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Fluoflashfun33

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Tout ce qui a été posté par Fluoflashfun33

  1. C'est vrai Michel ? Tu fais aussi du parapente ? J'adorerais en faire ❤️
  2. Ha bah ça... je bosse dans un école/collège/lycée, ils sont plusieurs jeunes à venir en V.A.E. pfff
  3. Oui mais je ne suis sûr de rien car pour faire de grosses distances comme je fais, c'est à dire entre 100Km et 400Km d'une traite, j'ai peur que la puissance que je vais devoir apporter en plus par rapport à des pneus de 25 ou 28mm va m'handicaper. De toute manière il n'y a qu'en essayant que je pourrais faire le choix qui me correspond bien 😉
  4. J'ai testé le gravel sur une trace de 215Km, avec des pneus de 28. Mes impressions sont bonnes. - Les sacoches s’intègrent mieux sur le gravel, surtout la sacoche de cintre car il y a moins de câbles et pas de patin avant - A l'utilisation des prolongateurs, j'ai eu l'impression que le vélo était plus stable. J'ai pu me caler plusieurs Km d'affilés sur les prolongateurs alors qu'avec le route, j'étais moins rassuré Je peux maintenant envisager des distances longues avec le gravel d'autant que je vais enlever les roues d'origine qui sont des roues fournies avec le vélo, donc d'entrée de gamme, pour des DT Swiss GR1600. Je vais les essayer avec des pneus 32mm Continental grand prix 4 saisons.
  5. Merci, j'ai pensé à tout ça et il est aussi possible que ce soit un peu tout à la fois. Mon genou faible en temps normal, un effort physique très long (souvent je suis fasciné par le nombre de mouvements des genoux que l'ont peut faire lorsqu'on parcours de longues distances, la machine animale est incroyable) et le changement de vélo, ce n'est pas très étonnant. Concernant le changement de vélo, je l'ai réglé comme mon route est réglé, avec les préconisations donnée lors de l'étude posturale que j'avais fait. Mais comme je ne suis pas un professionnel, je n'ai peut-être pas correctement réglé, il faudrait peut-être que je retourne faire une étude posturale pour le gravel...
  6. Salut, alors comme d'habitude, petit compte rendu circonstancié ^^ Je ne sais pas si je vous ai parlé de ma profession, mais c'est important pour la suite. Je suis dresseur de Pokemon en millieu mystique clos (agent d'accueil en établissement scolaire catho privé). Je suis donc en congés en ce moment, et sur les deux semaines de congés scolaires, je dois travailler une semaine pour faire mes heures. Autant dire que sans élèves dans l'établissement, mes journées sont très calmes en général. Donc je reprends le travail lundi et je voulais profiter de mon samedi pour rouler, histoire de me reposer demain et de reprendre le boulot lundi. J'avais décidé d'aller pic-niquer sur la pointe du cap ferret, puis remonter le long de la côte et revenir par Lacanau ville. 215Km de ballade. Je voulais en profiter pour tester mon idée de passer mon gravel en vélo de voyage. Pour le moment, je faisais toutes mes grosses distances avec mon route équipé de pneus de 25mm, de prolongateurs, de diverses sacoches et de freins à patins. Mon gravel est équipé de freins à disques et mine de rien, ça finit par me manquer quand je suis avec mon route (je sais qu'il y a eu débat FAP vs FAD mais à l'utilisation je préfère largement les FAD). J'avais peur de ne pas pouvoir faire autant de distance qu'avec le route, mais en fin de compte, avec des pneus de 28 sur mes roues d'entrée de gamme, ça a été et ça c'est cool. C'est cool parce que à la fin du mois, je récupére une paire de roues DT swiss GR1600 et j'ai hâte ! Les sacoches s’intègrent mieux sur le gravel et je me suis aperçu que lorsque j'utilise les prolongateurs, le vélo est plus stable que lorsque j'utilisais les prolongateurs sur le route. Je suis donc parti ce matin à 8h20 avec un pic-nic conséquent (salade de pâtes, jambon, tomates, fromage blanc, fruits...) et un plaid à étendre sur le sol pour m'installer tranquilou au moment de manger (que je n'utiliserais pas finalement car j'ai trouvé des tables). Il a fait très beau tout le long de la balade, par contre le matin