Franck PASTOR

Mais non, mais non, ce n'est pas trop tard, remonte ton cintre et ça ira beaucoup mieux, tu verras ! 😇 Pas la peine de pousser, je sors ! 😃

Oh, parmi les pros je sais bien qu'il y en a qui sont très sourcilleux sur leur position et la règlent au millimètre près, tandis que d'autres y attachent beaucoup moins d'importance et prennent les cotes que des gens supposés plus qualifiés qu'eux leur disent de prendre. Et toutes les nuances intermédiaires entre ces deux attitudes doivent exister aussi. D'accord pour la hauteur de selle, elle est effectivement moindre aujourd'hui (en général). Pour la descente mains aux cocottes, ce n'est pas recommandé parce que la prise au guidon est beaucoup moins ferme et assurée, particulièrement quand tu freines, et tu cours le risque de lâcher le guidon en cas de choc, comme ça m'est arrivé une fois. Dans une descente à 60 km/h mains aux cocottes, mon vélo a encaissé un nid-de-poule que je n'avais pas vu, je me suis retrouvé la poitrine sur le guidon et les bras pendants. Pas de chute, mais ça m'a fait suffisamment peur pour ne plus recommencer.

Tu devrais utiliser un rétrécisseur de lien (si ça se dit comme ça en français), comme bitly: https://bitly.com Depuis qu'on me l'a recommandé ici-même, je ne peux plus m'en passer. Après un passage par bitly ou assimilé, les liens sont plus courts mais surtout ils sont toujours «clicables» (pas de caractère trop exotique).

On se calme, il n'y a pas mort d'homme. Les pros sont souvent relativement indifférents à leur position, paraît-il, ils lalssent leur staff s'en occuper à leur place. Certains changent radicalement de cotes de position en changeant d'équipe. Et on dirait aujourd'hui qu'à chaque équipe, correspond une philosophie de position différente. Ça me paraît logique qu'un cycliste qui court avec les cocottes très redressées, a un cintre positionné trop bas, qu'il soit pro ou non. En tout cas trop bas pour se servir couramment de la position mains en bas du guidon, qui est de moins en moins fréquemment utilisée. On en voit même descendre les cols mains aux cocottes maintenant (Contador, Meintjes, Nieve…). Parce qu'ils se sentent mieux comme ça, ou parce que leur cintre est trop bas pour eux pour rester longtemps en position mains en bas? Parce que ça, c'est une constante par rapport aux vélos anciens, ça n'a pas pu t'échapper : les cintres (pas les cocottes, hein) sont posés beaucoup, beaucoup plus bas qu'avant. Sans doute avec l'idée de gagner en aérodynamisme. Parallèlement, les directions Headset se sont généralisées, rendant moins facile la personnalisation de la hauteur du cintre. Et maintenant, comme toi, je constate que les cocottes de frein sont elles beaucoup plus redressées qu'avant, y compris chez les pros. Une coïncidence, à ton avis ? Je ne pense pas. Plutôt une forme de compensation.

regarde également les cocottes de freins , elles ont remontées !!!!!!!!!!!!! Ça, ça veut surtout dire que la direction est trop basse. Mais avec la généralisation des potences Headset, bon courage pour la remonter, sauf à changer de potence pour en prendre une plus redressée. Alors on redresse les poignées de frein, c'est plus simple.

AG2R. Jamais pu m'y faire, moi.

60 km aujourd'hui, direction le circuit final de la Flèche brabançonne à Overijse et Huldenberg, qui avait lieu aujourd'hui. Circuit que j'ai bouclé une fois, une heure avant le premier passage des pros, avec ses quatre bosses (Hagaard, Hertstraat, IJskelderlaan, Schavei). Au passage, j'y ai ajouté le Smeysberg, bien plus rude, et je me suis encore une fois demandé pourquoi les organisateurs n'incluent pas ce méchant talus dans le circuit. Avec lui, ou la Moskesstraat voisine, tout aussi rude, et pavée en plus, ça mettrait un sacré piment supplémentaire dans cette course ! Timorés, chez «Flanders Classics» ? Amusant : un gamin de dix ans maximum, qui attendait que la course passe, a fait la course avec moi dans la IJskelderlaan, lui à pied, moi à vélo. C'est moi qui ait gagné, mais ça a été limite ! 😃

Finalement Colbrelli m'a fait mentir, lui qui faisait partie d'une échappée lancée plus tôt. 🆒

Je reviens de faire le tour du circuit final. Peu probable à mon avis qu'une échappée aille au bout, il y a un très fort vent de face dans la longue ligne droite entre Huldenberg et Overijse qui précède les cinq derniers kilomètres et les deux dernières côtes (Ijskelderlaan et Schavei). J'imagine plutôt la décision se faire dans cette zone-là, donc en toute fin de course.

