Franck PASTOR

En fait c'est Saint-François-Longchamp qui est sur les pentes (sud) de la Madeleine. Et le domaine skiable de Saint-François-Longchamp (versant Maurienne du massif de la Vanoise, au sud) est rattaché à celui de Valmorel (versant Tarentaise de la Vanoise, au nord). La confusion peut s'expliquer ainsi…

Quand même, quand je suis passé du 170 mm au 175 mm, il m'a fallu plus d'un an pour m'y habituer vraiment. Ça n'a l'air de rien, mais le geste de pédalage est quand même chamboulé. Tout ce temps m'a été nécessaire pour retrouver ma coordination d'avant. Maintenant, c'est quand je remonte sur mon ancien vélo avec ses manivelles de 170 mm que je ne me sens pas à l'aise. :-)

C'est vrai, j'avais oublié. Mais la caravane va-t-elle y passer, au col de Sarenne?

La route du Relais du Chat est vraiment étroite, deux bagnoles ont toutes les peines du monde à s'y croiser Ajoutez-y le public sur les bas-côtés, ça signifierait probablement que la caravane publicitaire du Tour ne pourrait pas passer. D'où une perte financière conséquente pour les organisateurs, j'imagine, vu la taille actuelle de cette caravane…

Que ça «passe» sur tous les rapports ou non, le problème reste le même : le rendement mécanique est toujours moins bon sur une ligne de chaîne croisée que sur une ligne de chaîne correcte, et donc à déconseiller. Et à terme, comme déjà dit, la chaîne s'use plus vite.

Question récurrente et réponses variées. Il n'y a pas de règle absolue. Généralement on recommande dans ce cas d'augmenter la hauteur de selle de 2,5 mm et d'augmenter son recul d'autant (en gardant à l'esprit qu'en augmentant le recul on augmente très légèrement la hauteur et vice versa) pour que la position de la jambe, manivelle pointant vers le bas, soit à peu près la même. La longueur de la potence n'est a priori pas affectée par le changement de manivelles, surtout dans ce faible ordre de grandeur. Pour moi j'ai fait la démarche inverse puisque je suis passé il y a déjà longtemps du 170 au 175, suite à une étude posturale et un changement de vélo. Mais ma selle est pourtant plus haute et plus reculée qu'elle ne l'était avant ce changement de matériel. S'il n'y a pas eu d'étude posturale accompagnant ton changement de manivelles, je conseillerais d'y aller «aux sensations» : ne change rien d'autre au début que tes manivelles, va rouler comme d'habitude sur tes routes et parcours habituels, et modifie si nécessaire ta position progressivement, dans le sens où tu le «sens» le mieux, jusqu'à ce que les sensations obtenues te conviennent.

En moyenne, je dirais autour de 30 km/h. Un vent fort, pour ici, c'est donc plus que ça, et c'est relativement fréquent. Les rafales pouvant aller bien au-delà.

Idem ici pour moi. Enfin, pas tout à fait en cours, j'avais un maillot léger mais à manches longues. Faisait relativement frisquet tôt ce matin, malgré le soleil. La faute à un fort vent du nord, forcément froid. Je suis plus frileux que la moyenne des gens, mais bizarrement la plupart des cyclistes que j'ai croisés aujourd'hui avait la tenue longue intégrale. La force de l'habitude, sans doute...

Genre quand tu disais que la boîte crânienne suffisait pour amortir les chocs? Ou que le casque répercutait les chocs au lieu de les amortir? On attend l'ouverture du 487e sujet sur le casque, puisque tu sembles décider à en parler ici. Moi j'arrête là.

C'est le casque ton obsession, et tu le confirmes. Ah la la. Mais ouvre donc un autre post…

Tu sais, les obsessions ça se soigne…

Ouvre un autre débat alors (le 487e du genre), parce que t'es carrément hors-sujet ici.

T'es d'humeur à troller ce soir?

Tu peux en dire autant de Fausto Coppi. Déjà vainqueur du Tour d'Italie en 1940 à 21 ans, et en plus il s'est débrouillé pour battre le record de l'heure pendant la guerre, avec une préparation à la sauvette. Quel palmarès supplémentaire aurait-il eu lui aussi sans cette guerre??? Je crois que même Merckx n'aurait pas soutenu la comparaison.

J'y vois un côté positif à la météo actuelle : il y a des cyclistes qui ne sortent jamais quand il fait moche et qui se moquent d de moi parce que je le fais (sinon en Belgique on roulerait trop peu souvent pour s'entraîner vraiment). Mais ces moqueries, je ne les entend plus actuellement! 😆 Personnellement ce que je trouve ch… dans le temps actuel, c'est qu'il m'oblige à nettoyer mon vélo à chaque sortie. Il n'a jamais été aussi propre en dehors des sorties et aussi dégueulasse pendant. Le reste, la pluie, le froid, ça ne me plaît pas non plus mais je m'en arrange. Bon, il y a aussi le vent que je hais, mais lui est là en toutes saisons. Entre la côte d'Azur et la Belgique, je préfère encore la Belgique parce qu'il vaut encore mieux avoir un peu trop de pluie que pas assez. Les rares fois où je suis allé dans le sud, voir la végétation et l'herbe grillée ne me faisait pas trop envie. Et puis, le mistral et moi on ne s'entendrait jamais bien.

