Nicolas JOARY

Les bêta-bloquants n'abaissent pas artificiellement le rythme cardiaque. Ils l'empêchent de monter. C'est la même chose ? Oui, peut-être, mais en réalité c'est différent. La montée du cœur en rythme est destinée à favoriser la circulation sanguine et accélérer les échanges qu'elle permet au sein de l'organisme. Prendre un bêta-bloquant pour faire du sport, c'est empêcher tout simplement le cœur de monter en régime et, en conséquence, l'empêcher de travailler comme l'exige la pratique sportive. Si c'est un produit dopant, il faudrait qu'on m'explique par quelle magie.

C'est l'histoire du jeune athlète qui rentre fièrement chez lui avec au cou la belle médaille remportée aux JO. Sa maman hausse les épaules et lui dit : - Tu sais, les chiens aussi ont une médaille !

Oui, j'ai toujours mieux roulé sous la pluie pour autant qu'il ne fasse pas froid. La composition de l'air est probablement un peu différente, mais je ne suis pas scientifique et j'ai la flemme de chercher... 😜

Un GPS avec écran tactile, c'est moins de boutons, et ceux qui sont présents sont très peu utilisés.

Je le fais quand c'est nécessaire. Cela dépend essentiellement du nombre et importance des sorties ainsi que des conditions météo.

Il faisait beau ce matin sur Nyons en direction de Rémuzat en passant par les Gorges de Saint May... ... mais le ciel s'est montré de plus en plus menaçant du côté de Rémuzat. J'ai scruté le ciel et les rochers, mais les vautours s'étaient déjà planqués. Moins sage, j'ai poursuivi vers le Col de Pré Guittard ; et il s'est mis à pleuvoir doucement pendant la montée, alors que quelques coups de tonnerre roulaient dans le lointain. J'ai passé Arnayon, puis me suis abrité quelques minutes près de l'église de Gumiane... ... en face de laquelle, de l'autre côté du carrefour, trônait ce panonceau : C'est vrai qu'il fallait en manquer un peu pour repartir dans le Col de Lescou, alors que la pluie s'intensifiait. Heureusement, il ne faisait pas froid, c'était rafraîchissant et ma respiration était plus aisée et mon rythme plus soutenu que dans le cagnard habituel en cette saison. La descente vers Bouvières, je l'ai effectuée prudemment, sur une route détrempée, mais la pluie cessait déjà en dépit de quelques coups de tonnerre toujours présents. Après une courte pause à Bouvières, j'ai redémarré vers le Col de la Sausse, la route séchait déjà et, dans la descente, le soleil était de retour. J'ai retrouvé Chérie à Nyons, où il avait plu un petit peu, après un parcours de 80km/1010m+ (d'après le Garmin Edge ; mais, compte tenu de l'orage, il y a peut-être une petite distorsion). Nous avons pris l'apéro sur la terrasse. Note : J'avais effectué ce parcours dans l'autre sens le mois dernier, avec le Col de la Croix Rouge en supplément ; et la descente du Pré Guittard m'avait impressionné. Dans l'autre sens, la montée m'a toutefois paru plus facile que je l'imaginais ; c'est très roulant (dans des gorges spectaculaires), les pentes sont entre 3 et 4% la plupart du temps, avec un bref passage à 8-9% au début et dans l'avant-dernier des 9km de montée. Piètre descendeur, je suis davantage impressionné par les descentes que par les montées !

C'est pour cela que tu n'es pas coureur cycliste professionnel ! 🤪

Joli !

C'est de toute façon plus joli en automne. Et avec moins de touristes (ici dans les Baronnies, en tout cas).

[sarcasm] Je suis persuadé que certains font des vœux pour une disqualification du vainqueur de la course en ligne cyclistes pour messieurs. Je ne sais plus très bien son nom, mais les médaillés d'argent et de bronze, Madouas et Laporte, qui à l'évidence n'ont pas triché, pourraient récupérer leur dû. [/sarcasm]

C'est ce qui m'a frappé, bien davantage qu'un "chauvinisme" verbal que l'on trouve dans bon nombre de pays. La tendance à abandonner le reportage s'il n'y a pas de Français bien placé. Les images et commentaires sur la course en ligne cyclistes des dames, par exemple, ont été longuement interrompus sur France TV pour diffuser en direct une interview de deux basketteurs français. Et j'ai mentionné précédemment l'abandon pur et simple du reportage en direct sur le clm masculin, sans même revenir ensuite sur le résultat.

Son secret ? Des cuisses de grenouilles (sans beurre à l'ail) au petit déjeuner.

En plein air, pas de souci, mais gare aux drones. En salle, il y a de la marge, mais, comme les records sont faits pour être battus, les architectes du futur devront songer à ça.

Je ne connais pas toutes les applis, mais ma préférée pour tracer un parcours est OpenRunner. Les chiffres donnés sont réalistes comparés au barométrique du Edge en fin de sortie. Rien à voir avec les énormités données par Connect. Donc, non, elles ne sont pas toutes à la ramasse.

😳

Curieusement, d'après ce que je constate moi-même et ce que j'en lis, c'est l'application Garmin Connect qui est à la rue pour l'affichage du dénivelé lors de l'élaboration du parcours, qu'il soit élaboré avec Connect ou transféré d'une autre application, alors que le GPS lui-même donne les bons chiffres après avoir suivi le parcours. Mais c'est effectivement la honte pour le leader du marché.

Non, c'est ses fringues qui sont trop étroites ! Cela dit, il ne suffit pas d'être une frite pour pouvoir affoler les chronos dans les cols, sinon ça se saurait ! En tout cas, moi, je sais que ça ne suffit pas.

Moi aussi, mais les archives sont encore là... 😃

Merci pour ce très plaisant et détaillé compte-rendu ! Il doit manquer un zéro à ton D+... 😜

Le catch entre l'Ange Blanc et le Bourreau de Béthune commenté par Roger Couderc, c'était un grand moment d'hilarité télévisuelle... 😂

Bizarre, oui, peu probable mais pas vraiment impossible. Le spectateur a pris tellement l'habitude de voir les coureurs toujours bien informés du déroulement de la course qu'il ne songe pas immédiatement que pour les jeux, il n'y a pas d'oreillettes.

Exact. C'était elle la plus forte en fin de course. Elle n'avait aucune raison d'attendre un sprint.

Cela m'a surpris. Elle n'a pas eu le moindre geste du bras ou de la main. Elle a passé la ligne comme si elle terminait toute seule à plusieurs minutes des meilleures. Étonnant quand un vainqueur n'extériorise pas ses émotions ! Je pense qu'il est normal qu'un compétiteur exprime sa joie. La pression est souvent intense, les sacrifices pour arriver là sont importants ; la joie et le soulagement sont souvent à la hauteur de tout ça. Tant que les gestes sont respectueux d'autrui, ils ne me dérangent pas.

Belle montée, le Col de la Coche, à voir le profil ! La qualité du revêtement, si elle n'est pas bonne, peut sérieusement accentuer la difficulté de ce genre de bosse.

Très belle fin de course !