Michel DURY

- Chéri, on passe à table... - Attends deux secondes... je finis de contrôler les pourcents de poids avant arrière sur le vélo avec les balances de la salle de bain; voilàààà - !!? - J'arrive - dis donc, t'es pas un peu fou dans ta tête toi? - ben quoi, c'est pour les copains qui... - les copains qui quoi? allez hop, mange tes frites, et plus vite que ça! - d'ailleurs après je dois encore tester les freins dans la cage d'escalier... j'y ferai et puis c'est tout... - ... dans la cage d'escalier??? Mais tu en tiens une sacrée couche toi, mon ami! (extrait d'une scène de vie chez notre sympathique testeur de haut vol national)

Ceci dit, en freins à câble, rien n'empêche ce montage. En disques hydrauliques je ne pense pas que ce soit si facile mais ça doit être faisable aussi.

D'autant que ça aura un impact non négligeable pour ceux qui par exemple envisagent un 10.000 dans l'année.... ah oui, c'est vrai ça, va falloir contrôler vos compteurs, les petits loups!

Dans le cas du vélo, ce n'est pas la logique moto qui s'applique, mais plutôt l'évitement de bloquer la roue avant et de déraper. De plus, le contact du frein arrière étant établi, tu peux le maintenir et le doser tout au long du ralentissement ou du freinage, il a un impact doux ou dur en fonction de ce dosage et permet un bon contrôle du système global de perte de vitesse. Pour les gros freinages de l'avant, je me déplace loin sur l'arrière du vélo, en dehors de la selle, pour ne pas faire un soleil. Freiner est tout un art qu'il faut étudier et travailler, ça ne s'improvise pas. La moindre erreur a des conséquences immédiates, en générale pas très bonnes pour ton avenir.

Moins 4 au milieu des champs pour l'instant, grand soleil et peu de vent. J'hésite à sortir, j'attends que le soleil nous réchauffe tout ça et peut-être un 30 km cet après midi si le coeur m'en dit.

Tout à fait, les rares fois où je descends des cols, je conserve un filet de frein dans les virages rapides, et bien entendu de l'arrière. Pour moi, rien d'anormal à ce que les composants arrières s'usent plus que les avant, malgré l'apparente contradiction en terme d'efficience. L'avant est utilisé plus fort mais moins souvent, donc moins de frottements donc moins d'usure. La logique me parait évidente.

Nico, tu confonds freinage et ralentissement. Bon, ma moto n'est pas le bon exemple car le frein moteur est monstrueux et je l'utilise beaucoup, mais sur les motos qui n'ont pas cette caractéristique, il est plus intéressant de ralentir de l'arrière car le dosage est plus soft que l'avant, qui va avoir un impact plus important sur une perte de vitesse. En vélo, c'est un peu la même chose. Si tu dois rectifier ta vitesse à la baisse mais sans envisager de grosse variation de vitesse en terme de kmh, tu auras plus de finesse à l'arrière, ce qui te fera économiser de l'énergie pour la relance. De là l'emploi plus usité du frein arrière, d'où son usure plus prononcée.

Hélas non, le poids n'a pas grand chose à voir, c'est surtout le fait que la force motrice s'exerce sur le pneu arrière qui va l'user plus que l'avant. (oups désolé, répondu en même temps que Pierre)

Yes, pas une mobylette de tafiotte ça (-:

Avec ma BM, je fais presque tout au frein moteur, qui est monstrueux. En vélo pas de frein moteur fatalement, donc j'initie à l'arrière et je termine à l'avant. Mais comme expliqué plus haut, je ralentis plus que je ne freine.

Vous parlez de deux choses différentes: le freinage et le ralentissement. On est tous d'accord pour dire que le freinage, c'est l'avant qui fait le boulot. L'arrière va vous ralentir quand vous n'avez pas besoin d'un freinage, ou il va "initier" celui ci le cas échéant, Par contre si vous ralentissez avec l'avant qui est très puissant, vous allez galérer pour reprendre votre vitesse car la différence de vitesse est justement importante. Donc pour ralentir, on caresse l'arrière et on ne touche pas autant à l'avant. En montagne on combine les deux, en vallonné on a plus intérêt à ralentir de l'arrière pour ne pas être pénalisé à la reprise. Ceux qui font de la moto connaissent très bien la différence entre ralentir et freiner, et ils jouent avec l'avant ou l'arrière en fonction de la situation qui se présente, et qui est similaire au vélo.

