Arnaud BOURCIER

Lorsque je suis passé de l'alu au carbone (Lapierre Pro Alu à Lapierre S-Lite), j'ai gagné en rigidité et en confort vertical. Comme j'ai changé le vélo complet, ce n'est pas évident de faire la part des choses entre le cadre, les roues, les pneus et les périphériques mais le gain était flagrant même à mon modeste niveau...

Courage à toi Robert, ça va revenir progressivement. Avec Michel, vous allez pouvoir vous motiver ! 😉

C'est sympa de ta part de vouloir continuer à nous faire rire mais il faut savoir arrêter parfois... Histoire de t'enfoncer un peu, précise nous de quel côté du Ventoux c'était et pense à balancer ta vidéo hein ?!? 😆

Au-delà des conditions climatiques, j'ai constaté que plus j'étais entraîné (à mon modeste niveau), plus j'avais du mal à faire monter mes pulsations au maxi. Il me semble que c'est un principe de base. Un sujet peu entraîné a un cœur qui monte très haut et très vite mais pas longtemps. Un sujet bien entraîné a un cœur avec beaucoup plus d'inertie, le cœur monte moins vite mais il peut rester longtemps dans les tours. Peut-être Est-ce simplement la différence d'état de forme entre été et hiver qui explique ton cas ?

Je ne peux parler du frein à disques qu'en VTT et c'est un véritable enchantement. C'est un régal de dosabilité et puissance de freinage. Cela ne me fait pas descendre plus vite mais je maitrise bien mieux mon vélo tout en étant moins crispé sur les poignées de freins. Pour ne pas être incité à prendre plus de risques, il suffit de ne pas porter de casque... 😛

Exact, ce qui fait 3.5 mm d'écart pour une potence de 100 mm.

Pour info, j'ai dû changer en urgence mes manettes Ultegra 6600 l'été dernier pendant mes vacances. J'ai mis du 105 5700 et ça marche impeccable avec les anciens freins et dérailleurs toujours en 6600.

Qui dit vente par correspondance, dit que tu ne peux pas essayer avant d'acheter. Il faut donc faire très attention pour choisir la bonne taille, en te basant sur la géométrie de ton vélo actuel si tu te sens bien dessus. De nombreux retours sont positifs sur cette marque mais je n'ai pas testé moi-même.

J'ai juste vu le modèle sur le site Decathlon, je ne sais pas t'en dire plus sur sa disponibilité.

Puisque Joachim nous dit qu'il a raison, arrêtons de le contre-dire et voilà tout !! 😛

A mon modeste niveau de cyclotouriste "dynamique", je n'ai pas vu de différence flagrante entre des Mavic Aksium et Ksyrium Elite. Je précise que je suis plutôt léger (<65kg), peu puissant et que je roule essentiellement au train (28-30 de moyenne sur des sorties peu vallonnées de 80-100 km). Selon l'usage, la conclusion peut évidemment être différente...

Comme te le conseillent Michel et Gérard, une bonne base serait par exemple le B'Twin Alur 700 en Shimano 105 avec des roues Mavic Aksium. Ca explose ton budget actuel mais ça peut être une bonne solution si tu as le budget suffisant dans quelques mois. En dessous de 1000€ en neuf, tu ne verras pas de gain flagrant par rapport à ton vélo actuel mais ça tu l'as compris !! 😉

Ca fait partie du personnage. Ses conseils sont souvent très avisés et instructifs. Par contre, le moindre débat est à sens unique avec lui car il n'entend que très peu les arguments des autres. C'est comme ça, il faut s'y faire ou passer son chemin. 😉

Ne te fais pas d'illusion, un nouveau vélo ne te fera pas monter 3 km/h plus vite dans un col !! Par contre, tu auras le plaisir d'avoir un beau vélo qui t'incitera à te dépasser encore plus et donc tu avanceras plus vite parce que TU auras progressé. L'influence du vélo est toujours secondaire par rapport à son propre état de forme. 😉

Mon principal objectif est évidemment de rester en forme pour continuer le vélo et la course à pied en parallèle. Ensuite mes deux principaux objectifs sont un semi-marathon mi-février et l'étape du tour (une 1ère pour découvrir). Selon ce que ça aura donné pendant l'été, je ferai peut-être un marathon en octobre.

Petite sortie de 44 km ce matin pour profiter du soleil et évacuer les restes du réveillon. La route était verglacée à souhait dans les zones ombragées et la prudence était de rigueur. Pour pimenter le tout, certains rond-points étaient salés et d'autres pas... 😃

Je n'ai pas le coup de pédale de certains sur ce forum mais à mon niveau, je ne ressens aucun signe de fatigue de ma chaine (changements de vitesse nets et précis...) donc je ne change pas. Avant d'avoir cet outil, je faisais confiance à mon vélociste et quand il me recommandait de changer ma chaine, c'était au-delà de 10000 km donc pour l'instant, je ne remets pas en cause cet outil.