il a fait hyper froid. J'avais fais une trentaine de kilomètres quand j'ai eu envie de me soulager la vessie. J'ai choisi d'aller dans un fossé pour plus de discrétion mais malheureusement, sous le tapis de feuilles mortes qui paraissaient sèches, il devait y avoir 10cm de flotte. Je me suis retrouvé avec les pieds mouillés, et avec le froid j'ai eu peur que cela m'oblige à écourter la balade. J'ai croisé des chasseurs en 4x4 qui ont empruntés la piste cyclable, je me demande si ils ont le droit, en tout cas je trouve ça moyen (les "amoureux de la nature" qui roulent n'importe où avec leurs gros 4x4 et qui conduisent d'une main avec la radio dans l'autre). Au niveau du Cap Ferret, soit une centaine de bornes du départ, j'ai croisé un élève ! Un élève que j'apprécie particulièrement. Un gamin sympa, bien élevé et agréable, et il fallait que je tombe sur lui ! Depuis quasiment le départ, mon genou droit avait décidé de faire gréve. Mon genou droit c'est mon point faible et ça date depuis l'adolescence (j'ai 43 ans). Parfois quand je marchais, mon genou droit me donnait l'impression qu'il allait se coincer et parfois il donnait la sensation d'être faible. J'ai tenté d'en parler au médecin de famille puis au médecin traitant, ils avaient l'air de ne pas prendre ça au sérieux si bien que l'ai laissé tomber. C'est aléatoire, les 300 bornes que j'ai fais lundi dernier, aucun soucis, et là aujourd'hui il avait décidé d'être paresseux. Cela peut arriver que je ressente une petite gêne avec ce genou mais je suis habitué et je sais que ça tient mais là c'était quand même pire que d'habitude. Je n'ai fais quasiment que de la piste cyclable sans dénivelé et c'était tant mieux car avec mon genoux ça aurait été compliqué d’enchaîner des bosses. Entre Lacanau océan et lacanau ville, j'ai emprunté un bout de piste cyclables qui se résumait à une bande de 50cm en béton. C'était un passage un peu pénible. Et puis à 40Km de l'arrivée, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai eu un sursaut d'énergie. Je me suis calé sur les prolongateurs et j'ai profité de cette énergie pour avaler les Kms plus rapidement. Je suis arrivé chez moi vers 20h40, après environs 12h20 de ballade.
  7. Alors oui c'est vrai, mais chez le velociste tu peux commander ton vélo, sur le site de Decathlon tu dois programmer une alerte pour quand il y aura du stock disponible et arriver dans les premiers pour valider ta commande. Beaucoup moins de certitudes...
  8. Entant que client, acheter sur internet ça m'ennuie. Je préfère de très loin acheter en magasin parce que quand j'achète quelque chose, j'ai envie de repartir de suite avec. Je ne pense pas être une exception et si vendre à flux tendu est une stratégie économique de la part de Decathlon, ils devraient peut-être faire une étude sur la perte de ventes que cela occasionne. Ho bah je m'enflamme, ils ont sans doute déjà pensé à ça ^^
  9. Oui mais il y a aussi les "tuto Youtube" qui permettent de comprendre comment faire l'entretien. Sur mon gravel, par exemple, la seule chose que je pense ne pas savoir faire, c'est m'occuper de mes freins à disques. Le jour où j'aurais besoin, je pense pouvoir me débrouiller en regardant plusieurs "tutos". C'est comme ça que j'ai appris à faire la vidange de ma voiture (rigolez pas, je n'y connaissais rien) et depuis je les fais tout seul sans soucis.
  10. Je ne suis pas sûr qu'un vendeur de motos vende plus de 250 motos par ans. Et puis dans un magasin de moto, il faut aussi des mécanos, la mécanique moto me semble plus complexe quand même. Pareil pour l'entretien, les vidanges, les pannes moteur etc.
  11. Je trouve ta comparaison édifiante. On arrive à vendre des motos 13000€, des motos qui sont beaucoup plus complexes mécaniquement mais qui, aussi, doivent supporter des contraintes mécaniques beaucoup plus importantes que sur un vélo, qui peut rouler à plus de 200Km/h et comporte sans doute des organes de sécurité ad hoc. Alors quand un vélo coûte aussi cher, c'est à se demander si le vélo n'est pas en or ??? On peut aussi se demander si les marques de vélo ne se font pas une marge généreuse...
