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Tout ce qui a été posté par Michel ROTH
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Quelle étape ! Et Evenepoel qui ne perd que 25 s alors qu'il avait perdu 30 s sur l'accélération de Pogacar dans le Puy Mary. Il est toujours deuxième au général. Et surtout gros numéro de.... Vingegaard alors qu'on attendait Pogacar. Roglic qui explose alors que Evenepoel a mieux géré son effort. Je trouve aussi qu'il chute souvent peut-être parce qu'il n'était plus très frais. Est ce que Vingegaard ne deviendrait pas maintenant le grand favori pour la victoire finale ?
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Et Ben Healy. Je l'avais mis parmi les possibles échappés. Mais cette échappée n'ira probablement pas au bout. En tout cas l'écart, à ce stade, n'est pas suffisant. Mais on ne sait jamais.
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Je vois plutôt une échappée aller au bout avec des coureurs comme Bardet, Vauquelin, Van Gils, Ben Healy, Gee, ... et une deuxième course derrière entre les coureurs du général pour grappiller peut- être quelques secondes ou arriver ensemble. Le Tour est encore long et le weekend s'annonce compliqué. On comprendrait que chaque effort soit calculé (comme dans l'étape de dimanche de la part de Vingegaard).
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Sylvain pourquoi regardes-tu l'entièreté d'une étape réservée aux sprinters ? On sait à l'avance que ça se terminera par un sprint. Moi je ne regarde que les 15 derniers km pour voir le sprint et j'enregistre l'étape au cas où il se serait passé quelque chose d'imprévu (chute grave, bordures). J'ajoute que j'aime bien regarder les sprints. Aujourd'hui j'ai trouvé que Mathieu van der Poel a très bien emmené Philipsen.
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C'est possible que Wanty soit WT mais c'est une équipe à petit budget quand même comparé aux grosses armadas UAE et VISMA qui peuvent se permettre d'acheter les meilleurs coureurs du monde dont chacun pourrait avoir le statut de leader dans n'importe quelle autre équipe.
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A propos des étapes réservées aux sprinters elles permettent aux équipes à faible budget d'exister grâce à leurs sprinters. Les équipes à gros budget ne s'encombrent pas de sprinters mais des meilleurs grimpeurs car leur objectif est le classement général. Heureusement que toutes les étapes ne leur sont pas réservées. Que deviendraient les petites équipes continental pro vomme Wanty de Girmay ou Lotto de De Lie ? Ce sont souvent ces mêmes petites équipes qui forment le vivier de futurs champions. Demander que chaque étape soit émaillée de difficultés pour rendre la course de plus en plus spectaculaire est-elle vraiment souhaitable ? N'est-ce pas à la limite inhumain ? Une épreuve comme le Tour n'est-elle déjà pas assez éprouvant pour les organismes ? N'est-ce pas aussi un incitant à avoir recours au dopage ? Sinon je vous recommande de regarder le film "on achève bien les chevaux".
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Olivier, il me semble que lors de la présentation du Tour tu étais du même avis que moi quand j'avais émis des réserves sur la présence de cette étape dans une épreuve WT comme le Tour de France. Je vois que tu as changé d'avis. Ce n'est pas un reproche car une opinion peut évoluer. Je pense qu'il faut aussi mesurer le vocabulaire que l'on emploie. L'adjectif "grandiose" a une signification autre et ne devrait pas s'appliquer ici. On parlera d'un édifice grandiose, pas d'une course grandiose. Je n'aime pas ce genre de superlatif qui n'est pas de mise et qui met sur le même pied une course cycliste et des édifices comme les pyramides d'Égypte ou la grande muraille de Chine. Par contre je suis d'accord pour dire que la course est spectaculaire. C'est bien ce que les organisateurs recherchaient : spectacle et audimat. On peut critiquer les étapes de plat comme celle d'aujourd'hui mais l'histoire retiendra que le Tour 2024 a vu deux victoires d'un sprinter de couleur et c'est une première dans l'histoire du Tour. On retiendra aussi la victoire de Cavendish alors que peu de personnes (y compris moi) pensaient que c'était possible à son âge et et qu'il établit un record historique au niveau des victoires d'étape dans le Tour de France. Autre fait historique; la victoire de Romain Bardet et son premier maillot qui couronne une brillante carrière sur le Tour. Quand, dans quelques années on écrira l'histoire de ce Tour 2024 ce sont ces éléments que l'on mettra en évidence. J'ai bien peur que l'etape de dimanche passera au second plan. Tout au plus écrira t'on qu'elle a été introduite pour la première fois sur le Tour et que les favoris sont arrivés ensemble (exactement ce qu'on peut lire à propos de l'introduction d'une étape de gravel l'année passée sur le Tour féminin). On peut tous avoir des avis différents et je remercie Pierre pour son intervention. J'espère que Didier ne quittera pas le podium pour si peu.
