Franck PASTOR

Pour le Tour des Flandres, je ne l'ai pas fait mais je suis familier de ses routes : c'est dépaysant en effet, mais il ne faut pas avoir peur des pavés et un côté acrobate n'est pas du luxe si les conditions sont humides. Surtout avec le monde qu'il y a… Liège-Bastogne-Liège est tout aussi crevant que le Tour des Flandres, sinon plus, mais c'est moins dangereux, on va dire.

Vu son boycott du podium, il attendait apparemment autre chose que la deuxième place…

Histoire belge… pardon, française! avec Voeckler en vedette : http://www.standaard.be/cnt/dmf20141012_01316422 Comme c'est en néerlandais, je résume : Voeckler a «oublié» de se présenter sur le podium de Paris-Tours, et la cérémonie protocolaire a dû se passer de sa présence. C'est le vainqueur de la course espoir qui est monté à sa place sur le podium. Pour la petite histoire, Voeckler s'est finalement présenté, mais trop tard, il était seul sur le podium. 😃 Cette histoire ridicule lui coûte 200 francs suisses d'amende et le prive du prix de 3760 euros alloué au deuxième de l'épreuve.

Sortie thématique « universités» aujourd'hui, puisque j'ai relié les trois grosses villes universitaires du Brabant : Bruxelles (évidemment), Louvain et Ottignies-Louvain-la-Neuve, dans l'ordre. 100 km environ à 20 km/h de moyenne, vu le trafic c'est honorable. Beau temps, mais frisquet et avec un vent assez fort. J'avais la tenue longue complète… Terrain plutôt plat, malgré quelques belles bosses, la plus belle à Wavre (drève de Stadt, passage à 20%). Par contre, j'ai fini avec le genou et la cheville gauche qui me tiraient pas mal. À surveiller.

Jelle Wallays est connu pour sa pointe de vitesse en Flandre. Voeckler n'avait probablement pas une seule chance contre lui au sprint, même s'il n'avait pas eu ses deux fractures de la clavicule.

Il a le même âge que Voigt et Horner… et un an de plus que moi. Ça me rassure, je dois avoir de beaux restes aussi ! 😃

« Je n'ai jamais eu ça en France (la roue qui patine sur l'asphalte mouillée). Tu es courageux de rouler sur les pavés humide, tu dois serrer les fs lorsque tu abordes un talus, non ? » Quand c'est humide, maintenant j'essaie d'éviter tout passage pavé, et spécialement les talus. J'ai suffisamment fait l'expérience de la roue arrière patineuse pour ne plus avoir envie de revivre ça! Mais je me suis quand même fait surprendre l'année dernière par un passage humide (à l'ombre) dans un mur pavé que je croyais complètement sec, parce qu'il faisait une chaleur à crever. Mais j'avais oublié qu'il avait plu la veille… Résultat : boum ! par terre, côté dérailleur. Pas de mal pour moi, mais patte de dérailleur tordue pour le vélo. Je vais lire l'article dès que possible, merci pour le lien !

Houla, c'est encore bien tôt ! Patience ! 😉 On peut quand même déjà dire que le Tour des Flandres cyclo aura lieu le samedi 4 avril et le Liège-Bastogne-Liège challenge le samedi 25 avril. C'est facile à prévoir puisque ces deux épreuves ont lieu la veille de la course professionnelle éponyme.

Mouais, même pas sûr… Même moi je rechigne fortement à rouler sur des pavés humides, et je me refuse absolument à le faire si en plus d'être humides ils sont en côte. Il n'y a pas plus casse-gueule, l'adhérence est alors voisine de zéro.

Dommage, elle a son charme… quand le temps est sec ! Ça arrive quand même de temps en temps. 🆒

Tu roules certainement sur des routes relativement propres. Pour nous dans le ch'nord et en Belgique, une sortie sous la pluie c'est synonyme de cycliste et de vélo dégueulasses puisque les routes le sont. Ici quand il pleut les routes sont souvent tapissées de boue, et malheureusement c'est de la boue sablonneuse. Le sable s'infiltre alors allègrement dans la chaîne, les moyeux, la roue libre, etc. Du reste, depuis quatre ans j'ai usé deux roues libres à ce régime et j'ai dû faire réviser la troisième récemment, suite à une cyclo disputée sous une série d'averses monumentales dans les Ardennes.

Excellente initiative !

« À certains endroits, particulièrement dans les virages serrés, je n'osais pas relancer en danseuse de peur que ma roue arrière patine (c'est déjà arrivé ! Eh oui ! une désagréable et étrange sensation que quelqu'un me pousse de l'avant, on fait du surplace d'un coup, planté*** ). » Je ne compte même plus le nombre de fois où ça m'est arrivé, y compris en position assise. Avec parfois la chute pour conséquence. Il suffit que la côte soit raide et pavée, comme souvent par ici en Gelbique. J'évite ces secteurs quand il pleut, quand même (courageux, pas téméraire), mais si par malheur il reste la moindre trace d'humidité invisible, dans une portion ombragée par exemple, c'est parti pour une séance de surplace 😬 Sur route raide mais «normale», ça m'est arrivé aussi une fois. Il y avait une couche de boue bien humide en guise de revêtement complémentaire… Finalement c'est moi qui vis dans un pays exotique ! 😛

Je suis enseignant dans le secondaire belge et je n'ai donc pas de cours à donner le mercredi après-midi. Par contre je donne un cours du soir de 17 h à 19 h le mercredi, et ce jusqu'à la Toussaint. Ça me limite fortement le créneau de sortie, mais c'est le seul que j'ai en semaine. Après Toussaint, je disposerais du mercredi après-midi complet.

