Aller au contenu

Franck PASTOR

Membre
  • Compteur de contenus

    16 051
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    83

Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Ah cette «trilogie» finale de Mons-Chimay-Mons (Harmignies c'est la deuxième c'est ça ?), j'en ai encore mal aux pattes quand j'y repense ! J'ai fait le Grinta Challenge quatre fois. Naturellement je connais bien toutes les bosses du Pays des Collines dont tu parles, et bien d'autres dans le coin. Ma préférée de toutes est le Beau-Site sud-ouest, aussi appelée Les Hauts ou Mont-Saint-Laurent. Une horreur pavée digne du Koppenberg. Mais bon, c'est plus un terrain de préparation du Tour des Flandres que pour une Ardennaise.
  2. Quelles bosses à Chimay (ton lien ne passe pas) ? De mémoire, Cotacol n'en recense aucune qui dépasse les 100 m de dénivellation. C'est même une zone plutôt pauvre en «vraies» côtes selon leurs critères. Du moins si on se limite au Hainaut, parce que si on pousse jusqu'à Couvin, c'est une autre histoire, on est alors en Ardenne. Mais dans les deux cas, la distance à partir de Mons est probablement bien moins vite parcourue en voiture (pas d'autoroute) que pour aller à Tournai. Comme tu connais la région par cœur je suis curieux de ta réponse !
  3. Il y a une côte dans le nord du Hainaut qui se rapproche un peu des standards ardennais, c'est le Mont Saint-Aubert près de Tournai (où j'ai vécu trois ans). 125 m de dénivellation par son versant sud-ouest, le plus difficile (très irrégulier et passage en épingle à cheveux à 17%), je crois qu'on ne trouve pas mieux dans tout la Belgique hors provinces ardennaises (Namur-Luxembourg-Liège). Grimper au sommet demande près de 10 min d'effort pour le cyclo moyen, selon l'encyclopédie Cotacol. Le versant classique (sud-est) fait déjà 121 m de dénivellation mais est moins pittoresque (route plus fréquentée) et prend 8 min environ pour le cyclo moyen. Il y a aussi une variante nord, moins longue, qui rejoint le versant sud-est à 99 m d'altitude, au «col» de la Croix-Jubaru. Au nord de la Belgique, je ne vois que la Riekestraat à Renaix pour rivaliser (123 m de dénivellation, passage à 20 %) mais le tracé est moins naturel. Pour se préparer aux cyclos ardennaises, on peut imaginer venir à Tournai (peut-être en voiture venant de Mons, c'est quand même à 50 km) et enchaîner les montées du Saint-Aubert par un versant ou l'autre autant qu'on se sent prêt à le faire. Il faut bien sûr une certaine force mentale pour enchaîner un grand nombre de montées du même mont, je crois que j'en serais incapable, d'ailleurs. Il me faut quand même un minimum de variété… Mais ce n'est pas le cas de tout le monde, loin de là : quand je vivais sur place j'ai constaté que beaucoup de Belges et de Français du nord venaient se préparer aux cyclosportives montagnardes de cette façon. J'ai même croisé un cycliste venu de Lille qui faisait le Mont Saint-Aubert, versant classique, 40 fois !!!
  4. De quel côté ? De là où j'habite, l'Outre-Quiévrain c'est la France. 😇 On a toujours tendance à favoriser le côté où on vit, c'est inévitable… pour toi comme pour moi. L'influence de l'ambiance et des médias locaux, belges dans mon cas, agit sur moi même si je suis d'une autre nationalité (française en l'occurence), et j'essaie de lutter contre en comparant les sons de cloche. Mais dans ce cas précis, c'est une affaire franco-néerlando-allemande (Sunweb est une équipe allemande), la Belgique est donc en plein milieu… et n'a pas plus de sympathie pour le son de cloche germanique ou néerlandais que pour le français. Donc dans cette histoire-là, elle serait plus portée à être neutre. Mon point de vue personnel et donc forcément arbitraire sur Barguil : garçon spontané et apparemment intelligent, pratiquant un cycliste d'attaque tel que je l'aime, mais dont la personnalité me met mal à l'aise car elle me rappelle trop celle de Virenque, un coureur pour lequel je n'ai jamais eu aucune sympathie. Manque de sympathie qui a viré à l'antipathie quand son côté foncièrement individualiste et hypocrite a été mis en pleine lumière par l'affaire Festina. J'espère que Barguil vaut mieux que ça. En attendant, comme je l'ai dit, je réserve mon opinion sur lui. Même sur cette affaire. On n'a pas tous les éléments en main, loin de là, pour pouvoir juger vraiment. Ce qui veut dire que je ne donne pas automatiquement tort à Barguil… ni à Sunweb, contrairement à certains ici qui le font spontanément !
