Franck PASTOR

Précision: le message cité (sur le peu de jours de vacances qu'il me restait) était en fait une réponse à celui de David Grimpette.

Et pourquoi pas? Un petit circuit thématique du Tour des Flandres de derrière les fagots, quand les premières feuilles mortes tombent sur les kasseien. Rien que pour te falre plaisir, on pourrait faire le circuit «jaune», celui avec le plus de secteurs pavés. Doorn, Paddestraat, Lippenhovestraat, Kerkgate, Ruiterstraat… On verra si ton Lynskey tient le choc! 😛

J'en profite un maximum, de ces côtes, il ne me reste que trois jours de présence à Grenoble… 🙁

Ce ne serait pas plutôt son vélo de l'Alpe d'Huez en 1991? La page correspondante sur ton site semble l'indiquer. En 1993, Fignon courait pour Gatorade et ne roulait probablement pas sur du Raleigh.

Ce matin, par temps doux et brumeux, sortie de 2 h 30 dans Belledonne, avec de gros pourcentages au menu. D'abord la sévère montée des Roussets par Saint-Jean-le-Vieux, descente sur Revel puis Corps d'Uriage, puis la méchante côte de Rocharey deux fois de suite. C'est que ce mercredi matin, il y a le «challenge du grimpeur» de Daniel Hardy qui m'attend, avec les côtes d'Ezy, de Montaud, de Chalais et de Mont-Saint-Martin, que des raidards et autrement plus longs que Rocharey… Mieux vaut donc m'entraîner sur de forts pourcentages, même si la sortie est courte!

Et même un gros orage, qui vient juste de passer…

Tiens, ça nous arrive donc d'être d'accord? 😲

Hé bien moi, comme la chaleur ne m'indispose moins que beaucoup de gens, je me suis lancé dans l'ascension de Chamrousse par Uriage ce matin, versant Prémol, soit 1350 m de dénivelée à partir d'Uriage-les-Bains, une des grimpettes les plus conséquentes de la région grenobloise. Mais pour être tout-à-fait sincère, vis-à-vis de la chaleur je n'ai pas eu grand mérite: à ces heures-là le soleil ne tape guère sur cette route qui est alors en grande partie ombragée. À hauteur de Belmont, 2 km environ après le début de la montée, un cycliste m'a rejoint et dépassé. Juste après il a baissé sensiblement son rythme, de sorte que je l'ai eu en «point de mire» pendant quasiment toute l'ascension. Sauf à la fin du replat de Prémol, que Laurent Guilcher connait bien 😉, où j'ai eu un saut de chaîne en voulant repasser sur le petit plateau. Après avoir remis la chaîne en place, j'avais forcément perdu de vue mon cycliste-repère, mais il est réapparu dans ma ligne de mire au niveau du col du Luitel, et finalement rejoint une borne avant le sommet. On a discuté un peu une fois arrivé à Chamrousse: il vient des Vosges (Gérardmer) et sa femme et lui passent leurs vacances chez leur fils qui fait ses études à l'université de Grenoble. Ils en profitent donc pour écumer les côtes du coin (sa femme grimpait à Chamrousse aussi mais était restée en arrière), nettement plus longues que dans sa région! Après avoir pris congé de ce sympathique gaillard (un costaud tout en muscles qui devait tirer un 30/23 ou un 30/25 dans cette ascension quand même pas facile!), je suis redescendu par l'autre versant jusqu'aux Seiglières, où j'ai pris la route forestière qui descend au Pinet d'Uriage. De là, descente à Corps d'Uriage, puis brève remontée à Revel par cette fichue côte du cimetière toujours aussi casse-pattes, et enfin descente définitive vers la vallée! Les stats de l'ascension: 17,8 km selon mon compteur (18,5 km selon Altigraph, faudra peut-être que je recalibre ledit compteur) à 7,1% de moyenne. Temps d'ascension: 94 minutes. Moyenne 11,4 km/h (ou 11,8 km/h selon la distance d'Altigraph), cadence moyenne de 88 tours/minutes, avec les braquets variant de 26/23 à 26/30. Ça tourne toujours aussi bien! 😄

