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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Je peux juste dire une chose au sujet des cuissard Assos : depuis que j'en utilise, mon séant n'a plus peur de faire 200 km et plus ! 🆒 Mon cuissard favori, c'est celui-là : le Tiburu. Et oui, ça coûte 210 euros, et ça les vaut tous. http://bit.ly/2feuWxG Un cuissard court thermique, donc au tissu plus épais qu'un cuissard ordinaire, on ne peut mieux adapté au climat belge. En fait je l'utilise presque toute l'année, complété de jambières par temps froid. J'ai fait Mons-Chimay-Mons (210 km) et Tilff-Bastogne-Tilff (248 km) avec ce cuissard Tiburu cette année. Seul le temps vraiment chaud me fait passer au cuissard ordinaire. Je suis en fait surpris que ce concept de cuissard ne soit pas plus répandu à ces latitudes. Surtout quand on sait que c'est Freddy Maertens qui aurait lancé le concept.
  2. J'aime bien discuter et échanger au contraire, tant que ça reste dans les clous. Mais j'ai horreur des débats qui dégénèrent et des guerres de forum à la c.. Si une discussion tourne comme ça, je passe mon tour et j'attends que ça passe. Sinon, j'ai fait une exception à une de mes règles aujourd'hui, qui veut que je ne sorte jamais deux jours de suite. Direction le lac de Freydières, à nouveau dans le massif de Belledonne, en passant par Saint-Jean-le-Vieux. Grimpette à pentes très sévères par endroits, de 900 m de dénivellation environ, que je connais par cœur. Pour voir définitivement où j'en suis question forme, après ma maladie de la semaine dernière. Hé bien j'ai vu : 1h 13 min, soit 8 min de plus que mon temps sur la même montée lors des vacances de Pâques. pas moins… C'est dingue, une semaine de maladie pas trop méchante pourtant, mais ça suffit pour réduire à néant des mois et des mois d'entraînement ! 😢 Toutes ces vacances à vélo vont probablement se faire à un rythme d'escargot, va falloir m'y résoudre…
  3. Ici, j'ai le raidard de la mort: 1,3 km à 6 ou 7%, expédié à 18 kmh en 42/21. On en rigole bien maintenant. Donc une cadence moyenne de 70 tours/minutes environ. Donc tu as encore des progrès à faire en vélocité ! 😇 Mais avec mes conseils avisés ça va venir, tu vas voir. 🆒 Au fait c'est où exactement ce raidard de la mort ?
  4. J'ai tout de suite pensé à toi quand j'ai lu cette étude du rendement des principaux moyeux à vitesses intégrées du marché : http://www.cyclingabout.com/speed-difference-testing-gearbox-systems/ Où l'on voit qu'il y a d'énormes différences entre les différents moyeux (et boîtiers de pédalier à vitesses intégrées)… et que c'est encore le Rohloff qui s'en sort le mieux avec, pour une puissance transmisse de 200 watts, un rendement moyen sur les 14 vitesses de 94,5 %. À comparer au rendement d'une transmission classique monovitesse (97 %) et d'un système classique à dérailleur, évalué à 95 % en moyenne (perte moyenne de 2 % par rapport au monovitesse due au croisement de la chaîne et aux frottements des galets). Ton bon vieux vélo à trois vitesses aurait été sans doute très bas dans ce classement ! Étonnant pour le Rohloff (ça intéressera Olivier Darge, ça 😉) : la vitesse qui offre le meilleur rendement n'est pas la vitesse neutre, la 11e, mais la 8e, qui est une des plus bruyantes. La vitesse à moins bon rendement est la première, à 92,5 %.
