Nous sommes dans un pays de " promesses " mais pas "d'actions ". Ce qui complique et ralentit les prises de décisions en Belgique, c'est, aussi, la multiplication des niveaux de responsabilité souvent liée à l'importance des querelles linguistiques. On ne sait finalement plus qui fait quoi ou, lorsque quelqu'un se décide, son homologue de l'autre région tente de lui mettre des bâtons dans les roues. Concernant les routes et pistes cyclables constituées de dalles de béton, elles ont comme avantage une longévité d'environ 30 ans. Leur dégradation étant beaucoup plus lente que celle des autres revêtements, on a tendance à les "oublier" ou à retarder leur réfection : j'emprunte encore aujourd'hui certaines pistes cyclables qui n'ont pas été rénovées depuis mon adolescence (j'ai presque 65 ans). On imagine facilement leur degré de délabrement... et l'irritation des automobilistes qui ne comprennent pas pourquoi les cyclistes rechignent à les emprunter.