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J'ai regardé cette étape et je ne l'ai pas trouvé grandiose, car décevante au vu du résultat final, alors qu'on nous annonçait monts et merveilles. Est-ce difficile à comprendre ? Je vous rassure : pour demain, les chances de bordures sont finalement minimes (d'après Sep Vanmarcke dans Vive le vélo de ce soir). Certaines parties du parcours sont favorables, mais des vitesses de vent inférieures à 20 km/h sont annoncées. Ce n'est pas suffisant. Dommage. Vous pouvez donc continuer à ronfler devant votre TV et à continuer à vous extasier sur la formidable étape de dimanche qui n'a rien donné au final.
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Pour le spectacle dans les cols, il faut faire confiance aux Italiens. Lors du Giro 2011, ils avaient proposé la descente du Monte Crostis (pratiquement un chemin de chèvres avec d'impressionnants ravins). Heureusement, le bon sens a prévalu (grâce à la fronde des cadors du peloton). Je me souviens qu'à l'époque, j'avais marqué mon désaccord, et beaucoup m'étaient également tombés dessus (pour paraphraser Olivier).
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Au moins à fatiguer les coureurs.
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Oui, mais les aléas climatiques imprévisibles, on ne peut rien y faire. Ce n'est pas comparable. Si, par exemple, des éboulements se produisent en montagne et que les routes deviennent impraticables, il n'y a pas grand-chose à faire.
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Je me marrerais bien demain si cette étape de plat provoquait des bordures et des écarts. Comme dans l'étape de Zélande, il a quelques années qui avait éliminé quelques candidats au général. On annonce beaucoup de vent demain. Ceux qui ont bien regardé l'étape d'hier auront dû remarquer que le vent a aussi joué un grand rôle dans la formation de l'échappée et par la suite également. Si Stuyven a été rattrapé, c'est surtout parce qu'il avait vent de face. Avec les profils d'aujourd'hui, ce ne serait plus le cas. Pierre, tu peux rappeler les écarts entre les favoris que cette étape de chemins blancs a provoqués ? Tu oublies une chose importante : on peut proposer n'importe quel profil d'étape aux coureurs, ce seront toujours eux qui décideront. Hier, les favoris avaient décidé ceci : surtout, ne pas hypothéquer la suite de leur Tour sur une étape piégeuse. Conclusion, ils sont arrivés ensemble. Le reste c'est bla bla bla...
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Donc tirons la bonne conclusion : cette étape n'a servi à rien puisqu'aucun écart n'existe entre les candidats au podium. Est-ce si difficile à comprendre ?
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Sur le site de la RTBF Vingegaard dit exactement ce que j'ai écrit : il a couru défensivement pour ne pas perdre de temps (c'est écrit en clair dans l'article). A 70 km, il n'a pas voulu relayer de peur d'être distancé en finale. Évidemment puisqu'il n'avait plus d'équipiers avec lui dans ce scénario. L'étape aurait vraiment été très belle si les trois s'étaient relayés pour mettre le reste à quatre minutes (comme le dit Evenepoel). Si on peut comprendre qu'à 70 km de l'arrivée c'était trop loin, c'est moins compréhensible à une quinzaine de km de l'arrivée quand, avec Jorgenson (son propre équipier) il refuse de relayer Pogacar pour tenter de distancer Evenepoel qui avait commis sa seule erreur de placement à ce moment là. Dans l'émission Vive le Vélo sur Sporza je crois que c'est Sep Van Marck qui a donné la bonne explication. Vingegaard à tout intérêt à ce que Pogacar n'ait pas seulement lui comme adversaire direct mais plusieurs. Il avait donc intérêt à ne jamais relayer Pogacar. C'est pourquoi il s'est concentré uniquement sur Pogacar (ce que ce dernier a bien compris puisqu'il lui reproche dans ses interviews).
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La mode du gravel vient des USA et a été introduit en Europe plus tard. C'est au départ effectivement de pouvoir, pour un cylo, sortir des sentiers battus et, surtout de la circulation automobile, et de découvrir la Nature. C'est devenu populaire, après la mode du VTT, le gravel étant considéré comme plus facile pour le cyclo lambda.
