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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR
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Pédalier campagnolo triple plateaux , en carbone
Franck PASTOR a répondu à un(e) sujet de Patrick BOYER dans Le matos
Ah ben moi si, je reproche à Sram de ne pas faire de triple ! Il est sûr ainsi de ne pas avoir ma clientèle. Pour mémoire, mon plus petit braquet est 26/32, et mon plus grand un 46/11. Citez-moi un groupe de Sram, même bricolé, qui me permettraient ces braquets ? 😃 Du côté Campa : il n'y pas d'incompatibilité entre triple et 11 vitesses. Un triple ça s'utilise pour deux choses, séparément ou simultanément : 1) Avoir de plus petits braquets. Quel que soit le nombre de pignons, un 30/29 sera toujours plus petit qu'un 34/29 (pour rappel les cassettes Campa 11 vitesses ne dépassent pas le 29 dents). 2) Un meilleur étagement. Un triple 50-40-30 combiné avec une cassette 11 vitesses 13-26 aurait toujours un meileur étagement qu'un compact 50-34 avec une cassette 13-29, même si celle-ci a aussi 11 pignons. Mais on dirait que Campagnolo « oublie » ces deux points… -
Facile, Cancellara ? Pourtant, quand on le voit en plein effort comme dans le Grand Prix E3, on le voit souvent grimacer. Faut quand même pas exagérer… Il est supérieur aux autres (trop pour que ce soit honnête, peut-être), mais il se fait visiblement « mal à la gueule » pour s'imposer.
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Aujourd'hui comme prévu j'ai fait la Hermesroute, circuit vallonné de 40 km environ autour de Renaix dans les Ardennes flamandes et le pays des Collines hennuyer, sur des routes étroites et tortueuses (et en mauvais état, mais c'est la Belgique, après tout…). Avec les 60 km environ à parcourir pour y aller et en revenir, en tout une centaine de bornes en un peu moins de cinq heures, soit un poil plus de 20 à l'heure de moyenne (tu vois, Sylvain, tu n'as pas à rougir 😉). Rythme cool donc, et pour cause, je n'éprouve encore aucune envie de me « rentrer dedans ». C'était une belle balade que je commence à bien connaître. En cours de route je croise des participants à une randonnée qui roulent dans l'autre sens. Ça devait être la E3 pour cyclotouristes dont parlait Didier Blanguernon, le Grand Prix E3 - Harelbeke passait par là hier. Incroyable, certains groupes de cyclos n'hésitait pas à occuper toute la largeur de la chaussée, pourtant non réservée à cette rando ! J'ai cru que certains allaient me rentrer dedans. J'aurais aimé leur crier que la vraie course, c'était hier… Quand je pense que des tracteurs circulaient aussi sur ces routes, ces cinglés jouaient avec leur vie !
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OK pour Haussler, il s'est mis minable pour essayer de rattaper le Monstre (comme Terpstra et Tankink l'ont essayé aussi), mais Ivanov, je ne l'ai vu attaquer qu'à la fin, alors que Cancellara était déjà à une minute devant ou presque. Ivanov n'est pas assez bon rouleur pour rattraper Cancellara, surtout avec un retard pareil. On aurait dit qu'il courait pour la deuxième place…
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Les routes, le matériel, l'aérodynamisme du cycliste et, disons, son « entraînement », n'étaient pas vraiment les mêmes (euphémisme). Ceci dit, quelle que soit l'époque, résister seul à tout un peloton fermement décidé à te rejoindre, et contenant le gratin des cyclistes de l'époque, ça reste le même type d'exploit : invraisemblable, surnaturel. C'est ce que Koblet a fait entre Brive et Agen. On n'a donc pas attendu Cancellara pour assister à des exploits extraordinaires. Dans vingt, trente ans, on verra probablement des exploits surnaturels qui seront du « jamais vu » selon les commentateurs. On parie ? 😉
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Joliment dit :) Je trouve quand même qu'on exagère le côté extra-terrestre de Cancellara. Des performances extraordinaires, l'histoire du vélo en est pleine : du solo victorieux d'Hugo Koblet en 51 entre Brive et Agen face à tout un peloton composé entre autres de Coppi, Bobet, Bartali, Geminiani, etc. aux chevauchées victorieuses d'un Armstrong en montagne, en passant par les victoires surhumaines de Merckx comme au Tour des Flandres 69, et l'étape Luchon-Mourenx du tour de la même année… Des exploits qui sentaient parfois le soufre aussi, certes, mais je veux rappeler que des exploits surhumains façon Cancellara, il y en a eu bien d'autres avant. La différence, c'est qu'avant tout le monde s'extasiait, et maintenant tout le monde est suspicieux… Hé, une certaine affaire Festina est passée par là entre-temps…
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Il est justement parti dans les 20 derniers kilomètres, et juste avant il s'était fait tirer pendant une dizaine de bornes par O'Grady. Je le répète, c'est ce dernier qui m'a le plus surpris…
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À propos du changement de vélo : j'ai suivi la course sur une chaîne flamande, et les commentateurs pensaient que Cancellara avait eu des problèmes avec un dérailleur électrique. Leur hypothèse était qu'il avait alors changé pour un vélo avec un dérailleur mécanique.
