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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR
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Ben voilà, la montée de Domène à Freydières a été effectuée ce matin, soit 900 m de dénivelée, et non 1000, en… 65 min. Un peu déçu, ça fait donc 5 min de plus que mon meilleur temps. Je ne sais pas si c'est dû à la remise en service improvisée de ma vieille bécane, à la prise d'âge (hé, j'ai l'âge d'Armstrong, quand même ::), au fait que ça n'est que ma quatrième (et dernière) sortie en montagne cette saison, ou à la combinaison de tout ça. Enfin bon, c'était quand même une ascension agréable, avec un temps superbe, des points de vue aussi magnifiques que d'habitude sur Grenoble, Revel et Corps d'Uriage. Niveau braquet, quasi toute la montée d'à peu près 12 bornes (pas de compteur pour le vérifier) très régulière et assez pentue, a été effectuée littéralement en « pignon fixe », 28/28. Ah, et pour les amateurs j'ai plus de détails sur ma bécane antédiluvienne : le cadre est estampilé précisément « Tube Carbolite 103 by Peugeot ». Le cintre et la potence sont de marque « Atax ».
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Pour revenir à mon petit séjour dans le Royans/Vercors : je n'ai pas laissé inactive ma vieille bécane dépoussiérée. Elle a fait deux petites sorties, mais pour visiter ce que je considère comme les plus beaux points de vue du Vercors. La première sortie (mercredi) m'a amené à Saint-André-en-Royans, petit village adorable blotti au pied du Vercors, puis à Pont-en-Royans et à la montée la plus méconnue de tout le massif, mais certainement pas la plus facile : la côte de Chatelus. Qui connaît ? À ceux qui connaissent Pont-en-Royans (splendides maisons en encorbellement au-dessus de la Bourne !) : pour aller à Chatelus, quitter Pont-en-Royans en direction de Villard-de-Lans, puis moins d'un kilomètre plus loin, à l'entrée du pont sur la Bourne, prendre une petite route à droite : 4 km de pente variant entre 8 et 10 % pour arriver à un des points de vue les plus beaux qui soient sur les gorges inférieures de la Bourne et les falaises de Presles, très réputées dans le monde de l'alpinisme. 28/28 de rigueur autour comme d'hab de 80 tours/minutes dans quasi toute la côte. J'y ai tout juste croisé une voiture et des cantonniers au sommet à Chatelus même : pas un seul cycliste pour profiter de ce bijou. Tant mieux pour moi et tant pis pour les autres 😛. Je suis ensuite redescendu du même côté, mais pour les intéressés il y a moyen de continuer après Chatelus et de redescendre sur la Bourne, plus en amont de celle-ci, vers Choranche (s'y trouvent des grottes magnifiques), et d'ainsi faire une bien belle boucle. La deuxième sortie, hier, m'a fait grimper justement la route en vis-à-vis de celle de Chatelus, celle qui mène au hameau de Presles et que j'ai prolongé jusqu'au hameau du Faz à partir de Pont-en-Royans. Nettement plus longue, 12 bornes environ, les huit premiers kilomètres (jusqu'à Presles) oscillant à vue de nez entre 7 et 9 %, la portion de Presles au Faz entre 5 et 7 %. La route jusqu'à Presles, est à peine moins méconnue (sauf par les alpinistes) et encore plus belle que la précédente et ce n'est pas peu dire, car elle fournit des points de vue aussi bien sur le Royans que sur les gorges de la Bourne. Qui plus est, un peu avant Presles, elle est particulièrement vertigineuse (passages en surplomb dans la falaise), ce qui me fait la déconseiller aux personnes souffrant du vertige, comme d'ailleurs bien d'autres routes du Vercors 🆒. Là, j'ai quand même croisé des cyclistes et en ai rattrapé deux, qui peinaient sur des braquets beaucoup plus gros que les miens (28/24 et 28/28). L'un avait un double compact, l'autre s'obstinait à grimper sur le plateau médian de son triple. Je me demande ce que la vue de mes braquets et