  12. Mouais... moi j'ai une drôle d'impression avec cette marque de Décathlon. Le nom "Van Rysel" qui donne un côté pro, classieux, avec le logo qui a un petit côté "fabricant de cycle depuis 1800", c'est peut-être %@!? de ma part de penser comme ça, mais ça me donne l'impression d'une sorte de manipulation marketing pour faire oublier que c'est du Décathlon. Et quand je vois les prix, 4000€ à 9000€, désolé mais pour moi c'est un énorme budget. Que ce soit pour n'importe quelle marque, rien que 4000€ c'est plusieurs mois de salaires pour moi. Alors, je suis conscient que Decathlon peut faire des choses bien, mais si je devais dépenser un billet de 4000 balles, encore pire, de 9000 balles, j'achèterais un vélo ailleurs que chez Décathlon. J'aime bien Décathlon lorsque je veux m'équiper en matériel pas trop cher et qui fait le job, mais le jour où j'ai la chance d'avoir plusieurs milliers d'euros à dépenser en matériel de sport, je me tournerais plutôt vers une marque spécialisée, chez un velociste par exemple, pas dans une grande surface de sport. Voilà, j'ai peut-être tort, mais c'est mon ressenti.
  13. Dans une des vidéos sur le bikingman, je me souviens qu'un des participants ou Carion, je ne sais plus, disait qu'à partir d'un certain stade, on roule plus qu'au moral. Et c'est vrai que sur des longues distances, quand on en peut plus, il faut faire preuve de patience, de relativisme et de motivation pour arriver au bout.
  14. Merci pour ta mise en garde 😉 est-ce que des lunettes de vue font l'affaire ?
  15. Bon, ça y est, j'ai fais mon choix, ce sera le gravel avec des pneus de 28mm et je vais changer les roues pour des roues plus performantes. Lundi j'ai rencontré un cycliste qui fait beaucoup de Km (il a traversé les Balcans à vélo, notamment). Au début, il roulait avec porte-bagages et sacoches, depuis, il a adopté une grosse sacoche de selle car pour lui, les sacoches c'est trop gros, trop lourd parce que ça incite à prendre encore plus d'affaires. Son expérience confirme un peu mes appréhensions à ce sujet. J'ai fais une grosse distance avec le route que j'utilise pour ça et je me rend compte que les freins à disques me manquent maintenant, j'ai l'impression d'avoir un meilleur freinage avec les disques et sur la fin, avec la fatigue, c'est le genre de détail qui chez moi prend de l'importance (avec la fatigue je ressens le vélo de manière plus "subie"). Et puis hier je me suis équipé d'une sacoche de cintre, or, avec le frein a patin avant et les câbles de frein en plus, la sacoche passe mal. Elle contraint les câbles, elle m'empêche de passer correctement les vitesses... J'ai hâte de tester cette config 🙂
  16. Je peux confirmer en ce qui concerne la récupération, hier j'étais complètement cassé. Mal aux jambes, les yeux rouges (je roule sans lunettes, je pense que mes yeux n'ont pas aimé prendre du vent froid toute la journée) fatigué. Aujourd'hui ça va beaucoup mieux, mais il m'a bien fallut une grosse journée pour récupérer. Concernant l'hydratation, j'ai bu deux gourdes de 450ml et une gourde et demie de 750ml. La première gourde de 750ml était rempli d'une boisson isotonique. Les 50 derniers Km, je me suis arrêté tous les 10Km pour boire un peu.
