Nicolas JOARY

Pierre, je n'y connais pas grand chose, mais je lis assez souvent tes interventions. Il me revient que tu parles assez souvent des progrès réalisés par les fabricants ; notamment dans la conception des cadres carbone qui seraient devenus plus confortables. En comparant l'effet positif sur la vitesse apporté par les vélos "aero" récents par rapport à des vélos vieux de dix ans, est-ce que le progrès en confort ne joue pas autant que ceux apportés par une meilleure pénétration dans l'air ? Et est-ce que la position du cycliste est restée la même ?

Bel arc-en-ciel sur Nyons ce matin, temps venteux avec le ciel qui se dégage de plus en plus au fil des heures. Nous avons sorti les bottines cet après-midi pour une rando sur les hauteurs, à Aubres et aux alentours. Nombreuses haltes pour des photos, papoter et boire un coup. Avec ma femme, c'est comme ça et ça fait toujours du bien de se retrouver en couple dans la nature, près d'un torrent ou une cascade ; ou dans un vieux village perché vide de touristes en cette saison. Demain, ce sera certainement le vélo et chacun pour soi !

Y a pas la cote d'Alain Philippe ?

Avec un dérailleur à chape longue ou un road link.

Dans beaucoup de voitures à hayon, il est possible de rentrer un vélo sans enlever la roue arrière. Juste la roue avant. Si c'est pour entrer le vélo en entier, il faut viser les "ludospace" genre Caddy, Partner, Kangoo...

Alain Philippe !

Il avait plu cette nuit et quelques petites averses encore ce matin. Après le casse-croûte de ce midi, des éclaircies et rien de très menaçant à court terme m'ont incité à sortir la bicyclette. D'abord une dizaine de kilomètres le long de l'Eygues avec ma Dame (comme on dit ici), puis nous nous sommes séparés et, pendant qu'elle prenait le chemin du retour, je suis parti vers Condorcet et j'ai grimpé le Col de la Sausse depuis St-Ferréol et gorges de Trente Pas. Première montée dans ce sens-là pour moi. C'est 6,5 km très réguliers à 5-6% de moyenne, donc plutôt facile même si j'avais le vent (modéré) contre moi. Je suis ensuite redescendu par le même chemin, alors que le ciel commençait à s'assombrir. * Schtroumpf, c'est une chouette balade à faire. La montée avec le torrent qui cascade à droite en contrebas est vraiment très agréable. Et en mars, il y a de l'eau ! Pour redescendre depuis le col, rien de technique, juste deux ou trois épingles en haut, puis c'est roulant, sinueux mais avec une bonne visibilité, et grisant le long des rochers abrupts. On peut se faire plaisir et, comme il y a très peu de circulation à cette époque de l'année, les virages sont faciles à couper. C'est la première fois depuis longtemps que je trouve que 42/11 est un peu trop court ! Au total 48km et 623m D+, je suis rentré sous les premières gouttes de pluie !

Elle a été récemment refaite, il me semble, la rue du petit try...

La réponse de Thierry correspond à mon expérience. J'ajoute qu'il est possible de configurer l'appareil pour des profils d'activités différentes (route, gravel, statique, par exemple), mais tu peux aussi configurer trois profils "route" différents. Le premier qui avertit quand tu quittes le parcours sans recalculer (dans ce cas, tu fais demi-tour pour reprendre), utile par exemple si tu suis un parcours organisé par un club ; le second qui recalcule systématiquement ; le troisième qui avertit et demande approbation. Je n'ai pas tout essayé, car j'utilise déjà un des profils pour la rando pédestre et un autre pour du statique à la maison ; ce serait laborieux de reconfigurer à chaque fois. Il y a beaucoup de possibilités et, au début, j'avoue avoir pataugé un peu.

C'est pour ça, alors, que quand on est crevé on peut dire qu'on a un coup de pompe ?

Mauvais hier à Nyons et Vaison, vent en rafales et averses. Cette nuit, j'ai même vu un éclair et ouï le tonnerre. Aujourd'hui, c'est plus calme, le ciel se dégage, on voit du bleu, le soleil brille par intermittence. Pas encore prêt à sortir le vélo, mais à pied, pourquoi pas ?

Une chose que j'oublie souvent de faire, mais qui pourtant facilite le mouvement (en tout cas pour mon physique à grandes guibolles), c'est d'incliner le vélo vers moi avant de l'enfourcher, surtout quand je suis du "mauvais" côté.

