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Bernard MOREAU

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Tout ce qui a été posté par Bernard MOREAU

  1. Je ne sais pas si nécessaire : le précipice est toujours à droite en montant (maxi = 400 m, c'est là qu'on basculait les opposants politiques). Y'avait priorité à la descente ou la montée, me souviens pas. Donc parfois l'un devait reculer . Mais la majorité des accidents je pense venait des freins. D'ailleurs à l'époque en ville de La Paz je ne prenais jamais les bus qu'à la montée.
  2. Oui, bien sûr, avec les pédales actuelles c'est plus ... délicat. 😳
  3. Ben on y est tranquille depuis 2007 car ils ont fait une route bien plus moderne et sûre de l'autre côté de la vallée. Donc on n'y trouve plus que les touristes et locaux. Avant y'avait en moyenne 1 accident mortel toutes les 2 semaines, avec un pic à 100 morts avec un seul camion au ravin.
  4. Putain, j'ai oublié les chaussures de vélo... ça m'est arrivé. C'était à Gommenech (Côtes d'Armor). J'ai couru avec mes chaussures de ville - semelle cuir lisses - et fini 3ème (en gagnant le sprint à 3 pour la 3ème place 😃.
  5. Eh non! J'utilise un pseudo et j'ai choisi celui-là parce que plusieurs figurent dans les classements cyclotouristes (j'en connais 2 de Bernard Moreau)
  6. la ruta de la muerte en vélo ... ca peut etre chaud des fois Non, pas du tout, même à la descente ce qu'il ne s'agit pas faire ici. Pour l'avoir faite à vélo seul en 1966, je peux t'assurer que pour un cycliste averti et bien équipé cette descente n'est pas du tout dangereuse. Le danger c'est pour les automobiles, cars, camions. Danger liés à l'état des véhicules, vitesse inadaptée, étroitesse de la route. Mais pour un cycliste elle est toujours très large et vu l'état du chemin tu ne peux jamais rouler tellement vite. En 1966 j'avais poussé jusqu'à Caranavi, 160 km de La Paz car un groupe de français s'y rendait en voiture.
  7. On te demande ailleurs sur le forum Rubrique cyclosport
  8. A l'époque j'étais en 1ère cat. FFC, mais depuis plusieurs semaines mon genou droit me faisait des misères : Tant que je roulais à un rythme soutenu tout allait bien, mais dès que qu'il fallait forcer j'avais une douleur qui devenait rapidement intolérable. J'en étais arrivé à faire mes courses en m'abritant dans le paquet (ou l'échappée quand je pouvais la chopper) pour essayer de partir tout près de l'arrivée, sachant que je ne pouvais tolérer une douleur aussi intense que pendant une durée très limitée. Je n'avais aucune idée de la cause du problème, mais je ne voulais pas non plus arrêter de rouler, donc je continuais d'aller aux courses et quand je me faisais larguer je continuais seul à un rythme non douloureux. C'est ce qui m'est arrivé à Glomel (Morbihan). Sauf que là, y'avait un "speaker" qui, après que je me sois fait doubler, m'a intimé l'ordre d'arrêter. Ne voyant pas pourquoi je devrais obtempérer à son injonction de simple speaker - injustifiée car je ne gênais personne - j'ai continué comme à l'entraînement. Bien vite ce speaker a commencé à m'injurier, à monter la foule contre moi!!! Tour après tour je me suis donc fait siffler et injurier par ce speaker et par la foule des spectateurs (le cyclisme draînait bcp de monde en Bretagne à l'époque) J'ai continué jusqu'à la fin de la course. Rentré dans le local où je me changeais , j'ai tout raconté au copain qui m'avait accompagné et je me suis écroulé en pleurs. Je m'étais promis de retourner un jour effacer cette humiliation, mais la vie en m'envoyant de l'autre côté de l'Atlantique ne m'en jamais laissé l'occasion. Pourtant l'idée a trotté dans ma tête pendant bien plus de 10 ans et , les années où j'avais pu m'entraîner, j'essayais de voir si je ne pourrais pas arranger mes vacances en vue de courir chez ces connards de Glomel avec bien sûr l'idée de gagner. Mais ce jour-là j'ai appris pas mal de choses sur le comportement de la foule et ce n'est pas facile de m'entraîner dans un mouvement moutonnier. Deux ou trois semaines plus tard je mettais fin à ma saison, mais le problème est réapparu en milieu de saison l'année suivante. J'avais vu un spécialiste sans obtenir de réponse, ma selle était toute creusée du côté gauche car je privilégiais cette jambe. Plus tard le problème a disparu comme il était venu.
