Nicolas JOARY

Cela m'a surpris. Elle n'a pas eu le moindre geste du bras ou de la main. Elle a passé la ligne comme si elle terminait toute seule à plusieurs minutes des meilleures. Étonnant quand un vainqueur n'extériorise pas ses émotions ! Je pense qu'il est normal qu'un compétiteur exprime sa joie. La pression est souvent intense, les sacrifices pour arriver là sont importants ; la joie et le soulagement sont souvent à la hauteur de tout ça. Tant que les gestes sont respectueux d'autrui, ils ne me dérangent pas.

Belle montée, le Col de la Coche, à voir le profil ! La qualité du revêtement, si elle n'est pas bonne, peut sérieusement accentuer la difficulté de ce genre de bosse.

Très belle fin de course !

Dommage. Sa présence aurait été intéressante, même si elle aurait corsé les choses pour Remco. L'explication de son absence m'avait échappé.

Les températures ont nettement baissé en Drôme Provençale, mais ça "tape" encore bien aux heures chaudes avec plus de 30°C. Je suis parti vers 8h30 pour une de mes boucles favorites entre Nyons, Condorcet, St-Ferréol-Trente-Pas, La Paillette, Vesc, Crupies, Bouvières et de nouveau St-Ferréol pour rentrer à Nyons. 72km/955m+. Un bon petit vent du Nord (une vingtaine de km/h) a corsé la majeure partie du parcours ; il faisait même étonnamment frais dans la descente du Col de Valouse en direction de La Paillette ! La lavande est coupée presque partout, ça sent encore très bon la récolte. Bon été à tous !

La nervosité de Remco en fin de course (et encore plus après sa crevaison), ses gestes explicites pour réclamer qu'on l'informe des écarts, montrent à quel point ces pros sont accoutumés à l'oreillette et aux infos quasi instantanées qu'elles leur permettent d'obtenir. Je pense que Pogacar aurait davantage couru "à l'instinct", en se retournant de temps à autre et en appuyant sur les pédales sans s'énerver aussi ouvertement. Au fait, pourquoi n'est-il pas venu ? Sur sa forme, il aurait pu être parmi les meilleurs, sinon le meilleur. Les JO, c'est tous les 4 ans seulement. Une belle distinction qui risque de manquer à son palmarès... Il nous prépare la Vuelta pour un triplé historique ?

Nous sommes un peu moins hystériques en Belgique, mais tout aussi partisans. La grosse différence qui m'a frappé depuis que j'habite en France, c'est le fait de passer presque sous silence les performances des "autres". J'ai par exemple entendu aux infos des commentaires dithyrambiques sur la victoire française en triathlon féminin. Chez les hommes, le commentaire et les images portaient sur les deux Français se disputant le bronze. Pas un mot sur les autres médaillés. Pareil avec le clm cycliste. Les images et commentaires ont été interrompus et remplacés par ceux du tennis de table, pas un mot ni une image du podium, même pas mention des noms des médaillés. À part cette particularité, il me semble que nous sommes, en Belgique, tout aussi partisans.

En quelle année les épreuves cyclistes olympiques ont-elles été ouvertes aux professionnels ?

J'ignorais que Van Aert était tombé. Cela m'avait semblé bizarre de ne pas le voir parmi les poursuivants sur la fin alors qu'il avait, comme Laporte, bien joué la tactique d'équipe (particulièrement en contrant derrière MVDP). J'ai cru qu'il avait terminé en roue libre, tant il était loin à l'arrivée. J'espère qu'il n'est pas trop marqué par sa chute. Année malheureuse pour lui au plan individuel...

Ils étaient tous bien cuits à la fin. Madouas qui a très courageusement et méritoirement tenu le coup, mais les autres derrière qui n'avaient même plus le jus pour essayer de contrarier Laporte (qui avait couru intelligemment dans le final). Je ne sais pas si Remco était cuit, mais il fut impressionnant en gardant encore une minute d'avance en dépit de sa crevaison. Bonne course aussi de Wout et Julian, qui ont bien collé aux basques de MVDP.

La descente permet de monter suivant qu'on la prend dans un sens ou dans l'autre. Toutefois, monter à 65 km/h, Pogi lui-même n'y parvient pas encore. Mais il y travaille.

