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Michel ROTH

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Tout ce qui a été posté par Michel ROTH

  1. Tu n'as pas besoin de me souhaiter bon courage, car je reste toujours stoïque face aux affaires de dopage. Si un jour cela devait arriver comme tu dis, je m'en contrefous. Ce qui n'est apparemment pas le cas de tous ici à voir les réactions qui commencent à pleuvoir. Une vérité sur le cyclisme espagnol qui vous dérange très fort apparemment....
  2. Tu réagis comme un gosse dans une cour de récréation. Les coureurs que tu cites ne sont peut-être pas blancs comme neige. Mais, à ce jour, ils ne traînent pas encore de casseroles contrairement à Valverde et à Contador. Alors ne dédouane pas ces derniers sous prétexte que les autres font peut-être de même.
  3. Claude, Samedi c'est Frank Schleck qui a assuré tout le boulot. Avec deux suceurs de roue avec lui: Nieve et Leipheimer qui n'ont pas pris un seul relais. Puis qui ne sont pas gênés pour disputer le sprint à l'arrivée. On a aussi vu un Valverde incapable de suivre le Luxembourgeois en montagne. Sur le clm il n'était guère mieux que Schleck dont ce n'est pourtant pas la spécialité, Valverde ne reviendra jamais au premier plan, comme la plupart de ceux qui reviennent après des affaires de dopage (Basso, Di Luca, ....). Contador suivra probablement la même courbe rentrante, d'autant plus qu'avec l'affaire Armstrong, il y aura des dégâts collatéraux. En effet, les enquêteurs américains s'intéressent très fort au Tour 2009 qui marquait la rentrée d'Armstrong. On peut lire dans la (bonne) presse que le patron de l'agence antidopage américaine, Travis T. Tygart, accuse Armstrong, Johan Bruyneel et le docteur Michele Ferrari, d'avoir mis en place un système de dopage institutionnalisé, par transfusions sanguines, dans l'équipe Astana lors du retour à la compétition du Texan en 2009. Or Contador faisait partie de l'équipe d'Armstrong en 2009 lorsque l'Espagnol a remporté le Tour. J'ai l'impression que si Armstrong tombe, Contador tombera aussi pour le Tour 2009. Car l'agence antidopage américaine est bien plus pugnace que son équivalent espagnol toujours prêt à étouffer les affaires qui impliquent ses sportifs. A noter aussi que si l'affaire prenait une telle tournure, Contador risquerait très gros car ce serait sa deuxième infraction en un an. Il pourrait rejoindre Ricco aux oubliettes.
  4. Salut, F1: Frank Schleck F2: Robert Gesink F3: Levi Leipheimer F4: Roman Kreuziger F5: Steven Kruisjwijk MR: Team Wallonie-France
  5. Salut, F1: Fabian Cancellara F2: Robert Gesink F3: Roman Kreuziger F4: Thomas Lovkvist F5: Maxime Monfort MR Team Wallonie-France
  6. Mauvaise foi quand tu nous tiens ! C'est surtout son attitude de cyclotouriste dans la première étape qui a engendré des railleries ... sa perte de temps n'a été qu'une conséquence de ladite attitude. http://www.telegraaf.nl/telesport/wielersport/12294575/__Knieprobleem_Andy_Schleck__.html Je ne te ferai pas l'injure de traduire. Sinon prends un bon dictionnaire.
  7. C'est aussi ce que je pense et c'est bien regrettable en effet. 😢 Bon je sors. Assez pour aujourd'hui, le prono est pour après-demain. Je regrette de ne pas avoir mis Frank Schleck dans le top 3 😄
  8. mais peut-être pas de son inconscient allez savoir Tu as recours au paranormal maintenant pour argumenter. Décidément on aura tout lu sur ce forum.