On a presque toujours un côté de prédilection pour enjamber le vélo. Probablement aussi question de gaucher ou droitier... Je monte de préférence par la droite, mais le fais aussi de temps à autre par la gauche. Par contre, pour descendre, c'est par la droite. Par la gauche, je me suis déjà retrouvé sur le c*l. Non seulement ça fait mal, mais quand quelqu'un assiste à la scène, c'est un grand moment de solitude.

Nord qui rit, Sud qui pleure. Pas de vélo pour moi aujourd'hui, temps couvert sur Nyons, venteux et avec des averses. Nettoyage et lubrification de la monture, en attendant de meilleures conditions. Balade pédestre à Crestet. Encore un vieux village pittoresque avec vues imprenables sur le Ventoux et les alentours.

🤐

Profitez bien du soleil ! Ici, dans le sud, ce sera probablement moins réjouissant.

Les conditions météorologiques pourraient aussi brouiller les cartes.

48 km et 319m D+ pour aller voir passer les coureurs de Paris-Nice du côté de Sainte-Jalle. Ciel ensoleillé mais vent bien présent. Les routes à l'ombre étaient fraîches. Gentil petit parcours avec une pause au milieu !

Aujourd'hui, ils n'ont apparemment pas forcé le tempo. J'étais au bord de la route quelques kilomètres au-delà de Ste-Jalle, le peloton était revenu à moins d'une minute du groupe de 6 échappés (qui, je pense, en avait deux d'avance au pied du Col de la Sausse). Cela roulait tranquille (ce qui veut encore dire vite pour moi), sans doute parce que les échappés se sentaient proches d'être repris et le peloton guère pressé de le faire. Je suis rentré tranquillement à Nyons (24km), j'ai vu qu'il y avait encore une vingtaine de secondes d'écart. À l'arrivée, Kooij s'impose au sprint.

Et m*. J'aurais mieux dû revoir mon vocabulaire et utiliser "gravillonneux".

Je dirais que vieillir n'est pas anormal et qu'il faut faire avec quand on ne veut pas mourir jeune.

Une nouvelle belle journée sur Nyons et les alentours, malgré la fraîcheur du vent. 51km et 725m D+, pour une boucle vers Les Pilles, Condorcet et Saint-Ferréol (une partie en sens inverse de la route de l'étape de demain dans la course Paris-Nice), mais sans grimper au Col de la Sausse. À la place, très chouette montée, sur une petite route tranquille et récemment asphaltée, vers Eyroles. Descente ensuite vers Sahune (revêtement plus ancien et graveleux de ce côté), avec également de beaux points de vue, avant de prendre la route de Montréal-Les-Sources. Petit patelin bien entretenu, les habitants bénéficient de jolis panoramas sur la vallée. Demi-tour vers Sahune, passage à Curnier (j'irai là demain voir passer les coureurs) et retour à Nyons toujours sous le soleil mais dans un vent qui fraîchit encore. Vraiment facile de trouver la motivation pour sortir, dans cette belle région aux routes tranquilles et en bon état, aux villages pittoresques, aux vues imprenables et au soleil généreux !

Assurément. Je me souviens avoir entendu Lucien Van Impe raconter qu'à certaines périodes, il s'entraînait comme ça. À l'époque, le cyclisme professionnel payait nettement moins bien et je présume que les stages à l'étranger n'étaient pas à la portée de tous.

J'ai déjà fait ce type d'exercice, sur des pentes encore plus courtes près de chez moi en Hainaut. Répéter, ce n'est effectivement pas rigolo, mais je n'ai pas trouvé cela ennuyeux non plus. Le souci, c'est qu'il faut redescendre à chaque fois, ce qui permet de récupérer.

Un truc que nous avons remarqué hier, c'est que le temps peut changer très vite et qu'en mars, ça peut devenir dangereux par endroits. Hier, donc, nous étions à Buis-les-Baronnies (en voiture) pour des visites. Étant venus par Vaison, nous sommes repartis vers Nyons via le Col d'Ey. À 2 bornes du sommet, le temps s'est assombri, il s'est mis à neiger et le thermomètre a dégringolé de 9 à 1°C. Nous avons serré les fesses dans la descente vers Ste-Jalle, les pneus "été" ne sont pas rassurants sur une route en lacets dans ces conditions climatiques ! Édit. : À Nyons, à notre retour, plein soleil et petit café en terrasse !