Fluoflashfun33

J'oubliais de dire deux choses : Sur la piste j'ai vu qu'il y avait des sachets de gel consommés qui traînaient sur la piste cyclable. Je trouve ça un peu rageant quand même, on est pas des porcs ! La deuxième chose c'est que j'adore mon vélo. Un Wilier Montegrappa, c'est l'entrée de gamme de la marque. 1200 euros c'est quand même un prix raisonnable comparé à ce qu'on peut trouver chez les autres fabricants et franchement je le trouve confortable et efficace.

Merci Thierry ! La première fois que j'ai dépassé les 100Km, je me suis blessé au niveau du périnée. Je n'avais pas une selle adaptée et pas de cuissard. J'ai rectifié le tir. Là je vais réfléchir à ce qui n'allait pas, et mon prochain investissement vélo, c'est une certitude, ce sera l'étude posturale !

Ok, merci pour vos réponses 😉 pas de vélo au moins pour cette semaine et je vais voir un médecin.

Si c'est le cas, ça passe tout seul ? Et ça met combien de temps à guérir ? Je vais investir dans une étude posturale, ce n'est pas donné mais je pense que c'est vraiment nécessaire...

Merci. Que veux-tu dire par "te surcharger inutilement" ? Si tu parle des bagages et des affaires, je n'ai pas eu l'impression de m'être surchargé. Tout m'a été utile et j'aurais même dû prendre une gourde supplémentaire à mon avis. Voilà comment était mon vélo avant de partir : Vous voyez comment étaient les prolongateurs ? Pas bon du tout je pense. Je suis tout à fait de ton avis concernant le "quand le corps dit stop", mais je suis têtu 😉