  5. Bien d'accord, étant bien moins mauvais grimpeur que rouleur, c'est certainement ainsi que j'ai pu augmenter mon rythme dans la partie finale (à partir de Beffe). En gérant encore mieux mon effort la prochaine fois (et en m'astreignant à des séances d'entrainement en groupe), j'arriverai peut-être à descendre sous les 7 h l'année prochaine… et à obtenir ainsi virtuellement le Sanglier d'argent des 18-29 ans. 🆒
  6. Tu as très certainement raison sur toute la ligne : il faut que je roule régulièrement en groupe. Ce qui signifie s'inscrire à un club ou une association quelconque. Mais d'une part je suis assez solitaire de nature et d'autre part j'ai des contraintes horaires et familiales qui ne facilitent pas les choses. On verra… Je me débrouille pas trop mal dans les descentes quand elles sont bien pentues et sinueuses. Quand c'était le cas hier, je rattrapais et dépassais pas mal de monde. D'ailleurs j'ai été comme toujours effaré du manque d'aisance et de technique d'un grand nombre participants dans les descente. Parce que dans ce domaine je pourrais leur en donner un paquet, des leçons ! L'avantage d'avoir appris en montagne à faire du vélo sans doute ! Combien j'en ai vu encore hier qui se déportaient pleine gauche pour virer à droite, qui roulaient au milieu de la route si c'était en ligne droite, qui avaient les mains crispées sur les cocottes (le bas du guidon pourrait tout aussi bien être là pour la déco !), qui avaient les bras tendus comme pour mieux ressentir les irrégularités de la route, qui roulaient à plusieurs de front sans daigner se rabattre pour laisser passer les voitures (et encore moins les cyclistes)…
  7. Sans mon triple, je ne me lancerais même pas sur un parcours comme celui-là ! 🆒 On fait donc du parapente à La Roche-en-Ardenne ? Je n'imaginais même pas la chose possible, les collines avoisinant La Roche ne doivent pas être plus haute que 300 m au-dessus de l'Ourthe. Mais apparemment c'est suffisant ! Faut dire que je ne connais rien du tout au parapente, et même s'il y a un «spot» célèbre dans ma région d'origine (à Saint-Hilaire-du-Touvet, en Chartreuse) il faudrait me payer pour que je fasse un sport pareil ! Sans souffrir du vertige à proprement parler, je ne suis jamais tout-à-fait tranquille en présence du vide.
  8. Le cycliste décédé était pourtant de très bon niveau, il avait fini 23e de la Vélomédiane l'année dernière, en 4 h 53 min ! Et il avait 44 ans seulement… un an de moins que moi. Décidément personne n'est à l'abri, il faut absolument faire des tests médicaux réguliers. Et même ça n'est peut-être pas toujours suffisant, j'imagine que ce cycliste de haut niveau devait le faire régulièrement.
  9. Comme tu dis, c'est usant cette répétition. Mais c'est précisément pour cela que je doute qu'un entraînement purement montagnard, j'entends par là uniquement de longues ascensions, soit suffisant. Pour être négociées de façon optimale, une succession de côtes telle que sur la Vélomédiane doit se faire à un rythme supérieur à celui qu'on adopte spontanément dans un col tel que le Galibier. La montagne donne une bonne «caisse» certes, mais il faut plus un peu plus que ça. Et puis même à la Vélomédiane il y a des portions bien roulantes où on doit savoir accrocher et tenir les roues, sous peine de perdre un temps considérable en quelques bornes. Et ça il faudra bien un jour que j'apprenne à le faire.