Ce qui est amusant, c'est que parmi les Ardennaises, il n'y a qu'une seule course qui passe vraiment en Ardenne, Liège-Bastogne-Liège. Toutes les autres se déroulent en-dehors de l'Ardenne, même la Flèche wallonne qui parcourt en fait le Condroz et la vallée creusée par la Meuse. Donc c'est proche de l'Ardenne mais jamais dedans. Pareil pour l'Amstel Gold Race, dans le Limbourg néerlandais. Quant à la Flèche brabançonne qui a lieu aujourd'hui, ce n'est même pas dans les environs ! Par contre c'est tout près de chez moi à Bruxelles, donc je crois bien que j'irai faire un tour à Overijse cet après-midi, où se déroule le circuit final. 😆

Et Vakoc ! Le vainqueur de la Flèche brabançonne l'année dernière quand même.

Je trouve ces chiffres surprenants quand même. J'ai un entrejambes de 84,5 cm, moins grand que le tien, et ma hauteur de selle, établie aux sensations, est de 75,5 cm actuellement… et je n'ai franchement pas l'impression d'être assis trop haut. Plutôt le contraire même, mes sensations me disent qu'elle pourrait encore être légèrement augmentée. Et comme tu le sais, je tourne volontiers les jambes. Une étude posturale (pour des pédales et chaussures différentes, de type route) me préconisait une hauteur de selle de 74,5 cm. Sachant que depuis j'utilise des pédales et des chaussures plus épaisses, venant du VTT, la différence entre cette cote et l'actuelle me paraît logique. Quant au changement de hauteur due à la différence de marques de cuissards, comme je ne change généralement de cuissards qu'à l'intersaison, ça ne présente que peu de risques. Ce qui est sûr c'est ce que je m'y risquerai pas entre deux sorties de montagne (ou ardennaises) intenses. Chat échaudé craint l'eau froide!

Il y arrivera, les ch'tis sont des coriaces. Forza Didier !

Depuis que j'ai fait le Challenge du Dauphiné 1997, 160 bornes dans le Vercors sous la pluie constante et le froid (5°), tout ça un premier juin, je dois être vacciné. De fait, j'ai eu régulièrement de la flotte et parfois le froid pendant mes sorties ardennaises. Pour moi ça fait presque partie du deal… Par contre, le vent de votre pays, j'arrive toujours pas à m'habituer (je sais, je me répète)… Ce «toboggan» de Froidchapelle vent de face lors de Mons-Chimay-Mons l'année dernière et le Condroz du Gran Fondo Eddy Merckx en 2013 sous la pluie, le froid et le vent, font partie de mes pires souvenirs cyclistes. Je ne sais pas comment vous faites pour vous blinder mentalement contre Éole. À côté de lui, pour moi la pluie c'est pas grand'chose.

Moi si. 2014. 🆒 Ma première participation. Les deux éditions suivantes, particulièrement 2015, n'étaient pas terribles en effet question temps.

Le beau bébé fait 62 kg. La Bontrager usée au bout de 3 mois, en l'occurence, c'était l'année dernière et c'était parce que la coque s'était fêlée, ce qui m'avait complètement échappé sur le moment. Mais à l'époque, à chaque sortie ou presque, en réponse à mes sensations j'augmentais ma hauteur de selle d'un mm… J'ai vite compris qu'il y avait un os et je l'ai démontée pour la changer. C'est seulement à ce moment que j'ai constaté le trait de fêlure. Mon «bouclard» me l'a échangée gratis contre un autre modèle Bontrager, que j'ai encore.

Pas de kilométrage. Ce qui m'alerte, c'est quand je dois augmenter ma hauteur de selle plusieurs fois sur une courte période pour conserver les mêmes sensations de pédalage. Signe quasiment certain que ma selle s'est affaissée et doit être remplacée. Selon le modèle, ça peut survenir après trois mois d'usage (une Bontrager)… ou trois ans (une Selle Italia Turbomatic 4).

