Franck PASTOR

Non, j'habite Bruxelles et j'écume les routes tout autour, mais ça pourrait tout aussi bien être une de mes routes d'entrainement, de Vilvorde à Wavre, de Dilbeek à Louvain…

Mes routes sont un champ de bataille. Et juste après la fonte des dernières neiges, ça va être pire encore. J'ai déjà signalé cette vidéo très évocatrice, je la replace. Elle vaut mieux qu'un long discours.

46/11. Que je mets pas très souvent, c'est vrai, mais ça m'arrive. Faut que ça descende bien quand même! :-) Quand tu passes dans le pays, on fera un test de vitesse ensemble sur le Koppenberg, d'accord? 😆

Va rouler à cinquante à l'heure sur des pistes sinueuses et vallonnées, faites de dalles de béton ou de carreaux disjoints, recouvertes de boue, de silex et d'éclats de verre. Si tu le fais, je te promets d'apporter des fleurs sur ta tombe ! 😛

Je ne sais pas si tu as bien conscience de l'état des routes du coin. Et encore plus des pistes cyclables, obligatoires ici. En fait, personne ne réalise avant de venir rouler ici, je crois. Si je les essaye, c'est sûr que ce sera un bon test question solidité. Je me rappelle encore d'un Schwalbe que j'avais fait exploser en quelques semaines de ce traitement…

Aussi en Belgique ? À force d'insister, tu vas finir par me les faire essayer, tes Veloflex, sur ces champs de mines que sont mes routes d'entraînement… Et si j'enchaîne les crevaisons avec, je t'enverrai la facture ! 😆 En attendant, je continue sur mes Continental GP 4 Seasons, encore plus durables et résistants que les GP 4000 et c'est pas peu dire.

Je pense aussi qu'ils se sont laissés décrochés volontairement et qu'ensuite ils ont essayé de revenir. Les commentateurs de la VRT le pensaient aussi, d'ailleurs. Et si Stybar a dû renoncer assez vite, Vandenbergh lui (décidément en grande forme) a navigué un long moment entre les deux groupes sans guère perdre de temps sur le groupe Sagan-Chavanel.

Laisse tomber Laurent, c'est le jour de sortie des deux trolls anti-casques. Irrécupérables. Pour la course, j'en ai suivi les deux dernières heures sur la télé flamande. Le coup des deux Omega-Pharma (Stybar et Vandenberghe) qui décrochent pour attendre Boonen était curieux. Parce qu'une fois décrochés pour aider Boonen, ils ont brusquement changé de tactique et, sans plus attendre Boonen, ils ont tenté de revenir à nouveau sur le groupe Sagan-Chavanel. Sans réussir évidemment. Je confirme ce que dit Guillaume, c'était un peu n'importe quoi…

Bien sûr, mais il faut éviter les deux pignons extrêmes quand même! Sur mon triple, quand je vois la gueule que tire ma chaîne lorsqu'elle est sur mon plateau médian (parfaitement centré sur le milieu de la cassette) et sur le plus grand pignon de ma cassette 10v, ça ne peut qu'être pire sur un grand plateau de double puisque par rapport à un plateau médian de triple il est légèrement décentré sur la droite, sauf montage particulier. Et inversement pour la combinaison petit plateau - plus petit pignon…

Quelques compléments de réflexion : En fait, tu t'autorises plus à croiser la chaîne avec le double, mais elle est quand même sacrément «tordue de rire» sur le 38/36 ou le 26/11. À éviter dans la mesure du possible. triple plateau 24/32/42 + cassette 11/34 = double plateau 26/38 + cassette 11/36 Triple plateau 24/32/42 + cassette 11/36 = double plateau 26/38 + cassette… ? De même, il n'y a pas l'équivalent du 42/11 avec un 38. Évidemment, on peut personnaliser son double avec des pédaliers/plateaux genre TA, mais c'est valable aussi pour le triple. On perd donc côté grands et petits développements, il faut le savoir et faire le choix en conséquence de sa pratique (si on a régulièrement affaire à de fortes pentes ou non, par exemple). De même on peut préférer changer plus souvent de plateau avec un écart maxi de 10 dents (8 dents mini) que moins souvent avec un écart de 12 dents. Question de goût… et de type de pratique là aussi. D'un autre côté si ç'avait été un 42/28, il aurait un écart de 14 dents difficile à gérer pour certains. Pour ma part, si je devais rouler en double en VTT, je préfèrerais un 38/26. Vivement la généralisation des changements de vitesses dans le moyeu façon Rohloff, qu'on se libère des problèmes de ligne de chaîne et que tout le monde soit mis d'accord. Dès que j'ai les sous, je m'achète un VTT de ce genre. Just my 2 €. @+

Pour le même type de pédalier et le même type de cassette, les croisements de chaînes ne sont pas différents en route et en VTT, j'imagine.

