Aujourd'hui, sortie-balade dans les Ardennes Flamandes, là où se trouvent les « joyeusetés » du Tour des Flandres. J'ai parcouru un circuit cyclotouriste de 46 km très bien balisé, appelé la « Eddy Merckx route ». Son départ est situé à Ruien là où le Cannibale a gagné sa dernière course en 2007. C'est un circuit de difficulté modérée : quatre difficultés au programme, dont trois font partie du « Ronde van Vlaanderen » : — le Mont de l'Enclus, une bonne bosse asphaltée, courte (une borne à peu près) et assez pentue (à vue de nez, 8-9 % de moyenne et 15 % sur un passage vers la fin). Habituellement, les coureurs passent sur une variante de difficulté semblable ; — le Vieux Kwarémont, bien connu, la plus longue ascension pavée de Belgique (et des pavés bien disjoints, nondidju !), dépassant les deux bornes ; — le Paterberg, 600 m d'ascension, mais pavée, à 12 % de moyenne, passage à plus de 20 %. — On y ajoute le mont du Hotond, point culminant de la province de Flandre orientale, à… 150 m (ceci dit l'altitude la plus basse du circuit est à 15 m), et on a fait le tour des ascensions… du moins, celles qui figurent sur le descriptif. Pour les curieux qui n'habitent pas trop loin (Lille, Roubaix, Tournai, Mouscron…), les détails du parcours se trouvent ici : http://www.rvv.be/fr/tourisme/itineraires/itinerairesdifficiles/EddyMerckx Pour ma part, outre les 46 km du circuit, j'ai abattu à l'aller et au retour les 30 km séparant mon domicile tournaisien du départ du circuit. Soit au final un bon entraînement d'une centaine de kilomètres. Bizarrement, les quatre difficultés sont concentrées sur la première partie du circuit. Le mont de l'Enclus est attaqué dès le départ du circuit, mieux vaut être échauffé au préalable, ce qui est donc mon cas. Ensuite, le Vieux Kwarémont, où il faut prendre garde de ne pas coincer sa roue entre deux pavés (heureusement, j'ai mis des 25), le Paterberg qui s'avale en injection (merci à mon 28/32 digne du VTT), et le Hotond pour finir, en plusieurs tronçons très roulants. Entre tous ces monts, bien des montées et des descentes non répertoriées, plus courtes mais parfois pavées également… Peu après le Hotond, le circuit devient complètement plat pour les 20 derniers kilomètres, où on slalome à travers champs et villages le long de l'Escaut. Bilan : un paysage très chouette, très agreste, des routes agréables en dehors des secteurs pavés, bien qu'elles soient quasiment toujours très étroites, et parfois dangereuses (on ne voit pas toujours ce qui nous attend derrière un virage, même si c'est un tracteur…). On profite de points de vue étonnamment lointains pour des dénivellées si faibles, même si elles sont rudes. C'est un circuit qui peut se faire avec assez peu d'entraînement, si on a l'habitude de rouler et grimper sur des pavés. Attention, ceci dit, son côté vallonné et sinueux, surtout dans sa première partie, fausse la moyenne. Ainsi j'ai mis 2 h 15 pour faire ces 46 km, alors que, même si je ne suis qu'un cyclotouriste, j'aurais pensé mettre moins de deux heures, étant relativement en forme. Pour les curieux du Nord qui n'habitent pas trop loin (Lille, Roubaix, Tournai, Mouscron…) et qui veulent profiter d'un beau paysage et de quelques belles difficultés typiques du coin, les détails du parcours (avec la description des bosses) se trouvent ici (en néerlandais ou en anglais, pas de traduction française disponible pour ce circuit) : http://www.rvv.be/fr/tourisme/itineraires/itinerairesdifficiles/EddyMerckx