Et bah voilà ! Mission accomplie 😛

Bonjour, "petite ballade" de 222Km aujourd'hui. 11h33 et 21Km/h de moyenne de déplacement... Vous allez me dire que c'était pas très rapide, voici comment ça s'est passé : Ce matin départ vers 6h20, il faisait encore nuit, j'ai vu des petits lapins, des ragondins des chats et même un chat qui jouait avec un petit rongeur. J'avais décidé de rouler tranquillement, je m'étais fixé comme objectif d'avoir une vitesse moyenne de déplacement comprise entre 20 et 25Km/h. 9h58, arrivée non loin de Lacanau ville 9h43 70km, 1/3 du parcours. Il commence à faire chaud ^^ c'est la pause glouglou miam-miam ! Je n'avais pas fait attention, mais c'est impressionnant la quantité de pollen de pin qu'il y avait dans l'air O_o 11h09 103Km, que de la piste cyclable pour le moment ^^ 12h10, pause repas, 125Km 13h06, 140Km. Hier soir j'avais installé des prolongateurs sur mon cintre. Sur des grandes lignes droites et plates c'est nickel et justement je voulais en profiter pour m'habituer aux prolongateurs ! Il s'est passé un truc génial : après des hésitations et la peur de tomber car ça me donnait l'impression d'être instable, j'ai trouvé comment me positionner dessus et j'ai commencé à bien pédaler. J'avais une respiration calme et profonde, et je maintenais mon effort. Et ça a duré un petit moment avant que je ne regarde l'écran de mon Garmin... Mon rythme cardiaque était monté à 194Bpm, je ne suis jamais monté autant, et quand j'arrive à 170 d'habitude, je suis très essoufflé et je sens mon coeur battre très fort. Là je n'étais pas plus essoufflé que ça, je be sentais pas mon coeur battre comme quand je monte dans les Bpms. J'ai cru que ma ceinture cardio avait un soucis, mais non ! Sauf que... j'avais mal installé les prolongateurs je pense, ils étaient relevés car lorsque je les ai installé, mon vélo était sur un support qui lève la roue arrière. Par conséquent, en les montant horizontaux, lorsque j'ai descendu mon vélo de son support les prolongateurs n'étaient plus horizontaux. Et je pense que c'est à cause de ça que quelques Kms plus tard, j'ai commencé à avoir une douleur au genou gauche... 13h41, 150Km, pause étirement. Je commence à avoir mal à mon genou gauche... j'ai eu du mal à comprendre au départ, mais je pense que c'est un ligament qui commençait à s'enflammer. A partir de là, je commençais à avoir des douleurs lorsque je poussais. J'aurais pu paniquer, parce que j'étais en pleine pampa et qu'il me restait encore un peu plus de 70Kms à faire. Mais je me suis dit que quand on part à l'aventure (oui pour moi c'est une petite aventure ^^), il faut aussi accepter ce genre d'aléas. Biensûr il faut essayer de prévoir et d'être prudent, mais il y a toujours des imprévus. Donc soit on peut se rouler en boule par terre et pleurer en position fœtale, mais ça ne fera pas avancer. Et il fallait bien finir cette boucle, j'étais hyper motivé pour le faire et il était hors de question que j'abandonne. 14h30, 164Km, La Brede. J'ai toujours mal quand je force. Je roule doucement pour éviter autant que faire ce peu d'aggraver la situation... ça commence à être handicapant mais la barrière psychologique des premiers 200Km approche et me motive à tenir le coup ! Arrivée à Langoiran 1h plus tard. J'étais dans le dur, ma vitesse oscillait entre 9 et 15Km/h, les montées étaient douloureuses, alors qu'elles étaient pourtant assez faibles. Même une montée à 3% était compliquée, donc j'adaptais mes braquets pour pédaler le moins possible en force. Un peu dommage car c'était une partie sympa qui changeait de la piste cyclable. C'était de la route, heureusement peu fréquentée, avec de beaux paysages. Et malheureusement, cette douleur me gâchait cette partie qui aurait pu être divertissante... Arrivé ensuite à Creon, encore une heure plus tard, j'ai pu rattraper la piste cyclable Roger Labépie, et cette portion de piste est bien roulante et descend un peu, ce qui m'a permis de retrouver une vitesse comprise entre 23 et 26 Km/h. Je n'avais pas besoin de trop forcer, juste accompagner le vélo pour maintenir sa vitesse tranquillement. Et puis j'ai atteint les 200Km 🙂 Arrivé à Bordeaux, je me suis confronté à la côte des 4 pavillons. Je voulais absolument terminer en la montant sans descendre du vélo. J'y suis arrivé, malgré mon genou en vrac, et malgré ce problème, physiquement j'étais bien et ça c'était cool. Et enfin, à 18h20, soit après près de 12h de route, j'ai enfin bouclé la trace ! Je suis arrivé chez moi sans être affamé ni assoiffé, ce qui me fait penser que j'ai bien géré l'alimentation et l'hydratation. En alimentation j'avais des barres de céréales, des pâtes de fruit, des nougats et deux portions de gel énergétique que j'ai utilisé vers la fin. Pour le midi, deux sandwichs jambon/fromage/tomates sèches, deux bananes (je n'en ai mangé qu'une). Pour l'hydratation, j'ai manqué un peu... J'avais apporté une gourde de 750ml que j'avais rempli avec une préparation isotonique et une gourde de 450ml d'eau du robinet. J'ai vidé les deux gourdes et je les ai remplie sur le trajet, vers la moitié du trajet, à une fontaine d'eau potable. Arrivé vers Bordeaux je n'avais plus d'eau de nouveau et j'aurais bien aimé pouvoir boire encore un peu. Mais comme j'étais à moins de 10Km de la fin, je n'ai pas voulu perdre de temps à chercher une fontaine. Pour la navigation, j'ai utilisé mon Garmin et mon tel portable. J'ai fais la trace grâce à Komoot. Je gardais le tel rangé dans la sacoche avant et je n'utilisais que le Garmin la plupart du temps. Le Garmin a une autonomie proche des 10h je crois, pour éviter d'être en rade de batterie, j'avais emporté aussi une batterie externe et j'ai branché le Garmin dessus le temps de ma pose repas. Lorsque la trace était un peu compliquée, en cas de doute je m'arrêtais, je sortais le tél et je regardais la carte sur Komoot. Comme ça, j'ai économisé la batterie du tel et ça a très bien fonctionné. Je suis très content d'avoir bouclé cette trace, je me rends compte que je suis physiquement capable de le faire, je n'y aurais jamais cru avant de me mettre au vélo ^^ Et maintenant, un bon gros dodo réparateur 😉

Mon vélo est à patin, je prends du plaisir avec, je le trouve super, il serait à disque j'en aurais rien à cirer. J'habiterais en montagne je ne dirais peut-être pas la même chose. Et donc, peut-être que ce débat ne prend pas en compte le contexte, à savoir que quand tu ne fais jamais de montagne et que tu ne roule que rarement sur sol détrempé sous la pluie, tu ne vois pas tellement l'intérêt du frein à patin, ou du moins, ton expérience personnelle ne te permet pas d'en comprendre l'intérêt. Ou pas... parce que avec 183 pages ça a sans douté été dit, mais comme je suis partisan de faire trainer ce sujet sur au moins 200 pages, tout est bon pour combler 😛

