Franck PASTOR

Sortie de 3 h dont au moins 30 minutes à régler sur le bord de la route un dérailleur avant défaillant. Il m'aura fallu du temps avant de m'apercevoir que la vis maintenant la lame intérieure de la fourchette était presque entièrement dévissée… 😳 À part ça, quelques bosses des environs d'Overijse, le Smeysberg à Huldenberg et un retour à fond les manettes de Tervuren à Bruxelles, sur la piste cyclable de l'avenue de Tervuren. Cheville gauche couinante depuis quelques jours, qui me fait souci. Ce n'est pas le tendon d'Achille, mais l'intérieur du talon qui de temps en temps me fait mal pendant le pédalage. Je me demande ce que c'est. La douleur était déjà apparue il y a quelques semaines avant de disparaître, et la voilà qui est réapparue à l'issue de la rando de samedi…

J'y ai pensé aussi. Mais les faire grimper à l'Alpe en dernière ascension serait un peu «too much» dans ce cas. Ils pourraient se contenter de Vaujany (ou d'Oz-en-Oisans), ça suffirait déjà pour avoir pas mal de défaillances, comme l'année où ils ont fait cette Vaujany-là. Pour l'anecdote, c'était la toute première édition de la Vaujany, en 1998. J'ai fait l'édition suivante, en 1999, et là ils avait allégé le parcours en ne faisant plus passer par le Balcon (on montait quand même à Saint-Nizier d'Uriage et on redescendait ensuite sur Corps, puis côte du cimetière à Revel et on redescendait à Domène), mais par le Grésivaudan.

Ne pas oublier que sur route mouillée, le risque de crevaison augmente. Alors si en plus on baisse la pression, ça ajoute à ce risque. Pour ma part, route sèche ou mouillée je ne change rien à la pression des pneus. Je ne la change que si le revêtement est particulièrement rugueux (pavés…).

Ce n'est pas parce que c'est à la portée de bien plus de gens que c'est potentiellement moins dur. Pour caricaturer: certains font un grand écart facial sans aucun effort ni entraînement, pour la plupart c'est une torture rien que d'essayer… Non, c'est un autre problème, celui de tutoyer ses limites. Voir mon avis ci-dessus.

Cyclisme : pratique et sport de la bicyclette (Larousse). Ce qui est une définition bien plus large que celle de Jean Guy. Pour ma part, contrairement à toi Jean Guy, je distinguerai «cyclisme» et «cyclisme de compétition». Et je vais te faire bondir en affirmant que le premier est potentiellement aussi dur que le second. Je m'explique: tout dépend si on va chercher ses limites ou non. J'ai vu des cyclistes non compétiteurs complètement détruits, au point de ne plus pouvoir tenir debout, après n'avoir roulé qu'en endurance dans une cyclo de montagne à 15 km/h: ils sont allés au bout d'eux-mêmes. Le second (la compétition) nécessite des capacités physiques plus étendues : résistance, vitesse, etc. pour employer une terminologie simplifiée, en plus de l'endurance. Mais surtout il incite en permanence ou presque à aller au bout de soi-même. C'est la nature même de la compétition: il faut saouvent aller au bout de soi-même pour battre ou même suivre ses concurrents, eux-mêmes tout aussi forts voire plus. Pour synthétiser, si le cyclisme de compétition est généralement plus difficile que le cyclotourisme/cyclosport, c'est qu'il incite, voire obliqe (les pros…), bien plus souvent à atteindre ses limites. Ce qu'on a le choix de ne pas faire en cyclosport/cyclotourisme (mon cas). Mais certains vont cependant quand même au bout d'eux-mêmes dans ces disciplines, et là, vu les états dans lesquels ils se mettent, je ne pourrai pas me permettre de dire que ce qu'ils font est moins dur que… que quoi que ce soit en matière de sport, en fait.

Si j'ai bonne mémoire, les pros sont passés par la Vecquée l'année dernière lors du «vrai» Liège-Bastogne-Liège. Pas les versions cyclos, c'est vrai, et moi non plus. Lacune à rattraper assez vite, mais pas dimanche, si j'en suis. Par principe, je suis toujours l'itinéraire officiel, même merdique, de la rando à laquelle je participe. Ma rigueur (rigidité?) morale me perdra! 😕

Salut Eric, Tu n'as donc pas fait la Magnifique hier?