Comme ils étaient à 20-30 mètres devant moi, je crois plutôt que j'aurais fait un demi-tour express et que je serai redescendu. Plus simple et surtout plus rapide! 🆒

Merci! Et pour ce qui est de grimper, pas de soucis, je m'en donne à cœur joie! 😄

Tant mieux pour moi ! 🆒

Si ce n'est pas carrément la plus belle. C'est ma favorite du Vercors de toutes façons. Une autre que j'adore, mais plus courte, c'est celle de Chatelus… juste en face! J'ai pris le temps de noter un «segment» de ma sortie d'hier, façon Strava mais sans Strava (et tant mieux! 😛): les 14,5 km à 6,5% de moyenne de la montée de Saint-Nizier faits en 69 min à la cadence moyenne 89 tours/minutes, plus élevée que mon habitude alors que je grimpais à l'économie vu tout ce qui m'attendait encore (Croix-Perrin, Mont Noir). Les jambes tournent bien, je «tricote des chandails» comme tu dis, et c'est de bon augure pour la suite du séjour!

Sortie dans le Vercors aujourd'hui avec la montée de Saint-Nizier, suivie du col de la Croix-Perrin et du col du Mont Noir, ce dernier gravi à partir de la Balme-de-Rencurel, en passant le col de Romeyère. Après le Mont Noir, descente sur Pont-en-Royans par la route étroite et gravillonnée du Charmeil, puis par celle de Presles à Pont, au panorama somptueux. Temps beau et très chaud, peu de vent, de bonnes sensations. Un peu fatigué quand même dans les 5 km séparant le col de Romeyère du col du Mont noir, mais rien de bien méchant.

Je tourne les jambes aussi, mais avec des braquets non standards : triple 48-38-26 et cassette 11-34 (dix pignons). Je me demande d'ailleurs si la taille des pignons n'a pas un rôle dans l'usure prématurée. Je soigne également la ligne de chaîne, en n'utilisant généralement que 6 pignons par plateau. Par contre je sors par tous les temps, sauf neige et verglas. Ne pouvant sortir habituellement que deux fois par semaine et à heures fixes, sortir même quand il pleut ou il vente (tant qu'il ne s'agit pas d'une véritable tempête) est le seul moyen pour moi d'accumuler un nombre raisonnable de kilomètres. Et j'essaie d'aller vers les routes les plus vallonnées de Bruxelles et des deux Brabants, lesquelles ne sont pas souvent en bon état (euphémisme). Donc, à moi les routes mal faites, boueuses et sablonneuses qui font grincer la transmission dès le début de la sortie.

Peut-être pas sur les pavés 😇 mais globalement tu as sûrement raison.

J'ai utilisé les attaches rapides à une époque (assez lointaine, une quinzaine d'années). Je n'ai pas eu de problème particulier, mais l'aisance avec laquelle on pouvait défaire la chaîne ne m'inspirait pas confiance, sur les très cahoteuses routes belges. Je suis donc revenu rapidement aux attaches classiques. Mais c'est peut-être par préjugé.

Update: ma dernière chaîne est déclarée usée par mon outil Var après 1700 bornes environ. Et de fait, j'ai vérifié, elle fait en longueur totale l'équivalent d'un tiers de maillon environ de plus que la nouvelle chaîne que je viens d'installer (les deux ont 108 maillons en tout). L'usure est donc déclarée après presque deux fois plus de kilomètres que la précédente chaîne, mais ça reste étonnamment rapide. Les conditions d'utilisation étaient pourtant relativement clémentes ces deux derniers mois, nettement plus en tout cas que pour les deux chaînes précédentes, déclarées usées après respectivement 1200 km et 900 km. J'ai encaissé quelques sorties sous la flotte et sur la boue sablonneuse tapissant alors les routes, mais nettement moins qu'en hiver et au printemps.

