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Bernard MOREAU

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Tout ce qui a été posté par Bernard MOREAU

  1. Demain je pense faire du fractionné : je mettrai le vélo ds le coffre et j'irai sur le col de la Faucille faire des aller-retour au soleil en laissant le lac dans la grisaille prévue. Hier aussi j'ai fait du fractionné court en escaliers 😄 L'avantage de faire du hors-sujet c'est que tu n'attires pas les nuisibles qui veulent juste détruire ton sujet de discusion. J'avais déjà essayé le sujet de la pente maxi autrefois sur velo101 avant mon changement d'identité forumique.
  2. On peut se demander quelle est la pente maxi qu'on pourrait monter Je me suis posé cette question depuis longtemps. Réponse : autour de 35%. Pour le chiffre exact c'est une question de géométrie ( centre de gravité du cycliste, forme du cadre, diamètres de la roue avant - c'est plus facile avec une petite roue à l'avant mais les pédales ne doivent pas toucher ). On pourrait très bien faire un vélo spécifique pour passer de telles bosses avec des haubans très longs et donc un vélo très long permettant de monter assis et avec encore une partie non négligeable du poids portant sur la roue avant. Du point de vue de l'adhérence, ça aide beaucoup d'avoir un tout petit développenent, comme 16 devant et 32 derrière car l'effort est mieux réparti sur les 360° du tour de pédalier, moins saccadé. Tu remarqueras que sur la vidéo on voit bien que ce sont les premiers qui montent le mieux la bosse parce que la route étant libre, ils arrivent lancés et profitent de l'élan dans la partie basse qui est la plus pentue et après 50-60 mètres la pente redescend à 30% ou moins de sorte qu'il n'y a plus de gros problème d'adhérence sur route sèche. L'élan L'énergie cinétique d'un 40 km/h en bas de la bosse te donne une énergie potentielle équivalente à 6m de dénivelé. Donc si tu la perds progressivement sur les 50 premiers mètres, tu transformes du 37% (18,5 mètres de D+) en (18,5 m - 5 m = 13,5 m) / 50 = 27% au niveau effort et adhérence. J'ai écrit -5 m et non -6 m car la vitesse n'est pas nulle à la fin des 50m, il reste de l'énergie cinétique. En fait ce que montrent les premiers c'est qu'on monter une côte en pavés à 27-28% sans problème.
  3. En fait elle fait bien ~137m (enfin, 135 m.), mais le D+ est de 43 mètres ou un poil moins, donc au plus 32%. Il doit bien y avoir un endroit à 37%, mais il n'y a pas 50 m. de dénivelé, au plus 43 m voir MP ds 2 mn
  4. Quel temps tu as fait avec 6000km ? Rien d'exceptionnel, 7h30 sur le 1er parcours de la Marmotte, j'ai fait nettement mieux plus tard avec moins de km. 2 raisons : 1) j'avais essuyé une telle défaillance à Huez l'année précédente que j'avais couru avec une extrême prudence. 2) cette année-là j'avais 6 jours plus tôt relevé un défi personnel (à + de 9000m de D+). C'est l'une des 2 fois sur 15 ou 16 où je n'étais pas naze à l'arrivée. En fait j'étais tellement bien à l'arrivée que j'aurais pu la refaire je pense en 8h30. Au lieu de ça j'ai suivi un groupe en discothèque le soir. c'est pas des cyclos qu'il faut faire Au milieu des années 80, il n'y avait pas grand chose en dehors de la Marmotte, évidemment je faisais surtout de la FFC en privilégiant autant que possible (c'était peu localement) les routières.
  5. mais 120km par semaine a pied c'est 8/10h, pour marcher en cyclo il faut le double. 🙄 Jamais de la vie. Le plus de km que j'ai eu au départ de la Marmotte c'est 6000 km. En général 5000 km. (Et avec moins de km faut être moins ambitieux, c'est tout) Bcp de ces kms étant quand les jours sont longs en mai-juin. EX : 2h avant le boulot, 2h à midi (pause allongée) et 2h après le boulot et bien d'autres variantes.