Mourir à 20 ans quand tu n'as pas encore connu grand chose de la vie, c'est vraiment triste 😕

Salut, merci pour ton message. Je roule sur des terrains plats à vallonnés, je vais voir quels pignons j'utilise. Pour le moment c'est l'inconnu car je n'ai toujours pas mon cadre, donc je n'ai pas encore pu monter le matériel dessus. Bonne journée 😉

J'aime bien mon petit confort et je préfère prendre un peu trop que de me rendre compte que je manque. Et puis 200 bornes en vélo, pour moi c'est la méga grosse aventure... tu t'imagine pas à quel point 😛 Edit : ha merdouille, je me mélange avec mon autre projet de 222 Kms...

Oui je ne bois pas assez, tu as raison... Je me demande si ce ne serait pas bien d'utiliser un camel bag ? Ou alors j'ai vu aussi qu'on pouvait accrocher des bidons sur le côté d'une sacoche de selle. La doudoune, oui mais sans manche ! J'en ai trouvé une qui est assez légère, elle protège du froid mais le fait qu'il n'y ai pas de manches fait que l'air circule à l'intérieur. Je l'utilise quotidiennement et ça me va bien.

Merci pour ton retour. 50Km à bloc, je n'ai jamais fait... Pour me rassurer, et puis en même temps je pense que c'est une bonne chose, je réfléchis beaucoup à la logistique. Qu'elles sacoches, quoi mettre dedans etc... J'ai listé plusieurs choses que je veux sur mon vélo : - Une sacoche de selle de grande capacité, une sacoche de cadre et une sacoche de cintre. - Eau / nourriture. Pour ça j'ai un bidon sur porte bidon et une sacoche de cadre dans laquelle je peux loger des barres de céréales, un ou deux sandwichs, une ou deux bananes... - Trousse de secours logée au fond d'une grande sacoche de selle. - Papier toilette. - Eclairage qui sert à voir et à être vu. Pour ça j'ai un éclairage arrière qui se recharge en USB et que je laisse en mode clignotant pour avoir plus d'autonomie. A l'avant, une lumière Sigma 300 lumens. J'en ai une seconde que je garde dans la sacoche de cintre. Comme ça, si la première est vide, j'ai la seconde en secours. - GPS/Compteur Garmin avec ceinture cardio pour contrôler mon effort. - Support pour téléphone portable avec l'appli Komoot. Je charge la trace dans mon GPS, j'utilise le GPS pour me guider et lorsque la trace est un peu complexe, j'allume le téléphone avec l'appli Komoot pour avoir un guidage plus pratique. En utilisant le téléphone de cette manière je compte avoir assez d'autonomie en batterie téléphone pour 10h de route. - Batterie externe avec câbles USB pour recharger le GPS ou le téléphone au cas où... Des lanières velcro pour attacher les câbles le long du cintre et de la potence si je les utilise. - Je pars avec un cuissard, et par dessus un jogging de running, un tee-shirt de running, un sweet polaire et une doudoune sans manche. Au fur et à mesure du trajet je peux retirer ou remettre des couches de vêtement, j'utilise la sacoche arrière pour ranger les vêtements que je n'utilise pas. - Matériel de réparation et mini pompe à vélo. Comme j'ai deux porte-bidons sur mon cadre, j'en utilise un pour mettre un bidon porte-outil dessus. Dedans, un multi-tool, une chambre à air, des démontes pneu, des pièces de chambre à air avec double face pour réparer un pneu abîmé... La mini-pompe est fixée sur le porte bidon. Bon voilà... ça peut paraître ridicule sans doute mais moi ça me permet de rêver un peu avant le moment du départ 😛

oui pardon, tu as complètement raison. La seule raison pour laquelle mon chat me tolère chez lui c'est que je lui donne à bouffer, je nettoie sa litière et je lui donne un peu de chaleur quand il veut bien.

Bon déjà je vais être clair : j'emporte du PQ, je préfère encore me moucher dans du PQ que de m'essuyer l'anu avec des mouchoirs de la taille d'un timbre poste ^^ Je vais être clair (bis) : je n'ai pas de femme, je suis célibataire et partage ma vie avec un chat. Autant dire que lui s'en fout royalement, la seule chose qui importe monseigneur matou, c'est que la gamelle soit pleine et que la litière soit propre. Et puis qu'il ai une place au chaud sur le lit avec des royales papouilles sauf quand il en a marre et que son altesse décide de m'agresser sauvagement la main avec ses augustes griffes.