de mon vélo à porte-bagage a dû leur inspirer… 😛 À noter que ceux qui en ont le temps et l'envie peuvent prolonger l'ascension de Presles de plusieurs façons, dont la montée au plus haut col du Vercors : le Mont Noir, 1421 m, et redescendre par les gorges de Malleval, ou celle des Écouges, ou celles de la Bourne : plein de possibilités de circuit. Devant rentrer pour « grailler », je n'ai pas pu aller plus loin que le hameau du Faz et redescendre sur Saint-Pierre de Chérennes par une route très pentue et particulièrement sinueuse. Bilan : deux magnifiques sorties, pour une montée en forme montagnarde bien agréable. Aujourd'hui, retour dans le Grésivaudan, et demain matin dernière sortie : je projette de repartir vers le balcon de Belledonne. J'ai en projet de monter à Freydières (un peu moins de 1200 d'altitude et de 1000 m de dénivelée). Dans le temps, je mettais une heure tout rond pour y monter à partir de Domène et par Revel et les Roussets. Là, je vais mettre certainement plus… Et après demain, retour au plat pays 😢
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Désolé pour le retard de la réponse : là où j'étais ces derniers jours (une ancienne ferme du Royans au pied du Vercors), pas de connexion internet. En effet, ce vieux vélo est un Peugeot 18 vitesses (3*6). Quand mon père l'a acheté pour moi à un voisin en 1985, il était en double plateau 50-40 et 6 pignons 14-24, vite passé en 14-26 puis 14-28. Quand je me suis mis à l'utiliser sérieusement en montagne, vers 1993-95, je l'ai fait passer en triple. Braquets finaux : 50-40-28 et 14-16-18-21-24-28. Outre le pédalier et les dérailleurs devenus donc triple (Shimano RX-100), j'avais fait changer les freins (RX-100 itou). Du temps de mes vadrouilles étudiantes, j'ai ajouté un porte-bagages que j'ai toujours eu la flemme de démonter par la suite. Tiens, et si j'essayai ce soir… Le reste, à part les pneus (Hutchinson Kevlar) et les pédales (Time Allroad Gripper que j'essaie cette semaine), est d'origine. Le cadre 58-58 axe-axe n'est apparemment ni Colombus ni Reynolds, mais estampillé Peugot. Les câbles de freins sont apparents comme il se doit, les manettes de vitesse sont au cadre, à friction, il n'y a qu'un seul porte-bidon, en alu, la selle est une Turbo Gel, les jantes sont des Mavic (plus plates qu'elles tu meurs)… Je mettrais bien une photo, il faudrait juste que j'en prenne une et que je trouve un site où la déposer !
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après le long sous-bois, très agréable, qui sépare La Pérérée des Ferrats, on retrouve à Corps la route qui relie Pinet/La Ronzière à Revel : tu prends tout droit, traverse un hameau … et attaque une descente rapide en sous-bois (nous y voilà ...) qui s'achève par un petit pont orienté à gauche à partir duquel on attaque à découvert la "fameuse" remontée sur le bourg de Revel, avec 700m secs et les 200 derniers m plus relax après le cimetière jusqu'au croisement (Eglise) où on plonge à gauche vers Domène. » On est bien d'accord, on parle du même itinéraire. « une petite route en état très correct mais avec quelques pourcentages qui obligent à vraiment lever le cul de la selle » C'est la côte de Rocharey (du moins je l'appelle comme ça) : en ce qui me concerne, puisque je grimpe assis, le 28/32 y est indispensable sauf grande forme. « Si tu avais le temps, tu prendrais à droite à Corps, monterais à la Ronzière puis à Pinet (300 derniers m raides) » Je préfère faire cette route-là en descente, après être venu de Saint-Martin d'Uriage ou de Venon, à cause du point de vue :: « pour enquiller vers Les Seiglières par la RF qui court à travers les grands sapins. » J'avoue que je n'aime pas cette portion-là, je l'ai toujours trouvée sinistre sans trop savoir pourquoi. Je préfère encore les deux itinéraires classiques pour monter à Chamrousse. Ou par Séchilienne et le Luitel.