  5. Tandis que moi je suis en France, au pied de mes montagnes ! Niark ! 😛 Arrivé hier soir après les 10 h de route traditionnelles qui séparent mon domicile bruxellois actuel à celui de mes racines grenobloises. Première sortie ce matin, d'environ quatre heures et demie, dans le magnifique décor du Balcon de Belledonne, par un temps magnifique et chaud (30° en plaine au retour). Départ vers 7 h 30 pour aller à Muriannette. Montée de la Pérerée, puis Corps d'Uriage, et de là accès au balcon de Belledonne et au Pinet d'Uriage par un de mes raidards favoris, celui de Rocharey. À partir de là, j'ai suivi la route du balcon de Belledonne direction Allevard quasiment jusqu'au bout, avec au passage les cols des Mouilles, du Lautaret (qui n'est pas celui du Galibier!), des Ayes et du Barioz. En descendant à grande vitesse du col des Ayes vers Theys, j'ai peut-être croisé Eric Mazaré qui lui roulait dans l'autre sens. Pas sûr de l'avoir reconnu néanmoins. Il confirmera si nécessaire ! 😉 Au sommet du Barioz, plutôt que de descendre vers Allevard j'ai choisi de redescendre du même côté, donc sur Theys puis Tencin, pour diminuer un peu la longueur du trajet retour dans la vallée du Grésivaudan et donc subir mon longtemps son trafic désagréable. Sensations moyennes après un début carrément poussif dans la Pérerée, où j'avais l'impression de faire du surplace. L'épisode fiévreux de la semaine passée est encore dans mes pattes, visiblement. C'est allé bien mieux ensuite. J'espère que l'amélioration sera confirmée lors des prochaines sorties.
  6. Ça va paraître idiot mais on ne sait jamais : chaîne sale, pas ou mal huilée, ou qui frotte quelque part ? Quand une chaîne est sale, on l'entend le mieux grincer quand on va doucement (donc peu d'autres bruits pour nous distraire) en forçant pas mal sur les pédales… donc quand ça monte bien.
  7. Pour ceux qui ont de la curiosité et de la patience, je replace ici une vidéo de 54 minutes, prise d'une dash cam, montrant l'intégralité du premier tour des 24 h du Rad am Ring 2013 (le circuit n'a pas changé depuis, ou alors des détails qui ne concernent pas le cycliste). Jusqu'à 6 min, c'est sur le circuit Grand-Prix, ensuite c'est sur la Nordschleife. Vous pouvez vous amuser à repérer les différentes sections du circuit dont j'ai parlé plus haut. 😉 Par exemple, le secteur Hohe Acht, c'est entre 33'30'' et 37'10''. À peine le premier tour de toutes épreuves chronométrées comprises (hors contre-la-montre et VTT), et on y voit déjà des piétons ! 😲
  8. Sur LBL, le mauvais temps y était peut-être pour quelque chose ?
  9. Très mal nommé ce segment Strava. En fait il correspond à l'enchainement des segments réels suivants du circuit : Bergwerk, Kesselchen, Klostertal, Steilstrecke (au pied de la piste bétonnée du même nom, non empruntée), Karussell et enfin, dans le dernier km seulement, Hohe Acht avec ses 17%. Il y a quelques passages moins pentus et même en légère descente (après le Karussell, lui même en faux-plat) qui expliquent la moyenne à 6 %. Quand même, 25,3 km/h c'est impressionnant, parce que lorsque ça monte vraiment, c'est pas pour rigoler… Pour info, la Hohe Acht est nommée ainsi parce que c'est le nom du point culminant de tout l'Eifel (747 m), qui est situé tout près du circuit : https://en.wikipedia.org/wiki/Hohe_Acht J'oubliais d'en parler, il y a effectivement une course pro lors du Rad am Ring depuis l'année dernière, elle a lieu le dimanche après-midi et s'appelle la Rudi Altig - Race (Rudi Altig a été champion du monde en 66 sur le Nürburgring, pour rappel, devant Anquetil et Poulidor). Vainqueur cette année : Huub Duijn (Veranda-Willems) devant son coéquipier, un certain… Wout Van Aert. À noter aussi la 4e place de Stijn Devolder. http://sporza.be/cm/sporza/wielrennen/1.3035918 (néerlandais)
  10. Merci Franck, oui c'est vrai que maintenant je fais partie du club, je me posais la question il y a quelques temps, que je n'avais jamais été touché par une voiture (sauf par une caravane hollandaise dans la côte de Wanneranval). Qu'est-ce que pouvait f… une caravane sur cette route étroite alors que la montée par Aisomont est tellement plus large ??? Il y a vraiment des inconscients sur terre… Bon rétablissement !