  6. 600 mètres d'escaliers aujourd'hui. Descentes en ascenseur. C'est le seul exercice qui personnellement m'apporte quelque chose pour le vélo. Mais putain que c'est dur dès que tu forces un peu. Au moins, comme je suis moins performant qu'il y a 20 ans, je n'inonde plus l'ascenseur de ma transpiration 😃
  7. OUPS, je m'adresse à Jean Guy, je pensais que c'était à Pascal. Pendant que vous forumiez et que je vaquais à mes diverses occupations, je me suis souvenu qu'un peu après la 50aine j'avais participé à un duathlon à St Cergues (74, avec un s) en fin de saison de vélo. Je m'étais un peu entraîné à pied, assez pour pouvoir terminer les 15km et en restant à150 bpm. En principe c'était 15 + 65 km vélo, mais du fait de travaux sur une route c'était devenu 15 + 80 je crois. Nous n'étions guère plus d'une 15aine au départ (l'épreuve périclitait). J'ai terminé la partie pédestre bon dernier, nettement détaché 😃, je pourrais vérifier, mais je crois que j'étais autour de 1h10. Sur la partie vélo y'avait 2 petits cols (Saxel, et Cou je crois). Normalement, si comme tu le dis Pascal il n'y avait pas vraiment de différence entre vélo et CàP j'aurais dû finir dernier. Ben non, j'en ai rattrapé 9 ou 10 (dont 2 ou 3 sur les 10 derniers km) et j'ai fini 5ème (et 1er des > 40ans). Bon, j'retourne à mon bouquin.
  8. Tu peux facilement retrouver le site d'où j'ai tiré ce qui suit. L’économie de course peut être définie comme le coût en oxygène de la course à pied requis à une vitesse donnée. La variabilité interindividuelle de l’économie de course est d’environ 15 % chez les coureurs de fond entraînés. Plusieurs éléments peuvent déterminer l’économie de course, notamment des caractéristiques anthropométriques (distribution du poids corporel), musculaires, physiologiques (type de fibres) et mécaniques (longueurs des foulées, temps de contact au sol). Je suppose que l'unité de variabilité est l'écart-type. Si ce qui précède est juste, même parmi les coureurs entraînés les différences d'économie de course sont absolument énormes. Si on compare à VO2max et au cas de cyclistes de bon niveau,une variabilité comparable serait de 15% de 70 ml, soit 10,5 ml. Ce qui veut dire qu'un coureur ayant une économie de course plus mauvaise d'un écart-type par rapport à la moyenne fera jeu égal avec un autre coureur dont le VO2 max est inférieur de 30% (par exemple environ 60 ml contre 80 ml) mais bénéficiant d'une économie de course meilleure que la moyenne au niveau d'un écart-type. 1 écart-type ce n'est pas la queue de la distribution des économies de course puisqu'ils ne sont que 68% entre + 1 et - 1 écart-type. Pas étonnant que la corrélation entre VO2max et vitesse de course soit aussi médiocre.
  9. Ma réponse ne s'étant pas affichée, je la remets il suffit que j'écrive ça pour qu'elle apparaisse
  10. T'es-tu baladé du côté de l'Equateur où l'un des plats préférés est le cuy (prononcé couï)? J'y suis allé mais je n'ai pas eu l'occasion d'y goûter. Je parie que même sans ses .ouilles un chapon est meilleur qu'un cuy 😃
  11. Evidemment il y a une corrélation, mais le mouvement des jambes est contraint sur un vélo de course de sorte que l'immense majorité des cyclistes acquièrent rapidement un rendement mécanique correct. En course à pied, aucune contrainte et on parle d'économie de course, laquelle est aussi importante dans la performance que le VO2. C'est ce que dit Jean Guy,( et moi aussi) Résultat, j'ai toujours été très mauvais en course à pied, mais dès qu'il s'agit de courir à pied sur des pentes très raides je remonte aussi vers le haut des classements. De même, je me classe mieux à travers champs quand on est obligé de lever les genoux que sur route lisse. Dès que je dépassais les 12 km/h mon économie de course