On n'attaque pas un homme à terre. C'est tout ce que je dirai là-dessus.

Rupture des ligaments croisés du genou. C'est plus que sérieux comme blessure, et pourtant certains ici n'hésitent pas à se foutre de la gueule de ce pauvre gars, sans aucune compassion. Incroyable.

En Belgique, la saison des randos et des cyclos est terminée ou presque, et je m'accorde comme à mon habitude le mois d'octobre pour faire relâche sur le vélo. Donc je ne roule que lorsque j'ai envie, et les grosses averses ne me donnent guère envie. Le vent encore moins d'ailleurs, que je déteste par dessus-tout. Par exemple, aujourd'hui j'aurai pu sortir cet après-midi mais il pleuvait comme vache qui pisse, donc je suis resté au chaud à la maison. Par contre, dès novembre, et jusqu'à la fin de septembre prochain, je reprend vraiment le vélo, pour accomplir un nombre raisonnable de kilomètres en vue de mes premiers objectifs, en avril. Et dès novembre je ne me laisserai pas arrêter par la pluie, ni par rien d'autre que la neige ou le verglas. Ou alors une véritable tempête, mais ça n'arrive qu'une ou deux fois par an maximum. C'est qu'en temps normal je ne peux sortir que deux fois par semaine, et à heures fixes. Je ne peux pas me permettre de reporter une sortie au lendemain sous prétexte qu'il pleut ou qu'il vente, parce que le lendemain je ne pourrai absolument pas sortir de toute façon, à cause du boulot ou de mes contraintes familiales. Et le climat de Belgique étant ce qu'il est, ça me ferait sortir en moyenne moins d'une fois par semaine sur l'année ! Exclu. Donc oui, je roule par temps de pluie, et même par grand vent, ce que je déteste. Parce que je veux être en forme dès avril.

Quelqu'un qui sait tellement bien se cacher que personne ne va penser à lui. 😛

En quoi c'est se compliquer la vie d'essayer cette selle ? Il n'a rien à y perdre, sauf l'argent nécessaire pour l'acheter. Mais si ça lui permet de continuer sa passion, c'est tout bénéf. Sinon, il n'aura pas de regret puisqu'il aura tout essayé.

Je pars du principe que c'est une prostatite que tu as. Si elle résiste à la selle Proust, qui est quand même censée supprimer la cause de prostatite sur le vélo (le bec de selle), c'est que cette prostatite a une autre origine. Maintenant, s'il y a erreur de diagnostic et s'il s'agit d'une névralgie pudendale, là c'est autre chose. Si la selle Proust s'avère inefficace pour cela, il faudra arrêter le vélo droit, et envisage le vélo couché, pourquoi pas!

ou faire du vélo couché ! 😉 http://www.cuk.ch/articles/5195

J'ai peut-être l'air d'insister, mais quand je vois le niveau qu'a atteint ton problème, je pense qu'il faut vraiment que tu essaies la selle Proust (ou une autre selle sans bec de selle). Ça me paraît la seule solution restante. Si ça ne marche pas, alors tu sauras au moins que ton problème n'a rien à voir avec le vélo.

Ça flotte dru ici à Bruxelles… C'est le début de la mauvaise période, on va probablement manger notre pain noir sans discontinuer jusqu'au printemps prochain. Voire plus tard encore si on a un printemps complètement pourri comme l'année dernière. C'est tous les ans pareils, mais ça me déprime toujours un peu. Ceci dit, je ne pense pas que j'échangerais contre la situation actuelle en Californie. Une sécheresse pareille, ça doit être terrible ! 😲

S'il y a si peu de marge de réglage du recul de selle, c'est un problème en effet. Il faut donc vraiment avoir un cadre adapté à ses cotes… Par contre, je pense qu'avec l'habitude les bras finissent par bien encaisser ces efforts supplémentaires. Mieux que le périnée de toutes façons, qui n'est absolument pas prévu pour ça. Le fait que tu aies pu tenir 200 bornes avec la selle Proust me rassure sur ce point. Je suis en ce moment à la recherche d'une nouvelle selle plus confortable que la précédente, et la selle Proust me tente même si je n'ai jamais eu de véritable problème à mon séant jusque là, juste le mal au c.. habituel sur longues distances. Ça me permettrait d'y remédier parce que c'est quand même ch…. (si j'ose dire), et ça me permettrait aussi de prévenir d'autres problèmes éventuels, genre prostatite (voir le sujet ouvert à ce sujet dans la rubrique «Entraînement, santé, forme»).

Selle Proust ? Jamais essayé personnellement, mais elle a été conçue pour ce genre de cas il me semble. http://www.selle-proust.fr/SelleProust/Accueil.html