  11. Plus de détails sur le Rad am Ring de ce week-end dans le forum «Cyclosport»: http://www.velo101.com/forum/voirsujet/rad-am-ring-2017--40191
  12. Hier, c'était ma quatrième participation au Rad am Ring, une «grand'messe» cycliste qui a lieu chaque dernier week-end de juillet sur le circuit allemand du Nürburgring, dans le massif de l'Eifel, près de la Belgique et du Luxembourg. L'Eifel est un très ancien massif montagneux de nature volcanique (dont les volcans sont éteints depuis longtemps), très semblable à l'Ardenne voisine en altitudes et en paysages. L'énorme complexe automobile du Nürburgring y a été construit en 1927, autour du vieux château en ruines de Nürburg (d'où son nom…) afin de dynamiser cette région qui était à l'époque la plus pauvre d'Allemagne. Actuellement le Nürburgring est composé de deux circuits, reliés ou non suivant le contexte : le Grand-Prix Strecke, circuit de Formule 1 d'environ 5 km, et l'immense Nordschleife (boucle nord), circuit ultra-vallonné et sineux de 20,8 km de long avec pas moins de 500 m de dénivellation positive. Pour plus de détails sur cette Mecque de l'automobile : http://www.focusauto.fr/le-mythique-circuit-du-nurburgring/ http://bit.ly/2vaulUp Dévolu à la compétition automobile en temps normal, et de temps en temps ouvert (pour la Nordschleife) à tout automobiliste qui aime se faire des sensations sur ses pentes vertigineuses et dans ses innombrables virages, le complexe est réservé aux cyclistes un week-end par an, à la fin de juillet, lors de ce «Rad am Ring». La principale épreuve de ce week-end, ce sont les 24 h cyclistes, donc l'équivalent d'une journée entière à rouler, seul ou en équipe de 2, 4 ou 8 coureurs, sur la Nordschleife et le circuit Grand-Prix cumulés. Il y a également une épreuve VTT de ce genre, qui visite logiquement les environs du circuit plutôt que de s'y cantonner. Mais il y a aussi un contre-la-montre le vendredi soir, des cyclosportives (Jedermann-Rennen) de 25, 75 et 150 km respectivement le samedi (parallèlement aux 24 h). Et le dimanche matin, de 7 h à 11 h, la Nordschleife est ouverte aux cyclotouristes, qui peuvent faire autant de tours de ce circuits qu'ils veulent, les seuls impératifs étant de ne pas gêner les coureurs de 24 h qui tournent en même temps qu'eux, et que le dernier tour de Nordschleife doit être commencé avant 11 h. C'est le Nordschleife-Tourenfahren. C'est Jérémie Laplac, participant régulier du forum, qui m'avait fait découvrir le Rad am Ring en 2014, sur la Nordschleife Tourenfahren. Ça m'avait tellement plus que j'y suis retourné en 2015, sur la même épreuve, et en 2016, pour la Jedermann-Rennen de 150 km. Cette année, j'avais prévu également d'y revenir, encore une fois pour la cyclosportive de 150 km, et j'avais réservé pour l'occasion une chambre d'hotel pour deux nuits (de vendredi à dimanche dernier), dans la localité de Barweiler à 8 km du circuit. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que je serais malade les jours précédents mon départ : attaque de fièvre mardi. Mercredi, idem. La fièvre était tombée le jeudi, ce qui m'a poussé à prendre la route pour l'Eifel comme prévu vendredi matin, soit 250 km de trajet environ à partir de Bruxelles. Seulement voilà, sitôt arrivé, la fièvre se déclare à nouveau. C'était donc une évolution de la température en V (fièvre - rémission - à nouveau fièvre) typique d'une infection virale, ce que j'aurais dû anticiper. Samedi matin, jour de la Jedermann-Rennen, encore 38° de fièvre : c'est cuit pour cette cyclosportive de 150 km et 3500 m de dénivellation que j'avais cochée depuis si longtemps dans mon agenda. Je devais y retrouver Jérémie Laplac, qui avait fait le déplacement de son côté. On se sera donc loupés cette année… Samedi soir, chute de la fièvre, confirmée le lendemain matin : je décide alors de sauver ce qui peut l'être de mon week-end et de participer à la Nordschleife-Tourenfahren. Pas de classement, pas de pression, autant de tours de Nordschleife que je peux accomplir et à mon rythme. Dans mon état de convalescence, c'est tout aussi bien. J'arrive à 7 h du matin tout rond pour les quelques formalités d'inscription de dernière minute, et je me lance vers 7 h 20 sur la Nordschleife. Les principales stats et la carte du circuit pour le cycliste : https://www.radamring.de/en/tour/track-nordschleifen-tour Petite description, forcément incomplète, d'un tour de ce circuit gargantuesque de presque 21 km. D'abord une descente sinueuse de 2 km environ (Hatzenbach-Hocheichen) puis un énorme «coup-de-cul» connu sous le nom de Quiddelbacher Höhe où on passe de 70 km/h à 10 km/h en quelques secondes, suivi d'un faux-plat