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Pardon pour l'erreur de la côte du cimetière, n'ayant pas de compteur depuis des lustres et n'ayant jamais mesuré cette côte même quand j'en avais un, j'ai fait dans l'approximatif. Dans la montée vers la Pérerée, j'ai essentiellement utilisé le 28/28 dans les trois premiers kilomètres : j'ai préféré mouliner un maximum, par prudence, pour cette reprise de la montagne avec ce matériel. En temps normal, effectivement, j'y emmène le 28/24. Dans la deuxième épingle à cheveux, j'ai regretté de ne pas avoir mon 28/32, pour pouvoir y rester assis. Après la courte redescente, je me suis permis le 28/24 puis le 28/21 et le 28/18, la pente devenant progressivement moins raide. Quant à la côte du cimetière, je l'ai faite intégralement en 28/28, toujours par prudence. Je me permettrai de mettre plus gros plus tard. Normalement je la fais aussi en 28/24 et quand je suis en forme je l'absorbe à fond les manettes en 28/21. Mais je n'en suis pas encore là… Mes freins fonctionnaient parfaitement : il faut dire que j'ai été prudent aussi dans la descente. Question réglage, c'est surtout ma position qui était gênante, j'ai dû m'arrêter quatre fois pour changer la hauteur de selle qui était beaucoup trop haute au départ : un oncle à moi, aux guibolles nettement plus longues que les miennes, avait utilisé ce vélo juste avant moi. :: Et j'ai bataillé un bon moment pour retrouver le bon coup de main pour les manettes au cadre. À mon tour de me permettre une (mini) rectification : le pont du bas de la côte du cimetière n'est déjà plus dans le sous-bois, on vient d'en sortir quand on l'aborde 😛
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Aujourd'hui, premier jour de reprise de contact avec la montagne grenobloise. Je suis venu passer une semaine chez mes parents qui habitent en banlieue de Grenoble, mais je n'ai pas pu amener mon vélo habituel, comme je l'ai dit plus haut. Résultat, je dois faire avec ma très vieille bécane de 1985, que j'ai eu à 13 ans (beaucoup trop grande pour moi à l'époque) : un Peugeot à 6 pignons, manettes au cadre et porte-bagage. Dentures : 50-40-28 et 14-16-18-21-24-28. Une pièce de musée ! Par contre, j'ai voulu en profiter pour essayer mes nouvelles pédales, des Time Allroad Gripper, couplées avec des chaussures Time Axion. Que dire sinon que ça change radicalement de mon autre autre vélo, où j'ai un groupe Tiagra, 9 pignons et un braquet mini de 28/32 qui m'a bien manqué aujourd'hui. Vu que je dois me faire à mon « nouveau » matériel, j'ai préféré y aller doucement pour commencer. Ma reprise de contact avec la montagne (Belledonne) a donc consisté en une côte de 5 bornes à 7-8 % (Murianette-La Pérerée, pour les locaux) entrecoupée d'une courte descente, suivie d'un long faux plat vers Les Ferrats (Corps d'Uriage) et d'un côte finale d'1,5 km à 9 % menant à un village de moyenne montagne appelé Revel. Puis redescente dans la vallée du Grésivaudan. Courte sortie, mais panoramas déjà spectaculaires sur cette vallée. Au final, j'aurais quand même passé une belle partie des deux petites heures de cette sortie à me battre avec le réglage de la selle, le chaussage et le déchaussage de ces nouvelles pédales, les manettes au cadre dont j'ai complètement perdu l'habitude et l'absence de mon 32 dents dans certains coup de cul des montées et de mes 11 et 12 dents dans la descente… Ça fait beaucoup de choses à digérer en si peu de temps ! Après-demain, je vais en faire un peu plus du côté du Royans et du Vercors.