  9. Bonjour Daniel C'est vrai que les critiques ont commencé à pleuvoir avant sa chute. C'était oublier qu'Andy Schleck était arrivé au Dauphiné avec un problème au genou puisqu'il avait quitté son stage d'entraînement en montagne pour passer des examens médicaux à ce sujet. Ensuite les mêmes détracteurs se sont ensuite gaussé des pertes de temps occasionnées par cette chute sans savoir si ses blessures étaient sérieuses ou non. Que n'a t-on pas écrit: les Schleck ne connaissent pas les bases du vélo, ne savent pas frotter, manquent d'équilibre, et j'en passe et des meilleurs. Suffit d'aller lire sur les nombreux posts ouverts à leur sujet (d'abord Frank au Giro puis Andy au Dauphiné). Tu y trouveras les plus belles perles du forum. La dernière étant que le vieux Horner devrait être sélectionné pour le Tour au lieu des frères Schleck. Ces mêmes détracteurs ont passé sous silence qu'un deuxième coureur avait aussi été renversé par une rafale de vent lors du clm du dernier Dauphiné. C'était un sprinter. Or un sprinter sait en principe frotter et est à l'aise dans les bordures. Il s'agissait de Nacer Bouhanni qui lui n'a pas pris le départ le lendemain de sa chute, contrairement à Schleck qui a tout de même tenté de poursuivre. Deux poids, deux mesures dans les analyses et les sarcasmes de certains. Les frères Schleck tombent-ils vraiment plus souvent que les autres ? L'an passé Wiggins, Van den Broeck, Vinokourov, Boonen ont abandonné sur chute. D'autres, comme Hoogerland et Gesink, victimes également de chute, et plus ou moins sérieusement blessés, se sont traînés jusque Paris. Même Evans est tombé lors d'autres éditions du Tour. Certaines chutes sont très difficilement évitables comme celle qui s'est produite lors de l'étape de Spa en 2010; lorsqu'une moto s'était mise en travers de la route une dizaine de secondes seulement avant que n'arrive l'avant garde du peloton lancé à toute allure dans une descente à plus de 15 %. Les chutes font partie intégrante de ce sport et personne n'est à l'abri. Daniel, je n'arrive toujours pas à comprendre la mauvaise foi, voire la virulence, de certains lorsqu'il s'agit des frères Schleck ou encore d'autres coureurs. Pour beaucoup on devine que ce n'est pas uniquement du second degré. Cela va souvent au-delà. Pour moi, cela dénote chez certains un manque flagrant de sportivité. Bonne journée dans ta belle Bretagne. 😄
  10. Oui Arnaud. Je pense aussi que c'est crédible. Mais il n'est pas interdit de titiller un peu les détracteurs d'Andy Schleck. 😄
  11. Fracture au niveau de la hanche. Quand on lit ce que ses détracteurs ont pu écrire à propos de son abandon au Dauphiné, je ne serais pas fier à leur place. En attendant Frank est en bonne position pour remporter son deuxième Tour de Suisse. Et si Andy ne va pas au Tour, il ciblera peut-être ses objectifs sur la Vuelta auquel cas Contador risque bien de lutter pour la deuxième place après avoir été ridicule l'an passé au Tour de France.
  12. Salut, F1: Peter Sagan F2: Jacopo Garnieri F3: Jose Joaquin Rojas F4: Wouter Poels F5: Vicente Reynes MR: Team Wallonie France
  13. J'ai jeté un coup d'oeil sur le site en question pour le classement 2011 où il est apparaît que seul Thomas Voeckler apparaît à la 9ème place. Il faut tout de même descendre à la 35 ème place pour voir le second coureur français (J.C Peraud qui est donc moins bien classé ici que par l'UCI). Frank Schleck est 7ème (3 places de mieux que le classement UCI et Andy Schleck y est 14ème (une place de moins ). Ce qui prouve bien que le classement UCI du WordTour reflète bien l'état des choses. http://www.cyclingranking.com/Rankings/LastYear.aspx
  14. Il est évident que tu allais contester le classement de l'UCI. Celui-ci est établi sur des critères objectifs. Si beaucoup d'équipes françaises sont en deuxième division, c'est parce que leurs résultats de l'année précédente ne sont pas suffisants, ce qui explique aussi qu'elles ne sont pas nécessairement invitées sur toutes les grandes épreuves du calendrier. Le classement WorldTour de l'UCI est basé sur les courses importantes du calendrier comme les grandes classiques et les grands Tours. Il est vrai néanmoins qu'une nouvelle génération de coureurs prometteurs apparaît en France comme Pierre Roland ou Arnaud Demare. Il faut néanmoins qu'ils confirment. Ce que les frères Schleck, aussi bien Frank qu'Andy, ont déjà fait depuis longtemps, que çà te plaise ou non.
  15. Merci Christian, Je viens de faire la correction. il était encore temps. Bonne journée. Je sors du forum pour aujourd'hui.
