Nicolas JOARY

J'en ai les dents qui claquent !

C'est dur de la couenne, un sanglier ! Oui, je ne vais plus mettre trop de photos. Mais j'aime bien en prendre, c'est si joli. Et puis, ça me donne un prétexte pour faire halte dans une montée de col 😁.

Je me souviens d'un hiver où il faisait trop moche et sale (routes pleines de sel après la fonte des neiges) pour le vélo. Je m'étais mis à la CàP. Avec optimisme parce que je me pensais en bonne condition. Qu'est-ce que j'ai souffert des muscles de l'avant des jambes ! La CàP sollicite d'autres muscles et différemment. Avec le ski, ça doit être vache aussi ! La marche en montagne et les escaliers, c'est moins difficile pour moi !

Oui, oui, pas de panique, c'est du givre sur des gravillons. Je n'ai pas testé l'adhérence, mais en montant c'était sans souci ; puis j'ai roulé sur des œufs en redescendant. Je découvre la région en hiver : petites gelées au sol, du soleil dans un ciel tout bleu, des températures fort variables suivant l'exposition. Au soleil et à l'abri du vent, c'est quinze degrés de plus qu'à l'ombre dans des gorges où, le vent aidant, le froid ressenti est surprenant. Pays de contrastes ! Cela change de la grisaille du Nord.

Quelques articles intéressants sur ce blog bien connu ...

Parti vers 11h pour une petite boucle de 41km (536 D+) autour de Saint-Jaume et Garde-Grosse, par le col de la Croix-Rouge (il y a bien une croix là-haut, mais le seul truc rouge était mon vélo)... ... avec en passant un petit détour pour monter vers Montaulieu et en redescendre. J'ai pensé aux strade bianche, à certains moments... En descendant et malgré les gants de ski, il fallait du doigté sur les manettes de freins.

C'est exactement cela. J'ai aussi des feux flashy et j'ajoute parfois un gilet jaune (je le mettais toujours quand je vélotaffais). C'est super, mais quand le conducteur est distrait au point de ne pas regarder devant lui, il n'y a plus grand chose à faire. Un mini-rétro en bout de cintre et des oreilles aux aguets, ça peut aider à sentir arriver le danger.

Je ne serais pas étonné qu'on ferme.

Notre société consumériste est faite de gens qui achètent des choses inutiles ou, à tout le moins, superflues. Quand, par exemple, on voyage à vélo en emportant avec soi l'indispensable, on se rend compte à quel point nos besoins réels sont limités à peu de choses. Le reste, c'est du confort, du luxe, du superflu, de l'inutile, du paraître... etc.

Quand je vois les soldes et les occasions récentes, les prix me paraissent encore très élevés. C'est dire de quels délires on revient ! Le Monde n'est plus le même depuis la récente pandémie. Des produits se sont arrachés à des prix tels que les marchands eux-mêmes ne les rêvaient pas. Et dans presque tous les domaines. Côté vélo, l'occasion était plus chère que le neuf puisque ce dernier était indisponible de stock ; et c'était pareil pour les pièces détachées. C'était presque du marché noir ! Les vendeurs se sont aperçus que les gens avaient du fric. Pas tous les gens, mais quand même une bonne partie de la population. Le budget vacances passait dans autre chose. L'épargne rapportait des clopinettes, donc autant dépenser ! On en est revenus, mais pas complètement. Ceux qui profitaient de la loi de l'offre et de la demande ont à présent du mal à abaisser leur niveau de vie. Ce n'est plus comme avant. Les sur-stocks qu'on solde maintenant, c'est typiquement le phénomène de soldes : des prix barrés qui peuvent donner à l'acquéreur la certitude, l'impression ou l'illusion de réaliser une bonne affaire. Pour moi, c'est encore de l'illusion.

Oui, mais moi d'abord, veux-tu ? (Une petite aussi. Une grande, j'ai pas les moyens.)

C'est sûr qu'à moins d'être Obélix, mieux vaut se méfier des sangliers.

Temps toujours ensoleillé sur la Drôme Provençale. Je m'aperçois que la Belgique bénéficie d'une bonne passe météo, c'est assez rare ces dernières semaines et l'occasion de m'en rejouir pour ceux qui sont restés au pays pendant que je les abanbonnais lâchement pour des cieux plus cléments. Mon escapade d'aujourd'hui m'a conduit à Rosans (encore un de ces villages médiévaux perchés), où rien de spectaculaire n'était à voir mais où la sympathique patronne du bar-restaurant sur la place m'a servi un bon café-crème dans un coin ensoleillé de sa terrasse. J'en avais besoin, après les longues minutes à pédaler à l'ombre dans les gorges de St-May, dans un vent frais du nord souvent défavorable, sur la D94 large mais très peu fréquentée en ce samedi de décembre. Retour par le même chemin, cette fois en faux plat descendant et vent essentiellement dans le dos. 86 km et 570 D+. Pas trop de dénivelé, donc, mais j'étais quand même cuit en fin de parcours.

Je savais pas qu'il y avait des mi-temps en cyclisme. On n'arrête pas le progrès. Si j'étais voleur, je voudrais m'appeler "Le Progrès".

Pas beaucoup d'eau du côté de Nyons. Nous avons fait une petite rando sur les hauteurs de Venterol, puis en direction de la Montagne de Vaux, mais sans aller jusqu'en haut, hélas ! Nous n'étions pas équipés pour les passages de gués, très dangereux à pieds nus (quand on ne veut pas tremper les bottines). Et puis, l'eau est très froide et le soleil manque pour réchauffer l'atmosphère au fond de gorges étroites aux flancs abrupts.