Je trouve ça étrange parce que je n'ai pas du tout eu ce ressenti. C'est vrai que c'était pas mal de ligne droite, mais dans les pins et je ne trouvais pas ça particulièrement ennuyeux. Après je me demande si ça ne vient pas du fait que je n'ai pas fait toute la piste et qu'au niveau de Saumos je suis passé par la départementale sur quelques Km jusqu'au Porge plutôt que de passer par Lacanau. Pour la boucle que je prévois de faire, je passerais pas Lacanau. J'apporterais un bouquin alors 😛

Ha non mais ça c'est réglé ! Dès que j'ai identifié que mon problème de saignement venait de la selle et de l'absence de cuissard, j'ai équipé mon vélo d'une bonne selle et mon séant d'un bon cuissard. J'ai été bien conseillé en magasin spécialisé 😉 Pour dire, même quand je vais bosser je mets le cuissard.

Je voyage avec des sacoches sur le vélo, mais pour faire une seule journée de vélo, je n'ai pas beaucoup de bagages à transporter. J'ai pesé mon vélo chargé pour la journée, je suis à 13,5Kg. Non mais par contre vous remettez en doute le fait que je sois débutant, je ne vois pas trop l'intérêt que j'aurais de mentir à ce sujet, je me suis mis au vélo il y a 4 ou 5 mois. Lorsque je suis arrivé à Bordeaux je me suis mis au roller. J'utilisais le roller pour rencontrer des gens car à l'époque c'était la mode et ne connaissant personne ça me permettait de me faire des ami-e-s. Quand j'ai commencé à me débrouiller un peu, j'ai adhéré à une association où j'ai pris des cours, puis j'ai aidé à staffer les randonnées organisées. Ensuite j'ai passé un B.I.F (Brevet d'Initiateur Fédéral) et je me suis retrouvé à donner des "cours" et des animations à des groupes de débutants. En parallèle je commençais à avoir parmi mes ami-e-s des personnes qui avaient un très bon niveau et qui m'ont accueillis pour des sorties le soir en traces sauvages. On faisait aussi de la descente, j'étais beaucoup moins bon qu'eux, mais eux s'en foutaient et ils m'ont vachement fait progresser. Le week-end je retrouvais des groupes d'ami-e-s moins fadas et on se faisait les pistes cyclables de la régions, des randos de 40 à 50 Km dans les landes, avec une pause magret-patates en plein milieu ^^ J'ai arrêté le roller suite à un accident qui n'avait rien à voir, j'étais à pied, j'ai traversé la route sans regarder, une voiture arrivait et comme j'avais la musique à fond sur les oreilles j'ai été fauché. Fracture de la lombaire N°4, deux mois d'hôpital, arthrodèse, l'Ipode n'a pas souffert ! Je n'ai pas repris ensuite, les années ont passées et puis il y a 5 mois environs, un ami d'enfance qui avait eu un très grave accident lorsque nous avions tous les deux 16 ans a commencé à ne pas aller bien. Après analyse il s'est avéré que le rein qui lui restait et qui avait été touché lors de l'accident ne fonctionnait plus. Lorsque je l'ai sû, après réflexion et parce que je savais qu'il était possible de donner un de ses reins car deux ou trois amis s'étaient portés volontaires, j'ai proposé de lui donner un de mes reins. Pour moi ça ne change pas grand chose, je sais qu'on peut vivre avec un seul rein et j'ai confiance dans les équipes de médecins. Je pesais 110Kg pour 1m82 et je savais que mon surpoids risquait de poser problème. En plus, le bilan sanguin était bon mais pas top. Donc sur les conseils de mon médecin, j'ai consulté une infirmière en nutrition qui m'a donné des conseils pour mieux manger. J'ai suivi ses conseils et comme il fallait que je trouve une activité sportive (je n'aime pas le sport à la base) je me suis dit que le vélo était judicieux car il me permettait de transformer mon temps perdu en déplacement domicile-boulot par du temps de sport. C'est comme ça que je me suis mis au vélo. Quand je vais bosser en vélo, je fais 25Km dans la journée. Je le fais deux à quatre fois par semaines. En trois mois j'ai perdu une vingtaine de Kg, aujourd'hui mon poids varie entre 90 et 92Kg. Je pensais descendre vers 85Kg mais les derniers bilans sanguins sont parfaits. Pour le processus de don, j'ai passé toutes une batterie d'examens. Cela va de l'étude de toute la fonction rénale, avec des scanners, des doppler, etc, à la chasse de la moindre infection dentaire. J'ai passé des examens cardiaques, tests d'effort, j'ai un cœur qui bat lentement au repos (ce matin avant de prendre le vélo j'étais à 76Bpm). Et puis bien entendu, des tests de compatibilité. Et tous les examens ont montré que j'avais un corps en excellent état de fonctionnement. Mes premiers 126Km, je les ai fait sur une vieille selle, sans cuissard et j'ai trop bourriné. Je me suis fait mal, j'ai pissé du sang (littéralement) et j'ai été orienté vers un chirurgien urologue. Il a découvert que j'avais une sténose urétrale, un rétrécissement sévère du canal, et si ça n'avait pas été découvert j'aurais pu avoir des problèmes aux reins dans quelques années. Donc le fait de me porter volontaire pour donner un de mes reins m'a poussé à faire du vélo, ce qui a permis de découvrir que j'avais ce problème et potentiellement, ça m'a permis de sauver mes reins ! Dingue non ? Quant aux tests de compatibilité, les résultats sont exceptionnels, de l'avis des médecins qui suivent mon pote, nous sommes plus compatibles que certains membres d'une même famille. Alors voilà toute l'histoire, si je débute en cyclisme, j'ai quand même un vécu sportif en roller et une appétence pour faire des randonnées. J'aimerais bien, quand même, faire cette trace d'un peu plus de 200Km avant l'opération (qui devrait se passer en septembre, par là...) parce que après je vais devoir observer une longue période sans vélo. Pour la suite, si ça intéresse des personnes, même si je peux servir "d'exemple" pour démystifier le don d'organe et les peurs que cela peut engendrer, je pourrais toujours faire le cobaye à vélo pour montrer que même après un don d'organe, on peut encore vivre normalement sans problème. Maintenant vous savez à peu près tout 😉