  16. Salut Laurent, Il se fait que lors de l'étape de Spa, j'étais en spectateur au sommet du Stockeu juste avant la descente. Il y avait des échappés. Chavanel, puis Monfort et juste devant le peloton, près à être rejoint un coureur Italien. L'orage menaçait. Il a éclaté au moment où la course passait au sommet. L’Italien est tombé et une moto s'est mise au travers de route répandant probablement un peu d'huile. L'avant du peloton était emmené par l'équipe Saxo avec Andy Schleck en première ligne (ceux qui ne me croient pas, je me ferai un plaisir de leur envoyer la photo que j'ai prise). Contador était, lui, au milieu du peloton. L'écart était minime entre le coureur Italien et l'avant poste du peloton. Dans cette descente très rapide (plus de 15 %), il était presque inévitable que les premiers coureurs du peloton ne puissent éviter la moto qui était encore en travers de la route et qu'on ne pouvait voir qu'au dernier moment. Plus loin dans le peloton, les cris ont alerté les coureurs du danger.
  17. Bravo Didier. Belle victoire individuelle qui en plus nous fait remporter le classement par équipes sur ce Dauphiné. 😄
  18. Classement UCI World Tour 2011: 1) Italie 1032 points 2) Belgique: 1184 points 3) Australie: 1092 points 4) Espagne: 1076 points 5) Grande-Bretagne: 947 points 6) Allemagne: 798 points 7) Pays-Bas: 707 points 8) Etats Unis: 571 points 9) Luxembourg: 571 points (essentiellement avec 2 coureurs pros). 10) Suisse: 470 points (essentiellement Cancellara 11) France: 442 points Même le Luxembourg avec seulement 2 coureurs fait nettement mieux que la France avec ses dizaines de coureurs pros. Classement individuel 2001: 10) Frank Schleck 13) Andy Scleck Premier français: Jean-Claude Peraud: 25 ème Donc, pour appliquer l'idée lumineuse et complètement farfelue de Joachim Garreau, il faudra placer la barre très bas pour le quota minimum de points à attribuer à chaque coureur pour qu'au moins 2 ou 3 coureurs français puissent prendre le départ du Tour.
  19. Ne t'en fais pas Claude. Il y a un proverbe qui dit: Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage. D'autres sont tombés sur ce Dauphiné et ont abandonné, notamment des coureurs des français: Pierrick Fedrigo, Nacer Bouhani lui aussi renversé par une rafale de vent lors du clm et qui n'a même pas fait l'étape le lendemain. Cela est tout-à-fait normal et je ne les critique pas. Un coureur blessé a le droit d'abandonner. Sans compter hier l'abandon de Voeckler pour un petit bobo au genou. Samuel Sanchez est tombé lors de la première étape et s'est traîné pour terminer à près d'une heure au classement final. C'était aussi un outsider sérieux. Si Schleck qui est arrivé au Dauphiné avec un problème de genou, et puis qui a chuté, avait fait de même on l'aurait de toute façon critiqué pour avoir terminé lui aussi très loin. Alors pourquoi deux poids deux mesures. Dire que le comportement annuel des frères Schleck avant le Tour est décevant, c'est du parti pris et cela dénote un manque flagrant de sportivité. Que les détracteurs des Schleck aillent voir leurs classements en 2009, 2010 et 2011 dans les classiques ardennaises et au Tour de Suisse. Combien de points UCI marqueraient-ils ? En tout cas beaucoup plus que certains coureurs qui ne viennent qu'au Tour et qu'on ne voit briller que dans des courses régionales de seconde zone. Si en 2012 ils ont moins brillé, cela arrive à d'autres. Pensons à Boonen que l'on avait déjà enterré alors qu'on avait oublié que lui aussi avait connu une saison 2010 et 2011 où il n'avait pas été épargné par la malchance. Tiens hier Frank Schleck n'était pas si mal au Tour de Suisse. J'attends que Joachim Garreau, le maître à penser du forum, ouvre un post à ce sujet. 😃
  20. Salut, F1: Vincenzo Nibali F2: Jurgen Van den Broecke F3: Cadel Evans F4: Bradley Wiggins F5: Wilco Kelderman MR: Team Wallonie-France
  21. Alors la question que je souhaiterais emmettre, ne devrait-on pas imposer de février à juin un quota minimum de points à chaque coureur, Bonne idée. Comme ça, pratiquement plus aucun coureur français au départ du Tour. 😃