Je me suis justement efforcé de me mettre plus souvent en danseuse hier, toutes les cinq minutes environ… tout ça pour me froisser (légèrement) un muscle du bras droit à mi-parcours, ce qui rendait chaque passage en danseuse assez pénible ensuite! Mais ça ne m'étonne pas d'avoir eu mal au derrière pour finir, c'était quand même la randonnée/cyclosportive la plus longue que j'ai bouclée depuis quinze ans au moins, en ne tenant pas compte de mon TBT avorté de l'année dernière. Et je suis assez content de ma façon d'avoir géré cette sortie: j'ai respecté mon rythme jusqu'au bout, buvant beaucoup, m'alimentant régulièrement, laissant les fusées me dépasser sur le plat et dans les côtes pendant les trois quarts de la distance… mais sur le dernier quart c'était à mon tour d'en rattraper! 😆 Je viens de voir le site de Tiff-Bastogne-Tilff. Le parcours n'est pas encore dispo! Si c'est comme l'année dernière, à partir de Remouchamps, c'est la Redoute et puis le Hornay. Et ça fera 254 km, pas 240… 70 bornes de plus que ma distance d'hier, ça me rend encore moins optimiste.

Décidément c'est bien dommage tous ces changements… Il faudrait vraiment que quelqu'un en discute avec ceux qui tracent le parcours. Je connais l'Amermont, j'y suis déjà passé avec Jérémie et il fait régulièrement partie de Tilff-Bastogne-Tilff, ce qui fait que je l'ai grimpé aussi pendant cet épreuve l'année dernière. Le Tilff-Bastogne-Tilff de cette année aura lieu dimanche prochain, d'ailleurs. 240 bornes au programme sur sa version longue, et je voudrais bien en être… Seul problème, quand je vois l'état de fatigue (et le mal au derche) dans lequel j'ai fini les 185 bornes de la Magnifique hier, j'ai peur d'être trop juste question distance. L'année dernière, avec une forme physique moindre mais autant de kilomètres d'entraînement, j'avais abandonné au pied du Rosier, pas longtemps après Amermont du reste, alors que j'allais atteindre les 200 bornes. J'étais perclus de crampes de la tête au pied, plus moyen de tenir sur le vélo. La raison voudrait que je fasse encore au moins une sortie ardennaise, dépassant les 200 bornes cette fois, avant de m'attaquer à Tilff-Bastogne-Tilff longue distance. Mais je n'ai plus le temps… Si j'y vais quand même cette année, et si je gère bien comme sur la Magnifique, je pense au moins dépasser le Rosier sans trop d'encombres. Après, ça se jouera au mental, surtout dans cet infame long faux-plat entre Stoumont et Sougné-Remouchamps.

Et encore un item à ajouter à ma liste de matériels vélo fichus en l'air par une sortie sous la pluie de Belgique: affichage du compteur HS ce matin! 😢

Si ça s'est passé comme prévu, tu as fait Wanneranval pile après la descente du Stockeu, sans aucune transition. Ensuite, de Wanne tu es descendu sur Trois-Ponts par Aisomont, et là il y a eu une transition d'une ou deux bornes en vallée pour aller à Coo grimper ce fameux Thier de Coo. Ce que tu en rapportes correspond à mon souvenir du Thier de Coo, en tout cas! Je ne l'ai grimpé qu'une fois, lors d'une sortie avec Jérémie Laplac, qui connaît le coin bien mieux que moi.

Confirmation de ce que je pensais, à la lecture du parcours, le Thier de Coo figurait bien entre Wanneranval et la Haute-Levée. http://www.sport.be/cyclingtour/flechedewallonie/2015/fr/info/parcours/4/ Le Thier de Coo a 322 points Cotacol ce qui en fait la 4e côte la plus exigeante de Belgique, contre 340 au Stockeu qui est la 2e côte dans ce classement. Ça qui en fait des difficultés du même ordre (et comme le Thier venait après le Stockeu, il a pu paraître plus dur!). Wanneranval, lui, n'a «que» 217 points Cotacol.