Je ne comprends pas très bien cette notion de "haut de gamme" en matière de vélo. Je présume que plus c'est haut en gamme, plus c'est cher. Est-ce qu'un vélo "haut de gamme" est nécessairement un vélo axé sur la performance ? Auquel cas je comprends qu'il faut un certain niveau pour en exploiter tout le potentiel ; et que faute de disposer dudit potentiel, la machine risque d'être perçue comme inconfortable. Existe-t-il des vélos "haut de gamme" orientés vers le confort, l'agrément de roulage ? Ou sont-ce obligatoirement des machines de compétition qu'on trouve au catalogue si on ne s'oriente pas, quand on dispose de bons moyens financiers, vers le "sur mesure" ?

Faut quand même supporter la flotte envoyée par ceux qui sont devant. Ou alors assurer tous les relais.

Ce serait dommage de ne pas franchir la barre ! Je reste admiratif. Je n'ose calculer le nombre d'heures qu'il me faudrait passer sur le vélo pour atteindre cette distance (mais mon allure est beaucoup plus touristique que la tienne)... Bravo !

Jusqu'au fond du jardin et retour ?

Le mistral était présent ce matin sur la vallée du Rhône, mais peu sensible à Nyons (on dit même qu'il n'y a pas de mistral ici, juste le pontias). Alternance de nuages et d'éclaircies pour le marché matinal, qui s'est achevé sous le soleil. J'ai enfourché le vélo en début d'après-midi, empruntant la route de Gap vers Curnier, pour bifurquer à gauche avant Sahune en direction d'Eyroles. Une très belle montée de 4,4km à 5,5% de moyenne et maximum à 12%. J'avais déjà parcouru ce tronçon dans l'autre sens depuis St-Ferréol-Trente-Pas, les deux versants sont très beaux, sur une bonne petite route presque sans circulation automobile. Juste avant St-Ferréol-Trente-Pas, j'ai pris la route du Col de Chaudebonne. Une montée de 9,5 km (moyenne 6,2 ; maximum 15,2) qui démarre en douceur pendant trois kilomètres. Du bon faux plat montant. Ensuite, la pente s'accentue pendant plus de 6 km, jusqu'à une altitude de 1040m environ, juste avant d'arriver dans une sorte de hameau ou lieu-dit nommé "Brésil" sur certaines cartes. La petite route asphaltée est en bon état, il faut juste être très attentif aux chutes de pierres, des éclats parfois assez tranchants jonchent la voie. La déclivité est de l'ordre de 10-12% la plupart du temps. Avec le mistral bien présent et par endroits de sérieuses rafales, ce n'était pas une montée facile. L'été au soleil, ça doit cogner dur compte tenu du peu d'ombrage. Une fois là-haut, pas d'autre option que le demi-tour. Et c'était encore plus impressionnant à descendre qu'à monter, surtout pour les sorties de virages à négocier prudemment en prévision des coups de vent ! On ne rigole pas avec le mistral. Une fois à St-Ferréol-Trente-Pas, j'ai repris la direction de Nyons, dans un vent favorable mais frais. J'ai fini avec des doigts et orteils engourdis par le froid. (Aucun souci par contre avec le casque CairBull à visière, qui abrite très bien les yeux et les lunettes de ville). Au total 57km et 1042m D+. Ce n'est plus la grande forme, mais la région est bougrement motivante ! 😍

Franck, tu es un cas. Toute règle souffre au moins une exception. 😂

Tu vieillis vraiment quand tu as moins de dents en bouche que sur le plus grand pignon de la cassette de ton vélo. 🤪

Pas de bicyclette pour moi aujourd'hui, mais une petite rando pédestre au Col du Pontias, avec ma Dame de Cœur. Encore une belle journée en Drôme Provençale, les hauteurs de Nyons sont plaisantes en toute saison !

Et ne penses-tu pas que la différence chronométrée (plusieurs fois) sur les parcours habituels avec un vélo plus léger soit essentiellement due aux sensations du cycliste ? Un vélo lourd donne une impression de paresse, est plus difficile à lancer et relancer, mais si le parcours comporte peu de relances, il me semble que le gain sera principalement dû à l'envie de "taper dedans", bien plus présente quand le vélo est léger et nerveux. Bien sûr, il y a aussi les côtes, où le poids joue davantage, mais une crevette dans mon genre n'est pas plus rapide en descente sur un vélo qui pèse trois kilos de moins. Au contraire ! Et puis, faut avoir du bien vallonné à se mettre sous les pneus...

Le crédit n'est intéressant que dans la mesure où il permet d'acquérir un bien qui gardera de la valeur et dont cette valeur devrait croître avec l'inflation. L'exemple classique est l'habitation. S'il faut attendre d'avoir épargné avant d'acheter, c'est presque impossible car l'épargne rapporte si peu que l'inflation va trop vite pour nos économies. Par ailleurs, les placements qui peuvent rapporter sont à risque. L'exemple-type de truc qui s'achète très souvent à crédit, c'est la bagnole, parce qu'on est persuadé de ne pouvoir vivre sans. Or, c'est un gouffre à pognon. Il n'y a que dans le cas où notre voiture est notre gagne-pain qu'elle est un investissement.