  17. Hum... je ne voudrais pas verser dans la fausse modestie, mais j'ai rarement été très sportif, donc je pense que c'est à la portée de beaucoup de monde 😉
  18. Pour ma défense, j'ai pas mal galéré, j'ai perdu du temps et j'ai roulé à l'économie 😛
  19. Non mais rouler de nuit sur ces pistes cyclables, c'est magique ! Si tu ne connais pas la région, imagine toi des kilomètres et des kilomètres de pistes cyclables goudronnées, au milieu des forêts de pins. Tu es seul, perdu au milieu de nul part, tout est calme et la lune fait briller le bitume. Facile d'avoir de la motivation dans ces conditions 😉
  20. Bon, alors voilà mon petit compte rendu : L'autre jour, j'ai fais une tourtiflette, une invention culinaire qui mériterait de rentrer au panthéon : Une tartiflette dont les oignons et les lardons sont flambés au Whisky avant d'être arrosés de crème fraîche que je laisse réduire sur le feu, le tout enfermé dans de la pâte feuilletée. Le problème c'est que je suis gourmand et faible devant la nourriture, et je me suis un peu trop régalé. En plus, je suis en vacances, donc pas de vélotaff pour éliminer la tourtiflette et puis il était prévu du beau temps, donc je me suis dit que ce serait une bonne idée de faire une grande ballade. J'adore partir quand il fait nuit et rentrer quand il fait nuit, je vois le soleil se lever le matin et se coucher le soir. J'avais envie de refaire la boucle de chez moi à Royan mais en modifiant le trajet. D'abord, au lieu de prendre le bac à Lamarque le matin pour arriver à Blaye, je suis passé par Saint-Vincent de Paul. Je pensais que cela me permettrait de partir plus tôt car je ne serais pas contraint par l'horaire du premier ferries. La première fois que j'avais été à Royan, Komoot m'avait fait passer par des routes en mauvais état et ennuyeuse après Blaye. J'ai donc voulu tester d'autres routes, et j'ai modifié la proposition de Komoot... grave erreur ! J'ai sélectionné des chemins vraiment dégueulasses, typés gravel. Je me suis retrouvé embourbé dans la boue et les herbes hautes. Le velcro de mes surchaussures que j'utilisais pour me protéger du froid n'ont pas aimé et ne fermaient plus. J'ai gaspillé beaucoup d'énergie à essayer de me sortir de là et puis j'ai finis par me perdre. Résultat, je me suis grillé des cartouches et j'ai rallongé le trajet de 24Km !!! Je devais faire 278Km, j'en ai fais 302... Mon objectif était d'arriver à Royan, de prendre le bac pour continuer par les pistes cyclables (le Verdon, Soulac etc). Je suis parti à 6:23 en pensant que ça allait être une belle ballade, mais jusqu'à Royan, ça a été très difficile à partir du moment où je me suis planté. Dans les chemins de boue, j'avais l'impression d'être comme Atreyu et son cheval dans les marécages de la désolation (pour celles et ceux qui ont la ref). Ensuite tout le long du chemin menant à Royan, je subissais les bosses, vers la fin je n'en pouvais plus. Pour ne pas gâcher le plaisir, j'ai eu un vent de l'enfer qui me freinait et me poussait sur le côté. Dans une descente où j'étais à 53Km/h, j'ai même eu l'impression que le vélo se soulevait un peu, j'ai été surpris et pas très rassuré. J'avais embarqué avec moi un petit lecteur MP3 qui a une capacité de 4Go et une autonomie de 10h. C'est le modèle "Nabaiji" qui est prévu pour l'utiliser dans des sports nautiques. Il n'a pas d'écran, juste 3 boutons, et une pince au dos qui permet de le fixer facilement où on veut. Avec une petite enceinte bluetooth reliée au lecteur avec un cordon Jack, ça a bien fait le job et mine de rien, ça m'a bien aidé à garder le moral. C'était un essai, je vais garder cette petite installation bien sympathique pour les heures de selle. Franchement, rouler seul la nuit au milieu de la forêt avec du Dire Strait c'est vraiment cool. J'avais prévu de ne pas emporter de nourriture, juste des barres de céréales car je pensais manger à midi à Royan. J'avais quand même glissé une banane dans ma sacoche de cadre "au cas où". Seulement, avec ces imprévus, je ne suis arrivé à Royan que vers 16h. Sur la route, tout était fermé et j'avais peur de m'éloigner de mon trajet pour