Franck PASTOR

L'ADEP est très peu mis en avant dans le catalogue Overstim's. C'est le seul produit qui n'y dispose pas d'un commentaire détaillé. À mon avis il va disparaître bientôt, et d'ailleurs l'Hydrixir salé saveur "tomate" est déjà une alternative sans glutamate. Mais je regretterai la saveur "bouillon de poule" de l'ADEP. Tiens, ça me fait penser qu'ils utilisent peut-être le glutamate pour contribuer à cette saveur?

Ça, pour les allergènes tu as bien raison, heureusement que je ne suis pas sujet à ces allergies-là. Mais le 640 est une boisson très ancienne, je la consommais déjà en 97, à l'époque où on était moins attentif aux allergènes. Ils devraient penser à la «mettre à jour» chez Overstim's! Par contre, consommer une boisson complète comme celle que tu cites pour des efforts relativement courts, c'est aussi un peu d'énergie gâchée: on n'a guère besoin d'apport de protéines ou de lipides dans ce cas! Je pense pour ma part que c'est bien d'avoir plusieurs types de boissons pour différents types d'effort.

Par contre, consommer une boisson complète comme celle que tu cites pour des efforts relativement courts, c'est aussi un peu d'énergie gâchée: on n'a guère besoin d'apport de protéines ou de lipides dans ce cas! Je pense pour ma part que c'est bien d'avoir plusieurs types de boissons pour différents types d'effort.

Si ça peut te rassurer, je prends mon thé habituel à côté du Spordej, et parfois du café. 😉 Le principal avantage des préparations sportives qu'on a citées, c'est qu'elles sont à la fois consistantes et digestes. On peut commencer la rando/cyclo/course une heure ou même une demi-heure après le p'tit déj, sans problème de digestion comme ça m'est trop souvent arrivé.

Moi c'est le « Spordej » d'Overstim's, l'alternative au Gato Sport de la même marque. J'en profite pour voir si ce nom-là passe… Edit: hé bien oui, le « Spordej » n'est pas censuré. Alors pourquoi le Gato sport l'est, bordel???

Moi c'est au sud-sud-ouest de Bruxelles (Beersel, Hal, Braine-le-Château, Ittre) où je me suis fait un long circuit enchevêtré cumulant la plupart des côtes les plus remarquables de la région. Selon les quelques variantes, ça me prend de 5 à 7 heures pour le faire à vélo. Pas d'OpenRunner ni de Google Earth/Street View, j'avais juste connaissance des bosses à ne pas louper grâce à l'encyclopédie Cotacol des côtes de Belgique. J'ai donc parcouru un bon paquet de bornes dans le coin avant de me fixer ce circuit. Ça m'a pris plusieurs années, mais le résultat n'est pas mal, et j'ai du plaisir à parcourir l'ensemble. Cerise sur le gâteau, quand il fait dégagé (mais c'est rare…)on peut y profiter de panoramas surprenants sur la région. Moi j'ai renoncé à dénicher les routes ou pistes cyclables en bon état. Telle route/piste potable une année devient déplorable l'année suivante, et vice versa, sans même parler des travaux continuels et de la pluie qui fait dégouliner la boue sablonneuse des talus. Finalement j'ai préféré adapter mon vélo à ces revêtements minables (cadre acier lourd mais solide, pneus de 25 et roues à 36 rayons) plutôt que de rechercher à tout prix ceux en bon état, ce qui revient à chercher une aiguille dans une botte de foin.

S'agissant de l'apport de minéraux et des vitamines, Overstims recommande de compléter la consommation du 640 par la consommation de leur Hydrixir Antioxydant, qui en contient. Ils recommandent de prendre 2 ou 3 bouches pleine d'Hydrixir pour une bouche pleine de 640. Pour ma part lors de randonnée de plus de sept heures, je consomme le 640 dans un petit bidon dès le début de l'effort avec en parallèle l'Hydrixir dans un grand bidon. Pour éviter la saturation du sucré, une fois le bidon de 640 terminé j'y mets à la place une boisson à parfum salé de la même marque, l'ADEP (arôme bouillon de poule) ou l'Hydrixir salé (arôme tomate). Et si la randonnée n'est pas encore terminée quand ce bidon-là est vide je reprends le 640 ensuite…

Le flexible, c'est vraiment un plus: j'ai abîmé la valve d'une chambre à air de rechange la dernière fois que j'ai utilisé ma mini-pompe, une dont l'embout se fixe directement sur la valve… Comme quoi, c'est parfois avec les vieilles recettes qu'on fait les meilleurs plats! Vous me faites baver d'envie, toi, Eric, Christian, Luc, Gwen avec vos expéditions dans mes montagnes natales. Vivement la deuxième quinzaine de juillet, quand j'y retourne!!!