ça me semble le plus probable, je ferai attention lors de ma prochaine sortie mais je sais que le ralentisseur arrière sert plus que le frein avant.

D'accord, mais comment explique tu la contradiction de l'usure plus importante du frein arrière alors?

Ah bin moi pas du tout. Au contraire, le frein avant va encaisser plus de contrainte que l'arrière, donc il devrait s'user plus vite. En moto par exemple c'est flagrant, ce qui explique que la plupart aient deux grands disques à l'avant et un tout petit à l'arrière.

Justement, qu'est-ce que tu vas encore t''encombrer l'esprit avec tout ce brol électronique qui va te dire comment rouler et redevenir performant? Laisse ça aux jeunes. Tu te connais, écoute ton corps et profite de tes belles années avant l'epahd, hahaha!!! Quant aux cols et aux montées en hiver, oublie. Si tu transpires une journée comme aujourd'hui tu vas le payer cher dans la descente. Moi j'évite tant que possible en tous cas.

Je me demande si ça ne vient pas d'une chose assez simple... pas sûr de ce que j'écris, mais voilà. En général on ralenti plus qu'on ne freine, et pour ralentir sans casser la vitesse, le frein arrière est bien plus pratique que l'avant. Peut-être faisons nous ce freinage sans nous en rendre compte, je ne sais pas. Moi je ne freine quasi jamais mais je sais que j'utilise beaucoup l'arrière pour des petits ralentissements ponctuels. Quand je vais en Alsace, je freine aussi de l'arrière pour ces ralentissement avant un freinage plus puissant de l'avant dans l'entrée des virages. Donc l'avant est sollicité plus fort mais moins longtemps.

Pas du tout. Plein nord pour moi c'est vers Beauvechain, et par là bas c'est la méga bouillasse après ce qui a draché la semaine dernière. Je ne vais dans cette direction que si la pluie n'est pas tombée depuis quelques jours, les tracteurs dégueulassent les routes de fou. Quant aux montées, nous n'avons pas les mêmes valeurs.

Oui je sais, mais là, face au vent j'aurais été jusqu'au bout du village et serais rentré dégoûté, soit 3 km. Tu imagines ce que Thrr Gmz aurait dit, déjà que le Franck me tombe dessus...z'êtes durs les gars.

Si j'avais su, j'en ai fait 47. J'aurais poussé 2 de plus.

Première sortie de l'année et j'ai bien morflé, oh d'jisus. Les 20 premiers km ça a été, vent de dos et soleil de face, un vrai régal. Je savais que le retour allait être une autre histoire, et de fait... A un moment, plaine toute plate plein vent nord est, j'étais littéralement saoulé, comme en état d'ivresse, pris par le froid. Drôle de sensation, on est au delà du froid, comme dévoré par un monstre qui t'extrait ta substantielle moëlle jusqu'à l'os, et l'os avec tant qu'on y est. Les 10 derniers km ont été infernaux, vraiment. 47 en tout, mais si j'avais su je serais parti pour plus court.

Pfff, c'est putain dur de ne pas être une tafiotte... je me demande s'il ne serait pas plus simple une fois pour toutes d'assumer son statut (-:

(puisqu'on en est là, et vous excuserez le hors sujet, j'ai résolu beaucoup de problèmes de cervicales grâce à ceci https://www.plum-art.be/oreiller-morpheus . c'est un peu cher mais vraiment très efficace)

J'arrive pas à trouver le courage... au secours.

-4 météo, -10 ressenti, j'ai fait une moyenne pour dire que, et puis voilà. Au secours, ça caille vraiment sévère, je me demande s'il est bien raisonnable de sortir le vélo avec de telles températures? Pour tes km ressentis: non.

Purée, mais c'est Byzance!