Vieux débat… Tu risques quand même de tomber dessus, et ça te fera toujours mal que si elle n'était pas là, même si elle n'est pas en contact avec la colonne vertébrale. Sans parler du risque que la pompe se décale vers la colonne lors du choc. Pour ma part, c'est à cause de ce genre de risques que je ne mets jamais rien de solide dans mes poches. Mini-pompe fixée sur le porte-bidon, donc, et sacoche de selle pour le reste.

Sur nos magnifiques routes belges, j'ai déjà crevé des deux roues à la fois. Par pincement et donc impossible de réparer avec des rustines sur des chambres à air aussi fines (en tout cas j'y suis jamais arrivé), et je n'avais qu'une chambre à air de rechange. Malgré le fait que j'avais gonflé ces pneus de 23 à 7 bars pour mes 61 kg, je précise. Depuis j'emporte toujours deux chambres à air, et toujours les rustines en plus.

Elle s'arrange pas, ton humeur.

Il ne faut pas oublier que Francis Mourey est d'abord et avant tout un cyclo-crossman. C'est sous cet angle qu'il faut examiner sa performance. Les commentateurs de la VRT (la chaîne publique flamande) ne s'y sont pas trompés et se montraient élogieux quand ils le voyaient non loin des meilleurs sur les étapes de montagne… et plus connaisseurs que ces commentateurs-là, c'est difficile de trouver.

Le problème n'est pas là : le problème est que quand tu es de mauvais poil tu deviens franchement désagréable (sarcasmes blessants) et de fil en aiguille le débat finit par se transformer en échanges d'invectives. Au final, tout le monde campe sur ses positions et personne n'a appris quoi que ce soit. Tes connaissances et ton expérience valent mieux que ça.

Moi j'y étais. J'en ai fait un petit compte-rendu dans le sujet « Ma sortie du jour 2013 » que je recopie ici : Gran Fondo Eddy Merckx aujourd'hui, le parcours moyen, officiellement de 113 bornes. Mais certainement plus, puisque j''ai mis 7 h 00 (!!) à le boucler. N'ayant pas de compteur, vu le parcours et mon allure, j'évaluerais plutôt la distance autour de 130 bornes. J'étais loin d'être super mais ça allait plutôt bien. Départ à Huy, province de Liège, en bord de Meuse et direction le Condroz liégeois, à l'est et au sud. Le premier ravitaillement était prévu 68 bornes (!) après le départ, mais là aussi c'était franchement sous-estimé : j'ai eu le temps de vider complètement mes deux grands bidons avant d'arriver à ce ravito et d'habitude il me faut bien plus que 68 bornes pour ça sur ce genre de terrain. Un crachin permanent pendant la première moitié du parcours et un vent terrible de nord - nord-ouest, qui a duré lui toute la journée. Ce vent a transformé la traversée du Condroz en enfer! Le Condroz pour le cycliste c'est très peu de plat et une multitude de bosses, le plus souvent courtes, parfois sévères, sur des routes larges et complètement dégagées. Et manque de bol, on traversait cette région avec le vent en pleine figure. Moi qui hais justement Éole, j'ai été servi aujourd'hui!! Après ça, je comprend pourquoi à la Flèche wallonne, qui traverse le Condroz avant d'attaquer le mur de Huy, il est quasiment impossible à une échappée d'aller au bout, si le vent souffle (ce qui est tout le temps le cas, j'imagine). Ajoutez à ce tableau que la plupart de ces côtes condruziennes n'étaient pas répertoriées et vous avez une idée de l'état de mon moral à ce moment-là. Au trois quart du parcours, on retrouve les bords de Meuse, les côtes deviennent plus longues et plus abritées du vent. La trilogie finale, ce sont les côtes de Bohissau (passage à 20%), Bousalle (étonnamment longue pour la région) et bien sûr le mur de Huy qu'on ne présente plus. Au pied du Mur, là où c'est le moins pente, j'ai une attaque de crampes et bizarrement elles disparaissent dès que les pourcentages dépassent les 15%, si bien que je l'avale à un bon rythme sur mon 26/34, à la même vitesse qu'un gars en double qui m'a dépassé au pied du talus, mais qui est resté en permanence 50 m devant moi au début des gros pourcentages. Au final, belle randonnée malgré le temps pourri, mais vraiment crevante, et dont le seul gros point noir était ce premier ravitaillement si loin du départ.

Tous aux abris, rangez les triple plateaux et les pneus Continental, Laurent ce soir est de mauvais poil.

Demande-lui la permission de tester les deux modèles, tu verras bien lequel te va le mieux. 57,09… y a pas une faute de frappe? Ça fait bizarre une hauteur de cadre donnée au dixième de millimètre près!

J'avais posé la question à mon vélociste, il m'avait répondu qu'il n'y avait aucun risque. De fait je n'ai jamais eu de problème. J'imagine qu'il pourrait y avoir des problèmes si j'utilisais ces chambres pour des pneus de 28, mais là…

Je n'utilise pas de chambres latex, seulement des butyl mais généralement j'utilise des chambres prévues pour des 23. Je n'ai aucun problème avec.