Aucun coureur ne peut satisfaire à tous les indices donnés dans le bouquin, Vayer ayant sciemment brouillé les cartes. Mais c'est vrai que Bernhard Eisel correspond à beaucoup de ces indices : spécialiste des Flandriennes, étranger, polyglotte, encore en activité, ayant couru en France, débuté dans une équipe italienne, etc. Un détail : il est dit dans le livre que le coureur masqué a fait l'effort d'apprendre suffisamment de néerlandais (langue-toit qui chapeaute aussi bien le «flamand» que le «hollandais») pour le comprendre. Si c'est le cas d'Eisel, en tant que «Flandrien» ça n'aura pu que le servir. En plus, sa langue maternelle, l'allemand, est proche du néerlandais, ce qui aura facilité les choses.