Apparemment tu ne m'as pas vraiment lu, alors relis-moi depuis le début. J'avais répété dans ce message tout que j'avais déjà dit et qui contredit point par point ce que tu viens d'affirmer. Mais j'en ai marre de ce débat dans le débat, j'ai donc tout effacé, après tout tu n'as qu'à me relire attentivement. Une seule phrase pour conclure ma façon de faire: c'est comme ça que je me sens le mieux quand je grimpe.

Hartelijk dank voor je complimenten, Jacques (grand merci pour tes compliments)! 😄

Juste pour préciser quelque chose que j'aurais dû déjà dire à David, et après j'arrête pour de bon: j'ai travaillé un temps spécifiquement la force à l'entraînement. Ce que ça m'a apporté, c'est de grimper plus vite de très courtes côtes, le genre qui peut se grimper quasiment au sprint. Pour les ascensions un peu plus longues, ça ne m'a RIEN apporté, ni en mieux ni en pire: spontanément j'utilisais les mêmes braquets et je grimpais à la même vitesse qu'avant. Ça m'avait fait faire des progrès également en accélérations brusques. Mais je n'en voyais pas l'utilité puisque je n'en faisais quasiment jamais… jusqu'à maintenant. J'ai réalisé récemment (et ma cyclo d'hier l'a confirmé) que pour tenir les roues d'un groupe sur le plat il fallait être capable de supporter ses accélérations brutales. Je crois que je vais retravailler la force rien que pour cela…

Merci pour les compliments! Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris ton problème de braquet. Si tu n'as pas de problème à passer la côte de Tesny avec un 39/25 sur un rythme cool, alors logiquement ce même braquet devrait te poser encore moins de problème si tu le grimpes à la vitesse d'une cyclo, c'est-à-dire plus vite. En fait, puisque tu grimpes plus vite, tu devrais peut-être même mettre plus gros! Ou alors j'ai mal compris?

Et en ce qui concerne le ton général de ton message: ton mépris tu peux te le garder, et je m'en fiche de te gaver. C'est toi qui décides de la teneur des messages maintenant? Ce que tu n'as toujours pas compris, c'est qu'avec MES braquets je ne cherche pas ici à être meilleur que quelqu'un, mais à m'améliorer moi-même. Je m'en fiche que le gars grimpe à côté de moi à 15 à l'heure en force du moment que moi je grimpe au mieux de mes possibilités. Peut-être que ce gars pourrait grimper à 16 à l'heure au lieu de 15 s'il cessait de grimper en force, c'est une suggestion qu'on peut lui faire, et après il fait ce qu'il veut. Ton histoire de jambe qui se fait remonter par la jambe descendante, c'est un problème de coordination du geste, que je n'ai pas. Évidemment si quelqu'un augmente brutalement sa fréquence habituelle il risque d'avoir ces problèmes. D'où l'intérêt d'y aller progressivement si on souhaite augmenter sa fréquence en côte. Voilà j'ai tout dit, et j'arrête ce (hors-)sujet. Si t'as encore envie de m'insulter, fais-le par message privé.

Pour le reste on est entièrement d'accord mais c'est sur ce détail qu'on diffère: pour moi si, c'est intéressant de tourner les jambes comme Armstrong même pour un cycliste de faible niveau, mais à une condition : que cette fréquence soit sa fréquence habituelle spontanément employée sur le plat pour le même type d'effort (énergétiquement parlant) qu'en côte. Et de fait, il y a peu de cyclistes de faible niveau qui tournent spontanément les jambes à 100 tours/minutes quand ils font un effort intense sur le plat, mais ça existe. Tourner les jambes à peu près à la même cadence que sur le plat, soit pour moi entre 80 et 90 minutes au train, me permet d'aller (un peu) plus vite que sur de plus gros braquets à des cadences inférieures, mais surtout mes muscles et articulations me disent merci, en particulier s'il y a d'autres ascensions au programme ensuite! Je n'ai jamais monté le Ventoux mais j'ai fait des montées semblables ou plus dures sur ce genre de braquets, tu sais. Tu sais, un braquet 30/30 à 85 tours/minutes, ça fait quand même aller à 10-11 km/h. Évidemment de ton point de vue de compétiteur c'est ridiculement lent mais pas mal de cyclistes aimeraient grimper le Ventoux à cette vitesse-là! 🆒

Très bien! J'en ai parlé un peu plus haut, et plus en détail aujourd'hui dans le forum "Cyclosport". 😄

On est d'accord, semble-t-il? Mais Joachim semblait vouloir dire que la fréquence de pédalage d'Armstrong était surnaturelle, ce qui n'est pas le cas. Ce qui est surnaturel chez Armstrong, ce n'est pas qu'il tourne les jambes à 100 tours par minutes dans l'Alpe d'Huez, c'est qu'il les tourne à ce rythme et sur cette pente sur un 39/23…Mais certains cycliste lambdas tournent les jambes naturellement comme lui (sur d'autres braquets!!), d'autres pas. Encore une fois la fréquence de pédalage idéale est une donnée personnelle et qui varie fortement d'individu en individu.