  10. En attendant, je te recommande à nouveau de faire de temps en temps une excursion en Ardenne. C'est un excellent placebo pour qui souffre du manque de montagnes, et je suis fort bien placé pour en parler ! 🆒 Enfin, fais peut-être un bilan cardiaque auparavant, il y a eu un mort pendant la Vélomédiane hier… 🙁
  11. Bien triste nouvelle : un cycliste est mort hier pendant l'épreuve. C'est une dame à l'accueil de l'hôtel où je logeais qui me l'a appris ce matin, alors que je rendais les clés de la chambre. Ça m'a remis en mémoire que j'avais vu une ambulance et un dispositif d'aide médicale d'urgence entre Laidprangeleux et Dochamps… et c'était bien de cela qu'il s'agissait, je viens d'en voir la confirmation dans la presse. http://www.sudinfo.be/1919871/article/2017-08-26/la-velomediane-endeuillee-un-cycliste-terrasse-par-une-crise-cardiaque http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170826_01045429/un-cycliste-decede-lors-d-une-randonnee-a-manhay
  12. Dans l'étape d'Andorre, ce serait Sam Oomen qui se serait relevé pour attendre Kelderman, pas Barguil. À prendre au conditionnel, puisque ce sont des sources néerlandaises qui l'affirment. Voire le sujet «Warren… viré» et le message de Michel Roth, page 3. Suivant le côté d'où on suit l'affaire, on ne voit pas les choses de la même façon… mais c'est toujours instructif de pouvoir comparer les sons de cloche.
  13. C'est instructif de pouvoir comparer les façons dont l'affaire est présentée côté français et côté néerlandais ! 🆒
  14. Il y avait en effet plusieurs petits orchestres sur le parcours comme chaque année, j'aurais dû le signaler ! Faut-il être à la fois rouleur et grimpeur ? Je pense que oui : les côtes du parcours, même quand elles sont raides, ne sont pas assez longues pour qu'un grimpeur spécifique fasse la différence. Il faut aussi savoir envoyer les watts entretemps, sinon on reperd le terrain gagné, comme j'ai pu m'en apercevoir moi-même. Ceci dit, de toutes les randos/cyclos belges auxquelles j'ai participé, c'est celle qui favorise le plus les qualités de grimpeur. Mais ce n'est pas encore suffisant pour qu'un pur grimpeur y décourage un rouleur puissant raisonnablement passe-partout. Pour ça, il faudrait aller en haute montagne !
  15. Hier, c'était la Vélomédiane-Claude Criquielion 2017 à La Roche-en-Ardenne (Luxembourg belge), une des seules cyclosportives avec classement à exister encore en Belgique. C'est également une des épreuves les plus ardues du calendrier, toutes catégories confondues : 170 km (162 km d'après mon compteur), et une ribambelle de côtes parmi les plus raides et difficiles de Belgique, ce qui donne selon l'organisateur 3300 m de dénivellation. Ayant très peu dormi la nuit précédente, je me lève encore plus tôt que prévu et arrive en voiture avec une heure et demie d'avance à La Roche-en-Ardenne. Ça me laisse donc largement le temps de m'échauffer, avec quelques montées de côtes. Départ commun donné à 9 h tapantes pour les 2500 participants environ de la Vélomédiane et de sa version light (sans classement, 95 km), la «Petite Crique». Pour rappel, le parrain de l'épreuve depuis le début, le champion belge Claude Criquiélion, hélas décédé en 2015, était surnommé «le Criq» ! Le temps est doux le matin, nuageux mais sec et doux, et le restera, ouf ! Les averses prévues par la météo seront tombées uniquement pendant la nuit. On me dira à l'arrivée qu'il y a eu environ 1900 participants pour la Vélomédiane proprement dite. Étant fort loin dans la file des participants, il me faudra six minutes pour franchir la ligne de départ. Il faudra donc pour moi comme pour pratiquement tous les participants distinguer le «temps officiel» de parcours (pris à partir de 9 h) qui comptera pour le classement, du «temps réel» qui sera pris en compte pour l'attribution des distinctions du «Sanglier d'or», «d'argent» et «de bronze». Mon objectif à moi est de faire au moins aussi bien que lors de l'édition de l'année