À te lire, on dirait que c'est un jeune espoir qui doit confirmer! Ça fait quand même une dizaine d'années qu'il est pro.

Les patins de marche, c'est bien quand tu n'as à marcher que sur des surfaces lisses, mais si c'est pas le cas, la cale rentre trop souvent en contact avec le sol quand même. Quand ta pratique t'oblige à marcher souvent sur terrain irrégulier, des cales noyées dans la semelle sont vraiment indispensables. Autant je pouvais me passer de chaussures et pédales de VTT quand j'étais grenoblois, autant elles me facilitent la vie de cycliste en Belgique, particulièrement à Bruxelles et environs. Les routes et les bas-côtés sont complètement différents…

Je ne fais que du vélo de route, j'ai eu longtemps des pédales et chaussures routes (Time Equipe pro) et maintenant, après être passé par un modèle cyclo (la Time Allroad mentionnée plus haut), j'ai des pédales et chaussures VTT (Time Atac carbone, chaussures Specialized modèle Sport). Pourquoi? parce que, vivant en plein cœur d'une ville, avec des itinéraires parsemés de feux de circulation et d'obstacles en tout genre, je dois mettre très souvent pied à terre, bien plus souvent que le cycliste vivant loin des grands centres citadins. Presqu'autant qu'un VTTiste. Et j'en avais marre de risquer la chute à chaque fois que je dois faire cinq pas sur un sol inégal à côté de mon vélo. C'est parfaitement exact qu'une semelle VTT est en général moins rigide (les derniers modèles en carbone se rattrapent de ce côté, semble-t-il) et que la surface de contact (l'appui) sur une pédale VTT est nettement moindre. Mais la différence de rendement est imperceptible avec mes anciennes pédales route à mon très modeste niveau de pratique (cyclotourisme, cyclosport, pas de compétition). Les plus l'emportent sur les moins, dans mon cas.

Je n'ai pas dit le contraire. L'orthographe de l'espagnol est un régal à ce niveau. Il y a quand même des règles à apprendre pour l'écrire correctement. Par exemple, comprendre pourquoi faut placer un «u» entre le g et le «e» «guerra» mais pas entre le «g» et le «a» ou le «o» de «gallego», pour avoir un son semblable. C'est pas bien compliqué à comprendre, mais même pour ça il y en a qui ne se donneront pas cette peine. Et c'est bien là le problème…

C'est bien beau de suivre le mouvement, mais prendre un peu de recul avant de le faire ne fait pas toujours de mal non plus… Si j'avais voulu suivre le mouvement, faire comme les copains, je serai en train de fumer comme un pompier aujourd'hui, comme ceux qui m'entouraient il y a vingt ans. On a un cerveau, c'est pour s'en servir. Pour ce qui est de l'écrit, entre l'usage de la rue et celui fixé par support écrit (ou informatique aujourd'hui…), il y a une marge. Il y en a toujours eu. Il se passe des années, parfois des siècles, avant qu'un usage devienne une règle. C'est le temps qui décidera. C'est lui qui montrera si le SMS (par exemple) est un vrai mouvement de fond ou simplement une mode qui apparaîtra ridicule dans dix ou vingt ans. Certaines orthographes du phonème o correspondent encore aujourd'hui à des prononciations différentes («sol» et «saule» par exemple). D'autres ont disparu, c'est vrai, et il faudrait adapter l'orthographe. De même que la grammaire ou la syntaxe. Bien d'accord que le Grevisse ou le Bled sont des bouquins ridiculement longs. Mais ça ne se fait pas en un jour ni en une réforme. Si quelqu'un veut changer l'orthographe actuelle, qu'il propose un système dont les règles sont claires et reproductibles, que quelqu'un de France qui nous relit cent ans plus tard, ou quelqu'un d'aujourd'hui mais qui vient d'arriver du Japon et apprend le français, sache à quoi s'en tenir. Le SMS c'est pas encore ça, cé (c? sé?) encor (ancor? enkor?) ninport koi au petit bonheur la chance. L'espagnol est une langue phonétique, dis-tu, mais elle a ses règles d'écritures, tout aussi codifiées que les autres, et sa grammaire ne s'apprend pas en un jour non plus. Pour qui veut s'y plonger, elle contient d'ailleurs pas mal de difficultés… Le néerlandais aussi se veut phonétique, donc du même genre, et pourtant chaque année il y a une dictée façon Pivot aux Pays-Bas et en Flandre…