  9. contre une professionnelle italienne Quelle profession?😃
  10. Vous aviez visé un certain objectif, mais vous avez échoué lamentablement sans pouvoir en attribuer la faute à "pas d'chance". Cela peut-être une défaillance, une vexation (macho battu par une fille 😃, que sais-je ...) Ce sujet, je le lance bien sûr pour être le pendant de l'autre (plus belle performance) A vos claviers, je viendrai aussi y participer.
  11. Je ne fais que répéter ce que je lis sur le web Cette amitié est née lorsque Anquetil a décidé de mettre un terme à sa carrière, en 1969. « Il a eu une fille qui s’appelait Sophie. A l’époque il collaborait avec Europe 1, et à la télévision, aux côtés de Robert Chapatte. Un jour, il est venu me voir dans la chambre, et m’a dit ‘c’est pas possible, tu continues à m’emmerder. Tu te rends compte que ma fille dit ‘Poupou’ avant papa ! », a raconté un Poulidor ému, avec une petite larme coulant le long de son visage. Anquetil lui a ce jour là demandé pour sa fille une casquette siglé ‘Poupou’, et est revenu depuis le voir à chaque étape.
  12. OK, merci. Dis-donc, ton dernier avatar n'a pas fait long feu. Elle ne te plaît plus?
  13. Christophe Bassons ? 😃😆🙄
  14. correction, puisque modif interdite Peu après je me suis retrouvé à la douche avec un gars super-excité qui était tellement content de sa perf, il avait fini 15 au scratch et bien sûr vainqueur ds sa catégorie d'âge puisqu'il s'agissait de MICHEL SACAZE! Mais au moment où il parlait je ne le savais pas encore.
  15. je me rappelle avoir participé à l'étape du Tour quelques jours plus tôt sous un magnifique soleil, J'y étais aussi et j'ai échangé quelques mots avec Doran. Peu après je me suis retrouvé à la douche avec un gars super-excité qui était tellement content de sa perf, il avait fini 15 au scratch et bien sûr vainqueur ds sa catégorie d'âge puisqu'il s'agissait de MICHEL SACAZE!Mais au moment où il parlait je ne le savais pas encore. Pas près de l'oublier celui-là après sa démonstration d'autosatisfaction Pour en revenir au Pirate, en 98 je n'étais plus dupe des moyens qu'il employait. Ce qui m'a frappé chez lui c'est sa timidité. J'ai beaucoup regretté sa triste fin car je crois que grâce à son charisme et son ascendant sur le peloton - malgré sa timidité - il aurait pu apporter qq chose au cyclisme plus tard ds sa vie, maintenant quoi. J'ai en effet du mal à imaginer qu'un homme comme lui eut pu rester ds la dénégation des moyens utilisés.