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Moi je n'en déduis qu'une chose : il est au-dessus du lot. Je pars du principe qu'il roule avec plus ou moins les mêmes armes que ses petits camarades, qui eux aussi sont tout sauf des petits anges. Difficile de croire que sa « soupe à la grimace » de l'arrivée était du cinoche. On le voyait bien grimacer pendant toute son échappée. Pour être précis, le compteur de la moto avait l'aiguille sur le 55 km/h, ce qui n'est pas forcément extraordinaire s'il roulait sur un faux-plat descendant. Mais c'est un sacré numéro, c'est sûr… Vous savez qui m'a le plus surpris, moi ? Ce n'est pas lui, c'est son co-équipier O'Grady. C'est un vétéran de 37 ans, qui était échappé depuis longtemps dans la course, mais il trouve la force d'amener son leader dans la roue des autres échappés (lui procurant ainsi un répit sans doute très bienvenu), et il finit pas loin derrière lui…
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Les "suceurs de roue"'
Franck PASTOR a répondu à un(e) sujet de Michel PELSENER dans L'entrainement et la santé
Seulement voilà, l'allure que tu considères « tranquille » est sûrement inaccessible à la plupart des cyclos que tu croises, à moins qu'ils prennent ta roue. Ceux qui le font ne résistent probablement pas à l'idée d'augmenter leur moyenne grâce à toi, même si c'est en trichant avec eux-mêmes. Les compteurs de ces sournois ne tiendront pas compte du fait qu'ils ont roulé à l'abri derrière toi… Et ce que disent leur compteurs, c'est sûrement ça qui compte le plus pour eux ! 😃 -
Parfait pour moi, le pied du beffroi, c'est quasi littéralement la porte à côté de chez moi. Prépare-toi à affronter les pavés du centre-ville pour y aller, par contre… Mais c'est vrai, tu es habitué aux pavés, toi 😉 On pourra éventuellement corser le parcours de la route Hermès pour mieux se préparer à la Grinta qui arrive, si ça te convient aussi. Ce ne sont pas les possibilités de meubler qui manquent, comme tu le sais probablement : la route Hermès croise la route Eddy Merckx, le circuit orange du Tour des Flandres, la Route des Collines… Et puis, last but not least, on peut faire Mont Saint-Aubert en partant ou en revenant de Tournai. Pour rappel, je ne suis quasi jamais libre les samedi (j'ai pu me libérer celui de la Grinta Challenge à grand-peine, toutefois), il faudra prévoir un dimanche.