dernière, où j'avais obtenu le «Sanglier d'argent» avec un temps réel de 7 min 33 s sur les 170 km. Dès le départ, on grimpe la côte de Beausaint. Ambiance nerveuse : la route est dans un état déplorable, et qui plus est détrempée par les pluies nocturnes. Les cyclosportifs cherchent à se placer pour pouvoir accrocher le bon wagon, si bien que toute la largeur de la route (ouverte !) est occupée par le peloton ! Je grimpe à mon rythme, en prenant soin de ne pas «taper dedans», ce n'est pas encore le moment. Courte descente ensuite et montée de l'anodine côte de Mierchamps, où la course au placement continue de faire rage. Puis une longue et rapide descente le long de la splendide vallée des Tombes, jusqu'à rejoindre La Roche pour la première fois. À La Roche, virage sec à droite et tout de suite la côte d'Hives, 2,1 km à 7 %, une de mes montées ardennaises préférées tellement elle a l'allure d'un petit col alpin. Je remonte pas mal de monde, visiblement beaucoup se sont «cramés» dans les premières côtes. Beau paysage de plateau ardennais au sommet. Après la longue et peu pentue côte d'Ortho, les parcours de la Vélomédiane et de la Petite Crique se scindent. Sur la Vélomédiane, nous attendent d'abord deux côtes elles aussi longues et peu pentues : Warempage et Nisramont. Dans la descente de Warempage je manque rentrer dans un cyclo qui vient de faire demi-tour pour récupérer son bidon tombé… La montée de Nisramont, très dégagée, montre devant moi une longue, longue file de cyclistes. Mes jambes tournant toujours bien, je continue d'en remonter un certain nombre. Dont une bonne partie me redépassera dans la portion transitoire qui suit. Ce sera toujours ainsi pendant la journée : je me ferai «manger» par pas mal de monde sur le plat (rare!) et les côtes courtes et/ou peu pentues, qui ne sont vraiment pas ma tasse de thé, et je prendrai ma revanche dans les «vraies» côtes, en montée comme en descente. Ce qui fait que je dépasse puis me fait dépasser par les mêmes cyclistes le long de la journée. On finira par en plaisanter ensemble avec certains d'entre eux (dont une jolie fille !) vers la fin de la cyclo. 😆 Après la côte de Nisramont, on doit «shunter» la côte suivante prévue, Wibrin, en raison de travaux de dernière minute. On oblique donc directement vers Nadrin et Bérisménil, où nous attend une des plus belles descentes ardennaise que je connaisse : 2 km de pente à 7-9% sans un lacet sur une route en assez bon état, de quoi atteindre ma vitesse maximale de la journée : 68 km/h. Et puis au bout de la descente, c'est Maboge et le pied de la côte emblématique de l'épreuve : le Pied Monti, alias le «Mur de la Vélomédiane». Une côte à piétons s'il en est. Dès le début une long raidard à 20 % maxi. Je m'y sens très bien, mon 26/34 y fait merveille et me permet de rouler bien droit, assis, en dépassant à nouveau un bon paquet de cyclistes, qui comme souvent se sont montrés un peu trop optimistes question braquets… Et là, l'incident : un de ceux que je m'apprêtais à dépasser part brusquement en zigzag et touche ma roue avant au passage. Je déchausse in extremis pour éviter la chute de justesse. «Excuseer, excuseer» qu'il dit le bonhomme en néerlandais, tout en poursuivant ses zigzags. Je me retiens de dire quelque chose contre lui, mais je râle sec quand même et à haute voix : «p… de m…, c'est pas vrai, fait ch…» 📢. Me voilà à pied dans du 20 %. J'hésite à continuer à pied, vu que remonter à vélo relève de l'acrobatie sur un tel pourcentage. Je fais quelques pas puis la fierté l'emportant je me remets sur le vélo et enclenche une pédale en priant pour que mon autre pied ne manque pas l'autre pédale… ouf, ça passe. Toujours furax, je repars tellement brusquement que je fais cabrer mon vélo, dépasse le cycliste responsable de mon déchaussage le plus rapidement possible et avec deux bons mètres d'écart, et passe les autres «murs» du Pied Monti ainsi que sa longue portion finale à fond la caisse. Pas très prudent