trouver un supermarché, au risque d'arriver trop tard à Royan et de ne pas avoir de Ferries. Je comptais faire le retour par les pistes cyclables, dont le profil est beaucoup plus plat. Je ne me voyais pas refaire la route en chemin inverse, la nuit, sur la route, avec les nombreuses bosses. Arrivé à Talmont, j'ai eu un petit étourdissement, je pense que j'ai fais un début de malaise vagal (vertige suivit de bouffée de chaleur) heureusement, j'avais la banane d'urgence ! Depuis quelques kilomètres, j'avais également une douleur aux lombaires, ce qui ne m'a pas affolé plus que ça car j'ai l'habitude. J'ai enfin pu arriver jusqu'à Royan, j'ai d'abord vérifié les horaires du ferry et je me suis dirigé vers le premier truc à bouffe ouvert. Il s'agissait d'une crêperie. Il me fallait ABSOLUMENT du gras et du sucre. J'ai pris une mascotte au Nutella, des churros et une canette de coca que j'ai dévoré en oubliant toute notion de dignité. J'ai refais le plein de mes gourdes et je suis allé attendre le ferries. J'avais une bonne heure devant moi, alors je me suis allongé par terre pour me détendre. Il faisait un peu froid mais au soleil ça allait. En attendant le ferries, j'ai fais la connaissance de Robin, un cycliste qui venait de La Rochelle. Il circule avec un gravel, des pneus énormes et des sacoches de bike packing très chargées. J'ai essayé de soulever son vélo pour me rendre compte du poids... je n'ai pas réussi ! Franchement, il devait faire au moins 40Kg. Avec se monture, il a traversé les Balcans et d'autres pays dont je ne me souviens pas. Il est ingénieur en informatique et en freelance. Le soir il bivouaque et fait du télétravail dans sa tente. Parfois il prend une nuit d'hôtel ou un hébergement. J'ai trouvé ça génial et très inspirant ! Arrivé au Verdon, nous avons roulé un bout de route avec Robin puis il m'a quitté pour monter son bivouac. J'ai parcouru les pistes cyclables de nuit. J'avais l'impression d'être seul au monde, j'adore ce sentiment. A un moment je me suis rendu compte que depuis l'arrêt ferries, je n'avais plus mal au dos et je n'ai pas eu mal jusqu'à la fin. En journée j'avais eu un temps magnifique, un ciel sans aucun nuage et un beau soleil, la nuit j'ai eu un ciel également vierge avec une belle lune et la voûte céleste au-dessus de ma tête. J'ai croisé beaucoup de chevreuils, un renard, des chats et un chacureuil. Il me restait encore 80Km et je savais que trouver de l'eau allait être difficile, j'ai vu une maison où il y avait de la lumière, il était 21h30 alors j'ai sonné à la porte. Une dame est sortie, très sympa, elle m'a rempli mes gourdes. Je me suis justifié de la déranger par le fait qu'il me restait encore pas mal de route jusqu'à Bordeaux et que j'allais avoir du mal à trouver de l'eau ensuite. Je crois qu'elle m'a pris pour un taré. Pourtant je suis bien équipé en lumières, avec des batteries que je peux brancher pour recharger l'éclairage et qui m'ont été très utiles. Et puis dernier fait notable, à 20Km de la fin, j'ai dû gérer une crevaison. Avec le froid, ce n'était pas évident d'autant que ma tenue de cycliste me tient chaud tant que je roule, mais si je m'arrête alors qu'il fait 0°c avec un air humide, le froid finit par rentrer à l'intérieur. Par contre je n'ai pas transpiré. Pour résumer : - super temps malgré un vent parfois pénible, - je ferais désormais confiance à Komoot, - emporter à manger sur des longues distances même si on pense qu'on va trouver sur place, Je suis quand même content de cette sortie, c'était galère, c'était souffrance à certains moments, mais l'aventure c'est l'aventure ^^ Deux petites photos prises au levé du soleil Ps : je suis vraiment content de mon appareil photo. C'est un peu plus gros qu'un compact mais ça loge quand même dans les sacoches et il est équipé d'un capteur de réflex.
  21. Je viens tout juste de rentrer... 302Km. J'ai vu le soleil se lever et je l'ai vu se coucher. Je ferais un compte-rendu circonstancié, mais je peux déjà vous dire que j'ai fais face à des galères ! Maintenant une bonne douche, un bon bol de potage avec du morbier, un fromage blanc et dodo !