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Dans ce cas, il aurait dû pédaler à faible cadence aussi dans la partie à 5 % 😛
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Je suis originaire du Grésivaudan même (Le Versoud), mais ça fait dix ans que j'habite en Belgique maintenant (j'ai 38 ans). Avant de partir j'ai eu le temps d'écumer toutes les routes de Belledonne, Chartreuse et Vercors à vélo, Trièves excepté. J'ai dû faire le balcon de Belledonne une bonne trentaine de fois. Le tour de Belledonne par contre, en une sortie, jamais. Quand je montais au Balcon, je passais par l'accès classique, la route du Sonnant d'Uriage, jusqu'à Uriage même, puis Saint-Martin : je me faisais un point d'honneur de parcourir toute la route officielle du Balcon sans en manquer un mètre. En passant par Venon (que j'ai souvent grimpé par ailleurs), ça aurait amputé cette route de quelques hectomètres. 😛 Là, je viens de revenir à Grenoble pour une semaine de vacances d'abord chez mes parents, puis dans le Royans chez ma grand'mère… mais sans mon vélo, que je n'ai pas pu prendre en train avec moi (entre prendre mon vélo et ma fille de 20 mois, j'ai vite choisi 😆). J'ai bien l'ancienne bécane de mes vingt ans qui traîne au garage, mais je n'y suis plus habitué. Le temps de m'y refaire, la semaine sera déjà passée…
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« Vent du nord ?! ou du sud ?! today, vent du nord à décorner les vaches dans la vallée du Grésivaudan ! » C'est rare que le vent y soit violent, mais il vient quasiment toujours du nord dans cette vallée. Ça explique que mon sens préféré de parcours du balcon de Belledonne a toujours été Uriage-Allevard, parce que on a toujours toujours le vent dans le dos au retour 😆
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Je pense que c'est la surcompensation, en effet, parce que cela s'est produit trois jours après ton Étape du tour. Pour en bénéficier, il n'est peut-être pas nécessaire de passer 10 jours sur place, ce qui est d'ailleurs un luxe que peu de non-montagnards peuvent se permettre comme tu le rappelles à propos. Mais il suffirait de produire un effort très conséquent trois jours avant la date visée, et les deux jours suivants de rouler peu et à l'économie, le but étant de récupérer. Dans son livre, Fignon se montre chaud partisan de cette méthode. En sachant que la durée de la période de surcompensation peut varier suivant les organismes. À chacun de se connaître. Pour moi et pour la plupart des gens elle est effectivement de trois jours. Vois les choses sous cet angle-là : tu as gagné une expérience irremplaçable qui te servira lors des prochaines éditions !
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Ce dimanche, randonnée « Maxime Monfort » dans les Ardennes belges et luxembourgeoises, autour de la belle petite ville belge d'Houffalize, près de la frontière avec le Grand-Duché. Les bénéfices de cette rando (prix d'inscription : 5 euros) sont reversés à l'association des enfants cardiaques « C'est notre vie », parrainée par le cycliste professionnel belge Maxime Monfort (équipier de Cavendish sur le Tour). Quatre circuits « route » au choix : 40, 70, 110 ou 150 km. N'étant pas sûr de mon coup de pédale dans les monts ardennais (je ne peux m'entraîner que dans les Ardennes « flamandes » aux côtes nettement moins longues), j'ai opté pour le 110. Du point de vue touristique : paysages à couper le souffle, vraiment, que ce soit en Belgique ou au Luxembourg. Verdure, vallons, forêts, bocages, magnifiques fermes et résidences, c'est vraiment un lieu de villégiature cycliste idéal. Très peu de plat sur le circuit, quasi que des côtes, pour la plupart longues (pour le pays !) et assez peu pentues. À noter que les Ardennes visitées côté luxembourgeois sont nettement moins peuplées que côté belge, et que les routes y sont en bien meilleur état. Du point de vue sportif, j'ai bouclé le circuit en cinq heures tout rond, y compris le ravito d'une vingtaine de minutes… et une erreur de parcours qui m'a fait perdre à peu près dix minutes (et m'a embarqué dans l'ascension d'un joli mur hors parcours !). Compte tenu de ça et de la topographie du parcours, je suis assez satisfait de mon temps. Comme j'étais (relativement) frais à l'arrivée, j'ai embrayé pour finir ma journée sur une ascension non prévue par le circuit, à Houffalize même : la côte de la rue Saint-Roch. Et au moins celle-là, je l'ai faite volontairement :: C'est la première côte répertoriée que franchissent les coureurs de Liège-Bastogne-Liège. Et ce n'est pas la plus facile, un vrai mur ! Jugez-en vous-même par son profil : http://www.climbbybike.com/FR/ascension.asp?Col=Rue-Saint-Roch&qryMountainID=1022 J'en ai été récompensé au sommet par une belle vue plongeante (arrière) sur la ville. Bilan très positif, cette randonnée a un goût de revenez-y. L'année prochaine, si j'en ai l'occasion, je ferai le grand circuit de 150 bornes.
