Franck PASTOR

Rappelle-moi où j'ai dit que les victimes cyclistes l'auraient cherché et que les automoblistes criminels ont des excuses? Comme Jean Guy, tu interprètes mes propos, et tu les interprètes comme ça t'arrange, donc de travers. Mais c'est ton problème.

Tu interprètes mes propos de façon tendancieuse en affirmant que je déculpabilise les automobilistes dangereux. Je ne les déculpabilise en aucun cas, mais je me refuse autant que possible à les provoquer, ce qui n'est pas la même chose. Ils n'ont aucun droit de se comporter comme des criminels, en effet, mais ça ne justifie aucune de nos éventuelles infractions non plus. Pour ton dernier paragraphe, je te rappelle qu'Eddy Merckx a cosigné l'extrait dont je te parle, et qu'il me semble qu'il en connaît un rayon sur sur le cyclisme sportif. Et pourtant il habite, comme moi, en banlieue bruxelloise. Lui-même a toujours habité en banlieue bruxelloise, d'ailleurs, contrairement à moi… Il y a donc encore moyen de s'entraîner ici, quitte à devoir pédaler un certain temps avant de pouvoir se «lâcher» sur les routes. Pour ma part, il me faut bien pédaler une heure pour cela, mais je m'en accommode. Je me refuse à griller volontairement des feux de circulation, des priorités, etc, pour maintenir une moyenne. Ma vie vaut un peu plus que cela.

Tu ne réalises peut-être pas la rancœur de la plupart des automobilistes lorsqu'ils voient 90% des cyclistes griller joyeusement le feu où ils sont eux-mêmes arrêtés, alors qu'automobilistes comme cyclistes savent parfaitement que le code est valable aussi pour les cyclistes. Je suis persuadé qu'une bonne partie de l'agressivité des automobilistes vient de ce genre de comportement. Il me suffit pour cela d'entendre les noms d'oiseaux lancés aux cyclistes par les conducteurs quand je suis moi-même passager de leur voiture. Oui, les automobilistes qui frôlent les cyclistes sont des criminels en puissance, mais c'est une raison de plus pour montrer l'exemple et ne pas en rajouter avec des infractions. Nous cyclistes sommes du mauvais côté de la carrosserie, donc nous devons rouler «défensif», avec une attention et une prudence maximale. S'agissant de la ligne de conduite générale à adopter, je cite le livre d'Eddy Merckx et Toon Claes, «La passion du vélo», que je rejoins pleinement: «Usagers très vulnérables de la route, les cyclistes ont tout intérêt à adopter un comportement défensif et discipliné. Un aspect essentiel à cet égard est le respect du code de la route. Autrement dit: utilisez les pistes cyclables, cédez la priorité lorsque vous êtes censé le faire, respectez les carrefours,… Une conduite défensive signifie aussi ne pas exiger avec intransigeance ce qui vous revient légitimement. Essayez au contraire d'anticiper les réactions des autres usagers de la route. Les groupes de cyclistes, surtout, ont tendance à poursuivre leur chemin sans se soucier des autres. Il incombe aux coureurs de tête de piloter le groupe dans le trafic de la manière la plus appropriée. Le fait de couper les virages, de prendre sa priorité lorsqu'on ne l'a pas, de gêner les autres usagers de la route,… toutes ces manœuvres ne font que susciter l'irritation. Prêtez donc un minimum d'attention à ces détails essentiels, le cyclisme sportif ne pourra qu'y gagner en popularité. Une conduite sûre et socialement acceptable est en premier lieu une question de mentalité et de courtoisie, et il appartient à tout le monde d'apporter sa pierre à l'édifice.»

Si le barrage cédait, ce serait une cataclysme naturel… Une inondation qui se propagerait jusqu'à Grenoble et au-delà… Il y a un précédent, au moyen-âge. À l'époque, près de l'endroit où se trouve Bourg-d'Oisans actuellement, il y avait un lac, formé lors d'un éboulement en aval dans la vallée de la Romanche. Lorsque ce barrage naturel a cédé, Grenoble a connu la pire inondation de son histoire! https://fr.wikipedia.org/wiki/Inondation_de_Grenoble_en_1219

C'est exactement ce que j'ai dit… Relis-moi attentivement.