Pourquoi vouloir "tourner les jambes" quand on a pas le niveau pour le faire, ça ne sert à rien. Ne devient pas Armstrong qui veut. Les braquets des pros nous sont généralement inaccessibles, mais leur fréquence de pédalage moins. Si un tel est véloce sur le plat, il n'y a aucune contre-indication à ce qu'il le soit aussi en côte, au contraire les muscles et les articulations conservent le rythme auquel ils sont habitués. Par contre si on ne tourne pas volontiers les jambes sur le plat, il n'y pas d'intérêt à le faire en montée. La fréquence de pédalage est une donnée d'abord personnelle, et qui ensuite dépend de l'intensité de l'effort (idéalement plus l'effort est intense plus on tourne vite les jambes), mais elle ne devrait pas être influencée par la pente. Edit : désolé pour les tentatives précédents, je ne sais pas pourquoi mais elles ont donné un "blanc"…

C'est bien connu : quand on subit souvent la pluie on apprécie le soleil… Et vice versa!! Parce que la sécheresse est souvent un problème dans l'extrême sud de la France. En témoignent les feux de forêt estivaux… 😢 Sinon, il faut savoir relativiser. Sii j'habite maintenant en Belgique, je suis en fait originaire de Grenoble, dont le climat, sans être méditerranéen, est généralement loin d'être aussi humide que le climat belge. Or mes parents qui habitent toujours là-bas me signalent que le printemps grenoblois aura été particulièrement pourri lui aussi…

J'ai longtemps utilisé le WD40 pour lubrifier ma chaîne. Ça marche bien effectivement mais il faut renouveler assez souvent. Surtout, heureusement que tu ne sors pas ton vélo par temps de pluie, parce que là le WD40 ne tient pas le moindre crachin. Pour un usage par tout temps je recommanderais une huile à plus forte viscosité. Actuellement c'est le lubrifiant "Wet cross country" de chez Finish Line, prévu pour conditions extrêmes, qui a ma préférence. Mais le climat actuel en Belgique y est pour beaucoup! 🙄

Merci! Je vais certainement suivre ton conseil, le pays de Liège a fait une nouvelle conquête! 😄

Bien d'accord avec ta dernière phrase. Et contrairement à certains coureurs pros paraît-il je n'envisage pas de recourir au dopage génétique! 😃 Sinon, oui c'était bien le passage à 22% du Tesny que j'ai dû passer en danseuse. En bénissant le ciel que la route soit asphaltée, propre et sèche, parce que sinon en danseuse sur ce genre de pourcentage tu cours le risque de patiner de la roue arrière, et alors… 😬 C'est pas pour faire de la provoc. envers David, mais l'année prochaine si je participe à nouveau à cette cyclo, j'envisage sérieusement de monter un 26/34 rien que pour cette côte, et celles des Trixhes et de Fayembois qui n'étaient pas mal non plus dans le genre, quoique moins extrêmes.

Que tu crois. Je crois que certains ont envié mes braquets dans la côtes des Trixhes ou celle du Tesny 😛. Les piétons bien sûr mais aussi un de mes deux compagnons Hollandais qui était à la limite de mettre pied à terre dans le Tesny sur un… 30/28. Comme toujours, c'est dans les côtes du parcours que je me comportais le mieux par rapport aux autres participants. J'en doublais régulièrement un bon paquet (qui me redoublait une fois de retour sur le plat). De toutes façons, j'ai toujours adoré grimper, et avec l'expérience j'ai mis les braquets qu'il me faut pour grimper comme je le sens le mieux: à cadence semblable à celle que j'emploie sur le plat pour la même intensité d'effort. Mon problème serait de pouvoir tirer de plus gros (à fréquence de pédalage égale) sur le plat et les faux-plats, pas dans les côtes. Et de pouvoir tenir la cadence d'un groupe et encaisser leurs changements de rythme incessants, par exemple après un virage sec ou au début d'un bref faux-plat. J'ai horreur de ça, et pourtant il va falloir que je m'y mette si je veux progresser. Donc, je crois bien que je vais m'inscrire à un club et faire des sorties en groupe.

Joliment raconté, lecture agréable, merci! Les crampes, quand elles sont vraiment là ça ne pardonne pas. Je sais ce que c'est est je comprends ton copain! Si je peux faire une suggestion, boire toutes les 10 minutes, ça ne paraît pas assez par temps chaud. En tout cas pour moi c'est insuffisant et ça favorise chez moi l'arrivée des crampes… L'idéal serait de boire une bouche pleine toutes les cinq minutes environ. D'autre part il existe dans le commerce des boissons énergétiques à parfum salé. D'expérience là aussi, elles sont très efficace contre le rejet du sucré et permettent de poursuivre l'apport d'énergie. On peut en prendre une dose dans ses poches et la consommer au moment où le rejet du sucré apparaît.