question gestion d'effort, mais l'adrénaline voulait ça… Heureusement, quelques bornes plus loin, c'est le premier ravitaillement, à Buisson. Le plein effectué, on redescend un peu plus loin la côte d'Hives déjà grimpée auparavant, pour rejoindre une deuxième fois La Roche et se lancer dans l'escalade chronométrée de la difficulté number one du jour : Haussire. C'est en fait la combinaison de trois côte entrecoupée de deux descentes rapides : la Gohette, 1,1 km à 11,2 %, le Parc à Gibier, 400 m à 15,2 % et Haussire proprement dite, 1,3 km à 11 %. En tout quatre kilomètres de plaisir, quoi ! Pour ma part effectués en 21 min 13 s, à 11,45 km/h de moyenne, en dépassant à nouveau pas mal de zigzagueurs et piétons. Descente en mauvais état puis remontée régulière de 3,5 km à 4 % vers Samrée. Là, je sens avec inquiétude que les crampes menacent, certainement la facture de l'incident et de la montée (trop) rapide du Mur de la Vélomédiane. Je me contrains donc à lever un peu le pied et à boire autant que possible sur les côtes suivantes, qui s'enchaînent sans transition : Moulin de Fosse, Odeigne, Malempré, et quelques casse-pattes non répertoriés entre elles. Au sommet de Malempré, la sensation de début de crampes a complètement disparu, mais en échange mes jambes commencent à devenir bien lourdes… d'autant que se présente la partie du parcours que j'aime le moins : une descente interminable avec vent défavorable, qui contraint à pédaler, et sur un revêtement souvent dégradé. Comme chaque année, je perds un temps considérable sur cette portion, me faisant dépasser par nombre de cyclistes bien plus lourds et costauds que moi, sans pouvoir accrocher leur roue de peur de «sauter» plus loin. Mais il y a une fin à tout, même à ce calvaire-là, et je me dis qu'au bas de la descente il y a la belle côte de Roche-à-Frêne pour me permettre de remonter un peu tout ce monde-là… mais voilà, ce que je ne savais pas (et visiblement les autres participants non plus, à les voir hésiter) c'est que cette côte a dû être enlevée du parcours en toute dernière minute : le revêtement a été complètement refait, mais l'asphalte est trop récente. Résultat, j'échange la longue portion en pente douce descendante vent défavorable contre une longue portion en pente douce ascendante avec vent défavorable… Je prends un sérieux coup au moral 😬, ne sachant pas trop ce qui m'attend ensuite. Finalement la route se relève franchement vers la fin de cette côte inédite, qui rejoint l'itinéraire classique un peu après le sommet de Roche-à-Frêne. Quelques petites montagnes russes me séparent de la prochaine difficulté répertoriée: le seul col officiel de Belgique selon l'Institut Géographique National, le col du Rideux, par son versant nord. Pas la moindre difficulté du jour : 2,5 km à 8 % de moyenne, et un profil irrégulier. Début très raide (15 %) dès le début, un long passage en pente douce et puis la pente qui se cabre à nouveau au beau milieu du village de Heyd, et ce jusqu'au col. J'ai toujours les jambes lourdes, mais elles tournent néanmoins assez bien, me permettant de dépasser à nouveaux certains cyclistes qui m'avaient laissé sur place dans les portions précédentes contre le vent. C'est dans les pentes raides qu'ils dégustent, eux, tandis que moi j'y reprends vie ! Enfin, c'est une façon de parler, parce que je sens bien mes jambes quand même ! Peu après la descente, et un court raidard, ravitaillement à Fisenne (à 25 km de l'arrivée c'est très mal placé, mes deux grands bidons de 80 cl — comme les années précédentes — ont eu tout le temps de se vider depuis le premier ravito…). Une remontée, une longue descente sur une route large dans un état absolument catastrophique qui me conduit à rouler en plein milieu de la voie de droite — là où c'est en moins mauvais état — quand il n'y a pas de voiture derrière… À nouveau une côte non répertoriée mais qui heureusement nous fait quitter cette route infernale, et puis un peu plus loin, la dernière