Pour être tout à fait honnête, les Français ne sont pas vraiment populaires non plus dans la partie francophone de Belgique… En fait, je me suis aperçu que nous autres Français avons une assez mauvaise réputation à l'étranger en général… Contrairement à la France proprement dite. Arrogance, chauvinisme, impolitesse, saleté… sont nos défauts les plus souvent reprochés ! Hé oui… 🆒

Le wallon en Belgique ne s'en sort quand même pas si mal si on compare à la situation des dialectes en France. Du côté de Grenoble, par exemple, le dialecte local, le franco-provençal ou arpitan, a pour ainsi dire complètement disparu. Ce n'est pas encore le cas des dialectes wallons. J'ai lu plusieurs ouvrages sur la question linguistique belge. La différence de réaction à la francisation au nord et au sud du pays aurait une explication un peu surprenante : l'église catholique. Les deux parties du pays sont de tradition catholique, mais l'église était bien plus influente au nord, en Flandre. Et la langue française était synonyme aux yeux des curés de bien des défauts : athéisme, libre pensée, république, dérèglement des mœurs et tutti quanti… ils ont donc fortement encouragé (malgré leur propre hiérarchie) le mouvement flamand, qui au départ était d'ailleurs uniquement axé sur la reconnaissance de leur langue. C'est plus tard que des considérations politiques s'y sont greffées, et là l'église s'est retrouvée largement dépassée. 0n ne s'est pas un peu éloigné du thème de départ, là ? 😇

La seule blessure sérieuse à ce jour que j'ai eue au genou à vélo, une grosse tendinite rotulienne, était probablement due à une selle que j'avais baissée préalablement… Oh, pas grand'chose, 1 ou 2 mm avant une grosse sortie de montagne à l'issue de laquelle j'ai ressenti un début de douleur au genou. Suite à quoi je l'ai encore baissée d'autant, me trompant complètement sur l'origine de la douleur, et après la sortie suivante, toujours en montagne, la tendinite s'est pleinement déclarée. J'avais mal même en marchant. Trois semaines sans vélo sous anti-inflammatoires, et reprise du vélo très, très prudente ensuite. Ça m'a pris deux ou trois mois pour oser monter à nouveau une côte… Est-il besoin de dire que depuis cet épisode j'y vais aussi progressivement que possible quand je change la moindre de mes cotes? 😕 Si j'étais à ta place et si je baissais ma selle aussi brusquement que ça je commencerais par des sorties très courtes et très peu intenses, et augmenterais petit à petit en distance comme en intensité. Mais je ne suis justement pas à ta place, et ta résistance articulaire est peut-être bien plus forte que la mienne. À toi de voir.

Il paraît que c'est plus ou moins le même dialecte (appelé West-Vlaams par facilité) qu'on parle dans toute cette zone, entre Ypres et Bruges. Je veux dire par là que même si ces dialectes sont différents, un Brugeois et un «Yprois» (si on dit comme ça) se comprennent entre eux quand ils parlent leurs dialectes respectifs. Maintenant, comme je n'y comprends rien moi-même (pour ça faudrait que j'aille vivre sur place!) je ne peux pas en être sûr.

Pas de bol, c'est exactement le contraire : le flamand était une langue locale, donc tout sauf une langue de migrants 😛, et le français une langue imposée. De Dunkerque à Lille, qui était déjà en zone romane mais plus ou moins sur la frontière linguistique invisible séparant les dialectes flamands des dialectes romans (le fameux ch'ti, en l'occurence), les gens du peuple parlaient flamand. Malheureusement ces dialectes, flamands comme romans, sont sur le point de disparaître de ces contrées-là, sous les coups de boutoir du jacobinisme français.

Faudrait d'abord se mettre d'accord sur la définition même de «flamand». La langue officielle de la Flandre, c'est le néerlandais. Par «flamand», les gens entendent soit le néerlandais tel qu'il est parlé en Belgique, soit (et c'est le plus souvent le cas) les innombrables dialectes parlés dans la région qui souvent s'éloignent très fort du néerlandais standard et qui n'ont rien de policés. Impossible pour moi qui ai appris le néerlandais de comprendre quelqu'un qui s'exprime en dialecte à Bruges et environs, là où les gens parlent le West-Vlaams (flamand de l'ouest) entre eux. Même chose pour les dialectes de Gand, à Leuven (Louvain), etc. C'est comme ça en Flandre (et aux Pays-Bas !): les dialectes sont restés très vivants, et il faut l'admettre.

Je viens de réagir à l'article que tu cites, en rappelant les poignées Mavic Mektronic, au design parfait selon moi, et qui ont été malheureusement interdites. http://www.bps-nakayama.com/media/1/20120207-mavicDSCF8064.jpg

Au moins!