appelé Flugplatz. Puis à nouveau une longue descente (Schwedenkreuz), un virage très rapide à droite (Aremberg) et une ligne droite plongeant vertigineusement en ligne droite appelée Fuchsröhre : endroit propice s'il en est aux records de vitesse. L'année dernière j'y avais atteint 89,5 km/h. http://bit.ly/2f07u7s Brusque remontée à nouveau vers les lacets d'Adenauer Forst, faux-plat descendant de Metzgefeld, et à partir de Kallenhardt jusqu'à Breidscheid, dernière longue descente, moins rapide que Fuchsröhre, mais plus compliquée à négocier en raisons notamment de virages serrés où certains cyclistes vont dans le décor. À partir de Breidscheid, point bas du circuit, on remonte évidemment. D'abord par une butte digne en tout point du Raidillon de Spa-Francorchamps, appelée Ex-Mühle, suivie d'un faux-plat descendant (endroit du fameux crash de Niki Lauda, pour les connaisseurs) jusqu'au long virage incliné de Bergwerk, et de là ça monte sans trève pendant 2 km environ sur des pentes variant de 5 % à 10 %, voire plus par endroits (secteur Klostertal) jusqu'au secteur du Karussel, un virage en banking légendaire dans le milieu automobile. Au passage, on est passé au pied d'une piste en béton très, très raide, malheureusement fermée cette année, qui shunte la portion du Karussel au prix de pentes allant jusqu'à 27 %. Je l'avais empruntée il y a deux ans : http://www.velo101.com/forum/voirsujet/votre-pente-la-plus-raide--32730 Après le Karussel, très courte redescente, et c'est la dernière borne de la partie globalement montante du circuit : le secteur de la Hohe Acht. Jamais moins de 10 % et jusqu'à 17 %. Un parfait convertisseur de cyclistes en piétons, jugez-en : Après cela, ce sont des montagnes russes, des descentes et montées parfois sèches mais relativement courtes : Wippermann, Brünnchen, Pflanzgarten, Schwalbenschwanz…, très redoutées des automobilistes mais pas trop effrayantes pour le cycliste entraîné, jusqu'au secteur final : une longue ligne droite de 2 km environ (Dottinger Höhe), irrégulière de pente elle aussi, ponctuée par une rude montée finale en chicane (Hohenrain), qui boucle le circuit en beauté. J'aurai fait quatre tours cette année de ce circuit paradisiaque pour les cyclistes (du moins ceux qui aiment quand ça monte et descend sans cesse, et rudement, et longtemps 😆). Les sensations n'étaient forcément pas au top vu mon état de convalescence, donc je me suis bien gardé de «taper dedans». J'ai usé au maximum de mes tout petits braquets (26/34 mini), particulièrement bien sûr dans la Hohe Acht, mais aussi ailleurs (Quiddelbacher-Höhe, Ex-Mühle, Klostertal), ce qui m'a permis de rester sur deux roues tandis d'autres, beaucoup d'autres, étaient à pied. Il n'y a donc pas eu d'anecdote particulière à raconter cette année, à part une vision inquiétante dans le virage à droite piégeux en descente de Kallenhard : ambulance et service d'urgence. Apparemment un cycliste avait méchamment chuté ici. Même sur un circuit réservé au cycliste, il convient d'être toujours prudent… Pour le reste, le temps était beau, voire chaud vers la fin (jusqu'à 25°), mais très venteux. Un fort vent de secteur ouest qui rendait la ligne droite finale particulièrement rude à négocier. Pour moi la partie la plus difficile du circuit, incontestablement, puisque le vent est quelque chose que j'ai toujours eu du mal à gérer. Mon gabarit de poids-plume, bien utile dans Hohe Acht, n'arrangeait rien dans ce secteur-là. Mais pas de fatigue particulière cette année, même pas de crampes alors qu'elles étaient un problème récurrent en fin d'épreuve les années précédentes. Juste la sensation que le moteur était poussif, et donc qu'il ne fallait jamais l'emballer. Toujours en dedans donc, profiter de l'environnement somptueux (l'Eifel par beau temps, c'est quelque chose !), lancer quelques conversations au passage, avec mes bribes d'allemand ou mon anglais bien plus complet. J'ai même pu converser avec deux Français à un moment. Bon, c'était en pleine grimpette de la Hohe Acht, ce qui a quelque peu limité la conversation ! 😃 Pour les stats : cette année, quatre tours de Nordschleife donc, soit 83,5 km, un peu plus de 2000 m de dénivellation totale, vitesse moyenne de 20,6 km/h, vitesse maximale de 82,9 km/h (Fuchsröhre, évidemment), cadence moyenne de 91 tours/minutes, cadence de pédalage maximale de 141 tours/minutes (toujours dans le Fuchsröhre). Des statistiques globalement en baisse par rapport à mes éditions précédentes, ce qui s'explique aisément par cette fichue maladie de cette semaine. J'espère que lorsque je reviendrai, l'année prochaine si possible, j'aurai un peu plus de chance à ce niveau.