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J'aurais donc longé 100 fois ce lac sans connaître son nom…😳
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Aujourd'hui, 130 bornes dont 90 correspondant au circuit « La route des collines ». Le « Pays des collines » est en fait le prolongement en Wallonie des Ardennes flamandes. La route des collines est un circuit balisé parcourant cette belle région. Sentiment mitigé : le paysage était spectaculaire, mais le circuit, contrairement à mes attentes, évitait soigneusement les côtes les plus intéressantes. Il passait quand même par trois côtes notables : l'Escalette, la Houppe et les Hauts de Saint-Sauveur (pour ce dernier le circuit évitait soigneusement le côté le plus dur, grr), le reste était peu remarquable. En plus, le balisage n'était pas top : il manquait plusieurs panneaux, d'où pas mal de km supplémentaires parcourus en pure perte. Et pour couronner ce sentiment désagréable, j'ai cassé un rayon vers la fin du parcours. Il n'y avait pourtant pas de pavés ou très peu sur ce circuit ! Les derniers 30 km à parcourir l'ont donc été avec une roue bien voilée, mais ça passait. Ouf !
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Ah, désolé pour la confusion. C'était un défaut de conception du boyau, alors ? Ou est-ce dû à la chaleur là aussi ?
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Oui mais, et ton histoire le prouve à nouveau, la colle qui tient le boyau à la jante est susceptible de fondre par forte chaleur… Avec la difficulté de réparation, c'est ce problème qui me tient éloigné du boyau.
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Et là aussi, il pourront broder en montant au Saint-Eynard avant d'aller au Porte, et/ou en prolongeant ce dernier jusqu'au Charmant Som. Puis rentrer en reprenant le Cucheron et le Granier dans l'autre sens… Il y a matière à des sorties vraiment démentes rien qu'en restant dans ce massif ! 😛
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S'ils veulent s'achever, il peuvent enchaîner avec le col du Coq versant Saint-Hugues 😆
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Ma sortie du jour : une autre boucle ayant pour thème le Tour des Flandres. http://www.rvv.be/fr/tourisme/itineraires/rvv-itinerairesdevelo/rvv-itinerairedevelo-verte Celle-ci fait 112 bornes, et j'ai décidé de prendre la bagnole pour aller au départ de la boucle. Pour la précédente boucle (72 bornes), j'y étais allé et j'en étais revenu à vélo, ce qui m'avait rajouté 60-70 bornes environ au circuit. Pour le circuit d'aujourd'hui, j'ai eu un peu peur de la distance totale que cela aurait fait si j'étais parti de chez moi sur ma bécane (autour de 180 bornes), d'où le choix de la bagnole pour rallier le départ. Rien de particulier à dire sur ce circuit, par rapport au précédent. Les Ardennes flamandes sont toujours aussi belles à arpenter :-) Il y avait bien sûr d'autres joyeusetés du Tour des Flandres au programme, les plus connues étant le Berendries, le Mur de Grammont (superbe panorama au sommet, et dire que les coureurs n'en ont probablement jamais profité :-)) et le Bosberg. Tout s'est très bien passé, sauf que j'avais oublié une partie de mon ravitaillement dans la bagnole, ce qui m'a fait acheter un « couque suisse » et des pruneaux secs dans une supérette de Grammont (heureusement j'avais pris un cadenas…). Imaginez un cycliste perché sur ses cales proéminentes et arpentant les rayons d'un magasin… Je devais faire rire en coin les autres clients et les caissières ! La seconde partie de la boucle, avec vent de face, était interminable, mais je me suis surpris à être nettement moins fatigué que prévu à l'arrivée. Les bornes accumulées commencent peut-être à se capitaliser…
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Petit braquet à revoir peut-être ? Je suis originaire du coin (Le Versoud), et les routes de Chartreuse sont suffisamment pentues pour souvent remettre le choix de ses braquets en question ! Granier par Chapareillan, col du Coq versant Saint-Hughes, la route du Charmant Som, la Charmette, etc. Sans parler de la Bastille… Que des casse-pattes !