  22. Avant la bourgade de Trois-Ponts arrive la difficulté suivante : la côte de Saint-Jacques, autrefois empruntée par la Flèche Wallonne. En principe, pas difficile (4km700, 5% de moyenne et 6,5% maximum). Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai jamais aimé cette côte et j’ai l’impression que la pente maximale, dans la traversée du village de Saint Jacques, dépasse nettement ce qui est indiqué sur le roadbook. Je dis à Jean-Michel que je monterai à mon rythme – ce qui dans ma bouche veut dire à un rythme de sénateur . Jean-Michel est parti et m’a d’emblée pris une bonne centaine de mètres d’avance. Il y a des participants tout autour de moi, des plus rapides, des plus lents, des défaillants aussi. Premier palier franchi après le village de Saint Jacques. Un faux plat montant suit, puis une dernière montée finale où je rejoins Jean-Michel, tout surpris de mon retour. L’avantage de connaître les côtes est qu’on peut vraiment gérer son ascension. On fonce maintenant dans la descente vers Grand-Halleux, direction la côte de Wanne. Mais le parcours n’empruntera pas la mythique côte, mais un ersatz nettement plus facile, passant par le village de Spineux (2km200, 7,5 % de moyenne, 13 % maximum). Jean-Michel est parti devant. Il m’attendra au sommet. J’ai décidé de ne fournir mon effort qu’à partir du village de Spineux où le pourcentage est maximum et de continuer à un bon rythme jusqu’au sommet. Avant Spineux, presque tout le monde me dépasse pendant que je regarde brouter les vaches. Mais je sais que plus loin, j’en reverrai une bonne partie. Voici que la pente s’accentue et que je décide d’appuyer plus fort sur les pédales. Je termine à un bon rythme et maintenant je dépasse plus de participants que l'inverse. Toujours bon pour le moral ! Au sommet je retrouve Jean-Michel qui m’avait tout de même nettement devancé et qui m’attendait le long de la route. Nous sommes maintenant à Wanne, au deuxième contrôle de ravitaillement. On en profite pour refaire le plein de boissons et pour s’alimenter. Ensuite une belle descente assez sinueuse nous conduit sur les pavés de Stavelot. Ce n’est pas Paris-Roubaix mais çà secoue pas mal. Quelques kilomètres plus loin, se profile déjà la côte d’Amermont. Peu connue, elle est néanmoins assez longue (3km 600) et difficile avec un passage à 21 %. Je l’aborde donc très prudemment, me réservant pour les passages les plus pentus. Cette option me réussit assez bien et je passe sans me mettre dans le rouge. J’en viens à me dire que si j’ai passé Amermont, je devrais passer la Redoute sans problèmes, du moins si j’arrive à tenir la distance car c’est tout de même la première fois cette année que j’ose une sortie de plus de 100 km. A un carrefour, on rejoint la route de la Haute Levée sans éviter le faux plat montant vers Francorchamps où je dis à Jean-Michel de rouler à son rythme, et de m’attendre éventuellement au sommet des Rosiers. La côte des Rosiers est ma côte préférée : elle est longue mais elle monte régulièrement. J’avais comme objectif minimal d’aller jusqu’au sommet des Rosiers et si j’étais cuit d’abandonner à cet endroit. Mais je ne me sens pas si mal que çà. Certes j’ai déjà monté les Rosiers plus rapidement. Mais je ne suis pas ridicule quand j’en vois certains à la peine. Au sommet, je retrouve Jean-Michel. On parlemente sur la suite à venir. Comme maintenant j’ai envie d’aller au bout, je lui dis que je ressens le besoin de faire une pose d’une dizaine de minutes pour retrouver le plus de forces possibles. Jean-Michel est parti et j’ai trouvé un petit banc où j’en profite pour me ravitailler en gaufres au miel que j’avais glissé dans mon maillot au ravitaillement de Wanne. Complètement requinqué je repars et entame la belle descente des Rosiers. Voici la vallée qui nous emmène vers Remouchamps, au pied de la Redoute. Le vent est favorable et je tombe sur un groupe de rouleurs. Je m’accroche. Le compteur passe au-dessus des 40 km/h. C’est tout de même plus facile en peloton. Il est vrai aussi que la route est en légère descente avec vent favorable. Dernier contrôle de ravitaillement au pied de la Redoute. J’y prends tout mon temps. A peine sorti de la zone de ravitaillement que voici l’épouvantail. Il y a deux paliers. Surtout ne pas se mettre dans le rouge. Premier palier passé. Pendant 50 mètres la pente est moins forte, cela permet (façon de parler) de retrouver son second souffle pour aborder le deuxième palier et son passage à 20 %. Je m’étonne moi-même à sprinter au sommet. De mieux en mieux. Je ne sens plus la fatigue et je décide de terminer à fond les quelques dizaines de km restants. Même le faux plat qui suit le sommet de la Redoute ne me rebute pas, là où d’autres éprouvent le besoin de souffler. La côte du Hornay est avalée sans problèmes sur un braquet qui me surprend. Après c’est relativement facile. Je suis à nouveau dans un bon groupe où l’allure est rapide jusque l’arrivée officielle à Tilff. Je ne m’attarde pas trop. Je profite de l’échauffement pour rejoindre le Country Hall en avalant la côte de Boncelles, ultime difficulté de la journée. Jean-Michel me donnera de ses nouvelles le lendemain, m’indiquant qu’il était arrivé à Tilff une dizaine de minutes avant moi. Une belle journée qui a rassemblé quelque 6300 passionnés de vélo.