s'effondrait : mauvais branchements neuromusculaires. Explication : mes différents muscles ne travaillent pas bien ensemble quand la coordination devient importante comme à vitesse élevée, idem quand je dépasse 110 tr/mn sur un vélo mes jambes commencent à partir ds tous les sens. Oege Hiddema est un hollandais qui n'avait jamais pu faire mieux que 3h au marathon, la trentaine venue il s'est mis au vélo. Rapidement il a fait 2 d'une Marmotte, ancien parcours (CdF), avec un temps d'environ 6h07. Donc, avec son VO2 max d'environ 80 ml/mn.kg, Hiddema aurait selon toi dû faire quel temps au marathon? Sûrement diras-tu largement mieux que Frank Shorter vainqueur olympique (1972) malgré ses 71,3 ml/mn.kg et dont le meilleur temps est de 2h10'30" (pré EPO). Si tu veux te convaincre de la mauvaise corrélation en CàP, je peux te trouver la référence (c'est un No de "La Recherche" de 1984 que j'ai gardé chez moi)
  12. 6h25 + 7-8mn + 2-3mn(routes) = 6 h 35 Autour de 73 ml. Ou 72 ml si tu as pris tous les risques : pas de pompe, boyau, Kway, Allégé au maxi Que tu l'acceptes ou non, je suis prêt à parier que t'étais à 72-73 ml ce jour-là :)
  13. Je cite ce que j'ai écrit plus haut : Si c'est sa première Marmotte (ou épreuve de ce genre), le cycliste en toute probabilité fera des erreurs qui pourront lui coûter peut-être 15 mn, mais peut-être 45. Donc, pour une 1ère fois, vise 9 heures, ça devrait te permettre de ne pas galérer sur la fin du Galibier et dans l'Alpe d'Huez.
  14. Bien sûr, avec plus de monde devant les gars profitent les uns des autres. Heureusement que tu es d'accord maintenant car sinon je t'aurais renvoyé ce que tu postais en 2002 😃 sur le site en question (j'ai copié toute la discussion sur l'ordi) Par ailleurs, c'est forcément grosso modo car tu trouves toujours quelques % de gars qui sont très différents des autres, comme ce Philippe Deplaix.
  15. C'est sûr, il s'appelle Chapon, mais il n'est pas castré 😃
  16. Forcément, lis ce que j'ai écrit plus haut. Ou bien procure-toi le classement sportcomm avec les moyennes indiquées ( elles comptabilisent la descente du Glandon, au contraire du classement officiel). Dans le tableau plus haut, avec 75 de VO2, ça donne 6h27, moins 7-8mn pour Glandon vs CdF, moins 25-30mn pour descente du Glandon, Donc, avec le Glandon décompté ça donne dans les 5h52 pour 75 ml/mn.kg de VO2 max Voilà des gars qui sont autour de 75 ml/mn.kg 129973BONNET SEBASTIEN 05 h 50 mn 54 sD6ECHIROLLES 13124GRAAFMANS SJEF 05 h 52 mn 23 sE2DONGEN 14164LINKIS JACOB 05 h 55 mn 50 sC6AARHUS N 15836ERICSSON PATRICK 05 h 56 mn 13 sC7TRELLEBORG 1655SCALES RICHARD 05 h 56 mn 28 sE3VALBONNE 17140GLORIEUX FREDERIC 05 h 57 mn 13 sD7ZULTE 18106LEBLACHER ERIC 05 h 57 mn 41 sD8ARMENTIERES EN BRIE
  17. Donc, il ne peut s'agir que de l'un de ces 2 cyclistes ci-dessous (et encore, pas sûr pour le 2ème car descendre le Glandon en 22'26" faut être un kamikaze) Par ailleurs, le calcul avait été fait sur l'ancien itinéraire et comme je l'ai dit il faudrait encore ajouter 7-8 minutes aux temps avec descente du Glandon incluse, de sorte que même le vainqueur de 2012 n'atteint qu'à peine l'équivalence de 6h07'. Mais bon, on ne va pas chipoter, je dirais que ces 2 premiers doivent avoir ds les 80 ml/mn.kg de VO2 max. 11346ARME SANDER 05 h 33 mn 14 sC1HERENT 29916VAN DAMME BART 05 h 37 mn 34 sD1LOKEREN
  18. En quelle année, autrement dit sur quel parcours? Je ne suis pas sûr qu'un seul participant à la Marmotte ait jamais fait l'épreuve à une telle moyenne: 174/6 =29 km/h depuis que le parcours via le Glandon existe. Pour ma part je souscris totalement à l'analyse en question, avec bien sûr les restrictions indiquées car il y a toujours des exceptions telles que Philippe Deplaix, le diesel absolu.