En voyant ta FC moyenne et les commentaires indiquant ton manque d'endurance et, probablement, une méthode d'entraînement à améliorer (pour cela, je suis très peu compétent, mais tu trouveras ici d'excellents conseils et suggestions), je me demande si tu n'es pas sujet à de l'arythmie cardiaque à l'effort. Ce genre de phénomène peut donner des FC moyennes anormalement élevées et une sensation d'épuisement (les arythmies cardiaques diminuent la fraction d'éjection ventriculaire ou, dit autrement, l'efficacité du pompage). Ce n'est peut-être pas ça, mais ça vaut la peine de t'en assurer car, si c'est le cas, c'est insidieux et le meilleur des entraînements n'y fera rien.

Je te crois volontiers ! Il n'y a pas que l'IMC. C'est vrai que quand ça grimpe, la masse prend davantage d'importance. Ici, dans les Baronnies Provençales, les frites que je vois dans les cols sont, en très grande majorité, de la catégorie allumette plutôt que de la catégorie rustique. 😂

90 kilos pour 165cm ou 185cm, c'est toujours 90 kilos, en effet, mais ça donne quand même un IMC différent. Édit. : Grillé par Jean Naymar.

Certains cyclistes les changent quand ils sont vraiment très usés. J'ai déjà vu quelques photos... Je ne pense toutefois pas que ceux-là roulent beaucoup en montagne, à moins d'être du genre trompe-la-mort. J'inspecte très souvent mes pneus, à la lampe frontale et avec une petite pointe pour en enlever les bouts de verre et de pierre qui pourraient, sans cela, se frayer un chemin plus profondément. Le pneu qui a éclaté récemment, j'ignore à cause de quoi, était encore en bon état. J'ai dû rouler sur quelque chose qui en a percé d'un coup le flanc, ça a fait "tching", bruit métallique bref, et la chambre a d'emblée subi deux ou trois "pincettes". Le temps d'essayer de m'arrêter et de finir dans les ronces et les cailloux ; le pneu était irréparable. Heureusement, moi, je l'étais encore.

Tout récemment avec l'éclatement du pneu arrière (heureusement, l'arrière), j'ai fini dans le bas-côté. C'était des cailloux et des ronces, donc des égratignures aux jambes et un hématome à l'épaule. S'il y avait eu le ravin ou un gros rocher... ☹️

Parti tôt ce matin sous un ciel nuageux et temps lourd. 62km/701m+ en passant par Sainte-Jalle, le Col d'Ey et Buis-les-Baronnies (jour de marché - touristes partout). Le soleil s'est montré vers 10h seulement. Ici, vue depuis le Col d'Ey, ciel bien encombré. Le cycliste que l'on voit là est parti du Col après moi et m'a dépassé à vive allure dans la descente. Il en est qui n'ont pas froid aux yeux, même quand ils sont, comme celui-là, plus âgés que moi ! Je suis du genre prudent en descente. Le pessimiste est souvent un optimiste qui a l'expérience...

Certains diront qu'on a toujours fait comme ça ! Quand je vois à la télé les étapes du TdF où les coureurs grimpent des cols de 20km en plein cagnard... Nous, nous sortons à la fraîche et essayons de rentrer pour l'apéro de midi ! Nous emportons nos deux bidons, en parvenant parfois à les remplir en chemin, et basta ! Pas de moto-ravitailleuse ni de voiture-suiveuse. S'ils roulaient aussi "à la fraîche", je comprendrais ; mais je suis un lève-tôt ! Pas sûr que le téléspectateur moyen apprécie un nouvel horaire avec arrivée pendant qu'il est au turbin ou encore dans son plumard !

Pareil en Drôme Provençale. Nuageux et lourd ce matin. Le soleil a vraiment percé vers 10h. Il y a du vent. À l'ombre, c'est agréable (juste mettre un poids sur les serviettes de table ou les coincer sous l'assiette - pas de souci en revanche pour le verre de rosé).

Nous avons connu ces circonstances il y a quelques années (plus d'une dizaine, le temps passe vite), du côté de Fréjus où nous étions en vacances. Températures très élevées, vent soutenu et incendies ; et c'est effectivement stressant !

Nous sommes partis tôt également, Chérie et moi, pour une petite balade de 42km et 369m+. Il faisait quand même très agréable, nous avons pris notre temps, surtout dans la montée vers Arpavon. Un crochet par Sainte-Jalle, trop chaud déjà pour nous lancer vers le Col d'Ey, Chérie a préféré un demi sans faux col en rentrant à Nyons ; et moi un p'tit blanc. 😋

La flemme et moi... 😂

Les dates et moi... 🤕

Canicule. Même pas l'énergie pour écrire...

Il n'avait pas pris un peu de poids, à l'époque, LeMond ? Le plomb, c'est lourd !