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Trois heures de vélo aujourd'hui au nord de Tournai avec le mont Saint Aubert (deux fois par deux versants différents), le Knokteberg alias côte de Trieu et le Horlitin, trois des belles bosses du coin. Je commence à m'habituer à ma nouvelle selle. Au sommet du mont Saint-Aubert, j'ai vu les autobus et camions des équipes pros FDF et Katusha. Renseignement pris auprès d'une employée, ces équipes logent leurs coureurs ici en attendant de participer demain à la semi-classique « À travers les Flandres » (Dwars door Vlaanderen). Mais je n'ai pas croisé de coureurs. Ils étaient partis s'entraîner, je suppose. Le Knokteberg/côte de Trieu sera sur le parcours, en tout cas, comme septième difficulté, d'après la banderole que j'y ai vue au sommet. Sommet qui se trouve pile poil sur la frontière linguistique Flandre/Wallonie, d'où la double dénomination de la côte…
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Ces derniers temps, trois courtes sorties de 2 h 30 maxi sans rien de particulier, juste pour m'habituer à ma nouvelle selle et retrouver mes repères positionnels. C'est fou comme changer de selle chamboule votre position ! Pourtant j'ai remplacé une Turbomatic par une… Turbomatic, j'ai réglé à la même hauteur moins quelques millimètres pour tenir compte de la souplesse de l'ancienne due à son usure, le recul est le même… Mais non, rien à faire, j'ai dû m'arrêter quatre fois pendant la première sortie pour rectifier la position (chaque fois pour la baisser), un arrêt la deuxième sortie, et aujourd'hui, ouf, aucune fois, bien que je la trouve maintenant un peu trop basse ! Comprenne qui pourra… Et puis, Dieu qu'elle me paraît dure !
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Ça fait du bien de voir que je suis pas le seul à qui ce genre de trucs arrive ! 😃
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Les "suceurs de roue"'
Franck PASTOR a répondu à un(e) sujet de Michel PELSENER dans L'entrainement et la santé
Pareil, je m'en fous royalement quand ça m'arrive. En plus, ça m'arrive rarement, parce que je n'ai rien d'un TGV sur le plat, donc il n'y a pas grand monde qui trouve intérêt à rester dans ma roue. Et puis, mon gabarit de fil-de-fer n'offre pas vraiment l'abri idéal ! Je dois être un solitaire encore plus acharné que Steve : moi, quand quelqu'un me double, je ne cherche jamais à prendre sa roue, j'ai mon propre rythme et mon propre petit programme de sortie à suivre. Seule exception : les cyclosportives et randonnées cyclotouristes, là j'essaie d'accrocher un wagon et je prends les relais quand c'est mon tour. -
Aujourd'hui pas de sortie. Pourtant j'avais bien prévu de faire ma traditionnelle triple ou quadruple ascension hebdomadaire du Mont Saint-Aubert. Malheureusement (ou plutôt heureusement) j'ai voulu procéder au changement de ma selle juste avant la sortie. Ma Turbomatic 3 bien usée, remplacée par une… Turbomatic Team Edition neuve avec rails carbones. Soit dit en passant, c'est la première fois que j'ai du carbone sur mon vélo ! Mais ce n'était pas le problème. En changeant de selle donc, j'ai constaté que la machoîre supérieure du serrage de la selle était fendue ! Elle risquait de se rompre à tout moment… Dare-dare je suis passé chez le vélociste qui m'avait vendu la selle pour acquérir une nouvelle tige de selle. Après tout, l'ancienne tige avait presque dix ans d'âge. Mais le vélociste pense que la fissure est surtout due aux pavés que je suis obligé de me farcir régulièrement depuis les deux ans et demi que j'habite le centre-ville de Tournai, trop généreusement pavé… Et en passant, il m'a flanqué une belle frousse rétrospective en me racontant que le dernier client dont le serrage de selle s'était cassé s'était retrouvé à l'hosto avec les deux poignets dans le plâtre. Entre-temps, la possibilité de faire ma sortie s'était envolée. Mais bon, entre une sortie annulée et avoir les deux poignets cassés, vous choisiriez quoi, vous ? 😛 Moralité : si vous devez rouler sur des pavés régulièrement, vérifiez votre matériel, dans les moindres détails, tout aussi régulièrement !!! En particulier votre serrage de selle… Et puis, tant qu'à faire, diminuez votre consommation de pavés autant que possible. Pour ma part, j'avais déjà prévu de quitter le centre-ville dès octobre prochain, à la fin de mon bail ! Et depuis un mois, je me suis concocté un nouvel itinéraire pour quitter le centre, plus long mais bien moins pavé. Mais qui sait, peut-être que le serrage était déjà fendu à l'époque…