  19. Je ne vais pas te dire comment t'entraîner, d'autres sont plus qualifiés que moi (je sais plus ou moins comment m'entraîner et ça me suffit); mais je vais te donner un objectif. Sur un site de vélo où l'on ne s'insultait pas, il y a pas mal d'années, un intervenant avait posté cette correspondance VO2max en ml/mn.kg temps Marmotte 80 : 6 h 07 75 : 6 h 27 70 : 6 h 51 65 : 7 h 15 60 : 7 h 45 55 : 8 h 15-25 à la louche. Il s'agissait du parcours Marmotte via la CdF. On peut enlever dans les 7-8 mn pour le passage par le Glandon et sans doute 2-3 mn pour les améliorations routières. Le calcul suppose que le cycliste est du type endurant, ce qui généralement est le cas des participants, qu'il s'est bien entraîné pour être prêt le jour J. Si c'est sa première Marmotte (ou épreuve de ce genre), le cycliste en toute probabilité fera des erreurs qui pourront lui coûter peut-être 15 mn, mais peut-être 45. Donc, pour une 1ère fois, vise 9 heures, ça devrait te permettre de ne pas galérer sur la fin du Galibier et dans l'Alpe d'Huez. Quand je dis vise )heures, c'est le temps incluant la descente du Glandon qui n'est pas totalisé dans le classement publié (Le chrono est arrêté dans la descente si tu veux)
  20. Probablement. Faisons une estimation rapide. Prenons un enfant de 15 ans en 1975 pesant 50 kg supposé typique (moyen/médian). Puis prenons les cohortes correspondantes (15 ans) pour les années suivantes. Si le ralentissement de ces cohortes est inversement proportionnel à leur gain de poids, sur 35 ans le ralentissement est de 17% (0,995 puissance 35), donc le gain de poids serait de 19%. Le jeune de 15 ans médian/moyen aurait gagné 9,5 kilos. Reste plus qu'à voir sur les tableaux mondiaux si c'est bien le cas.
  21. Tu es la première intervention la plus censée de tout ce statut Traduit du vendéen cela devient Ton intervention est la première qui soit sensée dans tout ce fil de discussion 😃 Mais d'autres interprétations sont possibles. Il nous faut un exégète. T'es vraiment pas sympa avec Garreau qui a contribué à hauteur de 55 ou 56 messages 😃😃😃
  22. Parce que ton nom me dit quelque chose, j'essaie juste de te replacer dans mes souvenirs.
  23. J'aurais pu lancer un nouveau fil puisque ce qui suit n'a pas grand chose à voir avec Froome, mais bon ... Certains sur ce fil ont parlé de l'amélioration du potentiel des sportifs qui leur permettrait d'améliorer les performances de manière indéfinie puisqu'ils attribuent ce phénomène à une conséquence de celui plus général de l'évolution des espèces. J'ai sur ce fil combattu cette idée et attribué les progrès constatés à des effets tels que - amélioration des techniques ( course à pied, hauteur, haies, etc natation) - parfois à l'amélioration de l'entraînement - amélioration des pistes en athlétisme - surtout améliorations liées à un plus grand nombre de participants dans les cohortes de pratiquants de divers sports ( ce n'est pas le cas pour le vélo en France et en Europe en général). Si les performances athlétiques de l'homme s'améliorent du fait de facteur autres que ceux que je viens de mentionner, ça voudrait dire que - comme pour les salaires - l'écart s'élargit toujours plus entre les plus doués et leurs congénères de la masse des jeunes car on a cette étude de Tomkinson en Australie du Sud, citée dans l'article ci-dessous http://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=246154929 Qui montre une chute précipitée de l'aptitude à la course des jeunes/ados : en moyenne chaque année ils courent 0,5% moins vite, et cela depuis 1975!!!
  24. Tu fais partie de l'équipe d'organisation je suppose. Exact?
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