Nicolas JOARY

Bravo aux courageux (et téméraires) !

Je trouve le Riverside très chouette et, comme souvent dans cette chaîne de magasins, d'un rapport Q/P très attrayant. La seule chose que je n'aime pas, c'est le monoplateau. Il faut mettre des cassettes monstrueuses pour disposer d'un bon choix de braquets, avec des tas de pignons pour éviter les trop grands écarts, quitte à avoir une ligne de chaîne destructrice. En plus, pour emporter des bagages, il vaut mieux ne pas tomber à court de petits braquets ! Ton 26 pouces actuel a un rapport mini de 0,65:1. Plus court que ça, surtout avec des roues de 26, c'est difficile de garder l'équilibre. Pour du voyage avec bagages, c'est l'idéal. Avec un monoplateau de 32, comme sur le Riverside, il te faudrait donc 49 dents derrière pour en faire autant. Et même plutôt 50, parce que c'est du 29 pouces ! À l'autre bout, 44:11, c'est du 4:1. C'est grand, en effet. Tu peux encore pédaler à plus de 50 km/h. Néanmoins, avec seulement 32:11, tu n'es même plus à 3:1. Tu vas mouliner comme un dingue à 40 km/h ! Même si c'est en descente et que tu peux rester en roue libre, parfois, quand il fait frais, mieux vaut avoir assez grand pour quand même pédaler en douceur, histoire de garder les muscles au chaud ! Le Riverside est un chouette vélo, mais ne fonce pas tête baissée...

Bof. Le mieux à mon avis est de mettre la selle plus ou moins de niveau et de partir rouler en emportant toujours la petite clé nécessaire pour modifier les réglages en cours de route. On sent assez vite si ça va mieux ou moins bien ; et si ça fait mal, à quels endroits la pression ou le frottement non souhaités s'exercent. Juste prendre soin de ne modifier les réglages qu'un petit peu à la fois. Au bout du compte, c'est ton postérieur qui aura raison.

Ah ! Avoir 21 ans et savoir ce qu'on sait à présent...

Presque tous. En tout cas pour le service trois pièces.

Tu as sans doute raison. Quand je vélotaffais, j'approchais 6000 par an. Guère le temps de faire plus. Puis j'ai eu des soucis de santé, pendant trois ans, je n'ai fait que 1000 bornes/an, ensuite 2000. L'an dernier, j'ai vélotaffé en combinant avec le bus (2x30 km, 200 et 300 d+, trop pour moi autour d'une journée de travail). J'ai quand même passé les 4000. Cette année, je suis retraité, donc objectif 5000 certainement. À mon rythme, 10000, c'est 500 heures de vélo. Sans doute trop, compte tenu de mes limites cardiaques et d'autant plus qu'une partie du kilométrage est en vélo-camping, donc à une moyenne encore plus contemplative. Mais qui sait ? Je suis en tout cas avec intérêt ce sujet "objectif 10000". Qui dit défi dit spectateurs et supporters !

La seule casse brutale que j'ai jamais eue sur un vélo, c'est un bris de chaîne, dans une grosse relance en danseuse à l'attaque d'une bosse. C'était il y a bien longtemps, j'étais jeune et moins soigneux que maintenant avec la mécanique (faut dire aussi qu'avec un 2x5, on usait moins vite les chaînes). Belle gamelle et tout le flanc droit méchamment éraflé. Sur le moment, ça va, mais quelques heures plus tard, à froid, ça donne l'impression d'avoir tourné dans une bétonnière.

C'est vraiment 45% ? Ou juste sur un mètre ou deux ? Parce qu'une telle pente, je dirais que les pieds ne suffisent pas.

Il s'est fait mal, quand ça a cassé ?

Il lui manque aussi quelque chose qu'elle voudrait absolument acquérir ?

"... et ma conclusion aujourd'hui c'est que malheureusement, plus elles sont chères et mieux elles sont..." Quelque part, c'est rassurant ! Par contre, ça peut être frustrant.

Pas de crevaison aujourd'hui. (Qui a dit : "t'as pas roulé" ?) 35 tranquille. Hier c'était 34 pas tranquille.

Dans les faits, le "gravel" est une pratique déjà ancienne ; mais la dénomination "gravel" est beaucoup plus récente. Pour coller à l'engouement, chaque constructeur de pneus y va de sa gamme "gravel". Ces modèles de pneus sont donc également nouveaux pour le nom ; mais pour le reste, c'est plus obscur. Comment savoir si c'est vraiment nouveau ou plutôt une remise au goût du jour d'un modèle déjà éprouvé ? Peu de chances d'avoir des retours d'expériences "longue durée", donc. Voici la quadrature du cercle : - Si c'est pour du "gravel" (autrefois "tout chemin"), il faut un minimum de sculptures. Un pneu lisse, c'est pas l'idéal. Et il faut aussi qu'il soit plus gros qu'un pneu pour l'asphalte. - Pour être roulant, un pneu ne doit pas être trop "sculpté". Ni trop lourd. Compte tenu du point précédent, c'est pas gagné. - Pour bien résister à la crevaison, il faut soit une carcasse rigide et épaisse, soit une carcasse plus souple et fine où s'intercale l'une ou l'autre couche de protection mince et "high tech", donc qui n'est pas bon marché. Et ajoute du poids. - Et il y a encore la longévité... - Et le prix... Mélange tout ça, tu comprendras que ce sera un obligatoire compromis poids modéré/performances voulues/prix raisonnable. Difficile de combiner les trois qualités !

Il faudrait peut-être consulter un dermatologue...

Je présume que la variation de pression atmosphérique, quand on passe de 500 à 800m d'altitude (par exemple), n'est pas pareille à la variation mesurée en passant de 1200 à 1500m, bien que le D+ soit de 300m dans les deux cas.

Moi, c'était plutôt 56m à plat. Et hier, c'était pareil. Y a des périodes, comme ça, où les crevaisons se répètent. J'avais pourtant bien viré les éclats de verre, hier après ma crevaison, mais ça s'est percé au même endroit cet après-midi. La carcasse du pneu a souffert. Plus de débris, mais des bavures. Cette fois j'ai intercalé un bout de chambre à air, ça suffira peut-être pour finir l'hiver sur les routes sales.

Rien qu'à la regarder, j'ai mal au Q.

Je vous sens un peu irrités, sur le coup...

Dans ce cas, tant mieux pour lui, non ?

Si ce sont rougeurs et irritations dues aux frottements ou à la transpiration, un truc simple à essayer (avec cuissard et épiderme bien propres), c'est le talc pour bébé.

Bah ! La bave du crapaud... etc.

On n'est pas égaux, effectivement. Et après les prédispositions (génétiques), il y a la santé, le boulot, les habitudes de vie et l'âge qui augmente pour venir jouer les trouble-fête. ☹️

Je ne me souviens plus très bien qui, ni si les chiffres sont exacts, mais il me semble que quelqu'un a indiqué dernièrement que pendant une sortie de moins de 3 ou 4 heures, on n'avait pas besoin de manger. 😇

Ah, ben moi, 300 bornes, ça me prend cinq jours, hein ! Mais j'emporte de quoi camper, du ravitaillement, mon appareil photo et ma curiosité. Chacun son truc. Mais 300 d'une traite, je pourrais pas. Respect !

Y a des durs de durs... 🤩