux concours de commissaire et d'officier...Le problème vient surtout de l'état d'esprit anti légaliste et anti démocratique qui hante l'institution , entretenu par des préfets comme Lallement (énarque) qui voit des "camps" ennemis, et que certains avalent au premier degré (les juges = tous des laxistes, la population = tous des ennemis)
  21. Il y a beaucoup une question d'âge. Certains anciens sont relativistes, savent trier les problèmes, fermer les yeux. Je vois en bas de chez moi (canal avec piste cyclable + promenade pédestre) souvent des contrôles. Quand c'est une équipe de jeunes, parfois des stagiaires (ça se voit à leur galonnage), ça interpelle à tout va. On a droit aussi au gendarmes mobiles qui alternent, et eux aussi font du zèle.
  22. Il y a quand même une élimination énorme : quand tu corriges une copie, tu ne sais pas si le candidat fera partie des reçus. Mais c'est vrai que le filtre n'est pas parfait. Les très bons candidats passent, mais les mailles du filet étant élargies, de beaucoup moins bons aussi. Ceci dit le problème de l'excès de zèle vient autant du système, qui favorise le "chiffre",les fayots bien obéissants, que du niveau. La preuve, la politique du chiffre est mise en musique par les commissaires, qui passent un des concours les plus relevés de l'Etat.Au-dessus d'eux, ce sont les préfets et hauts fonctionnaires qui utilisent ces chiffres. Le Capes baisse aussi faute de candidats, mais les jurys (souverains) refusent de pourvoir tous les postes offerts. L'Etat contourne en baissant ou en supprimant certains contenus disciplinaires. Mais a minima , le plus mauvais candidat aura quand même un master, ce qui limite le risque d'un ignare complet. Le seul concours où l'élimination est systématique, c'est l'agrégation qui veut maintenir son standing. Si 100 postes sont à pourvoir et que le jury estime que dans les 100 "reçus" théoriques, il faut en éliminer presque la moitié, il le fait. Ca arrive fréquemment, notamment en maths.Le plus inquiétant reste une fois de plus les concours régionaux (professeur des écoles), relevés dans les régions demandées, désertés dans les régions repoussoirs.
  23. Pour le cas de vente sur site, admettons (comme Décathlon par exemple, ou Ikea, même si la plupart es emplois sont non qualifiés). Pour le cas de vente à distance, je suis moins d'accord. D'abord, ce n'est pas clair, on croit acheter français, ou européen (le cas de mon blaireau). Ensuite, le marquage peut être fait directement dans le pays de fabrication, voir pas de marquage, c'est vendu tel quel, sauf parfois l'emballage. Et certaines "boîtes" n'ont même pas de stockage, d'adresse physique.J'ai découvert qu'ils donnent une ristourne, une obole à des gens acceptant de stocker chez eux. A la limite, n'importe qui peut le faire. Un site internet, un téléphone, et c'est tout, et quasiment aucun travail. Dans tous les cas, ce n'est pas réjouissant, parce que cela montre que des pans entiers de production n'existent plus du tout en France ou en Europe.
  24. Il n'y a pas qu'une question de niveau, il y aussi la "politique du chiffre", du "mérite" qui pousse certains au zèle pur être bien vus et remplir les quotas. Le niveau des concours dépend du moment et de la région . les concours de commissaire et d'officier sont très relevés, car peu de postes, concurrence élevée. Ls concours de gardien de la paix sont aléatoires, selon les besoins, car ça recrute par milliers. Comme personne ne veut rester en région parisienne, on crée des concours déconcentrés, locaux quoi, et là le jury est obligé de fermer un peu les yeux, car il faut coûte que coûte du personnel dans ces coins riants. Le concours national est plus relevé...
  25. Voilà, des khons qui font du zèle, qui appliquent la lettre sans discernement, et pas l'esprit.
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