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Je ne mélange rien du tout et j'ai lu les interviews de Vingegaard et aussi celles de Pogacar et de Evenepoel, très critiques vis à vis de la façon de courir du Danois dont le seul objectif était de ne pas perdre de temps. Comme tu n'as pas répondu à ma question concernant Pinot je vais te donner l'avis de Marc Madiot, manager de la FDJ. Il a declaré que s'il était manager d'une formation jouant le général il "n'aurait pas envie" d'une telle étape. C'était aussi le cas du staff de la Visma et de la Quick Step, deux équipes qui jouent le général. Donc c'est loin de faire l'unanimité.
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Tu te demandes encore si le chat de Schrödinger est vivant ou mort ? 😀 Moi je me demande si Schrödinger aimait vraiment les chats pour se servir de cet animal sympathique pour son expérience ? OK pour la boutade.😊 A propos du facteur chance sur les chemins blancs je me souviens que lors de la dernière édition de Paris Tours une double crevaison d'Arnaud De Lie dans la finale lui avait enlevé toute chance de disputer la victoire. Mais dans ce cas là comme dans Paris Roubaix, on accepte cette part d'incertitude. Par contre sur une épreuve comme le Tour de France il n'est pas utile d'en rajouter.
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Bien sûr qu'il y a des crevaisons sur l'asphalte mais il ne faut pas être un expert en théorie dès probabilités pour savoir que cette comparaison ne tient pas la route. Parce que plus de 90 % des km parcourus par les coureurs sur une saison le sont sur l'asphalte.
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Mais vous le faites exprès. Je n'ai jamais parlé de l'aspect sécuritaire, mais du facteur chance.
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Je ne parle pas de la dangerosité, c'est un autre problème. Les courses de gravel ne présentent pas une dangerosité particulière (bien que demande à Alaphilippe). Le facteur chance dans Paris Roubaix est élevé. Lorsque Wout van Aert crève à la fin du secteur du carrefour de l'arbre alors qu'il venait de d'attaquer Mathieu van der Poel il perd toute chance de gagner. Idem quand Stybar et plus prés de nous Lampaert chutent par la faute d'un spectateur. Et je pourrais citer d'autres exemples. Mais quand on participe à Paris Roubaix on accepte cet aspect là. Ça fait partie de la course.
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Justement pourquoi Vingegaard ne relaie-t -il pas Evenepoel et Pogacar quand ils se retrouvent devant ? Parce qu'il a déjà le vélo de Tratnik (Pour Evenepoel c'était le vélo de Van Wilder au cas où) et que s'ils partaient à trois pour distancer Roglic il n'avait plus d'équipiers en cas d'ennuis techniques. Donc Vingegaard est la preuve par sa façon de courir qu'il n'a pas voulu prendre le moindre risque et que cette étape n'a finalement rien apportée. En plus tu n'as pas répondu à ma question. Je vais la poser autrement. Reviens quelques années en arrière quand Pinot jouait la gagne au CG. Qu'aurais-tu écrit si ton favori (tu revendiqués ton chauvinisme) Pinot avait joué de malchance sur une telle étape ?
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Oui, il y a toujours un côté aléatoire en course, mais le côté "aléatoire" est bien moindre dans les autres circonstances que tu cites.
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Dirais-tu la même chose si Pogacar, Vingegaard, Evenepoel ou Roglic avaient perdu trois minutes sur ennuis mécaniques et hypothéqué sérieusement leur chance d'être dans le top 3 du classement final ?
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Je ne parle pas de chutes sur le gravel, mais sur son aspect loterie. Lors des Strade Bianche, qui est une belle course d'un jour et qui a sa place dans le calendrier, on voit presque toujours un vainqueur solitaire et toujours des écarts. Hier, on avait l'impression que les favoris se souciaient avant tout de rester ensemble et de passer cette étape sans problème mécanique. Ce qui prouve qu'ils ne voulaient pas hypothéquer des mois de préparation sur un coup de malchance.
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Quant à courir sur autoroute, je ne vois pas ce que cela apporterait. Depuis que je regarde le cyclisme, on l'a toujours désigné comme "cyclisme sur route" pour justement le différencier des autres disciplines comme les compétitions sur piste, le cyclo-cross ou le VTT. Cyclisme sur route et non cyclisme sur chemins agricoles.