  13. Juste par précaution, vérifier que rien n'est faussé, particulièrement les pédales… Content que toi tu en sois sorti intact ! Bienvenu au club des renversés par une voiture! J'en fait partie depuis 20 ans, un vieux monsieur qui démarrait d'un stop alors que j'arrivais sur sa droite, et qui ne m'avait pas vu —>> vélo fauché par l'avant, j'ai fini le dos contre sa portière, heureusement intacts— mon dos, la portière, et le vélo 🆒.
  14. Ce fichu vent d'ouest était bien présent aussi sur le Nürburgring ! 😢 Logique, c'est pas très loin après tout (un peu plus de 250 km). La dernière portion du circuit est une longue ligne droite de 2 km environ sans abri d'aucune sorte… orientée nord-est - sud-ouest. Autant dire qu'on y avait le vent bien défavorable, et que moi avec mon dégoût d'Éole je dégustais tout particulièrement. Hier, toujours de la fièvre, 38° au réveil : j'ai laissé parler la sagesse, je n'ai même pas pris la peine de prendre le départ de la cyclosportive de 150 km que j'avais prévue. Et donc malheureusement je n'ai pas pu voir Jérémie Laplac qui lui l'a bien faite. Hier soir, par contre, fièvre tombée, confirmation ce matin. Donc je me suis lancé dans une session de rattrapage, en participant à la variante cyclotouriste de ce week-end vélo sur le Nürburgring: le Nordschleife-Tourenfahren, de 7 h à 11 h ce dimanche, c'est-à-dire autant de tours qu'on le souhaite de la Nordschleife (boucle nord) du Nürburgring, mais à son rythme, sans classement. Soit quand même, à chaque tour, 20,8 km avec une dénivellation positive de 500 m environ. Et au passage les 17 % du secteur de la Hohe Acht, un secteur «à piétons» s'il en est. J'ai eu le temps de faire 4 tours. Selon le compteur, ça m'a fait 85 km selon compteur (apparemment à recalibrer, 4*20,8 c'est censé faire 83,2…) donc 2000 m de dénivellation à 20,6 km/h de moyenne. Cadence moyenne de 91 tours/minutes, au moins les jambes ont bien tourné. Mais qu'est-ce que je me suis senti poussif ! C'est normal, me direz-vous, le premier jour après une maladie. Oui mais j'y peux rien, c'est frustrant quand même. L'année dernière, sur le Nürburgring quasi complet (Nordschleife + les trois-quarts du circuit de Formule 1), soit environ 24 km par tour, j'avais fait 6 tours à 21,8 km/h de moyenne, et j'était en moins bonne forme que cette année… enfin, jusqu'à lundi dernier, avant cette fichue maladie. 📢 Peut-être un compte-rendu plus complet dans la partie cyclosport demain.
  15. C'est la question que je me suis toujours posée, depuis ce contrôle et celui de Ricco, semblable. Pourquoi ces produits ne sont-ils pas systématiquement «tracés» ? Par crainte d'une augmentation exponentielle du nombre de cas positifs ?
  16. Bedankt Johan ! Je ne pense pas à un coup de froid, ça ressemble plutôt à un virus, pas très méchant a priori (pas comme celui de la grippe, par exemple) mais tenace.