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Hier matin, sortie d'entretien de deux heures dans les environs de Tournai. Au programme, le tour du Mont Saint-Aubert agrémenté des ascensions des trois accès à cette bosse de 120 m de dénivelée. Mine de rien, cette colline présente la plus forte dénivelée de la région à 50 km à la ronde, y compris par rapport aux Ardennes flamandes voisines. Lors de ma deuxième ascension, sur la partie la plus pentue de celle-ci (10-12 %) je rejoins un duo composé d'un homme assez âgé et d'un gamin d'une petite dizaine d'années. Le monsieur est à pied et le gamin tricote gaiement sur son vélo ! Ça doit être un peu vexant… 😛 Lors de ma troisième ascension, au début de celle-ci je rejoins deux autres cyclistes. L'un d'entre eux m'accompagne un moment, puis démarre et me lâche au plus fort de la pente (la même portion pentue que précédemment, rejointe par un autre accès). Comme il ralentit un peu ensuite, je le rejoins juste au sommet. Arrivés là-haut, on discute un peu, et c'est là qu'il me dit qu'il vient de Wasquehal, pas loin d'ici mais en France, qu'il fait une sortie de préparation pour l'Étape du Tour et qu'il est en train de gravir TRENTE FOIS le Mont Saint-Aubert pendant cette journée avec son camarade. Toujours sur le même versant, qui plus est, lequel fait 1,8 km de long par ailleurs. Ils en étaient à leur vingtième ascension quand je les ai rejoints ! Outre leur force physique remarquable, particulièrement pour le cycliste que j'ai rejoint (il devait grimper avec un 42/21 la portion à 10-12 % tandis que j'étais sur 28/24), je suis épaté par leur résistance morale : j'avoue que je serai incapable, mentalement, de faire la même montée trente fois de suite. Je préfèrerais faire pour ma part 40 ou 50 ascensions de bosses différentes, même à dénivelées plus faibles. J'ai besoin d'un minimum de diversité dans mes sorties !
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100 tours de 800 m, Joachim ! Tu ne vas pas t'emm… ? Aujourd'hui encore, parcours d'un circuit touristique balisé dans les Ardennes flamandes. Cette fois-ci, il s'agit d'une des trois « Ronde van Vlaanderen fietsroutes » (parcours cyclistes du Tour des Flandre), la plus courte des trois mais la plus dure car celle qui propose le plus d'ascensions. En tout, elle fait 72 km et reprend une bonne partie des ascensions du Tour des Flandres. Pour les intéressés, le détail du parcours se trouve ici : http://www.rvv.be/fr/tourisme/itineraires/rvv-itinerairesdevelo/rvv-itinerairedevelo-orange Je l'avais déjà faite l'année dernière et j'avais fini complètement ratatiné. Les ascensions répertoriées, dans l'ordre : le Mont de l'Enclus, le Knokteberg (ou côte de Trieu), le vieux Kwarémont, la montagne de la Croix, le Hotond, le Paterberg, le fameux Koppenberg, le Steenbeekdries, le Taaienberg et l'Eikenberg. Plus quatre ou cinq ascensions non répertoriées (soit courtes et raides, soit longues et peu pentues), toutes situées entre le Koppenberg et le Taaienberg, ça doit faire une dénivelée non négligeable, même si aucune de ces ascensions ne dépassait le 100 m de dénivelée. Beaucoup d'entre elles sont pavées (on est en Flandre, hein !), et d'autres secteurs à parcourir le sont aussi, dont deux en forte descente ! Séances de marteau-piqueur au programme. En y ajoutant les 30 km environ à parcourir à l'aller puis au retour pour rejoindre le circuit, ça m'a fait une bien belle sortie de 7 heures en tout, dont deux pauses-café d'une demi-heure chacune et une distance parcourue de l'ordre de 130 km. Ce qui me fait penser que je devrais m'acheter un compteur, ça fait un bout de temps que je n'en ai plus ! Temps magnifique et peu de vent (c'est rare dans la région !), aucun pépin mécanique à signaler à part une chaîne qui saute du pédalier au pied du Taaienberg. Mes pneus Continental Grand Prix 4000 de section 25 ont fait merveille sur les pavés. J'a croisé une course cyclosportive appelée la « Johan Museeuw classic », du nom de l'ancien champion, qui y participait paraît-il. Voir ici : http://www.johanmuseeuwclassic.be/johan_museeuw_classic%20FR.htm Ça m'a valu de me faire photographier comme tous les concurrents par une charmante jeune fille au sommet du Paterberg. La photo devrait être téléchargeable gratuitement d'ici la semaine prochaine. J'espère que j'y fais bonne figure :-) Au final, j'ai terminé en bien meilleur état que l'année dernière, où les derniers 40 km, au retour, avec un très violent vent de face m'avaient vidé. Rien de tel ici, même si j'étais quand même content d'en avoir terminé ::