  23. Tilff-Bastogne-Tilff, une cyclo sans prétention, pour tous et pour tous les âges. Ce n’est pas une course, mais elle donne l’occasion de se mesurer à quelques belles côtes dont certaines sont escaladées lors la Doyenne. Trois distances sont proposées : 242, 143 et 83 km. J’ai opté pour la distance médiane de 143 km. Dimanche 28 mai. Lever à 5h15. Préparation du traditionnel plat de pâtes. Petit déjeuner. Embarquement du vélo et des vêtements de rechange. La voiture est prête et démarre à 6h40 en direction de Liège. Voyage sans histoire. L’autoroute est presque vide s’il n’y avait toutes ces voitures avec des vélos à l’arrière. Il est à peu près 8 h et il faut trouver où garer sa voiture. Pas trop difficile cette année, l’université toute proche a mis ses parkings à disposition. Trouver le Country Hall dans ce dédale de routes est parfois difficile. Heureusement, les indications sont précises. Un ou deux kilomètres à vélo et me voilà au stand des inscriptions. Il y a foule. Après les formalités remplies, je fixe ma plaque d’identification au guidon de mon vélo. Départ vers 8h20 - 8h30, pour 143 km officiels et 9 côtes répertoriées. Petite appréhension : j’ai à peine 1100 km au compteur cette année et je me demande comment je vais monter les bosses, surtout la bien nommée Redoute en fin de parcours. La Flèche de Wallonie faite la semaine précédente sur un parcours réduit me rassure quelque peu. Mais d’abord, il faut descendre la côte de Boncelles pour rejoindre le départ officiel à Tilff. Cette côte, il faudra néanmoins la monter au retour ! Les premiers kilomètres sont relativement plats. Certains roulent trop vite à mon goût. Je décide de lever un peu le pied avant la première difficulté : la côte de Chambralles. Trois cyclistes devant moi semblent rouler à l’allure qui me convient. Je décide de me joindre à eux. La discussion s’engage quand je finis par m’apercevoir que ces trois-là faisaient leur sortie dominicale et ne participaient nullement à l’épreuve. Après 25 km, voici déjà la côte de Chambralles, parfois emprunté par Liège-Bastogne-Liège. Pas très longue : 1 km 500 à 9,5 % de moyenne avec un passage à 20 %. Quelques-uns mettent déjà pied à terre, surpris par la pente et le choix d’un mauvais braquet. La suite ne comporte pas de côtes répertoriées, mais il n’y a pas vraiment de portions plates. Je ne trouve pas encore mon bon rythme. Je me dis que si je ne retrouve pas d’autres sensations, je n’irai pas jusqu'au bout. Pas moyen d’accrocher un groupe qui roule à ma cadence ! : soit trop rapide, soit trop lent. Le premier contrôle de ravitaillement arrive après 45 km. J’ai déjà presque avalé mes 2 bidons. Il faut faire le plein surtout que la chaleur monte. Gaufres au miel, bananes, barres de céréales, boissons rafraîchissantes. Rien ne manque. Surprise : au milieu de la foule des participants, j'aperçois un forumeur de velo101. Jean-Michel Benoît m’avait donné une description de sa tenue le jour précédent l’épreuve et le nom de son club. On fait connaissance. On fera une grande partie de la route ensemble. On discute des difficultés à venir. La prochaine, l’Ancienne Barrière, est longue (4km 800) mais pas difficile (4,7 % de moyenne, 6 % maximum) et on va bientôt rentrer sur mes terres de prédilection où j'ai passé ma jeunesse. On monte cette difficulté de concert en discutant de choses et d’autres (comme du forum de velo101). Viens la longue descente vers Trois-Ponts. Mon compteur affiche 76 km/h. Je commence à me sentir mieux !
  24. Salut, F1: Robert Gesink F2: Roman Kreuziger F3: Levi Leipheimer F4: Bauke Mollema F5: Maxime Monfort MR: Team Wallonie-France
  25. Je me sentais un peu seul avec Westra en 3. 😉
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