  17. Arrivé ce soir dans un hôtel de Barweiler dans l'Eifel allemand, à 8 km du Nürburgring, où je dois participer au «Rad am Ring» demain (l'épreuve des 150 km — il y en a plein d'autres, mais c'est celle-là à laquelle je me suis inscrit il y a bientôt un mois). 3 h 30 de voiture, même pas un km à vélo et je suis déjà crevé… les suites de l'épisode fiévreux de cette semaine, évidemment. Je crains de ne pas faire long feu demain. On verra, je n'hésiterai pas à mettre la flèche si je continue à me sentir comme ça.
  18. Après trois jours d'une fièvre à 38° venue de je ne sais où, reprise du vélo en fin d'après-midi puisque que cette fièvre a complètement disparu depuis ce matin. 1 h 30 à parcourir le sud de Bruxelles et la forêt de Soignes. Comme c'était à prévoir, jambes en coton et souffle court pendant les 3/4 de la sortie. Un léger mieux quand même vers la fin. Et dans deux jours, 150 km à vélo sur le Nürburgring au programme, soit 3500 m de dénivellation. En espérant avoir suffisamment récupéré de cette maladie qui ne pouvait plus mal tomber ! 📢
  19. Froome n'était pas passé à travers ce que tu dis en 2014 : abandon sur chute.
  20. Franck PASTOR

    Choix premier velo

    Tous les serrages sont à contrôler avant une sortie sur pavés, ça doit être un réflexe ! Même si les porte-bidons ne se desserrent pas, gare aux bidons qui s'envolent dans les secteurs à haute vitesse, toujours contrôler qu'ils sont bien fixés… L'année dernière, sur la Nieuwsblad, le secteur du Haaghoek était jonché de bidons sur tout le long, un gâchis à pleurer.
  21. Franck PASTOR

    Choix premier velo

    J'ai fini par me familiariser avec ces fichus kasseien, du moins ceux de Flandre et Brabant réunis (jamais fait ceux de Paris-Roubaix), et je pèse 62 kg. Mais je ne cracherais pas sur du 28 mm de section si seulement mon vélo les acceptait. Oui, je sais, je suis une mauviette… et j'en ai même pas honte ! 🆒 En général je gonfle mes pneus de 25 mm à 6 bars quand les pavés forment une bonne partie de la sortie du jour, alors qu'en général je mets du 7 bars.
  22. Franck PASTOR

    Choix premier velo

    Passer le Koppenberg le plus vite possible, ça signifie quand même pour bien des mortels une vitesse moyenne à un chiffre ! 🤐
  23. S'il confirme sa campagne des classiques printanières par un ou deux succès majeurs en fin de saison, je vois bien le Vélo d'Or revenir à Greg Van Avermaet. Mais c'est franchement prématuré de faire des pronostics, alors qu'il reste à courir le Tour d'Espagne, le championnat du monde, le Tour de Lombardie, Paris-Tours, etc, etc. À commencer par la Clásica San Sebastián de ce week-end.
  24. C'est pas un pédalier, c'est un moyeu ! À ne pas confondre avec le boîtier de pédalier Pinion. Lis donc l'article en lien. 🆒 Et, oui, ça me fait «rêver»… mais pour un prochain vélo !
  25. Si mais en 10 vitesses sur route, et en 11 vitesses seulement en VTT. Comme je l'ai dit plus haut (exemple de Jérémie Laplac), c'est possible de monter un 3*11, mais il faut changer pas mal de choses. Il y a aussi une autre piste, mais le concept est radicalement différent, et ça chamboule complètement l'équipement du vélo et les habitudes : le moyeu à vitesses intégrées Rohloff. J'avais fait un article dessus l'année dernière, si tu ne connais pas du tout, avec tous les liens nécessaires : http://www.cuk.ch/articles/24870 Monté avec un 40 dents devant et un 16 dents derrière, avec les 14 vitesses du Rohloff on dispose d'un braquet minimal équivalent à 24/34… Il paraît qu'il y a moyen de le monter en rétrofit sur un cadre non prévu pour, avec un tendeur de chaîne en plus. Si ça t'intéresse (c'est quand même cher !), peut-être y a-t-il des vélocistes qui le proposent sur Grenoble. Pas trop loin, dans l'Ain, Berthoud le distribue.
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