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Campagnolo : passage en triple plateau
Franck PASTOR a répondu à un(e) sujet de Paul SMITH dans Le matos
Sans compter qu'à braquet minimum égal, les dentures des pignons d'un grouple triple seront toujours mieux étagées que celles d'un compact. Un 34/29 est équivalent à un 30/26, mais pour le confort il n'y a pas photo entre une cassette 13-26 et une 13-29 de même nombre de pignons. 🆒 Et si on cherche les plus petits braquets, rien à faire, un 30/29 sera toujours plus petit qu'un 34/29 ! Ce qui fausse un peu le débat, dans cette problématique de l'étagement d'une cassette (ça ne change rien en revanche sur le problème du développement minimal, le triple est toujours loin devant), c'est la décision plus que discutable de Campagnolo de ne pas proposer de triple 11 vitesses. Vivement qu'ils changent d'avis… Je pourrais alors envisager de passer à Campagnolo, un pignon supplémentaire étant toujours bon à prendre. -
Campagnolo : passage en triple plateau
Franck PASTOR a répondu à un(e) sujet de Paul SMITH dans Le matos
Idem pour un ancien montage du vélo de mon père. En fait, il semblerait que la chape courte ne soit problématique que pour les combinaisons extrêmes : grand plateau-grands pignons ou petit plateau - petits pignons. Si un spécialiste pouvait confirmer ? -
Aujourd'hui, 4h20 de vélo sur un terrain plat comme la main, avec en cours de sortie les 40 km de la «Spierevalleiroute», le circuit du val de l'Espierres, dont j'avais déjà parlé il y a deux semaines ici. Je voulais voir ce qu'il en était de ce circuit dans des conditions climatiques plutôt favorables cette fois-ci : magnifique soleil, pas de pluie depuis des jours, et malheureusement aussi un fort vent d'est très désagréable. Mais les passages en terre battue de ce circuit étaient secs cette fois-ci, dont parfaitement roulants, ce qui a rendu l'excursion beaucoup plus agréable ! Le reste du temps, flânerie le long de l'Escaut. L'objectif sportif assigné était encore de faire du foncier, et de bien tourner les jambes pendant la sortie. Ce qui m'a amené parfois à mettre le 36/24 quand ce p… de vent soufflait en pleine figure !
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Font ch… à organiser quasi toutes les cyclos et randos belges intéressantes le samedi ! Le samedi, je suis jamais libre, bordel ! Sauf exception je dois garder ma fille (deux ans), sa mère travaille le samedi ! Pourraient pas faire un effort et en organiser quelques-unes le dimanche ? Bon, je dois pas trop me plaindre, je suis déjà arrivé à me libérer le 7 mai pour le Grinta Challenge… Mais pas pour quoi que ce soit d'autre. Heureusement qu'il reste la rando Tilff-Bastogne-Tilff… Là, ce sera un dimanche, ouf !
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2 h 20 de sortie au nord de Tournai avec trois ascensions du Mont Saint-Aubert, pour entretenir la machine. Mais sensations plutôt mauvaises, je ne sais pas trop pourquoi. En plus, depuis des semaines se produit un clang-clang insidieux et irrégulier dans la roue arrière dont le vélociste n'a pas pu trouver l'origine. En attendant de trouver, je fais avec… Question climat, un ennemi du cycliste chasse l'autre : le vent a pris le relais de la grisaille humide qui régnait ces dernières semaines. Donc beau temps, magnifique même, température dans les normales saisonnières, mais comme pour Gilles, un courant d'air froid venu du nord, assez fort et franchement désagréable. Comme je déteste le vent, ça peut expliquer mes mauvaises sensations.