J'avais vu Sagan fort bien figurer dans une étape de transition en moyenne montagne du Tour, je ne sais plus quelle année (2012?). Ce type sait tout faire dès qu'il est motivé pour.

Il n'y avait pas le Thier de Coo au programme? Je croyais que si, juste après Stockeu et Wanneranval. Si oui, c'est peut-être le Thier de Coo que tu trouves peut-être pire que le Stockeu…

Pour ma part, c'était la Magnifique, à Rochefort, et ses 182,7 bornes. Copier-coller de mon petit compte-rendu dans « Votre sortie du jour 2015 »: Aujourd'hui les 182,7 km (186,6 selon mon compteur) de la randonnée « La Magnifique » autour de Rochefort en Belgique. 3300 m de dénivelée, 9 h 15 de vélo en décomptant les trois ravitaillements (50 min environ) ce qui fait 20,1 km/h de moyenne sur un parcours de montagnes russes (23 côtes répertoriées!) avec le plat réduit à la portion congrue. Quelques autres stats, compteur faisant foi: fréquence de pédalage moyenne 85 tours/minutes, maximale 134 (le compteur a dû débloquer, là, ça me paraît invraisemblable!), vitesse maximale 57 km/h. Bien fatigué à l'arrivée, mais content du voyage: c'est la plus longue randonnée/cyclosportive officielle que je termine depuis au moins la Vaujany en 2000, qui si ma mémoire est bonne dépassait les 200 bornes. Et puis cette randonnée mérite bien son nom, les paysages sont vraiment splendides! Par contre, l'état des routes laisse à désirer, mais bon, c'est aussi ça la Belgique. Vent de sud-ouest assez fort sur l'ensemble du parcours, temps très froid le matin au départ (8°), raisonnablement froid ensuite (12°-15°), nuageux en permanence mais sec (à quelques gouttes près) jusqu'à 15 km de l'arrivée où une pluie fine s'est mise à tomber en continu. Suffisante pour tremper le vélo et le cycliste. 📢

Aujourd'hui les 182,7 km (186,6 selon mon compteur) de la randonnée « La Magnifique » autour de Rochefort en Belgique. 3300 m de dénivelée, 9 h 15 de vélo en décomptant les trois ravitaillements (50 min environ) ce qui fait 20,1 km/h de moyenne sur un parcours de montagnes russes (23 côtes répertoriées!) avec le plat réduit à la portion congrue. Quelques autres stats, compteur faisant foi: fréquence de pédalage moyenne 85 tours/minutes, maximale 134 (le compteur a dû débloquer, là, ça me paraît invraisemblable!), vitesse maximale 57 km/h. Bien fatigué à l'arrivée, mais content du voyage: c'est la plus longue randonnée/cyclosportive officielle que je termine depuis au moins la Vaujany en 2000, qui si ma mémoire est bonne dépassait les 200 bornes. Et puis cette randonnée mérite bien son nom, les paysages sont vraiment splendides! Par contre, l'état des routes laisse à désirer, mais bon, c'est aussi ça la Belgique. Vent de sud-ouest assez fort sur l'ensemble du parcours, temps très froid le matin au départ (8°), raisonnablement froid ensuite (12°-15°), nuageux en permanence mais sec (à quelques gouttes près) jusqu'à 15 km de l'arrivée où une pluie fine s'est mise à tomber en continu. Suffisante pour tremper le vélo et le cycliste. 📢

En l'occurence, c'est un téléobjectif qui a provoqué la chute. Je ne crois pas qu'on puisse monter ça sur un portable. Mais tu as raison: Le gros problème de ces engins, c'est que ça vous coupe du monde présent. D'où les accidents, notamment en voiture… et sur les courses.