Là, ce n'est pas une erreur, mais la traduction involontaire d'un doute: je ne connais pas l'étendue de notre parcours, connaissant très mal la région et ne sachant même pas exactement par quelles routes nous sommes passés. Jérémie me l'avait dit, mais je ne me rappelle plus s'il avait parlé d'un cercle d'un rayon de 10 km ou d'un diamètre de 10 km… Je sais qu'il avait parlé de 10 km! Je pense quand même que le premier cas (10 km de rayon donc 20 km de diamètre) est le plus plausible. Quoi qu'il en soit, c'est sûr que mes petites cellules grises ne sont pas encore bien en place aujourd'hui… 😢

La clé pour avoir le moins de problèmes possibles, c'est d'admettre la route comme un espace partagé, où personne n'a plus de droit qu'un autre. Beaucoup d'automobilistes ne savent pas ou ne veulent pas savoir que deux cyclistes ont le droit de rouler de front… mais d'un autre côté les deux cyclistes ignorent souvent ou veulent ignorer que lorsqu'une voiture arrive derrière ils sont tenus par le code de se mettre aussitôt en file indienne. Dans les deux cas, on retrouve l'ignorance du code et/ou la volonté de s'accaparer l'espace routier pour son petit confort. Le plus comique, c'est qu'il s'agit parfois des mêmes personnes…

En effet, et puis me revient le nom de celle qu'on a faite en tout premier, la Lemmetrie. Une nuit de sommeil remet quelques neurones en place… En particulier, j'ai honte quand je vois que j'ai écrit cette horreur: «dans un rayon de 10 km de diamètre». Et pourtant j'enseigne bien à mes élèves que le diamètre est le double du rayon… 😳😳😳 Je voulais donc dire: «dans un rayon de 10 km», tout court, ou bien «dans un cercle de 10 km de diamètre».

Un peu plus de précisions sur Mediamass, par eux-mêmes: http://fr.mediamass.net/blog/projet-mediamass En particulier: «La rubrique est une parodie de site people, tous les articles sont donc évidemment faux.»

Sortie en compagnie de Jérémie Laplac dans le sud-ouest de Liège aujourd'hui (Chaudfontaine, Olne, Trooz, Pepinster, Sprimont…). Courte (80 bornes environ), mais énergique! Guidé par Jérémie, qui est un «local», j'ai pu découvrir un paquet de bosses du coin, parmi les plus méchantes qui soient en Belgique, avec souvent des pentes à 20% et plus: Bois de Beyne, Haie des Loups, Trasenster nord et ouest, Drolenval (celle qui m'a parue la plus difficile)… et d'autres dont j'ai lamentablement oublié les noms (Jérémie, si tu peux compléter…😉). Tout ça dans un rayon de 10 km de diamètre: quel luxe d'avoir autant de bosses redoutables près de chez soi! Vers la fin, pause-café et discusssion bien agréable chez un autre participant de Vélo101, Jean D'Olne. Bref, une belle après-midi de sport en bonne compagnie! À reproduire plus tard, sans faute!

Si tu parles du Beau-site versant pavé, j'ai vu l'Eneco Tour (je crois) y passer il y a trois ou quatre ans, mais rien d'autre. Si je me rappelle bien, Boasson Hagen y avait fait un numéro. C'est une côte très méconnue, c'est vrai, et c'est dommage. Par contre, je crois que les organisateurs de la Grinta actuelle la connaissent parfaitement bien, et qu'ils ne veulent pas effrayer leurs participants en la mettant dans leur parcours. Faux calcul à mon avis, c'est justement ce genre de «monstre» qui attire les foules!

Il voulait dire qu'utiliser un camping-car pour dormir entre les étapes, façon Richie Porte pendant le Giro, est maintenant interdit pour les coureurs.

« Car je vois pas beaucoup de cycliste téléphoner au kit main libre en vélo !» J'en vois tous les jours à Bruxelles. Ça fait d'ailleurs toujours bizarre, ma première réaction-réflexe est de me dire : « Tiens il parle tout seul, celui-là! ». Le tout premier que j'ai vu en utiliser un, ce n'était même pas en ville, c'était un Italien qui grimpait le col de Montgenèvre au dessus de Briançon, il y a une dizaine d'années. Tout en grimpant, il était lancé dans une vigoureuse conversation avec son interlocuteur. Évidemment, il n'a pas répondu à notre «Bonjour!».

Je ne suis pas irréprochable, j'ai fait pas mal de c…ies et peut-être que j'en fais encore dans ce domaine sans en avoir conscience, mais oui, j'essaie d'être irréprochable quand il s'agit de ma sécurité… et celle des autres, quand ça dépend de moi. Je prends déjà des risques en étant sur le vélo en pleine agglomération, alors j'essaie de ne pas en rajouter. C'est pour ça qu'avoir de la musique dans les oreilles dans ces circonstances, ça me dépasse complètement…

Tu crois peut-être que je vais prendre mon bidon alors qu'une série de voitures me double? Oui, je fais gaffe d'avoir suffisamment de «marge» de sécurité pour le faire. Si tu ne le fais pas toi, ce serait temps de t'y mettre.

Ikke, ikke, en de rest kan stikken. C'est comme ça qu'on traduit ton état d'esprit en flamand : « moi, moi, et le reste peut crever ». Ou moins littéralement, «moi d'abord les autres je les emm…». C'est marrant, je ne te voyais pas comme ça.