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Aujourd'hui, sortie-balade dans les Ardennes Flamandes, là où se trouvent les « joyeusetés » du Tour des Flandres. J'ai parcouru un circuit cyclotouriste de 46 km très bien balisé, appelé la « Eddy Merckx route ». Son départ est situé à Ruien là où le Cannibale a gagné sa dernière course en 2007. C'est un circuit de difficulté modérée : quatre difficultés au programme, dont trois font partie du « Ronde van Vlaanderen » : — le Mont de l'Enclus, une bonne bosse asphaltée, courte (une borne à peu près) et assez pentue (à vue de nez, 8-9 % de moyenne et 15 % sur un passage vers la fin). Habituellement, les coureurs passent sur une variante de difficulté semblable ; — le Vieux Kwarémont, bien connu, la plus longue ascension pavée de Belgique (et des pavés bien disjoints, nondidju !), dépassant les deux bornes ; — le Paterberg, 600 m d'ascension, mais pavée, à 12 % de moyenne, passage à plus de 20 %. — On y ajoute le mont du Hotond, point culminant de la province de Flandre orientale, à… 150 m (ceci dit l'altitude la plus basse du circuit est à 15 m), et on a fait le tour des ascensions… du moins, celles qui figurent sur le descriptif. Pour les curieux qui n'habitent pas trop loin (Lille, Roubaix, Tournai, Mouscron…), les détails du parcours se trouvent ici : http://www.rvv.be/fr/tourisme/itineraires/itinerairesdifficiles/EddyMerckx Pour ma part, outre les 46 km du circuit, j'ai abattu à l'aller et au retour les 30 km séparant mon domicile tournaisien du départ du circuit. Soit au final un bon entraînement d'une centaine de kilomètres. Bizarrement, les quatre difficultés sont concentrées sur la première partie du circuit. Le mont de l'Enclus est attaqué dès le départ du circuit, mieux vaut être échauffé au préalable, ce qui est donc mon cas. Ensuite, le Vieux Kwarémont, où il faut prendre garde de ne pas coincer sa roue entre deux pavés (heureusement, j'ai mis des 25), le Paterberg qui s'avale en injection (merci à mon 28/32 digne du VTT), et le Hotond pour finir, en plusieurs tronçons très roulants. Entre tous ces monts, bien des montées et des descentes non répertoriées, plus courtes mais parfois pavées également… Peu après le Hotond, le circuit devient complètement plat pour les 20 derniers kilomètres, où on slalome à travers champs et villages le long de l'Escaut. Bilan : un paysage très chouette, très agreste, des routes agréables en dehors des secteurs pavés, bien qu'elles soient quasiment toujours très étroites, et parfois dangereuses (on ne voit pas toujours ce qui nous attend derrière un virage, même si c'est un tracteur…). On profite de points de vue étonnamment lointains pour des dénivellées si faibles, même si elles sont rudes. C'est un circuit qui peut se faire avec assez peu d'entraînement, si on a l'habitude de rouler et grimper sur des pavés. Attention, ceci dit, son côté vallonné et sinueux, surtout dans sa première partie, fausse la moyenne. Ainsi j'ai mis 2 h 15 pour faire ces 46 km, alors que, même si je ne suis qu'un cyclotouriste, j'aurais pensé mettre moins de deux heures, étant relativement en forme. Pour les curieux du Nord qui n'habitent pas trop loin (Lille, Roubaix, Tournai, Mouscron…) et qui veulent profiter d'un beau paysage et de quelques belles difficultés typiques du coin, les détails du parcours (avec la description des bosses) se trouvent ici (en néerlandais ou en anglais, pas de traduction française disponible pour ce circuit) : http://www.rvv.be/fr/tourisme/itineraires/itinerairesdifficiles/EddyMerckx