difficulté significative du jour : l'enchaînement côte de Beffe - côte de Devantave - côte de Laidprangeleux. La côte de Beffe, c'est 10 % de moyenne, très régulière sur 1,5 km. En fin de parcours, et en plein milieu de l'après-midi sous le soleil, ça signifie nombre de piétons et de zigzagueurs. Les jambes sont toujours lourdes, mais moins que précédemment, la proximité de l'arrivée me «booste». Cette côte de bœuf… pardon, de Beffe, est donc digérée sans problème. Je me permets d'appuyer sur les pédales un peu plus qu'à l'ordinaire dans Devantave et Laidprangeleux, deux côtes longues et casse-pattes, mais que je connais bien, et je rejoins à nouveau pas mal de monde. Descente ensuite sur le village de Dochamps, descente qui aurait été rapide si je n'avais pas été fortement ralenti par un 4*4 bien large venant d'Allemagne dont le conducteur prenait visiblement le temps de profiter du paysage, sans faire attention aux cyclistes derrière lui. Frustré à nouveau, je «lâche les chevaux» dans la toute dernière côte du jour, la brève remontée vers Samrée. De là, c'est une longue descente de 8 km à 5 % de moyenne environ vers La Roche, très régulière. À nouveau le vent est en pleine figure 📢 et il faut pédaler si on veut aller à pleine vitesse, mais le moral est au beau fixe car la fin du périple est au bout de la descente, donc j'appuie généreusement sur les pédales. À l'arrivée, il est 16 h 25 à la montre du compteur. Soit 7 h 25 pour boucler le parcours, à 90 tours/min de fréquence moyenne de pédalage et à 23,1 km/h de moyenne pour les 170 km indiqués officiellement. C'est 12 minutes de mieux que l'année dernière pour une distance équivalente malgré les quelques changements dans le parcours (162 km selon compteur dans les deux cas). Et donc le Sanglier d'Argent de ma catégorie, 40-49 ans, est dans la poche, mission accomplie ! Une fois le diplôme reçu, je m'apercevrai que je l'aurais même eu dans la catégorie d'âge inférieure (30-39 ans) puisque j'ai mis 7 h 19 min (14 min de mieux que l'année dernière), et que la limite de temps pour l'avoir dans cette catégorie est de 7 h 20 min. 😆 La Vélomédiane me ferait-elle rajeunir ? Bien belle journée en tout cas, dans un décor somptueux et sur une cyclosportive bien exigeante qui mériterait quand même des routes dans un meilleur état… mais on ne peut pas tout avoir dit-on ! J'espère y revenir l'année prochaine, pour si possible améliorer encore mon temps. Et pourquoi pas pour faire le temps du Sanglier d'Argent de la catégorie des 20-29 ans cette fois ? 😃
  16. Cap des 6000 km franchi aujourd'hui. Mais mon objectif des 7000 n'est pas si proche que ça : à partir de la rentrée scolaire j'aurai beaucoup moins de temps pour rouler.
  17. Ben mince, moi qui scrutais les cyclistes qu'on croisait et qui ne faisaient pas la Vélomédiane, au cas où tu serais l'un d'entre eux… 🤐 Dans la Vélomédiane de cette année, quelque chose ne t'aurait pas plu, c'est sûr : on n'a pas pu grimper la côte de Roche-à-Frêne. Tu te rappelles peut-être que j'y étais passé il y a un mois environ, et que la deuxième partie de la côte n'était qu'un vaste tapis de cailloux. Hé bien cette portion vient d'être tout juste d'être asphaltée, mais c'était visiblement encore trop frais. On a donc dû faire un long détour par l'est, en passant Deux-Rys puis en suivant une route que je ne connaissais pas. Ça montait globalement en pente douce d'abord, puis sèchement vers la fin, jusqu'à Fays, où on a rejoint l'itinéraire classique, un peu après le vrai sommet de Roche-à-Frêne.
  18. Barguil supérieur à Kelderman parce qu'il avait 3 ou 4 secondes d'avances au général ??? C'est un peu limite pour se prononcer. En fait on ne le saura jamais avec certitude, puisqu'il est viré. S'il a vraiment désobéi aux consignes de l'équipe, c'était tendre le bâton pour se faire battre… ça ne paraît pas très malin de sa part, mais comme on ne sait pas ce qui se passe dans les coulisses de l'équipe, je m'abstiens de juger.