Jusqu'à aujourd'hui, je n'avais aperçu de toute ma vie qu'un seul sanglier dans la nature: au cours d'une marche à pied en Chartreuse, j'avais noté à dix mètres de moi une grosse forme velue facile à identifier, en train de se vautrer bruyamment dans sa bauge. J'avais fait demi-tour et m'étais éloigné le plus vite possible. Mais aujourd'hui, alors que j'arrivais à vélo au hameau du Japin, dans le massif de Belledonne, au sommet d'une côte assez sévère, c'est toute une harde qui s'est sauvée dans le champ en contrebas à mon approche. Une dizaine de bestioles, au moins. En file indienne parfaite! Ça fait tout drôle ! Et s'ils avaient décidé de me charger à la place? 😬

Salut Daniel, J'ai bien l'intention de tenter ce challenge d'ici le 13 août (y compris), mais je ne sais pas encore quand exactement. Ta compagnie sera la bienvenue! Je te fais signe par message privé dès que j'en sais plus!

J'ai vu un panneau, dans la montée vers la Pérerée il me semble, qui annonçait une campagne de gravillonage prenant fin le 20 juillet. Donc ça a eu le temps de se fixer, en tout cas sur mon parcours. Je n'ai rien vu de bien gênant.

Soleil radieux ce matin entre 8h15 et 11h00 pour me souhaiter la bienvenue après mon retour dans le Grésivaudan (la vallée entre Grenoble et Montmélian, pour rappel). Il devait faire entre 20° et 25° à l'ombre selon les endroits pendant ma sortie dans Belledonne. Pas un pet de vent, ça me change de la Belgique!! Bref, des conditions météo idéales!

J'étais pas loin… Arrivé hier dans le Grésivaudan après 10 h de route, dès ce matin je me suis mis aux choses sérieuses. D'abord la montée de Murianette vers la Pérerée, sans aller jusqu'à la Pérerée toutefois: au sommet du premier tronçon de 3 km j'ai obliqué vers le Japin. Là-haut, mon approche a dérangé toute une harde de sangliers, une bonne dizaine, qui se sont enfuis en file indienne bien ordonnée dans le champ en contrebas!! 😲 Après ce spectacle inattendu, je suis descendu sur Venon et son église, puis je suis monté à Saint-Nizier d'Uriage, puis à la Ronzière (en dépassant au passage une fort charmante demoiselle qui montait en… skis à roulettes) et suis descendu sur Corps d'Uriage. Arrivé à Corps, je suis remonté au Balcon de Belledonne par la route de Rocharey, la route de Fayolle et leurs trois chevrons sur la carte Michelin. Puis j'ai suivi la route du balcon jusqu'au Rousset, pour enchaîner avec les 3,5 km de la montée vers Freydières. Après ça, descente finale sur Domène par Revel et retour au bercail. Une belle mise en bouche montagnarde de 2 h 40 dans un cadre toujours aussi splendide et avec des jambes qui tournaient bien. L'excursion au Nürburgring de dimanche dernier a fait du bien à la condition physique! 😄

Mon 26/34 me fait monter les doigts dans le nez des pentes genre 12%-13%, il me permet d'être certain de grimper des pentes jusqu'à disons 20% quand ce n'est pas très long, mais du 37 %… 😲 Pas sûr du tout que j'arriverais à dompter ce monstre, quand je vois comme j'en ai bavé dimanche dernier dans la Steilstrecke qui fait 10% de moins! D'un autre côté cette Canton Avenue est beaucoup plus courte, alors peut-être qu'en essayant de l'avaler «en injection», presqu'au sprint…

Elle serait disposée à revenir sur cette part du projet si la pilule ne passe pas: http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/07/31/simple-amende-pour-une-conduite-sans-permis-taubira-prete-a-revenir-sur-sa-reforme_4706005_3224.html Faut continuer à mettre la pression! Mais pourvu qu'elle garde les sanctions doublées en cas de récidive ou de circonstance aggravante!

Qu'est-ce qu'il a, son parcours? Elle aurait été condamnée pour défaut de permis? 😛 Pour la conduite sans permis, le projet de loi précise qu'en cas de récidive ou de circonstance aggravante (accident, ivresse, etc.) on passe automatiquement par le tribunal avec des sanctions doublées par rapport aux anciennes. N'empêche, c'est vrai que tel qu'il est actuellement c'est un très mauvais signal envoyé à tous les délinquants de la route. Espérons que cette partie-là du projet va sauter… Quoique, les peines doublées, moi je suis pour!