PS:J'ai compris pourquoi les pro sont souvent par terre, c'est à cause de leur oreillettes !! C'est une des explications souvent avancées pour expliquer l'apparente recrudescence des chutes dans les pelotons. Puisque les écouteurs sont interdits, garantissant ainsi la sécurité du cycliste, il faudrait aller encore plus loin dans la connerie, en interdisant; De boire en pédalant car le cycliste lâche un bras et peut être déséquilibré De regarder son compteur ou GPS et de le tripoter pour voir ses performances en live Un cycliste responsable se livrera à ces occupations quand il est sûr que ça ne représente aucun danger, ni pour lui ni pour les autres. Par contre, tu peux m'expliquer quand avoir de la musique de la oreille pendant que tu fais du vélo n'est pas dangereux en pleine agglomération, en pleine circulation? Si encore le gars concerné roulait dans un désert, je pourrais comprendre… Mais non, on voit ça surtout dans les zones densément peuplées. Forcément, ceux qui vivent en pleine campagne savent profiter du silence…

Si ça ne tenait qu'à moi, oui, quand ils se trouvent sur la route ou une piste cyclable partagée.

Je n'ai pas la place de passer, tout simplement parce que le type coupé du monde qui est en face de moi ne m'a pas vu/entendu venir. Si j'essaie de le doubler, j'irai soit dans le décor (quand il s'agit d'une piste cyclable isolée), soit sous les roues de la bagnole arrivant derrière moi, voire même en face (dans les autres situations). Ça m'arrive quasiment à chaque sortie. J'habite dans l'agglomération d'une grande ville, ce qui aggrave le problème. Alors je poireaute, alors qu'il pourrait tout simplement serrer un peu à droite sans devoir ralentir. Sais-tu qu'il m'arrive de m'arrêter sur le bas-côté quand un bus ou un camion arrive derrière moi et que je constate qu'il n'aura pas la place de passer à côté de moi pendant longtemps? Je trouve ça tout à fait normal. C'est la différence entre partager l'espace public et se l'accaparer. Je suis 100% favorable à cette interdiction, et regrette qu'elle ne soit pas importée en Belgique.

En effet. Ras-le-bol des cyclistes-piétons-rollers qui ne me laissent pas passer parce qu'ils n'entendent pas mes coups de sonnette ni même mes cris en dernier recours, moi qui arrive derrière. Ça pourrait être un camion, ils s'en fichent, ils sont dans leur petit monde, pas dans un espace public censé être partagé. Tout ça parce qu'ils ont leur musique dans les oreilles. Ça m'énerve tout autant que ces conducteurs de voiture qui me frôlent parce qu'ils sont en train de téléphoner…

Oui, il venait d'une famille d'épiciers établie dans un quartier très bourgeois (le Chant d'Oiseau, à Woluwé-Saint-Pierre, une commune bruxelloise) où il a vécu une enfance heureuse, dit-il dans ses biographies. Et si sa famille n'était pas particulièrement riche, il n'a jamais manqué de rien. Il n'a jamais eu à se rebeller contre son milieu d'origine, au contraire. Sitôt qu'il a décidé de consacrer sa vie au cyclisme, sa famille a fait bloc derrière lui. Comme quoi la rage de vaincre ne s'explique pas toujours par une enfance difficile.

Ça ne me dérangerait absolument pas, au contraire, que tu m'y accompagnes. Plus on est de fous, plus on rit! 😆 Et c'est sûr qu'une excursion pareille méritera un compte-rendu détaillé. J'espère juste avoir la forme suffisante pour tenter ce challenge quand j'arriverai dans le coin.

Que ce soit pour ma famille ou mon travail actuel, vivre à Bruxelles est ce qui est le mieux pour moi. Et ça tombe bien, j'aime beaucoup Bruxelles… sauf quand il s'agit d'y faire du vélo. La circulation omniprésente est évidemment le plus gros problème, suivi de près par l'état des routes et pistes cyclables. C'est là que je regrette un peu Tournai, et les excursions que je faisais dans le Pays des Collines et les Ardennes Flamandes. Les routes n'y sont guère meilleures qu'en Brabant, mais qu'est-ce qu'elles sont plus tranquilles…

Pour ceux qui peuvent aller à Bruxelles ce week-end, c'est la dernière chance de voir l'expo consacrée à Eddy Merckx et Jacky Ickx, tout deux septuagénaires cette année: http://www.merckx-ickx.be/fr/ J'y étais dimanche dernier, un plaisir pour les yeux! 😄

Le sujet n'avait pas dérivé jusqu'à ton intervention… Je suppose que tu sais parfaitement que Bernard Vaillant réagit au quart de tour à la moindre provocation, étant un provocateur lui-même, alors pourquoi joues-tu son jeu? Ça te plaît tant que ça? Moi pas. 🙁