  19. Comme prévu, j'ai fait la Vélomédiane-Claude Criquielion aujourd'hui en Ardenne, dans le nord-est de la province du Luxembourg belge. 162 km selon le compteur, 170 km selon l'organisateur, pour 3300 m de dénivellation, en 7 h 26 min de temps officiel (pris à partir du signal de départ commun, à 9 h), soit 23,1 km/h de moyenne officielle. Temps réel (pris depuis mon franchissement de la ligne de départ) de 7 h 20 min, bon pour la médaille d'argent (plus précisément le « Sanglier d'argent ») pour la deuxième année de suite. 😄 90 tours/minutes de cadence moyenne de pédalage. J'ai bien tourné les jambes comme souvent, mais ça n'a pas empêché qu'elles soient super lourdes ce soir ! Toujours aussi exigeante, cette cyclosportive. Les averses prévues par la météo pour la journée sont en fait tombées pendant la nuit précédente, donc routes bien détrempées le matin mais pas de pluie pendant la cyclo. Températures de saison : 17° au départ, 26° au retour. Tous les détails ce soir ou demain dans la section «Cyclosport», où je vais créer un sujet dédié (pas celui qui se trouve, par erreur, dans cette section « Entrainement, santé, forme»).
  20. J'entendais par là qu'il s'agissait d'un routier, donc ni un pistard, ni un VTTiste. En fait les cyclistes les plus courants. Alors ça j'en suis moins sûr. Dans notre bonne vieille Europe peut-être, mais ailleurs le VTT semble plus populaire. Même si on se limite aux compétiteurs.
  21. Autre temps, autres mœurs ! 😃 Mon père a bien fait le BRA (Galibier versant sud - Mollard - Croix de fer) en 1979 avec 1500 bornes d'entraînement (!) et avec un 32/24, qui paraissait petit à l'époque, paraît-il… Aujourd'hui ça semble énorme. Mon 26/34 de vététiste m'aura permis de terminer relativement frais en haut du Galibier, en tout cas, malgré une forme moyenne. Et malgré avoir mis le double du temps de Bardet, j'ai dépassé plusieurs cyclistes qui avaient bien plus gros. J'ai discuté avec l'un d'entre eux une fois arrivé au sommet, un Breton. Il avait 36/32 comme plus petit braquet mais ça passait mal, alors il a presque tout fait en 36/28. Depuis Valloire jusqu'aux abords du tunnel, là où je l'ai finalement rejoint, je l'ai eu quasiment toujours en point de mire, quelques centaines de mètres devant moi au début, et cet écart a diminué tout doucement au fur et à mesure de l'escalade. Il était très souvent en danseuse, de fait. Et pendant ce temps sa femme, juchée sur un vélo électrique, prenait de l'avance sur lui, s'arrêtait pour sortir le smartphone et prendre des photos des paysages, puis de lui, puis repartait dès mon approche… Et ce manège de se répéter une bonne dizaine de fois. À force, je me suis demandé si elle avait peur de moi ! 🙁
  22. Si on suit le circuit bleu du Tour des Flandres (blauwe lus), balisé pour les cyclistes, on fait l'enchaînement Vieux Kwaremont-Paterberg-Koppenberg-Steenbeekdries-Taaienberg. De quoi calmer certaines ardeurs, mais j'adore (sauf le Vieux Kwaremont, celui-là je n'arrive pas à l'apprivoiser). http://www.crvv.be/beleefderonde.html Jamais mis pied à terre non plus dans cet enchaînement, sauf pour des ennuis de dérailleur dans le Vieux Kwaremont (décidément cette côte-là ne m'aime pas plus que je l'aime). À part ça, la copie de ce fil que j'avais placé dans le forum «Cyclosport» a été supprimée, et celui-ci est conservé, alors que j'avais demandé exactement l'inverse. Sans doute parce que la discussion ici a bien avancé depuis, mais alors ils n'auraient pas pu copier-coller ce fil-ci dans la section «Cyclosport» ? Les voies de Vélo101 sont impénétrables… Enfin bon, retour à la Vélomédiane. Les prévisions météo sont toujours les mêmes, donc des averses seront possibles demain. J'ai pris une chambre d'hôtel à Houffalize pour être plus proche de La Roche le jour J. J'en profiterai dimanche pour faire un peu de tourisme dans et autour d'Houffalize, un endroit que j'aime beaucoup.