Après faut reconnaître que ça doit tenir chaud...

Alors, pour tout vous dire, il m'est arrivé une période, je crois que ça a duré bien deux ans, pendant laquelle je pouvais être pris d'une envie très soudaine d'aller aux toilettes. En général ça m'arrivait alors que j'étais loin de chez moi, en général lorsque je marchais ou que je bougeais. En l'espace d'une ou deux minutes je passais d'un état normal sans envie particulière à une urgence avec mal au ventre, sueurs etc... Lorsque j'allais au boulot en tramway, j'avais pas mal de marche entre l'arrêt de tram et mon boulot, et c'était souvent lors de ce trajet à pied que ça arrivait. Un jour j'ai même demandé à quelqu'un qui était dans son jardin si je pouvais utiliser ses toilettes, j'étais pas bien, mais il a refusé, j'ai cru que j'allais me faire dessus ! Bref, je crois que ça m'a un peu traumatisé, depuis avant de prendre le vélo je passe toujours un moment aux toilettes avant de partir, dès que j'ai un doute. C'est pourquoi cette question est importante pour moi 😉

J'ai une question un peu bête... bon... désolé mais comment vous gérez vos envie de faire popo ??? J'emporte avec moi un rouleau de PQ mais j'avoue que je suis un peu pudique et pas très à l'aise à aller faire la grosse commission à l'air libre. Est-ce que ça se gère avec l'alimentation de la veille ? Est-ce que c'est quelque chose de répandu parmi les cyclistes qui font des grosses distance, de faire popo dans la nature ? Au cas où vous penseriez que ma question n'est pas sérieuse, elle l'est ! Me retrouver avec une grosse envie à 40Km de chez moi et sans toilettes c'est le truc qui me fait le plus peur.

Ce n'est pas mon casque, c'est celui de Hall, le père de Malcolm, dans la série Malcolm 😉

La portion de ligne droite ennuyeuse, je l'ai fait et ça a été, ça c'est bien passé 😉 Pour l'itinéraire que j'ai prévu, vers la fin j'ai quand même de la petite route qui tourne, j'espère que ça va me permettre de me désennuyer 😛 Et puis après je vais l'aborder tranquillement, avec une allure modérée. Comme je vis seul, je peux aussi me permettre de partir et de rentrer à l'heure que je veux. Je compte partir tôt le matin, rouler tranquillement, prendre soin de bien m'alimenter et de bien boire. Je vais prévoir des lumières chargées, le téléphone et le GPS chargés, une batterie externe pour ne pas être en manque de jus. Pour moi, si je roule avec d'autres personnes, je ne roulerais pas à mon rythme, je ne m'arrêterais pas quand je le voudrais, je ne serais pas aussi libre de gérer mon temps comme je l'entends. Et puis en roulant seul je médite, j'aime bien la solitude.

Je suis tellement fluo que je brille même la nuit !