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Belle région que tu as parcourue, la Hesbaye, j'aimais beaucoup y rouler quand j'étais à Bruxelles. Quelques-uns ici éprouvent le même genre de problèmes que toi, au point de remettre des dentures de double standard sur leur compact. Pour ma part, s'il faut garder le compact je recommande de resserrer les dentures dans l'autre sens. Mettre un 46 dents à la place de ton 50, par exemple. TA et Stronglight proposent ce genre de plateaux à la carte. Ça suffira peut-être pour réduire le problème. Tu peux peut-être aussi revenir au triple tout de suite, si tu as les moyens financiers de retransformer ton groupe. On est encore en début de saison, donc pas de problème de réadaptation. Pour ma part, je suis un partisan convaincu du triple, et je pense que ce serait la meilleure solution. Ceux qui veulent en débattre pour la 5384ème fois peuvent ouvrir un sujet de discussion de plus là-dessus dans le forum « matériel » ! 😆
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Aujourd'hui sortie de 4h30. Le but du jour était de faire un circuit de 35 km en Flandre occidentale, au sud-est de Courtrai, appelé "Sneukelfietsroute" (route cycliste "Sneukel" - intraduisible). Circuit absolument plat, et pour cause, il est censé être accessible aux personnes avec un handicap. En plus des 60 km environ nécessaires pour y aller et en revenir, ça m'a fait pas loin de 100 bornes aujourd'hui. Les kilomètres commencent à s'accumuler au compteur (que je n'ai pas ;-)), tant mieux ! Rien à signaler de particulier côté sportif (tout le parcours s'est fait sur le plateau médian, en gérant la seule difficulté potentielle du circuit, à savoir le vent, et en moulinant un max) et côté touriste, le parcours slalomait entre fermes et villages ou bien longeait l'Escaut, et c'était assez agréable. Mais ça le serait bien plus s'il faisait un peu plus beau ! Comme pour Steve Disalvo, ça fait des semaines qu'il fait gris en permanence et qu'il bruine régulièrement, ici à Tournai et dans les environs. Un temps démoralisant. Aujourd'hui, il a plu juste avant que je sorte --> chaussées détrempées et gadoue débordant des bas-côtés. Et c'est comme ça à chaque sortie depuis ma reprise, et encore quand je ne prends pas la pluie pendant celle-ci. En plus, faut toujours nettoyer le vélo de fond en comble après. Non vraiment, vivement l'été !!!
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Cheville raide ou cheville souple ?
Franck PASTOR a répondu à un sujet dans L'entrainement et la santé
Ça dépend ce qu'on entend par « cheville raide », je pense. Si cela signifie « cheville bloquée », alors c'est à éviter absolument. Mais une cheville complètement lâche, ça ne me paraît pas avoir de sens non plus. Avoir la cheville souple, c'est pour moi savoir fléchir et étendre sa cheville à bon escient dans le cycle de pédalage. Et savoir doser l'ampleur de ces mouvements aussi. Tout ça n'a rien d'évident, ça dépend de plein de facteurs, dont la position du cycliste, le type d'effort (montagne ? sprint ? contre-la-montre ? balade ?)… et également la souplesse de départ de cette articulation. En pratique, on voit que chaque cycliste a un « style de cheville » différent. Anquetil et Armstrong pédalaient très en pointe, Merckx et Hinault bien plus du talon, par exemple. -
Qui connait le circuit des boucles de l'Espierre ? Personne ? Bon, pour le connaître, il vaut mieux habiter les environs de Lille ou Tournai. En Flandre, il s'appelle la Spierevallei fietsroute (route cycliste de la vallée de l'Espierre). C'est un circuit pour cyclistes de 40 km, situé en Belgique, à cheval sur la Flandre et la Wallonie, et qui tangente la frontière française : il passe entre autres à Leers-Nord (Belgique), à 100 m de Leers même qui se trouve en France, dans la banlieue ouest de Lille. Sur le plan touristique, ce circuit balisé permet de longer des portions de l'Escaut et du canal de l'Espierre (appelé canal de Roubaix côté français) et de parcourir quelques chemins de campagne assez pittoresques, très tranquilles mais pas toujours goudronnés : on doit emprunter entre autres une rue pavée d'un kilomètre (OK, rien d'original pour la région), mais une sente de plusieurs kilomètres en… terre battue (!) et une rue entière en graviers… Ajoutez à cela le fait qu'il avait plu la nuit précédente, et vous obtenez en bien des endroits un parcours digne du cyclo-cross ! Bref, c'est le circuit que j'ai fait aujourd'hui. Il est presque parfaitement plat, à part les ponts à franchir, et très peu abrité des vents. Par chance, ce dernier souffait assez peu. La difficulté venait donc de l'état des chemins empruntés, qui explique que ma moyenne n'ait même pas atteint 20 km/h, et du fait qu'il faisait froid. Quand j'ai enlevé mes chaussettes une fois rentré chez moi, j'ai vu que le bout de mes orteils était tout violet… Au final, en cumulant avec le trajet pour accéder à ce circuit et en revenir, ça a fait une bonne sortie d'un peu plus de 60 km en 3h20, pour bien continuer la reprise !