  23. Tandis que le guide Altigraph des cols des Alpes présente le profil du col du Galibier face nord en y incluant d'office le Télégraphe, de même que le site néerlandais Klimtijd http://www.klimtijd.nl/beklimming/galibier ou que cols-cyclisme : https://www.cols-cyclisme.com/arves-et-grandes-rousses/france/col-du-galibier-depuis-saint-michel-de-maurienne-c37.htm et plein d'autres sites. J'oubliais de signaler qu'une fois au sommet du Télégraphe, il n'y a que deux choix : soit on redescend vers Saint-Michel (pour éventuellement, un peu plus bas, obliquer sur la droite et grimper à la station de Valmeinier), soit on descend sur Valloire, direction col du Galibier. Ça renforce encore plus le côté naturel de l'enchaînement. Sinon, le sujet initial était bien de comparer le col du Tourmalet au col du Galibier face nord à partir de Valloire. Comparaison sur laquelle je ne me prononce pas, ne connaissant rien des Pyrénées. La précision à partir de Valloire était néanmoins nécessaire parce que selon la tradition cycliste, particulièrement chez ceux de la région, grimper le Galibier face nord, sans précision supplémentaire, signifie le grimper en partant de Saint-Michel-de-Maurienne.
  24. Ajoutons qu'il n'y a pas que les SPD qui permettent de marcher. N'importe quelle bonne paire de pédales VTT pourra faire l'affaire, comme les Time Atac que j'utilise. Comme les Xpresso, on dispose d'une liberté angulaire et latérale avec les Time Atac, et contrairement à elles la cale permet de marcher rapidement et facilement. Les inconvénients des pédales/chaussures VTT par rapport à des modèles routes sont qu'ils sont plus lourds, et probablement aussi une légère perte de rendement, due à la taille moindre des cales et à une moindre rigidité de la semelle. Mais il faut être vraiment au top niveau pour que ce soit sensible. Par rapport aux Xpresso, le pied est plus éloigné de l'axe de la pédale avec les Atac, mais le débat est encore ouvert pour savoir si c'est vraiment un désavantage. Ce qui est sûr c'est que pour le ressentir il faudrait vraiment rouler à l'ultra-top niveau. À noter que la plupart des pédales VTT (comme les Speedplay route) sont à double face d'enclenchement. Ce qui peut être un avantage (si on chausse et déchausse souvent) comme un inconvénient (poids plus élevé, sauf pour les Speedplay — dont la cale est très encombrante pour marcher par contre). Pour un débutant complet, peut-être que des pédales «mixtes» sont à conseiller : une face plate, l'autre face à mécanisme d'enclenchement automatique, comme ce modèle-ci de chez Shimano (il y en a d'autres) : https://www.alltricks.fr/F-114954-pedales-automatiques/P-80001-shimano_paire_de_pedales_pd_a530_noir
  25. Ce matin deux heures et demie de sortie dans la forêt de Soignes et la vallée de l'IJse pour me dégourdir les jambes sur des terrains aussi divers que possible (plats, faux-plats, côtes peu pentues, raidards), sans forcer outre mesure. Retour par Tervuren, ce que j'aurais dû éviter étant donné que l'avenue qui relie cette commune à Bruxelles est en travaux… Mais la commune de Tervuren, dans son infinie sagesse, a prévu une déviation pour les cyclistes afin de contourner ce chantier… avec quelques hectomètres de pavés au passage. Comme c'est gentil de nous gâter comme ça ! 🙄 Temps splendide, température idéale, pas trop de vent. J'avais la tenue estivale classique, et pour une fois j'ai remarqué que certains autres cyclistes étaient plus couverts que moi. Me ferais-je donc plus Belge que je le croyais ? Samedi, ce sera donc la Vélomédiane, sauf catastrophe.
×
×
  • Créer...