Tu as eu tes réponses au début de ton fil alors on s'est ensuite permis quelques petites digressions... 😛

Bonne année à tous 😄 Ma chaine actuelle (Shimano 105) en est à 11000 km et l'outil ne rentre toujours pas en position 0.075mm. En général, je change ma chaine entre 12000 et 15000 km. Je précise que je roule quasi exclusivement par temps sec, que j'évite énormément les croisements de chaine, que je roule plutôt au train et que je suis léger. Pour l'entretien de ma chaine, c'est un nettoyage tous les 500 à 1000 km.

Sur l'étape du Ventoux 2013, le grupetto est arrivé à 30' après Froome d'où mes estimations du 39/28 à 70 tr/min dans les pentes à 10%. Bien sûr que les pros sont un autre monde que les cyclosportifs mais dans certaines conditions particulières (donc rares), je souhaite juste montrer qu'un 39/28 n'est pas débile même pour eux. La plupart du temps en montagne, on est d'accord qu'un 39/25 suffit largement à un pro même non grimpeur. 😉

"donc braquet plus gros qu'un grimpeur qui filoche, mais toujours plus petit que ceux qui vont jouer la gagne." => Donc ceux qui jouent la gagne sont en 39/21 à 23, le grupetto est en 39/25 et le grimpeur qui filoche en 39/28 ? Question subsidiaire, c'est quoi un grimpeur qui filoche ? 😳 A propos, le grupetto est monté à ~1200m/h dans le final du Ventoux en 2013. Donc ça fait 12 km/h dans les longues pentes à 10% soit à peine 70 tr/min avec un 39/28. Impressionnant comme fréquence de pédalage même pour des non grimpeurs ou malades...

"en alpi, mis à part un strike avec des pierres (et encore, libre à toit de ne fréquenter que des parois saines), la gestion du risque dépend de ton appréciation personnelle." Oui c'est vrai en grande partie. Concernant le risque d'avalanche, on peut le cerner dans les grandes lignes mais le risque 0 n'existe pas. On est hors sujet mais je serai curieux de connaitre le nombre d'accidents en alpinisme par rapport au nombre de pratiquants et comparer ce ratio à celui obtenu en cyclisme. Enfin on est d'accord pour dire que dans tous les cas, la gestion du risque dépend de son appréciation personnelle quelle que soit l'activité et que chacun ne place pas le curseur au même endroit.

Tu démontres que nous n'avons pas tous la même vision du risque. Dans mon cas, je juge que le cyclisme reste acceptable car moins risqué que l'alpinisme (comme le rappelle Jacques). C'est vrai que l'accident peut aussi arriver à vélo comme certains du forum l'ont hélas vécu mais la probabilité est plus faible. Les accidents domestiques sont évidemment fréquents puisque tout le monde y est confronté alors que le nombre de pratiquants d'alpinisme est bien dérisoire... Chacun est libre de faire ses choix en son âme et conscience mais il faut aussi accepter le regard des autres. Brigitte démontre que c'est tout à fait faisable.

Je n'ai aucun argument à ma disposition pour aller dans ton sens ou celui de Joachim pour le braquet utilisé par les tous meilleurs donc joker. 😛 Si Froome utilise une 11-28, ce qui m'interpelle c'est le trou d'étagement en fin de cassette. Au niveau des tous meilleurs lors des moments cruciaux, cela doit être délicat à gérer un écart de 3 dents (25 à 28).

"continuer à faire de l'alpinisme quand ma fille était en bas âge était hors des normes admises aussi" Je ne sais pas si c'est uniquement une question de normes, c'est aussi une question de responsabilité et d'acceptation des risques. Attention je ne porte aucun jugement sur tes choix, personnels par définition. J'ai aussi pratiqué l'alpinisme (à un niveau très modeste) avant d'être père. Avec la paternité, je n'ai plus accepté les risques de la haute montagne (avalanches, crevasses, chutes de pierre ou sérac...) et je n'y ai jamais remis les pieds sans que cela me manque. J'ai considéré que ma vie était trop importante pour ma nouvelle famille et que je devais prendre moins de risques. Qui subviendrait aux besoins de mon foyer si je disparaissais ? Par rapport à ma conception de la vie, j'ai effectivement du mal à comprendre ton choix mais comme je ne prétends pas détenir la vérité, je m'abstiendrai bien de te juger. 😉