  16. .Pourquoi avoir arrêté en si bon chemin ? L'ultra ça bouffe trop de temps, je ne l'ai donc pratiqué que de loin en loin, mais quand même avec 2 Bordeaux-Paris avec les pros et un défi personnel sur 24 h en montagne. J'aurais voulu également faire la RATA, mais comme j'avais plus de 60 ans à l'époque ils ne voulaient pas de moi, j'avais pourtant largement la possibilité d'y bien figurer. Je l'ai donc faite tout seul, version modifiée et légèrement incomplète (moins 1 col, le plus facile). J'ai aussi fait 4 fois le TMB seul à 51, 54, 60 et 62 ans, mais bon, 13h40 à 14h40 est-ce déjà de l'ultra? J'avais envisagé de faire la RAAM, mais en prenant connaissance à ce moment des retours d'expérience des participants j'avais vu un problème qui m'aurait énormément déplu : la plupart d'entre eux faisaient état d'hallucinations en course, ce que je trouve extrêmement déplaisant et même perturbant. Par ailleurs, j'avais estimé à 40 000 $ le budget pour être compétitif en rétribuant/dédommageant l'assistance, et ça vers la fin des années 80 ! Cette somme m'avait fait renoncer au projet. En fait, j'estime que quand on dépasse une nuit sur le vélo, disons au-delà de 24-30h, ça devient totalement un autre sport. Cela étant dit, je sais qu'à l'arrivée de mon 1er B-P j'étais loin d'être cuit, j'aurais pu rouler encore très longtemps au même rythme après ces 19h, mais PBP? J'ai mes doutes.
  17. A quand le cadre transparent en verre? Plus moyen de cacher un moteur. http://www.usinenouvelle.com/article/du-verre-resistant-comme-des-dents.N237056
  18. Impossible de modifier mon message, alors je le remets corrigé Je viens de me souvenir que les prochaines élections présidentielles boliviennes se feront probablement en octobre 2014 (1er tour). Donc je laisse l'idée en veilleuse car il y aura probablement une certaine agitation.
  19. Je viens de me souvenir que les prochaines élections présidentielles boliviennes se feront probablement en octobre 2014 (1er tour). Donc je laisse l'idée en veilleuse car il y aura probablement une certaine agitation.
  20. Vous faites quoi en octobre 2014? (le 10 ou le 17) Si vous n'avez pas d'idée, eh bien tapez Yolosa - La Cumbre sur Google, ajoutez "los huancas" si nécessaire. Puis racontez-moi ce que vous en pensez. De 1250 m à 4655m en 64 km, 1 peu + de moitié terre, presque moitié asphalte. On trouve facilement le profil de la route(mais ne pas confondre avec celui de la nouvelle -2007 - route de l'autre côté de la vallée) .
  21. A ta demande Louis, je reposte ce que j'avais écrit sur cet autre fil de discussion que j'ai évoqué plus haut. C'était à une autre époque, je ne pouvais m'entraîner que le samedi ou le dimanche, plus qq km par-ci par-là pour amener ma fille à vélo à la garderie ou au toubib. J'avais environ 35 ans et je ne faisais pas de courses parce que les déplacements étaient trop longs (USA). J'avais quand même profité d'une pro-am à proximité pour faire du rythme, un vire-vire de 70 km et j'avais perdu 1 tour. Les organisateurs m'enjoignaient de descendre, moi qui ne courais jamais. Je ne gênais personne et le peloton n'était pas si important. Je suis donc resté dans le peloton sans les écouter (quand même pas essayé de m'échapper ni de faire le sprint final ) Bon j'ai eu le droit à 2 mois de suspension. Mais c'est hors sujet. Quelque temps avant, un collègue au boulot m'ayant demandé quelle distance je pourrais couvrir en 24 h, je lui avais répondu que comme je n'avais jamais essayé je n'en savais rien. Mais l'idée d'un tel défi avait commencé à me trotter dans la tête et je me suis mis à chercher dans le calendrier des courses. De toute façon je ne pouvais pas faire 500 bornes toutes les semaines pour aller courir à New-York, en Pennsylvanie ou en Caroline du nord. J'ai trouvé 1 clm de 24 h dans l'état de New-York, à Onondaga, fin juillet. Je m'entraînais donc 1 fois par semaine sur 100-150 km, plus qq km avec ma fille derrière et enfin une belle sortie de 270 km 1 semaine avant la course. Plus une sortie