J'ai fait la Flèche Brabançonne cyclo sous la flotte, j'ai fait Liège-Bastogne-Liège Challenge sous la flotte, je vais peut-être devoir faire la Magnifique samedi sous la flotte aussi. On appelle ça être verni… 🙁 Bon, la pluie annoncée pour ce samedi n'est quand même pas un déluge, juste de faible pluies, apparemment intermittentes, j'aurai peut-être une chance de passer entre les gouttes. Mais pitié, qu'il y ait enfin du beau temps pour Tilff-Bastogne-Tilff le dimanche 24 mai!

Ton grand ami Éric Mazaré en utilisait un l'année dernière, j'ai pu le constater de mes propres yeux. Prends exemple sur lui! 😛 Si tu n'as pas envie de ce genre de bidons, alors pourquoi tu ne t'arrêterais pas aux ravitaillements? Je croyais que tu ne faisais plus la course?

Non, j'ai changé d'avis. Je veux changer un peu de région, après avoir déjà fait le Liège-Bastogne-Liège challenge dans le même coin à peu près que la Flèche de Wallonie. D'autant que la semaine d'après, j'y retourne de toutes façon, avec Tilff-Bastogne-Tilff. Je n'ai jamais mis les pieds à Rochefort et dans ses environs, je vais donc aller en «exploration», ce qui me convient très bien. D'autant que la longue distance proposée, 180 bornes, est exactement celle que je cherche. Pour rappel : http://www.veloclubrochefort.be/index.php?page=La-Magnifique Pour l'ensemble de la Belgique samedi, ils annoncent d'abord un temps sec et nuageux en matinée, et des périodes de faible pluie à partir de la mi-journée. Pas l'idéal, mais pas les conditions des versions cyclos de la Flèche Brabançonne et Liège-Bastogne-Liège challenge non plus.

J'ai une petite règle pour la position de mes mains sur le guidon, qui vaut ce qu'elle vaut: ayant un triple plateau, je mets les mains en bas du guidon quand la chaîne est sur le grand plateau, sur les cocottes quand elle est sur le plateau médian, et en haut du cintre quand elle est sur le petit. Je ne me tiens pas à 100 % à cette règle: il y a des circonstances auxquelles je m'adapte. Par exemple, quand le vent souffle très fort de face ou de côté, je mets systématiquement les mains en bas du guidon. Et, si je roule de façon pépère et non sportive, en mode balade, alors j'ai les mains en haut du guidon, sauf en descente (mains en bas, toujours) et en agglomération (mains aux cocottes ou en bas, selon le profil, jamais en haut).

Hier, sortie d'entretien dans le sud-est de Bruxelles : 2 h 30 par un temps quasi estival. Ça doit être la deuxième fois de l'année que je mets le cuissard court, mais je n'ai pas encore osé mettre le maillot à manches courtes. J'ai testé la «machine» dans quelques bosses : Smeysberg, Schavei, Ijskelderlaan. Incontestablement, la forme est meilleure: les braquets sont globalement plus gros et pourtant la fréquence de pédalage est plus élevée qu'il y a un mois environ, dans les mêmes circonstances. La suite ce week-end, avec probablement la « Magnifique » au programme, à Rochefort…

S'ils vont jusqu'à Valloire, il n'y a que deux possibilités juste après : Valmeinier (beaucoup trop court) ou le classique Galibier. Et après le Galibier, quoi, puisque la descente sur Bourg n'est plus possible? Granon? Izoard? Et comment retourner à l'éventuelle bagnole garée à Bourg d'Oisans?

Ce n'est pas tant une question de difficulté (je dirais qu'elles se valent plus ou moins) que de paysage et de fréquentation. La montée par Mizoën se déroule dans un cadre magnifique et préservé. La route classique de l'Alpe d'Huez, qui présente certes aussi de beaux points de vue, mais moins spectaculaires, est un boulevard ultra-fréquenté. Tu as beaucoup moins de risques d'être asphyxié par les pots d'échappements de camionnettes diesel dans le versant Mizoën.

Si la Marmotte pouvait profiter de ce chamboulement en évitant (pour cette fois) la montée classique de l'Alpe d'Huez, ce ne serait pas plus mal. Sarenne, c'est au moins aussi difficile que le versant classique et c'est la classe au-dessus question pittoresque.