Thierry GEUMEZ

1 mois après la fracture, tout doit déjà être très solide et ne bougera plus J'aimerais pouvoir te croire 😄 Tu tapes "1" pour "fracture avec déplacement" et "64" pour mon âge dans le tableau statistique ci-après pour connaître la proportion des fractures non consolidées après différents délais : http://www.cambridgeorthopaedics.com/easytrauma/classification/clavicle/prognostic%20index%20lat.htm

Ta question n'est pas indiscrète, ma clavicule a été fracturée lors d'une chute à vélo le 25 septembre. Je revois le toubib le 4 novembre pour évaluer la situation (opération ou pas).

L'article parle des "impacts frontaux sévères, par exemple un impact sur un nid-de-poule profond avec une force importante". Donc pas de rapport direct avec les freins à disques. Par ailleurs, la photo que nous montres ne permet pas d'identifier la cause du bris du pivot, ni d'ailleurs des dommages sévères sur l'entretoise. Cela s'appelle faire le buzz mais ce n'est pas de la vraie information. Ton obsession sur les FAD te fait perdre tout esprit critique 😉

Ce fil me fait penser de plus en plus aux discussions sur les systèmes de freinage. Qui aura le dernier mot ? 😃

Ce système est loin d'être fiable. Ce système n'est pas responsable de la météo 😉 Par ailleurs, le capteur de pression est quand même très précis, il est capable de mesurer une variation de pression d'environ 0.06 bar de l'altitude 0 mètre jusqu'à 500 mètres. Un mètre vaut environ 0.00012 bar (ce n'est pas linéaire, la variation diminue avec l'augmentation de l'altitude). Tu es toujours satisfait du manomètre de ta pompe à vélo précis à 0.1 bar près ? 😃

Lorsque je roule à vélo, je considère que je suis à sa périphérie. Ca compte ? 🤐

Il doit bien y avoir une explication ! Souvent, c'est l'âge. La pente est inexorable et impitoyable 😄

Pour ma pratique, dans mon secteur... C'est pourquoi conseiller des équipements pédaliers et cassettes sans connaitre le pilote me parait de la prose un tantinet inutile. Il est pourtant possible de contourner ce problème : écouter, réellement et attentivement, le problème de la personne qui demande conseil. S'il souhaite des braquets adaptés à ses parcours montagneux ou à son âge, on est bien d'accord que ça ne l'aide pas du tout de lui répondre qu'on n'a pas besoin d'un pédalier 46/30 en Pays de Loire (c'est un exemple).

Il ne pleut ni ne neige jamais en Suisse ? Et si tu fais allusion à ma glissade du 25 septembre, elle a eu lieu en France 😛

Changer l'étrier ne règlera pas le problème, le pontet de fixation est tout aussi rapproché (il faudrait le scier 😃). Puisque tu abordes la question de l'utilité du frein arrière, elle est d'autant plus grande que le transfert du poids vers l'avant est faible, donc quand la faible adhérence de la route interdit de freiner fort ! Certains pilotes de moto GP n'utilisent pas leur frein arrière sur le sec et certaines voitures de rallye possèdent un réglage de répartition avant/arrière pour augmenter la puissance de freinage sur l'arrière lorsque le revêtement est glissant.

Mon vélo n'est pas si vieux (2 1/2 ans) et j'ai précisé lors de la commande chez le cadreur que je voulais pouvoir monter des 28. Après avoir lu quelques témoignages de chutes dans une situation similaire, je préfère remettre des 25.

Le problème ne vient pas du pneu (je l'ai mesuré à 28,2 après montage). D'ailleurs, il y a un espace suffisant au niveau de la fourche. C'est la fixation de l'étrier arrière qui est trop basse.

EUREKA !!!! tu limes ta fourche !! Mauvaise idée ! C'est à l'arrière que j'ai un problème 😛

Pousser de trop grands braquets accentue le problème mais la position joue également un rôle important. Lorsque la route s'élève, le vélo s'incline vers l'arrière. Le recul de selle (par rapport à l'axe du pédalier, mesuré avec un fil à plomb) augmente, le bec de selle remonte et la différence de hauteur selle/cintre se réduit. Il en résulte un report du poids du cycliste vers l'arrière et les muscles du dos sont davantage sollicités, surtout si le postérieur n'est pas bien calé. Avancer la selle réduit la poussée vers l'arrière (et donc les douleurs au dos), mais cette position sera moins confortable sur le plat et encore moins dans les descentes puisque l'appui sur les bras sera plus important dans ces situations. En ajoutant un dosseret, Jacques a résolu le problème du calage du postérieur indépendamment du réglage du recul de selle.

Oui, la détermination de la pente se fait par mesure de la variation de la pression atmosphérique. Si le trou est bouché, le capteur de pression n'est plus en contact avec l'air ambiant et sa mesure ne veut plus rien dire. C'est toi qui dois introduire l'altitude de départ, le capteur de pression ne peut la connaître puisque la pression atmosphérique varie aussi selon les conditions météorologiques. Pour la même raison, un changement de météo pendant la journée fausse l'estimation du dénivelé (positif ou négatif) de la sortie. Les GPS qui indiquent l'altitude à partir de la cartographie n'ont pas cet inconvénient.

Oh, l'épaule ! Il ne faut pas compter en millimètres mais en centimètres 😉

J'ai déjà eu un Merckx, Michel ! En 2004... j'en rêvais depuis des années. Un automobiliste distrait l'a détruit en 2012. Je n'en ai plus voulu ensuite parce que la société a changé de direction. Le nom était toujours présent mais l'âme avait disparu.

Un blocage de la roue arrière est heureusement moins dramatique que celui de la roue avant, et ma fourche me laisse de la marge. Au pire, je devrai remettre des 25. Bon, ma chute récente me pousse sans doute à grossir un peu les risques réels... Toi qui connais l'histoire de ce cadre, tu comprends que cette imprécision supplémentaire sur ses cotes me rend encore plus dubitatif et déçu quant au sur mesure.

Non, la clavicule n'est pas ok, mais je prépare le vélo pour ma reprise. Je vis dans l'espoir et dans les projets 😉

et en plus quand on y ajoute quelques belgicismes... Non peut-être ! 😃 (expression belge, plus particulièrement bruxelloise, qui signifie : oui, bien sûr)

Je viens de monter des pneus Conti gp 4 saisons de 28 mm sur mon vélo acier artisanal équipé d'une fourche carbone Colombus. La possibilité de monter cette dimension de pneu faisait partie du cahier des charges. Tout est OK à l'avant, il reste un espace "confortable" (5 mm) entre le pneu, les fourreaux de la fourche et l'étrier de frein. A l'arrière, le pontet de fixation du frein a été soudé un peu trop bas et le jeu entre le pneu et l'étrier est de 2,5 mm. Quel risque pour ma sécurité ? Un petit caillou peut-il provoquer un blocage de la roue ?

celui qui dit "on s'en fout il n'y a rien à gagner", si ça l'ennuie c'est que quelque part il y voit quand même une forme de compétition Je partage ton point de vue.

Et tu ne parviens pas à maigrir en suivant un régime si strict ? 🤐

Tes réponses sont toujours très détaillées, très complètes, Pierre. C'est un plaisir de te lire.

2h05 et 36x28, ça fait même pas 62 tr/min de moyenne. Normal que tu en aies bavé si tu n'y es pas habitué. Avec 34x30, tu approcherais les 70 tr/min. Franck dirait que c'est encore trop gros. Et si on demandait à Michel d'arbitrer le débat ? 😇