de nuit de 2 heures avec le pote que j'avais convaincu de venir faire la course, ça c'était la mise en condition psychologique, ça me permettait de m'imaginer ce que ça représenterait de rouler toute la nuit. Nous avons aussi trouvé un volontaire, salut Tiger, pour nous passer le ravito. J'avais dû accumuler ds les 2700 km au total. C'est là qu'y a eu la cata : l'administration de mon appart. a décidé d'y installer la clim centralisée ! Obligé de bouger et rebouger les meubles en rentrant le soir en plus de tout le reste, donc pas assez de sommeil. Mais bon, le vendredi j'ai quand même préparé la bouffe pour 2 : pilons de poulet, sandwichs, etc. Le départ était à 600 km de chez moi. On est donc parti à 2 le vendredi pour arriver à la nuit. On a retrouvé "Tiger" sur place. Le 1er départ était à 12h, mn par mn. Je suis parti à 12h30. Je ne vous raconte pas ma course, ça prendrait trop longtemps : la nuit je me suis endormi 2 fois, réveillé par les secousses sur les bas côtés, j'ai eu qq hallucinations aussi pendant la nuit. Au petit matin on m'annonce que j'étais 3ème mais loin des 2 premiers. Donc j'assure. Puis vers 11h on m'annonce que vérification faite je suis 3ème, mais presque à égalité avec le 2ème et pas si loin du 1er. Alors là je me défonce, c'est ss doute ds la 24 ème heure que j'ai couvert le plus de km. Finalement je finis 2ème, nettement devant le 3ème qui s'est écroulé sur la fin. A seulement 4 ou 5 km du 1er. Si on sait que j'avais perdu 2-3 km sur une erreur de parcours ... Contrôle anti-dopage, le seul de ma vie, il m'a fallu un temps fou pour arriver à pisser. Le vainqueur et moi nous battions le record des 24 h des Etats-unis : 682 km officiels pour moi. 687 pour lui je crois. J'étais battu, mais comme je n'avais aucun repère, aucune idée de ce que je pouvais réaliser et même pas 3 000 km ds les jambes, je pense que j'ai fait cette fois la plus belle perf (relative) de ma vie de cycliste. J'avais relevé mon défi. Mon petit trophée de 2ème a vraiment bcp de valeur pour moi. Je n'ai jamais eu l'occasion de réessayer 24 h sur le plat dans de meilleures conditions. Après le plus dur restait à faire : conduire les 600 km de retour. Comme j'avais un vieux débris comme véhicule, je ne voulais pas le confier à mon acolyte qui lui avait abandonné après 5h et n'était donc pas très fatigué. Je suis arrivé à l'aube le lundi matin. Il m'a fallu une semaine pour pouvoir m'asseoir correctement : il me manquait plus de 20 centimètres carrés de peau à la fesse droite (quand le parcours est plat, on ne change pas de position) mais je n'avais rien senti pendant la course!
  22. Salut Louis, L'an dernier nous avions eu un fil un peu similaire http://www.velo101.com/forum/voirsujet/votre-plus-beau-defit--19509/ Avec fôt d'ortograf dans le titre et tout. Sinon, en termes absolus et non plus relatifs (comme dans "mon plus beau défi"), je ne sais pas trop comment juger. Mais c'est sans doute mon unique victoire en "toutes". 140 bornes d'échappée, d'abord à 5, puis 4, puis 3, puis 2 (celui-là j'ai voulu le garder avec moi pour souffler une fois de temps en temps, mais il était cuit) et pour finir plus de 70 km tout seul. Quand je me suis retrouvé seul je n'aurais pas parié 1 kopeck sur mes chances d'aller au bout, j'avais 1'30 d'avance sur le peloton (j'ai fini avec 3'30, ils ont cédé dans les 20 derniers km). Mais je pense à un autre défi en octobre prochain, faut que je le laisse mûrir.
  23. Juste une peite économie d'une 20aine de km pour rentrer dans les délais et avoir une chance de victoire au sprint les jours suivants. Mais c'était peut-être au tour de Romandie et non de Suisse. On en avait parlé dans les journaux comme la Tribune de Genève - pas en 1ère page quand même - mais comme si ça faisait partie des moeurs et que finalement ce n'était guère plus grave que les rétropoussettes à répétition. Aujourd'hui y'a des yeux enregistreurs partout. Plus de pitié pour les Freuler, euh, Fraudeurs.
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