  22. J'ai revu mon trajet. J'ai déjà fait presque 280Km dans la journée lorsque j'ai fais Bordeaux Royan aller-retour. Mais j'étais beaucoup moins chargé et puis le profil de la balade était relativement plat. Lorsque je vais aller à côté de Poitiers, j'aurais plus de dénivelés et plus de poids et je me souviens que lorsque j'avais fais les 400 bornes en 22h, ça m'avait valu une grosse lombalgie deux semaines plus tard. Là encore c'était sur un profil relativement plat avec moins de poids sur le vélo. Donc je vais revoir mes plans et envisager de faire la route en deux jours. J'envisage deux possibilités : - passer par Royan, ça me fera un parcours de 305Km avec du dénivelé surtout sur le dernier tiers. J'ai repéré un camping à environs 200Km du départ. Donc je pourrais faire les premiers 200Km d'une traite, puis réserver les 100 et quelques derniers Km pour le lendemain. - Passer par chez mes parents, en Charente. Le trajet fera 280Km. Je suis déjà allé jusqu'à chez mes parents en vélo, les routes sont bien, il y a des voies vertes et un peu de pistes. La maison de mes parents se trouve pile au milieu. J'ai fais le chemin pour aller à Royan, les paysages sont magnifiques du côté de Talmont et Meschers.
  23. Je fais souvent des distances aux alentours de 130Km, après c'est toujours le même trajet, une piste cyclable faite de faux plats, tout ça pour aller trempouiller de la viennoiserie dans du chocolat chaud le WE 😛 Sur ce genre de distance (280 bornes), comme quand j'avais fait Bordeaux / Royan aller retour, je pars dans la nuit à la fraiche, je roule à mon rythme (aux alentours de 20, 22Km/h) et j'arrive quand j'arrive. Par contre j'aime bien les faire d'une traite. La distance ne m'effraie pas plus que ça, par contre ce sont les conditions qui me font un peu peur : y aura-t-il beaucoup de circulation, comment seront les conducteurs-trices sur la route, aurais-je choisi la bonne solution concernant l'équipement de mon vélo... L'idéal d'ailleurs, ce serait d'avoir un maximum de pistes cyclables et de voies vertes, dans cette région je ne sais pas à quoi m'attendre...
  24. Merci pour vos retours. J'ai bien cogité depuis hier et j'ai tendance à penser que la meilleure solution serait de prendre le route. - Je suis habitué à faire des distances importantes avec mon route, j'ai mes marques. - Je me suis imaginé ce que serait de rouler avec des sacoches arrières, je pense de plus en plus que ça me déplaira de rouler avec ça au cul. - Le gravel est un poil plus lourd que le route, à ça j'y rajouterais le poids d'un porte-bagages, le poids des sacoches et le poids des affaires que j'emporterais, ça va faire beaucoup et ça va me freiner d'autant plus. Je me connais, si j'ai la sensation de me trainer même un tout petit peu, sur presque 280Km ça va être moralement chiant. Je vais chercher à aller trop vite, ça va m'épuiser. - Le problème des freins, puisque c'est vrai que depuis que j'ai les deux systèmes, je préfère les freins à disques aux patins, c'est finalement secondaire, l'important étant que ça freine. - Le problème de ne pas pouvoir emporter de la nourriture, je vais le régler en emportant avec moi un sac banane de 2l. Je pourrais y loger le repas du midi et puis le lendemain matin je mangerais une ou deux barres de céréales. - Comme je compte faire des BRM cette année, je ne me vois pas les faire avec des sacoches sur porte-bagages. J'aime bien l'idée d'avoir un vélo équipé et dédié aux distances. - Je vais changer les roues pour des roues plus performantes (celles que j'ai sont les roues fournies avec le vélo qui est un entrée de gamme), avec les pneus de 28 dessus, déjà que mon route est confortable pour moi, ça devrait être pas mal. Et puis un bon équipement vestimentaire, parce que c'est important mine de rien. Voilà où j'en suis dans ma réflexion...
  25. Pour l'éclairage j'ai une ravemen pr2400 à l'avant, ça eclaire hyper bien. A l'arrière le Varia de garmin qui eclaire bien et signale les voitures. Deux batteries externe de 10.000mah qui me permet de recharger même en roulant. Avec ça je tiens facile la nuit. Il m'est arrivé de partir de nuit à 2h du mat.
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