L'orthographe et la grammaire actuelle ne sont pas tellement différentes de celles d'il y a un siècle. Les textes de l'époque sont d'ailleurs parfaitement lisibles aujourd'hui. L'usage dont tu parles doit encore se généraliser et surtout se pérenniser avant qu'on en fixe les règles et qu'on finisse par les imposer à tout le monde. Qui te dit que dans dix ans le SMS existera encore ?

mais les choses changent, évoluent, en bien ou en mal on s'en tape, l'essentiel est d'aller de l'avant. Si devant c'est un gouffre, je ne vois pas trop l'intérêt d'aller de l'avant, même s'il y en a plein qui le font. Qui a dit « moutons de Panurge » ?

Avec des pneus Continental 4 Seasons de section 25, je gonfle à 6 bars au lieu de 7 sur un tel parcours (je pèse 61 kg). Mieux vaut ne pas trop baisser la pression des pneus, vu l'état des routes en général : il y a plein de saletés qui trainent sur ces routes (souvent en piteux état) et donc à trop dégonfler on risque la crevaison. Et finalement les pavés ne sont qu'un petite partie du parcours.

Carlos Sastre, 2ème de l'étape en question, n'a jamais rien avoué. D'ailleurs, avec LeMond, il est pour l'instant le seul vainqueur du Tour après-guerre qui n'ait jamais été impliqué, de près ou de loin, dans une affaire de dopage (ce qui en soit ne veut pas dire grand'chose en soi, d'ailleurs).

Des médicaments administrés à des gens en pleine santé, ça donne quoi? 🙄 Pour ton info, Boogerd a été littéralement contraint d'avouer suite à une avalanche d'aveux concordants sur le dopage dans l'équipe Rabobank. http://www.eurosport.fr/cyclisme/le-dopage-etait-de-mise-chez-rabobank-entre-1996-et-2012_sto3581254/story.shtml Si tu avais été à sa place, tu aurais probablement fait pareil de ton côté : personne n'aurait envie d'être aussi ridicule que Virenque lorsqu'il niait l'évidence, du temps de son fameux "à l'insu de son plein gré"…

Ce n'est pas contradictoire, si on suit sa logique. Il se « préparait » (comme ses adversaires) avant le Tour, mais pendant le Tour il ne prenait rien de particulier, le dopage était déjà effectué. Ce qui est triste, c'est qu'il appelle ça « courir le Tour à l'eau claire »… Pour ceux qui comprennent le néerlandais, notamment parmi les Belges de Vélo101, on trouve un résumé et un extrait de la « confession » à cette adresse : http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20130306_003

Dans l'interview Boogerd dit précisément : « ik heb vaak genoeg de Tour schoon gereden », ce qu'on pourrait traduire par « le plus souvent, j'ai couru le Tour à l'eau claire ». Mais il explique qu'il y avait auparavant des phases de « préparation » avec force doping.

Tâche d'utilité publique : je renseigne sur ton mode habituel de trolling. Enfin, je croyais. Éric en savait suffisamment sur toi, en fait. Pour le triple, fais à ta guise. Typique du troll : attiré seulement par les sujets à controverse. @+

Pas génial pour manier les leviers de changement de vitesses, je suppose… 😬 Ça me rappelle qu'il y a longtemps, j'avais vu dans la revue du Cycle un modèle de gants à trois doigts : l'annulaire et l'auriculaire ensemble dans un doigt du gant, l'index et le majeur dans un autre, et bien sûr le pouce tout seul dans le dernier. Quand j'y repense, ça me semble un bon compromis entre moufle et gant ordinaire : les doigts sont regroupés entre eux un minimum pour moins perdre de chaleur, mais il reste possible de manier correctement les leviers de vitesse. Mais je n'en ai jamais vu de ce type chez mes revendeurs favoris. Devrais essayer les sites webs, pour voir…